[…]21

 

Ta jupe remonte doucement sur tes cuisses.

Le frôlement de mes doigts sur ta peau me surexcite.

Elle ceint bientôt tes hanches.

Il fait si sombre que je ne distingue rien de ton corps qui se dévoile à mon regard.

Je respire ton odeur.

Je suis à genoux devant toi.

Tu sens le sexe. Ce sexe que je veux dévorer, ce fruit défendu que j'en m'en vais cueillir de ma bouche, cet abricot dont je veux sentir couler le jus au fond de ma gorge.

Ta jouissance passée et ton actuel désir m’enivrent.

Je pose ma bouche sur ton intimité et mon excitation croit.

Un léger baiser sur la périphérie de tes lèvres.

Je fais le tour de ta féminité en m’approchant de plus en plus de ta bouche sexuelle.

Du bout des lèvres je sens frémir ton sexe à mon contact.

Je m’attarde à t’embrasser doucement.

Tes doigts se crispent dans mes cheveux.

Ta respiration s’accélère. Tu te trémousses et ouvres tes cuisses pour venir plaquer ton sexe sur mon visage.

Tu te frottes sur moi, sur ma bouche qui, entre-ouverte, ne cesse d’embrasser ton sexe humide. Tu me maintiens ainsi dans cette position où tu me domines totalement.

-         Lèche-moi… je veux ta langue.

Le ton ne supporte pas le refus.

Mais je n’obtempère pas à cette demande. Ma bouche continue de se poser sur toi et d’y déposer de simples baisers.

Tu me plaques à toi, ton sexe écrasé sur mon visage. De tes mains tu me forces à me frotter contre ton fruit gorgé de suc. Je suis souillé de ton humeur.

-         Lèche-moi ! Bouffe-moi la chatte.

Je te repousse doucement. Tu me maintiens.

Je saisi ta main et l’emmène sur ton sexe.

Instantanément tu te caresses.

Je peux alors me dégager de ton étreinte.

Tes doigts ont déjà écartés tes nymphes et j’entends ce bruit caractéristique de ta masturbation accompagné par tes soupirs.

-         Continue de te branler, te dis-je doucement, je vais te dévorer lorsque JE le voudrais.

-         Oui Monsieur…

Tu acceptes avec extase ce revirement de situation, lorsque je reprends le contrôle.

Je pose ma main sur tes cuisses. Tu es écartée et ton sexe s’ouvre pour te permettre de te titiller le bouton.

Je t’entends te faire plaisir.

Mon sexe devient dur. Te savoir ainsi offerte et en train de te toucher me rend fou d’envie.

Je pose ma langue sur tes lèvres. Ton doigt se glisse vers moi et je le suce doucement.

Ma langue lape avec lenteur alors que tes gestes se font plus secs sur ton clitoris.

Tu gémis en enfonçant ton doigt dans ton sexe détrempé.

Alternativement il passe de ma bouche à ton vagin.

Mélangé à ma salive, ton jus coule dans ma gorge.

Ma langue s’agite plus vite alors que tu ralentis ton allure.

C’est toi qui écarte les lèvres de ton sexe pour me permettre de le lécher sur toute sa surface.

Sous ma langue se dessine les contours de ton orifice.

Je sens les plis, et je goute chaque parcelle de ton intimité comme s’il était un trésor, le nectar des dieux.

Large, ma langue se presse contre tes parois vaginales et, lorsque je passe sur ton clitoris, tu ne peux t’empêcher de te cambrer vers moi.

Je suis ruisselant de ta mouille.

Entre mes lèvres je saisi ta perle que tu as excité.

Je la tire vers moi. Tu pousses un cri alors que je commence à la téter.

Tu sembles avoir oublié que nous devions être discrets.

Excitée tu halètes. Quelques petits "ouii"... "ouiiii" accompagnent cette succion de ta perle.

Du bout de la langue j’irrite ton bouton tout en le suçant plus ardemment.

Je t'aspire et tes feulements se font plus rapprochés.

Je crois percevoir parfois, entre tes gémissements, quelques "c'est bon" et "bouffe-moi".

