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Liée sur la table, sur le ventre, ma robe ouverte et relevée sur mon dos, je suis dans une posture des plus éloquentes.
Ma poitrine pend doucement en dehors de la table, mes aréoles rougies et mes tétons durs comme des mines de crayon.
Mon ventre repose sur un coussin ferme qui relève ma croupe nue, ma féminité entrouverte par la tension des liens qui écartent mes cuisses.
Mon sexe est un abricot lisse et ruisselant d'avoir été caressé par les doigts agiles de la secrétaire de mon Maitre.
Mon visage est carmin.
Le sang frappe mes tempes.
Mon ventre est en feu.
La voix de mon Maitre résonne alors,. Elle s'élève au dessus des murmures trop nombreux qui emplissent la pièce.
Je suis soulagée et si honteuse d'être ainsi exposée, pour son plaisir... pour mon plus obscène bonheur.
Il réclame un peu de silence et s'approche de moi.
Je reconnais sa voix, l'odeur de son parfum qui m'enivre... et je perçois mon entrecuisse se remplir instantanément de cyprine.
"Ma belle Béatrice, tu es si désirable... Et ainsi exposée... parfaite".
Il n'ey a que son murmure que je distingue dans l'ambiance feutrée.
"Un vrai diamant... un bijou de femme".
Sa main caresse mes cheveux, mon cou.
Je frissonne malgré moi.
"Tu vas me faire plaisir je le sais. Tu vas prendre du plaisir pour toi, pour moi, pour nous. Tu vas en donner... m'en donner et en recevoir".
Il dépose un baiser sur ma bouche.
Ses lèvres sont douces et je me laisse aller à sa langue qui trouve la mienne.
Je voudrais murmurer un "non... non..."
Il m'embrasse devant d'autres personnes... hooo... je me laisse aller à ce baiser insolent.
Il s'éloigne, et me laisse exhibée au milieu de ces hommes qui m'entourent et me scrutent.
Sans les voir, je sens leurs regards lubriques sur mon corps écarté.
"Messieurs, vous êtes mes plus précieux collaborateurs, sans vous notre société n'est rien... vous métirez le meilleur et ce meilleur, je le partage avec vous".
Ils doivent tous connaitre Marc.
"Sa bouche est une douceur extrème..."
Je me sens seule sur l'océan de ses mots crus.
"Sa chatte est un puits de délices".
Ballottée par les vents, j'ondule sur la table comme sur le pont d'un bateau.
"C'est une joie pour moi de vous l'offrir... baisez-la, je vous l'offre."
Je tire sur mes liens, entre le refus et la totale acceptation, je me cambre pour montrer mon sexe brulant d'envies toutes plus perverses les unes que les autres.
Les ombres se rapprochent, m'entourent, me font de l'ombre.
Une vague de honte tente de m'emporter mais une autre, de désir impoli me fait soupirer. Je ne me reconnais plus... je suis en chaleur...
Les bruits caractéristiques de ceintures qui se défont, de braguettes qui descendent, de boutons qui s'ouvrent...
Je m'affole, je m'excite.
Mon cœur bat trop fort.
Je m'humidifie, au bord de l'orgasme... une violente vague de plaisir m'inonde le bas ventre, je feule à ces orgasme improbable alors qu'aucun de ces individus ne m'a encore touché.
Et puis...
Une main dans mes cheveux, puis une seconde, une troisième... et encore deux autres... qui caressent mon corps.
J'entends de légers compliments admiratifs.
On pelote une de mes fesses, un sein.
"Son cul, comme elle, est à moi, vous n'y avez pas droit."
Mon maitre place ses limites, elles sont acceptées par tous.
Je voudrais lui sauter au cou pour le remercier.
Un nombre indiscernable de doigts me pelotent.
Ho non... c'est si intense que je sens ma fragrance de femme m'entourer.
Ce parfum subtil que ces mâles en rut ont du sentir eux aussi.
Une main moins tendre dans mes cheveux, m'attire vers un bas ventre.
Mon visage collé à un sexe dressé.
Les hommes félicitent mon Maitre, commentent ma pilosité inexistante, mes seins tendus et mon sexe trempé.
Des doigts frôlent, frottent mes lèvres intimes.
Un de mes téton est pincé... tiré...
