Elle... Il... en duo

[...]aud25

Ce matin, je me lève aussi discrètement que possible.

Après avoir entendu hier soir, par inadvertance, les propos de mes amis qui m'hébergent pour les vacances, après les avoir surpris auditivement dans leurs jeux sexuels où Annabelle jouait mon rôle, en version très osée, je décide de faire profil bas et ne pas les mettre mal dès le réveil.

Je dépose donc un petit mot leur signifiant que je vais profiter de la plage, nager un peu et où je les laisse profiter d'être tous les deux. Je dessine quelques petits smileys avec des clin d'oeil. Je signe d'un "bisous à tout à l'heure mes amis" et je me dis que cela fera passer sous silence ce que j'ai surpris, en leur indiquant à mots couverts que je ne leur en veux pas. D'ailleurs comment le pourrais-je ? C'était même plutôt flatteur, y compris dans les termes grossiers qu'ils employaient.

J'étais surtout surprise et... même excitée.

Dans un coin de mon esprit je me dis que, peut-être, je vais retrouver mon jeune étalon inconnu dans la crique et qu'il va apaiser mes tensions sexuelles. Je reconnais mon appétit sexuel qui est en alerte, insatiable, comme je me découvre depuis quelques temps. J'oscille entre le plaisir de cette liberté que je m'accorde à 50 ans et la honte que je ressens encore à me comporter parfois comme une trainée. Mais bon sang que c'est bon !

 

Je ne suis pas sorti du petit balcon couvert qui est devant leur bungalow que la porte s'ouvre.

Annabelle a les cheveux emmêlés, elle porte un tee-shirt long qui dévoile ses petits seins et ses courbes de hanches avantageuses.

Ses joues sont roses, je vois qu'elle ne dormait pas et qu'elle a du hésiter, attendre, avant de finalement oser venir à ma rencontre.

Nous nous saluons, un peu gênées.

- Tu... vas au bord de l'eau ?

- Oui. J'aime bien, le matin il n'y a personne et, comme ça, je vous laisse un peu d'espace.

Un silence un peu plus long s'installe, elle a le regard qui fuit vers l'extérieur.

Elle tire sur le bas de son tee-shirt où un petit nounours rose est déguisé en pirate.

- Cette nuit, je voulais te dire, tu nous as peut-être entendus et... enfin on s'en excuse. Nous ne voulons pas que tu crois que nous ne te respectons pas. Tu étais là depuis longtemps ?

Elle a du choisir ses mots, les ressasser car ils sont suffisamment éloquents sans être trop précis.

Moi, je suis prise au dépourvue car je pensais éviter la discussion.

- Je n'ai pas bien entendu, je n'ai pas tout entendu... enfin... j'ai entendu un petit peu mais... Je suis désolé aussi, je ne devais pas rentrer si tôt. Et je ne vous en veux pas. C'était... vous n'avez pas à vous excuser... ce...

Je bafouille, incapable de lui mentir sur le fait que je n'aurais rien entendu, ni de lui dire que leurs paroles ont eu un effet inattendu sur mes envies.

Elle me regarde et c'est moi qui rougis.

- Merci N. Tu as une belle femme et nous sommes joueurs avec Georges. Et... Nous te trouvons inspirante, tous les deux.

A nouveau un ange passe.

Elle me dévisage.

Je baisse les yeux, honteuse de ce compliment qui m'est adressé de leur part, sans que jusqu'alors je ne m'en sois douté.

- Je vais te faire un cadeau alors Annabelle.

Mes mots vont plus vite que ma raison, comme souvent, et je re rentre dans le mobil-home avec l'idée de lui montrer que je suis à l'aise avec leurs jeux d'adultes.

Elle m'emboite le pas jusque dans ma chambre.

Là je lui tends mon pareo bleu.

- Comme cela... vous aurez... le costume en plus.

Elle le frôle de ses doigts et me regarde. Sa bouche entrouverte, ses pommettes carmins.

- Je n'ai jamais eu de paréo. Murmure t-elle.

- C'est facile à porter. Il suffit de bien le nouer et il....

Elle retire son tee-shirt d'un geste souple, dévoilant son corps aux courbes féminines. Elle est entièrement nue devant moi, me laissant muette.

Je sens un coup de sang monter de mon ventre jusqu'à ma gorge, incrédule, et ma vue tombe sur sa poitrine dont les mamelons se sont dressés, sur ses hanches pâles, son ventre légèrement bombé et son bas ventre totalement lisse.

- Comment dois-je le nouer ? Me fait-elle d'une petite voix incroyablement douce.

Comme extérieure à mon corps je m'approche d'elle et lui noue le tissu sous ses bras, recouvrant sa petite poitrine aux seins en forme de pommes rondes. Lissant sur ses hanches la matière légère qui masque sa croupe et son sexe.

Du dos de ses doigts elle caresse mon visage, me faisant frémir de façon incontrôlable.

- Merci N. Cela me touche énormément.

- De.. de rien... c'est un plaisir.

Ses doigts caressent mon cou, jusque sur la bretelle de ma petite robe.