Ton clitoris se gorge et se tend dans ma bouche. Je le sens grossir, mon envie de le prendre et te posséder s'accroit.

Je me mets à te sucer sans cesse. Dans mon bas ventre ma queue palpite mais c'est ma bouche qui veut boire à ta source.

Je m'introduis plus loin dans ton sexe pour te fouiller.

Collé à ta chatte je deviens vorace. Mes lèvres et ma langue, toute ma bouche joue avec toi.

Je suis affamé et tu te laisses dévorer avec plaisir.

Tes cris sont désormais plus forts.

Sous l'agitation de ma langue tu perds contact avec la réalité.

- Je vais te jouir dans la bouche ! Ouiii !

Tes mots m'incitent à plus d'expertise et c'est de ma langue entière que je lèche ta chatte, lentement, en excitant ton clitoris de mon bout.

Mes pouces s'enfoncent dans ta béance. Tu te cabres sous leur introduction sans dire un mot, juste un râle.

J'écarte tes lèvres de mes mains.

Ton sexe est offert, écartelé comme abricot ouvert que je viens dévorer de façon indécente.

Ta vulve, ton vagin, ta perle, nul endroit n'est oublié par ma langue qui s'introduit et lèche chaque parcelle de ton sexe.

Je te sens couler par spasmes.

Je recueille ton jus odorant. Longuement tu jouis dans ma bouche.

- Je jouis... haaa oui... hannn...

Il coule dans ma gorge et je l'avale, j'aspire, je lèche pour le faire venir au fond de moi.

Tes mains plaquent ma tête à ton orifice et dans un dernier cri ton orgasme prend fin.

C'est gonflé d'orgueil que je pose ma bouche en quelques baisers sur ton sexe.

Je te sens t'amollir sur la chaise.

Entièrement souillé de ton suc je passe ma langue sur mes lèvres.

Mes joues, mon menton, tout mon visage est recouvert de ta cyprine.

Je viens t'embrasser. Je sais que tu apprécies lorsque ma bouche a le gout de ton sexe.

Notre baiser est long et lent.

Ta main vient flatter mon membre.

- Vous bandez encore Monsieur...

La lumière s'allume dans la pièce d'à côté.

Tu prends conscience de ta nudité et de la mienne.

La poignée de notre porte s'abaisse.

Tu sursautes. Nous sommes pris au dépourvu.

Si nous sommes ainsi découverts cela risque d'être très embarrassant.

Nos regards se croisent, l'appréhension s'y lit dans l'éclat de tes yeux.

Entrebâillée, la porte arrête cependant de s'ouvrir lorsque nous entendons une voix de femme déclarer : "non, ici, j'ai fermé à clé".

Nous ne bougeons plus. Mon sexe posé contre ta cuisse.

Tes jambes largement écartées.

Ma main n'a pas bougé de ton sein que j'avais saisi.

Deux statues.

Par l'entrebâillement nous voyons alors que la main qui voulait ouvrir notre pièce s'affaire désormais sous une jupe.

Devant nos yeux, la femme qui a parlé, elle, défait la ceinture de l'homme pour en extirper son sexe.

Dans la faible lueur, sans un bruit, nous nous sourions, complices de ce moment de voyeurisme que nous sommes en train de partager.

Je commence à pétrir ton sein pendant que ta main flatte mon sexe dur.

 

A suivre...

Par Maitre - Publié dans : Monsieur & Eve
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28[…]

 

Sans un bruit face à moi tu as posé tes mains sur ma poitrine alors que les miennes sont sur tes épaules.

Le noir d'encre qui règne dans cette petite pièce ne nous permet pas de nous apercevoir.

Comme des aveugles nous nous découvrons.

Je fais glisser les bretelles de ton soutien gorge.

Je sens ta respiration accélérer et ta poitrine se soulever.

Lentement tu déboutonnes ma chemise.

Mes doigts glissent sur le tissu et je viens m'emparer de tes globes.

Tes mains passent sur mon torse. Délicatement sur mes mamelons. Lentement tes doigts serpentent dans ma toison.