Une verge force lentement la barrière de mes lèvres.
Il la profane, il va et vient lentement, sa main imprimant le rythme de la fellation.
Deux doigts percent mon sexe.
Je me tends.
Je devine une bouche qui happe un de mes seins... un homme a du s'allonger pour pouvoir m'aspirer la tétine si sensible qu'il me fait crier.
Il me tête avec gourmandise alors que je suis palpées, forcée.
Je sens la toison de poils sur mon menton de l'homme qui enfonce son sexe loin dans ma gorge.
Je manque de suffoquer...
Mes gémissements sont étouffés par le membre viril qui va et vient entre mes lèvres.
Une langue... hooo... deux langues... sont sur mon sexe... elles lapent et lèchent mon intérieur alors que des mains ouvrent et maintiennent mon vagin béant.
J'en ai des hauts le cœur.
Je suis à la dérive...
Une autre verge prend la place de la première.
Plus rapide dans ses vas et vients, plus fine, plus longe.
Puis une autre de nouveau... présentée sur mes lèvres.
Ma bouche ouverte, je bave d'avoir sucé.
Je tire ma langue pour lécher...
Je sens le regard de mon Maitre sur moi... il va être fier de moi.
Je lèche... chaque verge que l'on me présente... je suce... je pompe sans que l'on m'y force beaucoup.
J'en ai envie.
Marc ne doit pas être là... je ne pense pas qu'il ait eu le droit de participer à cette bacchanale dont je suis le plat principal.
Mais peut-être que je connais certains de ces hommes...
Hooo...
Les glands frottent mes joues, les déforment lorsqu'ils poussent dans l'intérieur de ma bouche.
Je suis goulue, j'avale et je tête avec délice chaque manche que l'on me présente.
Mon Maitre va être content de moi...
Ces hommes ne sont que des pions pour nous, des jouets dans ma soumission à ses désirs.
Il doit admirer ces verges qui vont et viennent en moi, qui gonflent mes joues et meurtrissent mes lèvres.
Il y a peut-être 7 ou 8 hommes si j'en crois les sensations de ces appendices masculins qui me violent la bouche.
Je les cherche... ils me les donnent... je les gobe.
Lorsque je sens un dard se présenter sur mon entrecuisses, je me cambre.
Une envie irrésistible d'être prise, enfin... d'être possédée.
J'ondule des hanches autant que mes liens le permettent... pour mon Maitre.
Il me pénètre...
Je gémis...
Je pousse un râle alors qu'il avance et recule dans mon étui vaginal.
Je jouis dans l'incapacité de faire cesser ce supplice incomparable de plaisir.
Mon orgasme est lent... long...
Un nouveau membre y prend place lorsque le premier me quitte.
Ils se cramponnent à mes hanches, à mes épaules pour me saillir à loisir et j'achève mon coupable orgasme sous les coups de butoirs d'un troisième homme.
Mes cris sont étouffés par l'un ou l'autre sexe enfoncé jusqu'au fond de gorge.
Ma bouche est toujours occupée.
On m'incline le visage d'un côté sur l'autre pour me donner un nouveau manche à aspirer.
Bientôt ces pals masculins ont le gout de ma cyprine.
Mes tétons sont pincés, allongés... tirés et malmenés par des mains et des bouches avides.
Les sexes sont différents, longs, courts, larges, fortement arquées ou plus droits.
Aucune n'est identique et je m'abandonne à la tempête qui ravage mon corps et mon bas ventre.
Je jouis de nouveau rapidement, une 3e fois, sans que je n'ai le temps de reprendre mon souffle.
Ils m'utilisent les uns après les autres. Ils plongent dans mon puits inondé.
Ma bouche, mon sexe ne sont que trous dans lesquels ces hommes se font plaisir...
J'ai honte mais je prends également un plaisir certain à être ainsi offerte par mon Maitre.
Je suis une autre femme. Je ne suis plus Béatrice, l'épouse sage, je suis Béatrice, la petite soumise, la salope de mon Maitre, sa poupée de luxure comme il aime me nommer.
Je reçois une première giclée de sperme sur mon visage.
Comme un affront à ma dignité.
Le foutre chaud me dégouline sur la joue, le menton.
Très vite un second homme éjacule.
Il souille mon vagin, mes cuisses et son liquide ruisselle sur moi comme une rivière gluante.