Je suis figée et mes yeux se ferment, dans l'impossibilité d'agir, d'avoir une conscience stable.

Elle se recule.

- Il me va bien ?

Je reprends de l'aplomb et la regarde, souriante, en train de faire un tour sur elle-même, ses gestes comme oubliés.

- A merveille.

Elle se rapproche et me fait un baiser sur la joue.

- Bonne baignade N... A tout à l'heure. Nous t'attendons pour le petit déjeuner ?

Je m'empêtre dans une réponse positive et m'éloigne vers le bord de mer, les pensées en ébullition.

 

Sur le chemin vers la crique, le soleil me réchauffe un peu mais je suis bouillonnante. Le contact de ses doigts sur moi... de femme... sa poitrine... leurs révélations..., dans ce contexte, m'ont fait un effet troublant. Je ne peux le nier, mon antre intime s'est humidifiée. D'imaginer, d'envisager... de repenser à ce qu'ils ont dit.

D'étranges sentiments se télescopent.

Leurs mots de cette nuit...

Le corps et le regard d'Annabelle...

Le regard de Georges...

Je ne parviens pas à faire le point et lorsque j'aperçois le corps de mon étalon qui plonge comme j'arrive, encore invisible à ses yeux, je me réprimande... j'ai envie, j'ai besoin du sexe d'un homme !

 

Les yeux sur lui, j'analyse les environs. Personne. Pas âme qui vive. La croque est vide. Je jette un oeil vers le haut de la petite falaise, anxieuse à l'idée de voir apparaitre l'homme à la casquette et aux lunettes de soleil. Mais non. Ce n'était qu'un coup du hasard. J'en suis rassurée.

Je m'en rapproche en tentant de ne pas courir vers sa peau halée de mâle qui sort de l'eau.

Doucement je m'installe sur une grande pierre plate, les pieds dans l'eau fraiche, en réajustant ma petite robe écrue.

Sa voix me donne chaud.

- Bonjour belle sirène.

Il s'essuie de sa serviette, arborant ses pectoraux, ses abdominaux sculptés. Comment un tel beau jeune homme, à la moitié de mon âge, peut-il encore me désirer alors que toutes les jeunes femmes doivent, elles, le désirer secrètement ?

- Bonjour bel espadon.

L'allusion est osée et elle le fait rire.

- Vous voulez venir dans l'eau ?

- Elle est trop fraiche et je ne suis pas très à l'aise dans cet élément.

- Je vous surveillerais. C'est mon métier après tout.

Je suis surprise, il s'en rend compte et me révèle qu'il est maitre-nageur à la piscine de cette ville, et parfois aussi sur la plage municipale.

Attirant... bronzé... musclé.. et maitre-nageur. Ce jeune homme est un fantasme sur pied.

Mon bras se lève, ma main se glisse entre ses jambes, à la rencontre de ses boules, de sa verge.

Il ne dit rien, laisse juste échapper un petit souffle d'air en me regardant.

Sans un mot je malaxe ses bourses que je sens rouler dans le tissu de son maillot.

Puis mes doigts glissent, remontent sur le tissu pour sentir son membre devenir plus large. Il gonfle sous mes caresses impertinentes.

Je suis en manque de sexe... il doit me prendre pour une... mais je m'en moque.

Je masse sa hampe de chair qui durcit et se tend, invisible sous le polyester.

Il se penche légèrement pour venir se coucher sur moi, ses bras de part et d'autre de mes seins.

Son corps bientôt posé sur le mien sa bouche embrasse mon cou.

Ses doigts caressent mes hanches.

J'extraie de son short, son membre vigoureux, chaud et arqué.

Il remonte ma robe et j'écarte les cuisses.

- J'ai très envie de vous prendre adorable sirène.

Je lui mordille l'oreille et il enfonce son éperon d'un coup de reins.

Mon vagin, liquide, l'accueille sans aucune résistance. Je suis trempée, le sexe totalement éclot et pret à se faire pénétrer.

Je gémis doucement alors qu'il va et vient dans mon antre, poussant ses hanches vers les miennes.

Je sens son pieu raide me parcourir et exciter mes muqueuses, mes petites lèvres.

Je geins, plus fort.

Il se redresse et entame une série de coups de reins plus secs et rapides qui me font bouger sur la pierre... mon dos subit les affres de la surface rugueuse, ma robe comme seule rempart. Je suis secoué et je couine à chaque assaut où son sexe coulisse presque à sortir, jusqu'à s'enfoncer, son pubis sur mes grandes lèvres.

Mes doigts s'accrochent, se raccrochent à ses fesses dures comme de l'airain.

Il me laboure...

Et l'image d'Annabelle, de Georges, vient s'imposer.

Je me cabre, mon bassin vers le sien, mon visage vers l'arrière, le souffle court, soudainement enflammée par la saillie bestiale de mon jeune étalon, par les mots de Goerges qui me reviennent à l'esprit et le corps de sa femme.

Je crie.

J'ai envie de me faire prendre comme une salope ! Baisée comme une pute !

Je jouis.