J'ouvre ton chemisier. Tes seins se libèrent et mes mains caressent leur haut.

Doux et lourds ils pendent dans mes mains.

Je les prends à pleine paume.

Ils se font malaxer, palper, presser.

Je sens ton corps se tendre sous ces caresses mammaires.

Lorsque mon index frôle le téton je le trouve raide et tendu.

Excitée jusqu'au bout des seins tu te cambres pour que ton bassin touche mon sexe.

Malmenés et titillés, tes bouts de seins me servent de jouets.

Je les tire et les tords. Tu gémis.

Ils roulent entre mes doigts.

Je les saisi et je soulève tes seins, uniquement par leur pointe.

Tu pousses un petit cri entre douleur et plaisir.

-         Monsieur, je pourrais jouir ainsi...

J'alterne les tiraillements, relâchant la masturbation sur l'un alors que je l'entame à nouveau sur l'autre.

Ma main prend la tienne et l'emmène vers ta poitrine. Sans un instant d'hésitation tu entames à ton tour des caresses et pincements autour de ton mamelon aussi dur que mon vit.

Bien vite ton excitation te pousse à accélérer le mouvement sur ton sein.

Mes lèvres se posent sur l'auréole. Je sens sous ma langue quelques aspérités douces et le bout dur qui darde vers le ciel.

-         Ho oui... tétez-moi.

J'aspire ton téton pour le faire pénétrer dans ma bouche qui devient vite plus large pour l'engloutir et le sucer.

Il va et vient au rythme de ma langue.

Il claque dans ma bouche sous la pression que j'exerce à droite ou à gauche et, lorsque je relâche ces manigances pour te téter de façon goulue, tu gémis, ta main agrippée à mes cheveux.

Je le suce avec bonheur. Ton sein lourd posé dans ma main, pétri par mes doigts, à deux mains désormais je le présente à ma bouche qui maintient les succions.

Je change de téton et ta main change elle aussi, tirant sur ton bout de chair jusqu'à te prodiguer du plaisir.

Je suce, je tête, je lèche tout en te malaxant, en te caressant. Uniquement tourné vers ton plaisir.

Ton corps devient plus électrique et sous ma bouche et mes mains qui s'agitent sur ta poitrine, l'orgasme te traverse soudainement.

Tu me repousses doucement pour me permettre de remonter face à toi.

Mes mains remontent sur tes épaules, sur ton cou.

Tu as le souffle coupé par la jouissance inattendue.

Je n'entends que ton souffle, plus rapide lorsque mes mains l'enserrent.

Lentement pouces et index se rejoignent.

-         C'est cela qui me manquait Monsieur... le collier.

J'assure ma prise et je perçois ton corps qui vient à la rencontre du mien.

Nos lèvres se rencontrent.

Les langues se mêlent.

Tu m'embrasses langoureusement.

-         Tu m'as manqué ma douce élève.

Et je te force à descendre.

Vers le sol.

-         A genoux.

-         Hum… Devant mon Maitre.

Ta bouche effleure mon sexe dressé. Tu y déposes un baiser.

-         Lèche-moi.

Il n'en faut pas plus pour que tu passes ta langue de façon obscène sur mon sexe dur.

-         J'adore lécher.

Je sens ta langue passer sur ma verge avec une lenteur et une douceur infinie.

Tu prends plaisir à me lécher et à m’arracher un gémissement.

Ta bouche s’ouvre et ce sont mes couilles que tu viens engloutir dans l'obscurité.

L’une après l’autre elles sont toutes les deux gobées et aspirées entre tes lèvres.

A pleine bouche tu les fais rouler avec ta langue, délicieusement perverse.

Ta langue remonte de la base de mes bourses jusqu’à mon gland.

Lisse et tendu à l’extrême il réagit sous tes coups de langue en palpitant entre tes doigts qui le maintiennent.

Tu vas m’emboucher je le sais, je le sens, et tu prends ton temps, en parcourant le pourtour, en titillant mon méat.

-         Mon Maitre.

Tu murmures cela dans un soupir, plus pour toi-même que pour moi.

