[…]
Au bout de 2 sonneries la distance est abolie..
- Allo ?
Je reconnais la voix, c'est celle qui m'a tendu cette carte. A la fois féminine et posée, d'un calme déconcertant.
La mienne de voix, n'est pas assurée. J'hésite. Je cherche mes mots. Par où commencer ?
- Bonsoir. J'ai votre carte entre les mains. Vous me l'avez donné… dans… devant un miroir, ce soir au bar mexicain.
- Oui. Je me souviens.
Un instant de silence s'installe sans que je ne sache plus quoi dire.
Vais-je trop loin dans mon désir de faire la catin ?
Elle m'indique un lieu de rdv. "Pour parler".
Je suis la direction indiquée, me retrouve sur une place ou un général statufié et sabre au clair comme brandissant son sexe, semble indiquer la direction dans laquelle je me dirige.
Je la vois, elle fume au bord de la route, entre deux gros platanes dont le feuillage se perd dans la nuit.
Une fois garée à ses côtés elle se coule dans ma voiture. Elle n'a pas retiré ses lunettes. Cela plus ses cheveux bruns, son visage est presque entièrement masqué.
- Il est tard, ou tôt. Me dit-elle.
Légèrement anxieuse, j'attends qu'elle poursuive. Et ses révélations me suffoquent et me touchent.
- C'est pour mon mari. Depuis mon accident je ne peux plus lui donner ce qu'il veut et c'est notre façon de faire.
Je conserve le silence devant cette femme qui évoque son accident, le feu, les brulures sur tout son corps jusqu'à ses glandes lacrymales, qui n'a laissé intact que son nez et le bas de son visage.
L'esprit à la fois troublé et désolé, je lui emboite le pas et nous sommes deux ombres dans la nuit. Elle déverrouille sa lourde porte et nous pénétrons dans leur maison, façade entre deux autres façades.
Elle allume des éclairages indirects et doux que j'imaginent en lien avec ces lunettes et le drame.
Puis elle m'indique la chambre, à l'étage.
- Il dort mais… vous allez l'éveiller. Je vous précise que cela se fera dans le noir et que je serai assise dans le fond de la chambre. Déshabillez-vous.
J'obtempère et me dévêt devant elle. Elle me regarde distraitement et je ne peux même pas deviner ses tourments.
Nue je m'engage sur l'escalier.
- Attendez.
Je me fige, elle me fixe.
D'un geste coulé elle me tend une perruque dont je me coiffe. A l'image de sa chevelure actuelle. Je me sens clone, marionnette.
Nous montons lentement dans la pénombre et au détour d'un miroir mon visage m'apparait comme proche du sien, avec cette même frange qui recouvre mon front.
D'une porte entrouverte j'entends la respiration lente d'un homme endormi.
Sans bruit je me glisse à l'intérieur. Mes pieds nus sur le parquet de bois provoque un petit grincement et le bruit de respiration se transforme en bruissement de draps.
Je localise le lit grâce à ce bruit.
Un lit assez haut, des draps épais et doux dans lesquels je me faufile.
Dans le fond de la pièce j'aperçois la lueur rouge de la cigarette électronique de l'épouse de l'homme contre lequel je me rapproche.
Son corps est chaud. Je tends une main hésitante, encore toute bouleversée par ce qu'elle m'a raconté.
Du bout des doigts je découvre le corps de celui auquel je vais… m'offrir sans le connaitre.
A tâtons se dessine ses courbes.
Il est allongé sur le ventre, une jambe repliée de côté.
Un dos massif, une pilosité abondante des épaules aux creux des reins. Je suis surprise.
Mes doigts caressent ses fesses qui me semblent robustes.
Délicatement je viens passer ma main entre ses cuisses. Entrouvertes je flatte ses bourses.
Le paquet est velu lui aussi, et particulièrement présent. Je les fais rouler pour sentir sous mes doigts, se frotter l'une contre l'autre, les deux olives internes.
Il bouge, j'ôte prestement ma main avant de la reposer alors que son immobilisme revient.
Son torse est à l'unisson de son corps. Je suis en train de caresser une homme à la carrure impressionnante, un ours et mon esprit prend soudain une tournure presque animale dans ses pensées.
Moi qui aime les hommes plutôt peu poilus, je me sens soudainement attirée par ce mâle dont je caresse la verge chaude.
Elle est à l'image de ce corps, impressionnante. Plus je l'effleure, plus je la caresse et plus elle croît, enfle et devient conséquente entre mes doigts.
L'envie de la prendre en bouche devient irrésistible.
Je m'agenouille sous la couette et me penche vers cette tige masculine. Ma langue la trouve. Mes lèvres l'embrassent.
J'ouvre la bouche et je suis… surprise… de la taille du gland qu'il me faut mettre en bouche.