Il pousse un râle, rauque, guttural, et sa verge se dilate dans ma matrice ruisselante d'orgasme. Augmentant ainsi le plaisir que je peux ressentir.

Ses jets bouillants me tapissent le vagin, il éjacule en moi, à longues saccades... abondantes... en rugissant comme un lion.

Mes ongles s'impriment dans son séant et je coule, je dégouline de cyprine sur la pierre nue, en proie aux secousses de cette fatale petite mort extatique.

Nos respirations se font plus lentes et son corps plus lourd sur le mien. Lentement nous réabordons les rives de la réalité.

- Merci mon espadon fougueux.

Il se redresse légèrement et me sourit.

- Je suis en retard, Madame la sirène... mais aurais-je le plaisir de vous revoir ?

Je me mords la lèvre.

- L'avenir nous le dira. Fais-je en déposant un baiser sur son biceps.

Il me dévore des yeux avant d'effleurer ma joue de sa paume de main et se relever.

Je le déshabille du regard tout du long de sa progression sur le chemin qu'il emprunte pour partir en haut des rochers.

Il me lance un dernier signe de la main et je m'effondre sur le sol.

Totalement vaincue par le désir qu'il a réussi à apaiser et faire sortir en si peu de temps.

Ma robe est déchirée dans mon dos, je le sens, et entre mes cuisses le sol rocheux est trempé de mon jus et du sien qui n'en finissent pas de s'écouler de mon sexe outragé.

Je souris, ma lèvre inférieure entre mes dents... que penseraient donc mes amis s'ils savaient. Eux qui sont surement en train de se faire plaisir. Annabelle dans mon paréo. Georges qui la palpe et...

Je ressers brusquement mes jambes.

Une nouvelle excitation vient de monter, absolument immorale.

Je m'assois, le regard vers l'eau qui clapote à mes pieds.

Je me laisse alors glisser dans l'onde fraiche et revigorante. La mer lave mon corps. Ma robe flotte dans l'eau autour de moi.

Je ris... heureuse d'être moi, vivante, débordante de désirs, de sensations charnelles.

 

Je le vois alors, l'homme à la casquette et aux lunettes noires. Il est là, de retour. Impossible... est-ce moi qui le fantasme ?

Il me regarde et j'éprouve un sentiment mitigé. Entre la crainte, la honte et l'excitation d'avoir été vue dans mes ébats.

Je sors tout de même rapidement pour regagner la compagnie de mes amis, anxieuse de croiser ce mâle voyeur. Heureusement il a de nouveau disparu.

 

Sur le chemin du retour les images de la poitrine d'Annabelle... le son de la voix obscène de Georges... la sensation encore présente du pal de mon jeune inconnu... m'obsèdent.

C'est humide que j'appréhende nos retrouvailles.

 

A suivre...

Par Maitre - Publié dans : Elle... Il... en duo
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[...]glam1

Après mes frasques matinales, la suite de la journée, plus réservée, se déroule en compagnie de mes amis, Annabelle et Georges, qui me font visiter les environs.

Charmants, ils s'emploient à me faire apprécier leur coin de rêve où ils passent chaque vacances. Agrémentant de petites anecdotes et d'un peu d'histoire locale, je me familiarise avec ce bord de mer peu connu sous un soleil agréable. Leur vocabulaire précis et distingué me fait un bien fou et ravit mes affinités intellectuelles.

 

Après le diner du soir, ils m'invitent à venir avec eux pour le bal du lundi, sur le port.

Je me laisse guider par mes hôtes qui connaissent visiblement très bien le lieu, ses us et coutumes.

La place centrale de ce petit port de pèche et de tourisme se trouve légèrement en retrait des quais, à l'abri du vent par une rangée de maisons en pierre et ceinte de grands arbres entre lesquels sont tendus des guirlandes lumineuses. La place se prolonge d'une large avenue sur lequel se dressent les tentes du marché estival, ouvert chaque soir.

Une sono lance des musiques sur lesquelles les locaux et les estivants se trémoussent.

Des tables, des chaises, quelques baraques qui vendent des douceurs sucrées ou salées... une atmosphère de vacances où je me sens bien.

Un jeune homme brun passe devant moi et je rougis au souvenir de celui qui, quelques heures plus tôt, m'a prise sur la plage. Ce jeune amant inconnu dont je ne connais pas le nom mais dont j'ai encore la sensation de ses mains sur mes hanches.

Souvenir ardent et impoli dont, évidemment, je n'ai pas touché un seul mot à Annabelle. Mais qui fait naitre un peu d'humidité au creux de mes reins.

Elle a beau être une très bonne amie, de cela, je n'ai pas parlé.

Et si c'était lui, ce jeune mâle là bas ? Je le suis du regard, mais non, ce n'est pas lui.

- Ca ça N... ? Tu as l'air dans le vague ?

La voix de mon amie me fait revenir sur terre. Son ton calme et posé m'apaise.

- Oui très bien, je... rêvassais c'est tout. L'ambiance est festive et je me suis échappé de la morosité quotidienne, d'un coup.

Son mari revient avec des boissons qu'il pose avant de prendre sa femme par la main et l'entrainer danser.