Et ta bouche s’ouvre.

Autour de mon vit les parois chaudes et humides de ta bouche, la douceur de tes lèvres, la pression de ta langue.

Tu prends mon sexe de plus en plus loin dans ta bouche.

La commissure de tes lèvres s’écarte lorsque la base de mon sexe se rapproche de toi.

D’une main tu saisis mes boules, de l’autre ma cuisse et tu me gobes presque entièrement avant de faire aller et venir mon membre large entre tes lèvres maquillées.

Penchée légèrement de côté voila que tu me saisis entre tes lèvres pour faire coulisser le manche d’une façon différente et toute aussi plaisante.

La pointe de ta langue vient m’effleurer durant ces minutes où tes lèvres jouent le rôle de tes mains.

Tu pousses quelques « humm » qui se rapprochent de plus en plus en même temps que ton rythme s’accélère.

Tu saisis mon gland entre tes doigts et ta langue vient passer sur mon gland comme s’il s’agissait d’une glace. Tu t’attardes sur mon orifice et étale de ta langue la perle de plaisir qui vient d’y naitre.

Tes doigts enserrent la tête de mon vit.

Tu le forces à se dégager de mon corps.

Presque à l’équerre, uniquement tenu par deux doigts tu me procures une séance de langue où tu lèches mes couilles et la hampe avec une dextérité et une absence totale de morale.

La position me procure autant de douleur que de plaisir et tu sais parfaitement la limite de tes gestes.

Tu enfouies ton visage entre mes cuisses et tu viens me chercher loin, presque à l’entrée de mon petit orifice, pour lécher mes couilles et mon sexe.

Tes mains écartent mes fesses et tu viens du bout de la langue, passer sur mon œillet.

Mes bourses reposent sur ton visage.

Je ne peux réprimer un soupir sous l’entreprise que tu pratiques envers mon petit trou.

Le bout de ta langue l’excitant en cerclant et en se pressant sur lui.

Puis tu reviens à mon membre et sans préliminaire tu l’enfournes dans ta bouche.

Profondément, intensément, tu me suces sans l’aide de tes mains... férocement.

Des mouvements de ta nuque tu maitrises l’art de me faire gémir en imposant à mon vit des tensions d’une sensualité exacerbée.

Tu me pompes avec plaisir et délice.

Mes mains se saisissent alors de ton visage pour qu’à mon tour je t’impose mon rythme.

Tu t’abandonnes bientôt à mes agissements et je peux te bourrer plus profondément.

Fermement maintenue mes coups de reins font s’enfoncer mon pieu entre tes lèvres que tu gardes le plus serrées possible, jusqu’au fond de toi.

Ta bouche est devenue l’orifice dans lequel je me branle.

Je sens ton hoquet lorsque mon gland bute dans ta gorge.

Je m’y installe un peu plus.

Tu produis des efforts pour maintenir ta bouche fermée.

Je t'imagine parfois grimaçante sous les assauts puis avide dans ton rôle de suceuse.

Ta respiration devient plus forte et bruyante et lorsque mes vas et vient reprennent, tu m’accompagnes dans une folle voracité.

L’orgasme monte en moi et je sais que je ne pourrais pas le retenir encore longtemps tellement tu as réussi à me faire monter les échelons du plaisir.

-         Avale tout…

Et j’explose dans ta bouche, dans un cri.

Mon jus se répand sur ta langue, dans ta gorge. Tu ne cesses de me sucer.

La bouche remplie de mon foutre tu poursuis tes agissements avec un plaisir que je sens croissant.

Ta langue presse sur ma queue pour accompagner mes éjaculations.

Pleine de mon liquide tu continues de me pomper de façon indécente mais lorsque tu sens le suc couler à tes coins de lèvres, tu avales enfin par gorgées le liquide chaud et épais qui tapisse maintenant ta gorge.

Ta main me saisie à l’embase et tu poursuis ta pipe avec vélocité.

Tu gobes mes dernières saccades, gourmande, sans en laisser échapper une goutte.

Tu ralentis alors que mes mains caressent tes cheveux et, tout en extrayant ma bite de ta bouche, tu la lèches consciencieusement.