Je le tète doucement. C'est la plus grosse verge que j'ai sucé de la soirée… et surement de ma vie.
Lorsque je sens une main se poser sur ma croupe, j'ai la certitude qu'il est réveillé et je m'active alors avec moins de délicatesse pour aspirer et faire coulisser son pieu large.
Sa main est un battoir, elle me semble démesurée. Il caresse mes fesses, mon dos, ma cuisse.
De l'autre main, bientôt posée sur ma nuque, il guide la vitesse de succion.
J'obéis à cette instruction manuelle, son vit grossit encore jusqu'à atteindre son paroxysme. C'est un colosse de chair que je gourmande avec plaisir.
Je me rends compte que j'aime énormément sucer. Le plaisir que je prends à sentir la douceur et le dureté d'un sexe d'homme dans ma bouche, de savourer du bout de la langue les aspérités de la couronne de son dard, les veines saillantes de la tige. Et la puissance de ce que je lui procure quand je pratique une fellation.
Il me repousse doucement et m'allonge à ses côtés. Je le sens se dresser au dessus de moi.
Sa masse imposante se frotte à mon corps.
Son pal, sabre tendu, vient se poser sur ma fente.
Une appréhension quant à l'intrusion de son membre me fait frissonner.
Il me pénètre pourtant en douceur. Mes genoux s'ouvrent. Il sait que son sexe est large. Mes lèvres s'écartent et mon vagin est envahit par cet inconnu qui m'arrache un soupir intense.
Quelques vas et vient me font bouger sur le lit.
Je discerne les formes de son corps, musculeux.
Mes doigts se crispent sur son dos.
Il me possède lentement avant de ressortir entièrement.
Ma main vient chercher son sexe. J'en ai encore envie. Terriblement.
Je lui caresse le gland.
De mon pouce je lui frotte le méat. Il a ses mains posées sur mes hanches et il me caresse négligemment les cuisses.
Lentement, il ouvre largement mes jambes.
J'appuie le bout de son dard sur mon bonbon.
La sensation est électrisante. Je monte dans les tours.
Il pose sa main sur la mienne et masturbe mon sexe en faisant passer son sexe sur le mien.
J'ouvre mes lèvres en m'écartant et lentement il fait entrer sa verge imposante, de nouveau en moi.
Large, je sens ma vulve se faire progressivement à la taille de cet objet conséquent.
Il ondule lentement en moi et mes soupirs sont de plus en plus présents.
Les secousses de son corps sur mon bas ventre alternent entre vitesse et lenteur.
D'une main ferme il me fait me placer de coté sans cesser de limer en moi.
Sa tige me procure des sensations sur le pourtour, sur les parois de mon vagin. Je suis en feu, je perds de la tête l'endroit, l'inconnu, la réalité… et je geins… fort, de plaisir, qui monte en flèche.
Il se retire soudain et m'attire vers lui, m'aide à me relever.
Il me force à me courber et a venir poser ma bouche sur son barreau de chair couvert de mon miel.
Immédiatement je le lèche, je le suce avec envie, prise d'une folle envie de le sentir sur ma langue.
Mes deux mains sur ses boules velues et sur sa grosse verge, je goute mon nectar que j'ai répandu tout du long de ce pieu qui vient de me posséder.
Je salive et lève les yeux mais dans l'obscurité à la recherche de son visage. Je ne croise que l'éclat de ses prunelles, concentrées sur moi.
Il me repousse alors sur le lit et vient s'allonger de nouveau pour asséner une série de coups de reins qui propulsent son engin de plaisir dans ma matrice trempée.
J'ai chaud.
Je gémis sans cesse. C'est un pur délice.
Mes mains peinent à le repousser pour lui signaler qu'il doit ralentir.
Il comprend et d'un mouvement fluide pour un homme de sa carrure, tout en frôlant mon corps il s'allonge sur le dos.
A ma disposition… mon esprit s'emballe.
Je l'enjambe pour me retrouver à califourchon sur ce mâle dont je ne connais pas le visage.
De ma main droite je le guide pour pouvoir m'asseoir sur son éperon dressé.
La pénétration, maitrisée, me fait couiner tellement il m'envahit largement.
J'oscille des reins afin de le satisfaire et… je dois me l'avouer, me satisfaire également.
Cette chevauchée est terriblement délicieuse.
Il pose ses mains larges sur mes seins et les malaxe durement. Entre ses doigts mes tétines se font pincer et presser.
Je ronronne de plaisir et mon bassin s'accélère.
Je l'aide à pétrir mes seins plus fortement en posant mes mains, si petites, sur les siennes, avant de me coucher sur lui, poser ma poitrine sur son torse et sentir ses mains qui se sont posées sur mes fesses.
Je suis au bord de la jouissance.
Il me bascule pour m'asseoir sur le bord du lit.