Je les regarde, amusée par cette folie qui les anime,

Georges, 1m80, un peu de ventre juste ce qu'il faut pour le rendre charmant, les cheveux grisonnants, la cinquantaine tout juste, fait tourner une Annabelle vêtue d'une robe d'été à fleurs qui ne cache pas ses hanches larges et ses fesses bien rondes. Ses cheveux bruns attachés en queue de cheval, elle s'amuse comme si elle avait 25 ans.

Je sirote mon cocktail, contente de voir ces deux profs s'ébattre  comme des ados.

- Madame est toute seule ? fait soudainement une voix dans mon dos.

Je sursaute, me retourne pour découvrir le visage barré d'un large sourire, mon étalon matinal. Il vient de s'écarter d'un groupe de jeunes gens qui chantent forts.

Mes joues deviennent carmin, et mes yeux passent de lui, en chemisette, une canette à la main, à mes amis en train de danser.

Il glisse sa main dans la mienne et sans que je ne puisse faire un seul geste, m'attire sur la place à sa suite.

Je danse, troublée, menée par ce jeune homme beau comme un dieu grec. Incapable de lui avoir résister, je me sens gourde.

Georges me regarde, surpris alors que je tourne sous le bras de mon inconnu, les joues rouges.

A la fin de la danse, trop courte, je suis essoufflée.

Mes amis me rejoignent et le jeune homme me fixe, avant de les saluer.

Je suis morte de honte. Un petit silence s'installe qu'il brise bien vite de façon habile.

- Il ne sera pas dit que les natifs sont froids envers les touristes ! Surtout lorsqu'elles sont aussi jolies que vous madame. Dit-il en riant avant de s'éloigner et rejoindre un groupe de jeunes garçons et filles qui, après avoir fait une danse, s'éloignent joyeusement vers le petit centre ville.

Georges lève son verre et porte un toast.

- A cette soirée, à ces vacances, et à N... qui sait faire tourner les têtes des hommes !

Je bredouille quelques mots d'incompréhension feinte avant de me joindre à eux et faire teinter mon verre sur le leur.

Annabelle plisse ses yeux en me regardant, me sourit et me murmure " Quand le chat n'est pas là..." faisant une allusion à l'absence de mon mari.

Je plonge le nez dans mon verre alors que Georges plonge ses yeux dans mon décolleté. La danse a fait sauter un bouton à mon chemisier et la naissance de mes seins voluptueux se fait plus visible.

Je le laisse profiter un peu avant de refermer ma robe d'un geste que je veux le plus anodin possible.

Après quelques minutes et nos verres vides et les voyant prêts à repartir danser, je m'excuse auprès d'eux.

- Je vais faire quelques photos sur le port. La lune est belle et comme tout le monde est sur cette place, je vais pouvoir avoir des images comme j'aime.

- Bien sur, pas de souci. Mais ne rentre pas après minuit ! Rient-ils en repartant aussitôt se trémousser en rythme.

 

Mes pas me mènent sur le port.

Vide et éclairé par des lampadaires rustiques qui semblent avoir subis plus de tempêtes que les falaises de Douvres..

Le bruit de la fête laisse place au tintement des élingues sur les mats des bateaux. Un oiseau s'envole, dérangé par ma présence dans ce lieu endormi.

Je prends quelques clichés avec la lune, les mats, le phare au bout de la jetée en flânant sur le quai.

La capitainerie, peu éclairée, est déserte et j'ai du mal à y lire les affichages divers.

Lorsqu'une main se pose sur moi, je sursaute et réprime un cri.

Il est là, devant moi, mon jeune étalon.

- Je t'ai vu partir, je t'ai suivi...

- Tu m'as fait peur.

Je note qu'il vient de me tutoyer et je me mords la lèvre inférieure en le dévisageant dans le noir.

- Excuse-moi.

- Tu m'as surprise tout à l'heure en me faisant danser.

- Je ne t'ai pas gêné devant tes amis j'espère ?

Il se rapproche de moi. Mon dos se colle au mur de pierre.

Mon cœur s'accélère et ma poitrine se soulève.

Son regard passe de mes yeux à mes seins.

- Non... ils ont été surpris. Mais tu étais avec des amis... ils ne vont pas se demander où... ?

Sa main se pose sur mon sein, me faisant devenir subitement muette. Et instantanément mouillée. Il le palpe de sa main ferme, faisant pointer mon téton immédiatement.

Avec un geste ferme il me fait basculer et glisser contre une paroi dans l'ombre, un peu à l'écart de la rue, des panneaux.

J'entends sa respiration, je distingue la forme de son corps.

Mon esprit s'affole, mon corps s'emballe. Malgré le calme, l'endroit désert encore une fois, je perds mes repères.

- J'ai été trop égoïste ce matin, je n'ai pas pensé assez à te faire plaisir.

Sa voix est douce. Dans mon cou, sa bouche embrasse sous mon oreille. Je fonds sous ses gestes. Il me palpe l'autre sein par dessus le tissu tendu de mes pointes qui se sont dressées, et son autre main se faufile sous ma jupe.

- Tu ne portes pas de culotte.