-         Je vous nettoie Monsieur.

-         Continue, tu es douée.

Sous l’effet de ta langue, il ne reste bientôt aucune trace de mon éjaculation que tu t’es appropriée.

-         Ca m’excite de sucer.

Il n’en faut pas plus pour que je comprenne le sens de ta démarche.

J’avise une chaise à tâtons et je la tire vers nous.

-         Assieds toi, te dis-je, je vais moi aussi te montrer le plaisir que je prends à lécher.

  

A suivre…

 

Par Maitre - Publié dans : Monsieur & Eve
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[…]

 

Tu es vêtue d’une jupe sobre qui recouvre tes genoux gainés de nylon et un tailleur assez strict dans lequel tes seins semblent plus menus. Un dossier au bras je te regarde traverser le couloir.

Depuis ce matin j’attends ce moment où je vais te voir passer à côté de moi.

Tu avances vers moi sans un regard.

Je ne peux m’empêcher de regarder tes courbes onduler.

Je crois entendre le frottement de tes bas l’un contre l’autre.

Et tu disparais au bout du couloir.

Je me replonge dans mon insipide travail lorsque la porte se ferme derrière moi.

Tu es là.

Adossée. Les bras chargés de feuillets. Tes yeux sont brillants.

Je te souris.

Tu viens poser un baiser sur mes lèvres. Il s’attarde. Tu ouvres la bouche. Ma langue touche la tienne puis nos deux muscles se mêlent.

Ton parfum me transporte.

-         Monsieur. Enfin vous êtes là.

-         Ma belle élève. Vous m’avez manqué.

Nos bouches se retrouvent à nouveau pour se séparer rapidement lorsque la porte s’ouvre.

Tu déposes le dossier, prétexte à ta venue, et commence son analyse sommaire.

Je ne t’écoute pas, uniquement absorbé par tes formes qui me tendent les mains et que je ne peux toucher.

L’importun ressort et avec son départ cesse ton monologue.

Tu me coules un regard brillant. Un murmure.

-         Je suis venue en soumise…

Je comprends aussitôt et ma main glisse sous ta jupe pour m’en assurer.

Je remonte sur tes cuisses. Le nylon crisse sous mes doigts. Tes bas laissent place à ta peau. Je cherche un tissu que je ne trouve pas. Dans la paume de ma main tes fesses nues attestent de ta condition.

Je place un doigt doucement sur la fente de ton sexe et remonte vers la courte toison qui orne ta féminité.

-         Tu mouilles déjà.

-         Oui Monsieur… depuis ce matin. Depuis que j’ai décidé de ne rien porter dessous. J’ai l’impression que tous les hommes se rendent comptent de mon émoi.

Je retire ma main. Mon doigt luit.

La porte s’ouvre à nouveau.

Tes joues sont rouges et quelques instants de plus nous auraient été fatals.

-         Allons à votre bureau. Te dis-je.

 

Nous quittons ce lieu trop fréquenté pour l’ascenseur.

Seuls dans cette cage de métal et de boiseries.

Je passe mon doigt à nouveau sous ta jupe.

Tu serres ton dossier sans rien dire.

J’enfonce ma première phalange dans ton sexe lubrifié. Tes lèvres chaudes s’écartent sous l’intrusion.

Tu pousses un petit soupir en fermant les yeux. Je te sens t’affoler.

L’ascenseur ralenti. Je le retire alors que deux personnes s’engouffrent, pressés, inattentifs.

Je porte à ma bouche ce doigt odorant.

Négligemment, je le suçote. Ton suc imprègne ma bouche de ton gout sensuel.

Tu baisses le regard, un petit sourire amusé aux lèvres. Tu resserres les jambes imperceptiblement.

Nous voilà au rez-de-chaussée.

Les autres passagers quittent sans un mot la boite inerte, béante.

-         Dans 5 mn… dans la réserve, te murmure-je.

Tu sors pour te diriger vers la fontaine et y prendre un verre d’eau.

Aurais-tu eu chaud ? Aussi chaud que moi ?

