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Le patron de Marc nous a invité.
Une nouvelle soirée de la société.
Un an après celle qui fut à l'origine de notre rencontre... de son imposition peu à peu dans notre couple.
Il ne nous a pas laissé le choix.
Un an déjà qu'il a changé ma vie, notre vie.
Je suis devenue, si femme, si sensuelle, me dit-il.
Soumise à ses désirs, à ses plaisirs les plus osés...
La peur de me sentir si offerte, de me laisser aller à mes pulsions sexuelles, s'est transformée en plaisir.
Ses folies, sont devenues miennes et il m'a ensorcelé.
Je me laisse aller, j'en veux encore.
Je culpabilise encore mais je sens si bien avec lui, dans ces liens étroits de notre relation particulière.
Il me semble qu'il lit en moi comme dans un livre ouvert dont il connait déjà les pages, l'histoire.
Sa façon de me faire exécuter le moindre de ses fantasmes... et de révéler les miens... me fait parfois penser qu'il est un rêve.
Il m'emporte si loin, au delà de la décence, au delà de la raison.
Notre duo... parfois trio ou... dépasse ce que je m'imaginais en capacité d'accepter et me fait explorer des facettes de plaisirs qui me ravissent les sens jusqu'à des degrés insoupçonnés.
Et... je suis avec joie ce chemin qui me fait découvrir milles sensations toutes aussi fortes les unes que les autres.

La voiture file.
Je suis à côté de lui, à l'arrière.
Marc conduit.
Il ressemble à un... laquais qui mène son maitre et sa femme à une soirée, c'est le seul mot qui convient.
J'en ai les joues qui rosissent.
Ma robe m'arrive à mi cuisses.
Bleue nuit légèrement pailletée.
Un décolleté qui montre, si je me penche, que mes seins sont libres.
Des bas noirs et des escarpins.
Je n'ai pas pu lui refuser cette tenue superbe mais très osée. Comme toujours lorsqu'il m'enjoint de flirter avec la sensualité.
Sa main se pose sur mon genou, il me caresse.
J'ai chaud...
Ces doigts me font un tel effet.
Marc voit la main dans le rétroviseur.
Mon maitre ne se cache pas, il aime lorsque mon mari me voit me faire caresser.
Et mon désir enfle, je rougis lorsqu'il me fait cela devant lui.

Nous arrivons bientôt.
Je me sens si impudique dans cette tenue.
Mais personne ne dit rien, après tout, j'arrive avec le patron.
Mon mari suit... le pauvre il me fait presque pitié.
Des sourires entendus me gènent.
On ne dit rien en face, on félicite mon maitre, mais j'entends quelques murmures osés que j'imagine à mon égard.
Il me semble entendre "la salope du patron".
Et quelques rires et regards salaces sur moi.
Il est vrai que par l'échancrure de ma robe on distingue le liseré de mes bas, et que ma poitrine se balance doucement dans le tissu bleu scintillant.
Caroline, la secrétaire, vient me chaperonner pendant que mon maitre s'en va saluer ses collaborateurs.
Elle me tend une coupe.
"Vous êtes en beauté Beatrice"
"Merci Caroline".
Ses yeux me déshabillent, elle lorgne dans mon décolleté.
Nos coupes s'entrechoquent et je bois du bout des lèvres.
Elle se penche alors et me glisse à l'oreille qu'elle doit me guider.
Mes pommettes s'empourprent et je la suis lorsqu'elle m'y invite.
Le couloir, les portes, je reconnais les lieux.
Elle me fait entrer dans le bureau principal.
Elle débarrasse une table basse.
"Fermez la porte Béatrice" me dit-elle sans un sourire.
J'obtempère.
Son regard est dur, vert, derrière ses lunettes.
Elle s'avance vers moi.
Je n'aime pas cette femme qui a profité de moi... sur l'ordre de mon Maitre... et m'a fait ressentir des plaisirs impolis, saphiques.
Je recule et mes fesses trouvent le bois du bureau.
Ses mains se posent de part et d'autre de mes hanches, sur le bureau.
"Très désirable pour notre patron..." sourit-elle en matant mes seins qui se tendent bien malgré moi alors que je ne suis pas bi du tout... elle le sait... et pourtant elle m'a déjà possédée sur les désirs de son patron, mon Maitre.