- Jamais...

- J'adore.

Il s'agenouille alors sans un autre mot et, de ses deux mains, soulèvent le bas de mon vêtement pour venir placer sa tête, enfouie, masquée par le tissu léger.

Je ne vois rien de lui mais je perçois sa présence contre mon intimité et je sens son souffle sur mon sexe en feu.

Sa langue vient effleurer mes grandes lèvres, charnues, puis elle s'infiltre et se pose sur mes petites lèvres encore bien serrées, mais ruisselantes. Il me fait du bien de façon incroyable et j'écarte mes cuisses.

Sa bouche s'appose, embrasse ma fente. Il presse son muscle expert sur mon clitoris pour le faire rouler.

Je porte mon avant bras à ma bouche pour ne pas gémir trop fort.

Mon autre main posé sur le tissu, sur sa tête qui s'agite en me pratiquant un cunnilingus rapide, vif. Il titille vivement mon bourgeon et je l'entends... aspirer mon sirop...

Mes yeux fermés je me laisse aller à l'effet intense de sa langue. Il s'infiltre, joue avec mon intimité et me glisse un doigt qui me fait l'effet d'une décharge électrique. Il suçote mon bourgeon gonflé de désirs et fouille mon intimité de son doigt.

Je me sens catin sur un port, et cette pensée m'affole encore plus. Une trainée qui se fait saillir contre un mur... j'en gémis sous l'effet conjugué des sensations physiques et mentales.

Ce jeune homme sait y faire car je ne suis pas longue à avoir les jambes qui flageolent sous l'orgasme qui me terrasse brutalement.

Il lape nerveusement en appuyant sa langue comme s'il voulait étirer ma perle pour mieux l'aspirer ensuite et la faire se tendre, sortir de son logement.

Je me sens venir longuement, dans un prolongement indécent de mon premier plaisir, de façon puissante, et mes barrières cèdent... les vannes de mon sexe s'ouvrent pour libérer une vague de sirop, osant jouir sur sa bouche, giclant ma cyprine sur sa langue avide.

Il ralentit pour lécher mes cuisses, mes lèvres trempées.

Je suffoque presque, inspirant l'air et cherchant de mon dos à m'appuyer sur le mur afin de ne pas tomber au sol, vaincue par le plaisir de sa langue agile.

Il sort de sous ma jupe, se relève, et vient poser sa bouche sur la mienne après deux secondes où il me fixe dans l'obscurité.

Nos langues se trouvent, nos lèvres s'ouvrent plus et il m'embrasse. Un baiser au gout de sexe. Un baiser furtif, vorace, trop court.

- Je vais retourner voir mes amis, j'espère m'être excusé de cette façon.

Ma main caresse ses cheveux.

- Tu es parfaitement excusé.

Sa main se fait doigts, ses doigts se font ombre et il s'éloigne.

Je plisse ma robe, encore à bout de souffle dans ce coin de mur.

Un pas après l'autre je retrouve l'usage de mes jambes. Je me recoiffe, essuie la commissure de lèvres et regagne le bungalow de mes amis en cherchant à effacer les traces de ma coupable activité.

 

Je pousse la porte du bungalow, discrètement. Il est plongé dans le noir et, surement, doivent-ils déjà dormir ou bien sont-ils encore en train de danser sur la place.

Je me fige soudain.

- N... ! Petite salope !

La voix de Georges vient de résonner et mon sang s'est glacé.

Ils m'ont vu sur le port, ils savent... je suis grillée.

Et puis je les entends.

Ils sont là, la voix et les sons proviennent de leur chambre. Un bruit sans équivoque, celui d'un gémissement, me rassure.

Ils ont profité de mon absence et... la voix de Georges me fait sursauter de nouveau. Il s'adresse à Annabelle.

- Tu aimes ça, N... quand je te prends la bouche, n'est-ce pas salope ?

Des succions qui ne me laissent aucun doute sur l'activité de sa femme.

Mais, ai-je bien entendue ? N'a t-il pas dit mon prénom ?

Je reste immobile à les écouter.

- Ta bonne bouche de suceuse... N... la suceuse de queue.

- Oui... j'aime sucer... de la bite. Redis le moi encore. Appelle-moi par mon nom de trainée.

- Suce-moi N... tête-moi la bite, après je vais te baiser comme la petite pute que tu es.

Je n'en crois pas mes oreilles. Eux, au langage si précieux, ils jouent à ce qu'Annabelle soit ... moi ! Et dans une version délurée de ma personne. Pas tant que cela à vrai dire, depuis quelques temps, mais elle ne le sait pas. Et ce vocabulaire...

- Tourne-toi. Allez N... mets-toi à 4 pattes, que je te prenne en levrette.

- Comme la salope que je suis. N... la salope qui te fait bander comme un cochon.

- Ho oui... N... la petite salope !

- Tu aimes le mater mon cul... je t'ai vu, gros pervers. Mon cul et mes gros seins.

- Tu le trémousses. Et j'aime bien regarder ton beau petit cul de trainée.

- Hummm oui... Ca va te changer de celui, bien gros, de ta femme.