La porte se referme sur ta silhouette, de dos, les hanches se balançant  au rythme de tes pas en talons, comme une bouche qui m’emporte vers les profondeurs abyssales d’un estomac de béton.

Je m’aperçois qu’une protubérance orne mon pantalon et qu’il est impossible qu’elle ait pu passer inaperçue aux yeux des uns et des autres.

Peu m’importe.

Les 5 minutes sont longues.

La réserve se compose de deux pièces. L’une où le petit matériel de bureau s’entrepose est la plus grande, celle dans laquelle on arrive, l’autre, plus petite, contient les ampoules et autres objets qui servent beaucoup moins.

Lorsque la porte s’ouvre je reconnais ton bras.

Je suis enfoncé dans le coin du mur, caché.

J’éteins la lumière et m’empare de ton poignet gracile.

De mon autre main je plaque ta bouche et je te tire vers moi pour t’entrainer, maitrisée, dans la petite pièce contigüe.

La porte se referme. Je suis collé à toi. Ma bosse collée à ton fessier. Tu ne peux émettre un son.

Je lâche ton bras pour trousser ta robe et enfouir ma main entre tes cuisses.

Le tissu recouvre tes reins. Dénudée de l'arrière train, je peux voir ton visage souriant malgré l'absence de lumière.

Tu écartes les cuisses pour me faciliter le passage, je te place sur une table, presque brutalement.

Tu relèves ta croupe et mes doigts s’emparent de ton sexe.

Je te caresse fermement.

Sous mes gestes ton sexe s’ouvre et sa chaleur vient entourer mes doigts qui te fouillent.

Tu te tends vers moi, affamée de sexe. Tu ondules pour t’enfoncer plus loin autour de mes caresses agiles.

Ta vulve emplie de mes doigts tu pousses un gémissement.

-         Et si cela n’avait pas été moi… te murmure-je dans le creux de l’oreille en relâchant la pression sur ta bouche.

-         Je me serrais fait violée.

Mes doigts fouillent alors plus profondément ton intimité ruisselante dont l’absence de culotte m’autorise un accès plein et entier.

Je sens tes lèvres se contracter sous l’intrusion d’un doigt supplémentaire.

-         Cela t’aurait plus je suis sur.

Tu me réponds par un gémissement.

Je déboutonne mon pantalon et je laisse sortir mon sexe.

-         Tu me fais bander depuis tout à l’heure.

-         Je mouille comme une pucelle depuis ce matin.

-         Et hier ?

La question claque et tu te contractes légèrement.

Je poursuis alors que 3 de mes doigts forcent ton sexe sans souci.

-         Tu t’es fait prendre par ton homme ?

Tu gémis plusieurs fois alors que mes doigts cerclent dans ton ventre avant de lâcher un « oui » timide.

-         C’est bien. Tu as fait ce que je t’avais demandé.

Je m’empare alors de ton clitoris pour l’extraire de sa gangue de chair et le faire rouler, le tirer entre mon index et mon médius.

-         Raconte-moi tout.

Tu entames ton récit, entrecoupé de soupirs au gré de mes doigts qui te masturbent ou te fouillent alors que mon pieu est calé contre tes fesses.

-         Il m’a demandé qui était la femme chez qui j’étais… je ne savais pas quoi dire… j’ai du lui avouer que je m’étais caressée… il a cru que ce seul fait me rendait mal à l’aise… alors… il ma prise…

-         Sans s’apercevoir que ton sexe était rasé ?

-         Il n’a rien vu.

Ma main le caresse et mon puce titille ton clitoris gonflé.

-         Il ne t’a pas léché ?

Tu geins un « non ».

-         Tu l’as sucé…

Une nouvelle réponse négative alors que mon sexe devient plus pressant le long de ton orifice.

-         Il m’a baisé comme d’habitude… lâches-tu en te cambrant vers mon membre tendu.

Je m’enfonce dans ton sexe sans aucun préalable.

Tu pousses un petit cri rauque.

Tu mouilles tant que je peux l’enfourner assez loin dans ton ventre.