Il bouge, dans l'obscurité et son corps vient se placer devant moi.
D'un geste il écarte mes cuisses pour y apposer sa main et me caresser le sexe.
Je suis dégoulinante… mon plaisir ne peut pas être feint. Il doit s'en rendre compte.
Sur ma nuque je sens sa pression se faire sentir et j'ouvre ma bouche, de nouveau, avant même de sentir son membre se glisser sur ma langue jusqu'à ma gorge.
Il dirige mon visage et ses doigts font rouler mes lèvres et mon clitoris en feu.
Mon souffle, en lisière de l'orgasme, est étouffé par cette fellation rude et obscène.
Lorsqu'il me redresse pour me mettre en position de levrette sur le bord du lit, je sens le parquet froid sous mes pieds. Un contraste saisissant avec la température qui habite mon corps en cet instant de luxure.
Toujours sans un mot il m'enfile sans ménagement, Fourrant sa grosse tige dans mon sexe écartelé par ses assauts.
Je crie.
Il me laboure consciencieusement.
Mes seins lourds frottent sur le drap, m'excitent encore plus.
Ses mains sont posées sur mes hanches et me me tient, fermement, pour me ramoner alors en faisant parfois de larges mouvements de gauche à droite qui m'outrage la vulve.
Je m'entends… gémir, crier… accepter d'être utilisée par cet homme.
Je jouis soudainement sans pouvoir me retenir. Mon sexe se contracte, se relâche. Mon corps se tend et je m'effondre sur le lit.
Mon regard est attiré par un rougeoiement. Dans un coin de la chambre, sa femme éclaire de façon fugace un reflet de lunettes. Elle nous observe.
Je suis alors le visage sur le lit pendant qu'il se sert de mon sexe pour se faire plaisir.
Elle nous regarde et la honte me submerge d'un coup, sans prévenir.
Je fais la pute… j'y joue. J'y prends plaisir et en plus je suis observé. C'est inoui. Nouveau pour moi et, subtilement, pas si désagréable que cela.
Il se retire lentement et se sont ses doigts sui prennent le relais, pour me masturber, ecartant largement ma vulve.
Il en glisse deux, puis trois qui entrent sans effort tellement sa verge m'a préparée.
Je souffle de plaisir car ses gestes sont précis, experts.
Mes reins sont soulevés. Je suis une nouvelle fois retournée.
Un oreiller se glisse sous mon dos et il vient me prendre, de face, enfonçant son pal viril jusqu'au fond de mon vagin. Sur mes nymphes en feu, ses bourses s'écrasent tant il me pénètre profondément.
Je subis les assauts qui me ravagent la fente.
Le plaisir remonte en quelques secondes. Subitement, plus fort.
Sa bouche happe mon sein et me suçote la tétine, me faisant devenir folle de plasir.
Un nouvel orgasme arrive, je le sens venir, aussi incroyable que ela puisse paraitre. Si proche. Si incontrolable.
De ses mains, il pétris mes seins, couverts de sa salive, qui ne sont qu'une source de nouveaux gémissements.
Avec un peu de douceur, il me met à genoux sur le lit, sur mes coudes et me force sans plus aucune contrainte. Mon sexe a accepté son sexe.
Il me prend. Comme une femelle. Une simple catin.
Il va et vient en me cambrant pour que son manche me défonce.
Je ne suis qu'un hurlement tout du long de cette chevauchée jusqu'à ce qu'un tremblement me terrasse. La jouissance. Terrible. Totale. Elle me rend sourde. Elle me fait abolir le temps. Puis je reprends conscience de l'instant et du fait que cet homme n'a pas fini de m'utiliser..
Il me bombarde alors de son bélier. Des mouvements bestiaux qui ne me laissent aucun repis.
Je coule, libérée. Les cuisses totalement ouvertes, le sexe outragé et béant. Merveilleusement utilisée pour ce que je suis pour lui... une simple pute.
Mais je comprends vite que mon rôle n'est pas celui là, je ne suis pas la femme qui est là pour prendre du plaisir, mais pour en donner.
Il me couche sur sa cuisse, mon visage se fait caresser par son membre couvert de ma mouille.
Son gland se fraie un passage dans ma bouche.
Je suis bien là pour lui, pour lui faire plaisir.
Un nouveau rougeoiement de cigarette dans l'ombre me rappelle que sa femme m'a appelé pour que je sois sa putain d'un soir. Mon plasir, réel, ne compte pas pour eux. Mais pour moi, ce rôle, me fait atteindre des cimes dans l'épanouissement de mon plaisir.
Ses doigts m'ouvrent et me branlent le sexe devenu hypersensible.
Je le suce par réflèxe, presque par automatisme.
Mes mâchoires sont fatiguées mais je continue. Ne suis-je pas là pour cela ? Etre… utilisée. Le mot me plait.