Je n'en reviens pas. Ils sont dans un jeu où je suis l'héroïne sexuelle qu'ils utilisent pour se faire plaisir et de façon très obscène.

Sans oser respirer fort, je m'aperçois que je suis excitée de nouveau.

- J'aime bien lui prendre le cul, je suis sur que tu aimes ça aussi N... Je vais te le prendre ensuite.

- Haaa ! Ouiii !

Les bruits de chevauchée ponctuées de quelques claquements que j'identifie à des fessées me donnent des idées impures.

- T'es un bonne salope N... tiens ! Prends ça ! Allez !

- Baise-moi... la chatte... le cul... j'aime tout... Elle aime tout, N... la salope... la grosse salope que tu as envie de fourrer comme un gros porc bestial !

- Oui ! Tu m'excites !

- Moi aussi elle 'm'excite !

- Toutes les deux à me sucer...

- Avec ta femme, espèce de... Hannn !  porc pervers... hoooo ouiiii !

Tellement excitée et surprise, je lâche maladroitement les clefs qui tombent au sol et résonnent dans tout l'habitacle, aussi fort qu'un coup de tonnerre d'orage.

Le silence se fait brusquement.

Tétanisée, j'en ferme les yeux et me maudits de mon geste.

Aussi silencieusement que possible, dans une ambiance digne d'un film d'horreur, je me dirige vers ma chambre.

J'entends quelques murmures puis le silence, lugubre.

 Le bruit même de mon corps qui s'allonge sur mon lit me parait trop puissant.

J'ai honte.

Je suis excitée.

Je n'ose pas me déshabiller.

Je m'endors, humide, terriblement enflammée de désirs obscènes en me remémorant leurs paroles.

Ont-ils vraiment... ?

Hooo...

Ces vacances sont vraiment... surprenantes.

 

A suivre...

Par Maitre - Publié dans : Elle... Il... en duo
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[...]

aud25

Je suis invitée par un couple d'amis pour la semaine, dans leur mobil home. Une belle et grande caravane spacieuse dont ils disposent à l'année au bord de la mer, dans le terrain de camping d'un petit village un peu paumé. Le calme qu'il me fallait.

Dans la mesure où mon mari travaille et que je suis en vacances, j'ai accepté.

C'est un couple gentil, d'enseignants, qui m'accueille à mon arrivée, dans leur petit bungalow cosi, entouré d'une haie touffue.

Je connais Annabelle depuis quelques années et son compagnon, Georges, est un homme sympathique qui coule souvent des regards sur mes courbes.

A 50 ans, je me surprends à minauder lorsqu'un homme me regarde. Mon mari ne le fait plus, lui, depuis longtemps, alors je profite de chaque petit plaisir comme celui-ci.

Annabelle est brune, un peu plus petite que moi, plus ronde également. Georges a un peu de ventre, mais reste un bel homme avec un physique, dont je découvre un peu plus l'intimité moulé dans un slip de bain noir, intéressant à regarder.

Mais je suis là pour penser à autre chose qu'au sexe !

Après m'être installé et avoir diner avec eux, fatiguée de ma journée, je regagne ma chambre, exiguë mais bien décorée. Je consulte mes mails et tente de faire un break avec le site "intimités de femmes" en n'ouvrant pas le lien. J'en ai pourtant l'envie, mais je me rabats sur un roman policier.

 

Les gémissements à peine étouffés de la chambre d'à côté font se serrer mon coeur. Annabelle et Georges ne se privent pas... et je suis, moi, sur ma faim. Les murs sont fins. Je me dis que j'ai bien fait de ne pas apporter mon vibromasseur, on aurait peut-être entendu son ronronnement.

Je trouve le sommeil difficilement, une fois que les couinements du lit se sont tus et que les passages sous la douche se sont achevés. Ils essaient d'être discrets. C'est délicat. Mais terriblement frustrant.

 

Au matin, après un petit déjeuner pris ensemble, ils décident d'aller au marché et m'indiquent une petite crique abritée et tranquille, loin de la plage principale. Mes pas m'y portent. L'accès est un peu complexe, et je suis seule au monde dans ce paysage de rêve. Au pied d'un mur de roche, je trouve une langue de sable et je m'y allonge sur ma serviette. A l'abri d'un rocher épais, la petite crique d'eaux turquoises est absolument déserte. Ce n'est pas du sable, les familles n'aiment surement pas y venir. J'y suis bien, seule, avec mon livre.

 

D'un tour de main je dénoue mon paréo et laisse mon dos nu. Je vais bronzer sans marque de soutien-gorge. Le tissu à fleurs reste sur mon séant et mes cuisses. Cuisses que j'entrouvre... un peu impudiquement, pour mon plaisir personnel. Je ne me refais pas.

Une ombre me fait soudain relever le visage.

Dans le contre jour un homme se tient, debout à mes côtés. Incapable d'en distinguer les contours je ne vois que ces cheveux qui semblent être mouillés d'une sortie de l'eau.

- Bonjour, je vous ai vu alors que je plongeais et je venais voir si tout allait bien.

Sa voix est jeune et pourtant assurée. Sans que je ne parvienne à lui donner d'âge.