Des mains m'appuient sur la tête, on tire mes cheveux pour que les tiges s'enfoncent profondément. Elles écrasent ma langue.
Presque sans un mot autre que des "oui...... humm..." je suis offerte à cette débauche d'hommes en rut.
Une séance de baise, un exercice obscène, odieux, délicieux.
Les éjaculations s'enchainent.
Mes cheveux, mes épaules, mon dos, mes fesses, mes joues, mon vagin...
J'ai l'impression d'être recouverte de foutre poisseux.
Pour lui, j'accepte d'être ainsi souillée.
Je ne suis que cris et ondulations lascives sous les assauts de ces mâles en chaleur qui m'utilisent comme des soudards.
Le dernier homme qui vient en moi, me laboure la fente, déjà remplie d'autres jus, il se vide entre mes lèvres écartelées.
Les caresses se font plus éparses et je suis en nage, couverte de transpiration... couverte de miel masculin.
J'ai perdu le compte de mes orgasmes.
Je râle pour reprendre mon souffle.
Je les entends. Les pantalons se remontent.
Devant mes yeux bandés de mon bas trempé de jus, les ombres grises s'éloignent. Les hommes s'en vont les uns après les autres.
J'avale difficilement ma salive au gout de sperme.
"Tu as été somptueuse ma poupée. Je suis si fier de toi. Tu me rejoins ?"
La voix calme mes doutes, mes remords...
Mon Maitre sort en dernier non sans avoir déposé un petit baiser sur mon front.
Je baisse la tête, seule.
Apaisée.
Le sentiment du devoir accompli... étrange... d'avoir abordé sur des rives tumultueuses et de m'être posée sur une île sensuelle, qui est mon foyer.
Le calme revient lentement.
Et avec lui les idées... les images imaginaires, tellement folles.
Lorsque la porte s'ouvre de nouveau je sursaute, toujours ligotée.
J'espère la visite de celui pour qui je me livre ainsi, celui qui m'a fait voir combien il était bon de prendre du plaisir et comment je me sentais si bien dans mon rôle de soumise.
Mon bandeau est retiré.
Caroline m'essuie le visage, me libère les poignets, les chevilles.
Je lui souris. Du sperme me dégouline sur le menton et sur les seins.
Elle m'aide à me relever, je titube, mon bas ventre est douloureux.
Ma bouche est ankylosée.
Elle réajuste ma robe... tachée.
Je suis sur un nuage, dans du coton.
Mes cuisses sont nappées de jus.
Elle m'enfile une culotte.
Je la laisse faire, incapable de bouger, encore sous le trouble de mon état de plaisir, comme droguée aux plaisirs du sexe.
Elle me soutient pour avancer et petit à petit je me détache d'elle. Je peine à marcher tant mon entrecuisse a été labouré.
Et c'est ainsi que je regagne la réception.
Tellement honteuse d'être dans cette tenue qui ne laisse aucun doute sur les activités de mon absence d'une bonne heure.
Les cheveux collés, la démarche mal assurée... ma robe... souillée.
Et tous ces yeux qui me dévisagent et dont certains m'ont vu œuvrer comme une vulgaire putain.
Mon Maitre me sourit, un regard brillant qui me réchauffe.
C'est un phare au milieu de ces éléments agités.
Je me coule dans ses bras.
Je le laisse me cajoler devant toute son équipe.
Et devant Marc... qui ne dit rien.
Je suis convoitée, admirée... mon Maitre est envié.

Lorsque nous quittons les lieux un homme me fait un clin d'œil, un autre me murmure un "vous êtes délicieuse".
Certains d'entre eux, c'est sur, ont eu droit à ma bouche et à ma motte.
J'ai sur ma peau les traces de leur sexe.
Le trajet de retour se réalise en silence.
Une fragrance de stupre emplit l'habitacle.
Assit à côté de moi mon Maitre se penche vers moi.
Un baiser dans mon cou souillé.
Un murmure qui fait remonter mon envie et mon plaisir.
Des mots doux  et crus qui me ravissent.
Suis-je allé si loin que je ne puisse plus revenir ?
Je n'ai pas envie de faire machine arrière.

 

A suivre...

Par Maitre - Publié dans : Trio ou plus...
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