L'idée m'enflamme de nouveau.
J'accélère la succion de son vit fièrement dressé. Je l'aspire, le tète avec envie.
Il a le gout de mon sexe et j'apprécie cette sensation nouvelle.
Ses deux doigts, gluants, viennent caresser ma raie.
Je frémis et me raidis d'un coup.
La panique me gagne… s'il me sodomise avec un tel engin je vais souffrir. Et cela fait si longtemps que je ne me suis pas fait prendre par derrière.
Il étale mon sirop sur mon petit œillet avec une délicatesse qui contraste avec la rudesse de ses prises, avec la physiologie de son corps robuste.
Lorsqu'il retire sa verge de ma bouche, il me fait grimper sur le lit, m'incline, me place à la manière dont il veut… jouer de moi.
Je suis à 4 pattes sur le lit et ses doigts préparent une saillie contre-nature à laquelle je ne peux ni ne veux me soustraire.
Mon œil sombre et caressé. De ses doigts il étale mon jus en opérant de petites pressions circulaires sur mon intimité.
J'ondule des reins sous ses insolences, sous cette perversité.
Son sexe s'appose sur mon œillet.
Je serre les dents. Mes doigts se contractent sur les draps du lit.
La pression qui me déchire à son intromission est si intense que ma bouche, ouverte, ne laisse échapper un seul cri.
Il recule, sorte de reflux qui m'arrache un cri rauque.
Il s'enfonce de nouveau et c'est tout mon anus qui ressent ce pal trop large qui vient me prendre les fesses.
Une série de petits mouvements me font passer de la douleur aigue à un plaisir que je reconnais bien… celui, double, de l'excitation physique que mon petit trou fait rayonner dans tout mon corps et de la totale absence de moralité qui me laisse complétement à la merci de l'homme qui me possède.
D'un seul geste il me soulève pour que je me redresse sur mes genoux avant de m'enfoncer profondément son sexe dans mon plus étroit orifice.
Un nouveau râle qui se poursuit par des cris que je pousse à chaque fois qu'il me ramone littéralement l'anneau, sans discontinuer ni sembler s'épuiser.
Sa voix, soudain se fait entendre, par le biais de grognements, d'un simple "oui"... qui témoigne de son plaisir croissant.
Mais c'est sa femme qui soudain, me fait reprendre pied, me frustre en une seule seconde.
- Viens dans ma bouche. Lui dit-elle.
Mon étui anal se fait soudain libérer.
L'absence alors que j'étais en plein montée de sensations indécentes, se fait cruel.
Je reste à haleter, les genoux écartés, sur le lit, la croupe relevée, alors que j'entends les bruits éloquents de la masturbation et de la succion.
Quelques instants me paraissent longs, si durs. Et les larmes me viennent aux yeux et je fais le choix de m'éclipser, refermant la porte derrière moi.
Seule, nue, dans le couloir, endolorie de tout mon être, mon anus encore en demande... je ne suis qu'une boule de frustration et d'excitation.
Les larmes coulent sur mes joues alors que j'entends ce mâle qui m'a saillit se libérer dans un râle intense.
Chaque marche que je descends me fait prendre conscience à quel point cet homme m'a défoncé le bas ventre.
Machinalement je m'habille.
Sa femme revient me rejoindre.
Sur son menton, une trace de foutre ou de salive rend sa peau luisante.
Elle lâche un très léger sourire.
Sans ses lunettes, je détourne les yeux devant son visage qui n'est plus qu'une sorte de lave de peau fondu et figé dans l'immobilité.
Elle les remet vite et me glisse une enveloppe.
- Pour vous. Et merci. Vous avez été parfaite.
J'ai du mal à retenir mes larmes.
C'est alors elle qui me prend dans ses bras pour me consoler.
Sans réfléchir, je griffonne mon numéro de téléphone sur un bout de papier pour lui tendre.
- Si… enfin…
- Je ne veux pas attirer votre pitié.
Sa voix est un fouet cinglant, me laisse presque sans voix.
Je parviens à articuler un " je sais, ce n'en est pas, c'est… pour vous donner du plaisir à tous les deux".
Elle me fixe en ouvrant la porte sur la nuit.
Sa main gantée vient se poser sur ma joue pour essuyer une larme.
- Et votre plaisir... vous evez vous en préoccuper également. Rentrez bien. Fait-elle avant de refermer et me laisser incroyablement honteuse dans la rue.
A mon retour mon mari dort profondément. Je m'effondre dans mon lit, sans prendre la peine de me laver. Je suis entièrement souillée et endolorie. Heureuse. J'aime… faire la pute. Et j'aime être observée.
Ma perle est en feu et mes doigts viennent la cajoler jusqu'à ce que je m'endorme, à bout de force. Trempée.
A suivre...