Ils pointent ostensiblement sans que je ne parvienne cependant à les en empêcher.
Je l'observe, sa poitrine lourde, son déhanché terriblement féminin.
Une petite montée d'adrénaline me fait déglutir et pousse ma main à caresser sa joue.
Elle s'agenouille devant moi avec ce regard qui m'évalue.
Ses bras, ses mains forment une prison autour de moi.
Elle baisse la tête et pose sa main sur ma cheville pour venir placer mon pied sur la table basse.
Je ne sais pas à quelle sauce je vais être mangée mais mon bas ventre crie famine.
Ses doigts aux ongles rouges délassent mon escarpin.
J'ai les jambes écartées devant elle, qui se tient à la hauteur de mon bas ventre.
Elle le pose délicatement sur le bois vernis avant de faire remonter ses mains sur le nylon de mon bas.
Je frémis comme elle frotte à deux mains, mon mollet, mon genou et bientôt ma cuisse.
Ma jupe remonte si loin lorsque ses mains viennent s'avancer jusqu'à la lisière de mon bas fixé haut sur ma jambe.
Elle effleure mon intimité du bout des doigts.
Un petit couinement m'échappe.
Ses grands yeux verts remontent sur moi et ne me quittent pas du regard.
Mon bas se décolle doucement de ma peau, s'enroule sur lui même... vers mon pied.
Ses doigts font filer le nylon sur lui même tout du long de ma jambe.
Mon escarpin reprend sa place.
Ses gestes sont doux, précis, lents.
Elle se redresse.
Les bruits de la réception nous parviennent, étouffés.
Immobile je reste ainsi, jupe à demi pendante sur le devant, jambe gauche posée sur le meuble bas quelle a débarrassé de tout objet, cuisse nue.
Son sourire, l'unique depuis qu'elle m'a entrainée loin de la salle de réception, me réchauffe un peu le cœur.
Ses doigts passent sur mon épaule, sur mon cou et me décolle du bureau.
J'hésite à poser mon pied à terre mais un petit "tttt" m'en empêche.
Mon bas dans la main elle vient se placer derrière moi.
Je panique un peu... dans le bureau de mon Maitre, je me sens seule, aux prises avec cette femme, plus grande, plus belle que moi... qui suis si honteuse, fragile... et en... chaleur.
Elle caresse ma nuque, mon dos, flatte ma croupe, griffe délicatement ma cuisse nue.
Hooo... je me cambre avant même de m'en rendre compte, tendant mes fesses vers elle avec un pose suggestive qui ne me ressemble pas.
Elle remonte sur mon bras, sur mon épaule.
Le bas, mon bas, vient se poser sur mes yeux.
J'ai un mouvement de recul.
Le tissu masque le décor du bureau.
Je ne perçois plus que des... nuances... de gris, des variations entre obscurité et lumière.
Caroline passe ses mains sur mes seins, elle déboutonne le devant de ma robe.
Je murmure un faible "Non... si Monsieur venait...".
"Il va venir ne vous inquiétez pas" me susurre t-elle à l'oreille en écartant ma robe, laissant ma poitrine sortir à l'air libre.
Ses paumes douces soulèvent mes petits seins en poire... leur profondeur me semble démesurée, privée que je suis de la vue.
Elle les masse puis les étire l'un après l'autre avec une délicatesse féminine.
Je gémis, je me sens terriblement impudique.
Un courant d'air sur mon bas ventre, toujours écarté, me signifie que je suis en train de m'humidifier.
Ma poitrine subit quelques secondes les palpations indécentes de cette femme avant qu'elle ne les laisse de nouveau se balancer doucement, arrogant, devant moi.
Autour de mes poignet viennent se lier des cordelettes en tissu large et doux.
Une petite traction vers le bas et je me retrouve à obéir à ses mouvements.
La secrétaire de mon Maitre me place sur la table basse, en travers, mon ventre sur la surface plate.
Mes seins pendent dans le vide... ma croupe est relevée... je me sens si dépourvue de dignité.
J'ai les bras étirés de droite et de gauche, noués aux pieds de la table.