Surprise, je bafouille.

- Je... oui... ça va bien merci.

Il s'agenouille alors à côté de moi et essuie son corps avec une large serviette. Ma main en visière sur mes yeux je découvre un homme d'une vingtaine d'années, bronzé, pas mal fichu du tout, un caleçon de bain rouge, un ventre musclé. Une petite bulle de chaleur s'installe dans mon ventre.

- Vous devriez faire attention à votre peau, le soleil tape dur et ce, dès le matin.

Prévenant et doué d'un bon langage, il m'arrache un sourire.

Il entame la discussion et je referme mon livre en même temps que je resserre mes jambes.

Il habite le village et est surpris de voir une touriste si tôt le matin dans cet endroit secret. Je lui explique comment j'ai trouvé et la discussion se poursuit avec calme. Il vient là le matin avant son travail, je suis invité chez des amis... banalités qui me laissent le temps de baisser les yeux sur son short mouillé... et où se dessine une tige longue, et raide, si j'en crois la bosse sur le côté.

- Voulez-vous que je vous passe de la crème ? Fait-il en s'emparant du tube dans mon sac, sans même m'en demander l'autorisation.

Je reste collée à ma serviette afin que mes seins ne se soulèvent pas plus. Déjà généreuse de poitrine, lorsque je me penche, ils ont tendance à paraitre encore plus lourds, parfois trop pour moi. 95D, pour mon mètre 70 et mes 75 kilos, c'est déjà pas mal.

Ce jeune mâle est impertinent et... frustrée depuis hier soir, je me mords la lèvre inférieure. Je ne peux pas dire non à un passage de crème solaire dans mon dos, par un inconnu, dans un lieu vide de tout public. Après tout, personne ne me vois. Personne ne le saura. Et ce sera une histoire de plus à raconter dans mon groupe de femmes délurées.

Pour toute réponse je m'allonge et lui présente mon dos en plaçant mes bras au-dessus de ma tête.

Il s'installe, à califourchon sur mes jambes. Ses genoux de part et d'autre de mes cuisses.

Je sens son poids d'homme, sa chaleur, son parfum salé.

Le frottement énergique de ses mains entre elles avant de venir se poser, chaudement sur ma peau, sont le signe d'un homme qui n'en ait pas à sa première session !

Les gestes sont lents, appuyés, entre massage et passage de crème.

Je connais mon corps et reconnais lorsqu'il monte en température. Et là, cet homme y parvient instantanément. Le moment s'y prète.

Il effleure le bas du paréo pour le repousser à la naissance de mes fesses afin de venir étaler la protection dans le creux de mes reins.

Je frémis et me cambre involontairement.

Puis ses mains remontent, passent sous mes aisselles et frôlent ma poitrine écrasée sur la serviette.

Il fait monterles crans du plaisir, un à un et je ne peux résister à l'envie de me soulever légèrement sur mes coudes pour lui laisser un peu plus d'accès aux côtés de mes seins. Il ne s'y attardent cependant pas et se décale vers mes pieds pour venir s'occuper de mes jambes, jouant de ma frustration un peu plus à chaque massage.

Le coquin fait alors remonter ses mains entre mes cuisses, sous le paréo.

J'ondule sous ses gestes et je les écarte légèrement.

De ses doigts il effleure l'extrême haut, sous le tissu.

Je soupire de plaisir alors que ses gestes se font doux, à la frontière de mon pubis qui ne cesse de s'humidifier.

- Doucement jeune homme... vous vous aventurez là.

Il repart pour me masser les jambes, fermement, presque jusqu'à mes fesses. Je l'ai calmé mais moi je ne cesse de monter en pression, le plaisir charnel se fait pressant, et je monte les étages quatre à quatre.

- Vous êtes superbe.

Je ris... en le regardant.

- Je crois que ma fille a ton âge.

- Si elle est aussi belle que vous, elle doit faire des ravages.

Ce coquin me fait rougir.

- Elle... a du succès.

- Moi, j'ai toujours préféré les femmes plus âgées que moi.

Il appuie sa vérité d'une main qui caresse la base de ma fesse et me fait tendre involontairement mon bassin vers le haut à sa rencontre.

Je ne sais quoi répondre et me contente d'un gémissement.

Visiblement il se sent autorisé à me caresser les fesses, ce qu'il fait avec ses deux mains.

La situation, pour le moins perverses, me séduit.

Je me laisse palper le séant. Ma taille 40 à l'air de lui convenir.

- Je devrais vous en mettre sur le ventre aussi. Dit-il en caressant mes deux rondeurs.

J'hésite. Puis me tourne, un bras sur mes seins.

Dans l'ombre je peux le détailler. Brun, les yeux brillant, il a un culot qu'il ne doit qu'à son charme et son audace.

Je me rallonge et retire ma main.

Il siffle d'admiration.

- Wahooo... vos seins sont aussi beaux et... généreux... que vos fesses. J'adore ça.

Je me fige, prèt à lui dire que sa remarque est déplacée mais je détourne le regard quand il vient palper ma poitrine avec des gestes délicats.