-         C’est à vous, Monsieur, que je pensais pendant qu’il me prenait.

Mes vas et vient font osciller tout ton corps.

Je te prends avec force et sans ménagement, en levrette.

Le simple fait de savoir qu’un autre t’a pénétré me rend plus viril dans mes actes et ma main claque sur tes fesses alors que mes coups de mandrins se font plus rudes.

-         C’est votre ventre que je voulais sur le mien pendant qu’il m’écartait les cuisses.

Je te bourre sans un mot. Attentif à tes paroles.

Mon sexe laboure ton ventre sans retenue. Je me sens soudard et sans les voir, je perçois tes grimaces entre plaisir et douleur lorsque mon manche te défonce l’entre cuisse.

-         J’ai joui… en pensant à vous… Monsieur…

Tes hanches fermement agrippées, chaque coup de rein te fait hocher la tête. Je plaque mes couilles à l’entrée de ton sexe à chaque élan. Ma queue lime dans ton sexe béant.

Je te sens te contracter et couler autour de ma tige. Tu pousses quelques onomatopées lorsque mon membre, presque ressorti, force l'entrée de ton fruit pour s'engouffrer profondément.

- J'aurais voulu que vous puissiez être là...Hum... je voulais votre regard sur moi... Hoo... vous savoir là quand il ... Haa... m'a baisé.... Hann...

Incapable de prononcer un mot de plus tu râles à chaque assaut, en te cambrant de façon indécente pour me permettre de t’enfoncer encore un peu plus.

Tu jouis sous la pénétration, quelques longs gémissements accompagnent ton plaisir, et tu deviens plus nonchalante.

Mais je n’ai pas encore eu ce que je voulais et je poursuis dans ton orifice mes allers et retours.

Emporté, comme aveuglé, mes tempes résonnent des pulsions de mon cœur.

Chaque coup de pilon est une manière d’exorciser cet autre sexe que tu avais en toi.

Mon gland parfois à l’orée de ta chatte pour enfin s’enfoncer au plus profond te provoque quelques hoquets qui te font te trémousser autour de lui.

Puis tes mains m’invitent à continuer.

Et je me prends à être encore plus excité à l’idée que tu te sois faite défoncer, que tu ais subi les outrages d’un autre.

Tes mots me reviennent... tu aurais voulu que je puisse te voir lorsqu'il t'a prise.

J'ai l'impression que mon sexe va exploser tant je bande avec force.

Mes coups de reins se font plus lents, plus sensuels. J’ondule entre tes lèvres ruisselantes pour sentir chaque pouce de ton intérieur.

Tu m'attires à toi, tes fesses frôlent mon ventre.

-         Je vais jouir à nouveau. Me murmures-tu. Avec vous c'est... hoooo....

Mon sexe large, ressens les contractions de tes parois.

Tu pousses un cri.

La lumière qui vient dans la grande pièce met fin au cri suivant, difficilement réprimé dans un soupir étouffé.

Je ralenti mon allure sans me désengager de ta fente.

Tu sembles électrisée par l’orgasme qui te submerge alors que tu dois te montrer discrète.

La présence proche, le secret, ta position, tes aveux, ma queue qui te défonce… tu ne peux t’empêcher de feuler pendant que ton corps s’abandonne lentement au plaisir.

-         Quelqu'un entre ! On pourrait nous voir, halètes-tu, alors que dans un coup de reins je te vois prendre ton pied dans le gris blafard de la petite fenêtre, agrippée aux rebords de la table, le cul en l'air, bouche grand ouverte.

-         Oui, te réponds-je. Et alors ?

-         Hum… rien… continuez Monsieur... baisez-moi… je jouis.

Je poursuis avec douceur, alors que sur mes bourses coule ta cyprine.

Tous les deux attentifs et soulagés que l'importun ressorte de la grande pièce contigüe quelques secondes plus tard.

L’ombre nous recouvre à nouveau, tu pousses un « oui » orgasmique, je continue mon ouvrage.

Tu vas prendre ma belle Eve…

 

A suivre…

Par Maitre - Publié dans : Monsieur & Eve
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