Lorsqu'elle me lie les chevilles, après avoir placé un coussin sous mon ventre, mon fessier se retrouve exhibé, ma féminité offerte, ruisselante.
Sa main vient me caresser l'entrejambe.
Ma robe est relevée sur mes hanches, rabattue sur mon dos, ouverte sur ma peau.
Elle n'est plus qu'un reliquat qui ne couvre en rien mon corps... j'ai perdue toute ma dignité au profit d'un bonheur délicieusement honteux.
Je n'ai qu'un seul bas... aucun dessous... je me sens perdue et sous ses doigts de femme qui me masturbent, je mouille et j'éprouve un plaisir inégalé.
Je gémis faiblement, ses doigts habiles écartent ma corolle féminine.
Avec une habileté démoniaque elle effleure mes dentelles souillées de jus.
Son index et son médius appuient et font rouler ma perle brulante de plaisir avant de s'enfoncer en moi dans un mouvement lent, long, délicieusement sans hésitation.
Elle joue avec les replis de mon intimité puis ses deux doigts miment un coït lent.
Je ne suis plus que souffles courts, soupirs et gémissements, tout au long de ces caresses saphiques qui me font rouler des hanches.
Lorsqu'elle ressort ses doigts, elle m'arrache un murmure plaintif pour que ceci ne s'arrête pas déjà.
Elle étale lentement ma souillure sur mon abricot grand ouvert.
Sur ma cuisse nue elle étale mon sirop.
Je ne peux faire un seul geste, liée, attachée... comme une soumise servile.
"Voilà... tu es prête" dit-elle en retirant sa main de ma peau.
Mon bassin se tend vers cette source de bonheur qui s'éloigne.
La tête me tourne.
Une ombre passe devant moi, je sais que c'est elle au son de ses talons.
Je ne dis rien, je la cherche de mon regard aveugle.
La porte s'ouvre... puis plus rien.
Le silence.
La peur s'insinue.
Je me tortille mais cette femme sait y faire, je suis très bien attachée à la table.
Je me sens tellement dépravée... à attendre mon Maitre.
Les scènes défilent alors dans mes pensées comme un film... X...
J'imagine l'arrivée du patron de Marc, lorsqu'il va me trouver ainsi positionnée.
Je sais déjà qu'il va me flatter, poser ses mains de braise sur mon corps.
Entre ses doigts, je ne suis qu'une petite poupée.
Il va surement vouloir que j'use de ma bouche et il va l'utiliser à sa guise.
Hooo... oui... je voudrais qu'il vienne.
Dans cette position il aura tout loisir de profiter... d'abuser de moi autant qu'il le veut.
Hummm... il pourra tout me faire... je sentirais son plaisir dans le mien, le mien dans le sien.
J'ondule sur la table, mes lèvres palpitent, trempées.
Je suis à la limite de la jouissance.
Le temps s'étire, se contracte, sans que je n'arrive à l'évaluer.
Mon sexe est en feu.
Cette attente, dans une position de soumission, me rend folle d'envies les plus crues.
Je suis à lui... liée par des cordes qui ne sont pas satin ou de chanvre  mais faites de sentiments, d'attachement, de désirs si forts qu'ils en deviennent palpables.
Puis des voix brisent le silence.
Je reprends conscience de mon attitude, un torrent de honte me submerge et mon abricot en feu, coule sur mes cuisses sur mon ventre.
Hooo non...
Pourvu qu'ils n'ouvrent pas la porte !
Je dégouline de cyprine a tel point que j'en perçois le parfum si particulier.
La poignée grince... on entre dans le bureau... on va me découvrir...
Je jouis brusquement sans parvenir à me retenir.
J'exhale un râle que je peine à murmurer tellement je suis fouettée par mon orgasme.
Les paroles s'atténuent lorsque les ombres viennent se rapprocher de moi.
Trois, quatre... cinq... je ferme les yeux pour ne pas compter.
Des "humm" aux accents différents m'indiquent qu'ils me contemplent.
J'ai tellement honte.
Mon vagin est inondé de mon jus.
J'ondule de la croupe... en attente... prête... lubrique.

A suivre...

Par Maitre - Publié dans : Elle... Il... en duo
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