La crème solaire fait glisser ses doigts, ses paumes et mes tétines se dressent honteusement.

Il sourit.

- Tu n'as pas honte, je pourrais être ta mère.

Il me fixe avant de serrer mes tétons entre ses doigts, les tirer et jouer avec, m'arracher un gémissement.

- Il parait qu'on a toujours ce fantasme... de baiser sa mère.

Je plante mes yeux dans les siens.

Mes idées sont brouillées. Mon corps est en chaleur. La situation autant que sa jeunesse me donnent un coup de chaud.

- Alors qu'attends-tu ? Baise-moi.

Mes mots me semblent loin, prononcés dans le coton. Mon cerveau reptilien, ma partie animale vient de se réveiller.

Je me retourne, ventre sur ma serviette, présentant ma croupe de façon indécente.

Je fouille dans  mon sac de plage et en sors un préservatif. Je lui tends et je l'entends s'amuser du fait que je sois "équipée".

Je le sens se presser contre moi, ses gestes pour baisser son short de bain, son souffle qui se fait plus profond.

D'un geste je l'aide et viens au contact de sa verge.

Raide et douce comme une peau de bébé je la caresse. Elle est déjà enflée. Il doit bander depuis un moment car, au moyen de mon pouce, je peux me rendre compte qu'il goutte de liquide séminal.

Je le dirige vers mon entre-jambe qui ne demande que cela.

Son gland se fraie un passage sans difficulté dans mon bas ventre. Je soupire d'aise. Il comble mes envies. Et, malheureusement, en fait naitre d'autres... je les connais... si je pensais que ses vacances allaient être reposantes, je sens que le désir de sexe vient de monter en moi et déferler comme un raz-de-marée.

Son sabre me perce d'une seule poussée.

Un cri rauque sort de ma gorge.

Il va et vient, rapidement, avec la fougue de son âge.

Mon corps est secoué sous ses coups de reins.

Je remonte sur mes coudes pour mieux accepter ses assauts rudes et rapides.

Mes seins se balancent lourdement, impudiquement.

Ses mains sous mon paréo roulé en boule dans le bas de mon dos. Je lui dévoile ma croupe dont il s'est emparé avec ses mains fermes.

Il me prend en levrette, sans aucune compromission. J'ignore même son nom mais je le veux, fort, dur, bestial comme il est en ce moment même.

D'une main je me masturbe en même temps afin de me faire atteindre le point de non retour plus vite. Légèrement penchée sur mon bras gauche, je souffle sur ma serviette comme une furie.

Je relève les yeux... un éclat de soleil attire mon regard. Au sommet des rochers, un homme nous regarde. Lunettes noires et casquette vissée sur la tête. Je suis stupéfaite. Un brin de panique me gagne.

Je voudrais arrêter mais je suis aux portes de l'orgasme et le seul geste que je fais, figé par ce spectateur, c'est d'ouvrir la bouche et geindre une première fois, presque un râle.

Derrière moi la saillie ne faiblit pas.

Il me lime sans faiblir, venant faire buter son corps contre mes fesses.

Je presse mon clitoris, incapable de faire un seul geste de plus.

Il m'arrache des cris que je cherche à étouffer mais qui m'échappent de façon obscène.

Casquette me regarde toujours.

J'ai honte.

Je ferme les yeux, le corps traversé par une série d'éclairs qui m'écroulent sur ma serviette.

Je jouis, bouche grande ouverte, conquise par l'orgasme..

Mon jeune coquin me chevauche et se vide soudain dans ma matrice en lâchant à son tour une exclamation aussi puissante que sa chevauchée.

Sur mes doigts s'écoule ma cyprine, aussi chaude que je le suis.

Je reste immobile, haletante, relevant le visage pour voir que le voyeur a, heureusement, disparu.

Mon vigoureux amant s'assoit à côté de moi.

- Putain, ce que vous êtes bonne !

Je reste indécise sur ces félicitations, pour le moins crues et décide qu'elles doivent être prises de la plus agréable des manières.

- Tu es un bon amant aussi. Fais-je, plus modérée dans mes propos.

Il se rhabille et glisse la préservatif dans sa poche.

Je me réajuste aussi.

- Je dois partir car j'embauche dans moins d'une heure. Mais nous nous reverrons bien. Je viens souvent ici le matin, nager un peu avant le travail, et le soir, sur le port.

Je lui souris, sans autre réponse, et le regarde partir, rêveuse. Si jeune et si plein de sève. Je me sens ado avec un flirt de vacances.

La décision est prise, je ne fais pas de pause dans mes envies sexuelles. Pas dans ces conditions.

Seule ombre au tableau, ce spectateur... bien que, en y réfléchissant sur le chemin de retour auprès de mes amis, je me demande si cela n'a pas encore plus contribué à mon excitation.

 

Radieuse, c'est ainsi qu'ils me qualifient lorsque nous nous retrouvons à leur bungalow. Comment pourrais-je être autrement ?

Mes vacances commence bien.

 

Et ce n'est que le 1er matin !

Par Maitre - Publié dans : Elle... Il... en duo
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