Elle... Il... en duo

Au fil de mes lectures sur le site "destiné à l'intimité des femmes", je m'enfonçais dans un monde un peu plus obscène et pervers à chaque détour. Mais un univers où je découvrais que je n'étais pas une exception, une femme bizarre, mais simplement une femme avec ses envies, des envies muselées par une forme d'éducation puritaine où la sexualité, et en particulier celle des femmes, est un tabou au lieu d'être une ode à la vie.

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J'avais décidé de glisser une réponse qui indiquait que, moi aussi, j'avais franchis le pas et que j'avais "trainée" pour me laisser caresser dans des endroits publics.
Je fis bientôt invité dans un groupe privé où les quelques femmes qui discutaient entre elles, de toutes conditions confondues, s'amusaient, riaient mais également se faisaient part de leurs expériences, des lieux, de leurs fantasmes les plus intimes.
J'avouais alors la relation fugace que j'avais eu avec un ami de mon fils, et le plaisir que j'avais pris à lui faire croire que c'était un peu contre mon gré.
L'une d'elles nous confia un secret qui me brula alors le ventre. Un désir sauvage de le tester à mon tour. Une envie que je n'avais jamais osé affirmer au delà d'une pensée fugace.

Ce soir là je laissais mon mari, seul avec ses amis pour une soirée sport devant le canapé, et je prétextais un karaoké entre filles de mon côté pour flâner dans les rues piétonnes. Seule. Mon fantasme en tête.
Un établissement de bar à tapas avec une piste de danse centrale, sur deux étages, me séduisit.
Je m'y installais dans un coin, sur un petit canapé. La table était petite et l'endroit ne pouvait pas accueillir plus de 3 personnes. Le lieu était intime entre un décor de bois avec un petit palmier d'un côté et une sorte de grillage faussement rouillé sur un petit muret en pierre sèche. La musique, latine et assez forte obligeait les gens à se comporter entre une attitude de confidence en se parlant à l'oreille ou bien très fort pour parvenir à s'entendre.
Je commandais un mojito et, tout en tournant ma paille dans le cocktail, j'observais alentours.
Des petits groupes se répartissaient sur l'ensemble de la salle. Entre une tablée de jeunes qui riaient bruyamment, un groupe d'hommes plus âgés en sortie de bureau et quelques dragueurs, groupes de filles, ou couples, il y avait tout le public d'une soirée en ville.
Un homme vint s'asseoir à ma table pour entamer le dialogue.
Assez éméché je le congédiais avec le sourire, je n'avais pas envie de cela.
Il ne le savait pas.
Moi-même, malgré mes envies de femme, des envies salaces, je ne savais pas si j'allais passer le pas.
Je suçotais le rhum à la menthe et au citron, jouant à faire bouger la glace pilée avec la paille quand j'accrochais le regard d'un homme qui, attablé avec d'autres, me fixait avec intensité.
Je me surpris à rougir un peu.
Il vint lentement s'asseoir à mes côtés, sous les encouragements de ses amis.

Je lui souris. Il est brun, le regard sur de lui, il m'aborde en se plaçant très proche, à la limite de ce qui constitue une zone d'intimité qu'il franchit rapidement après une salutation glissée à mon oreille. Sa main se pose sur ma cuisse.
Je sursaute, résiste à l'envie de me reculer, de prendre mes affaires et de fuir.
J'ai opté pour une tenue des plus provocantes, jupe en cuir assez courte, bas et escarpins, un chemisier rouge vif sur lequel j'ai posé une petite veste en cuir qui arrive à mi-ventre.
Mon rouge à lèvre, assortie, le maquillage de mes yeux, un peu poussé, ne laisse pas de doute sur l'image que je veux refléter et inspirer.
Il glisse et remonte son geste sous ma jupe, et joue avec mon bas.
Sa voix me fait l'effet d'une lance de glace qui s'enfonce dans mon cœur, dans mon corps pour y faire jaillir un volcan en éruption.
- 50 pour une pipe, ça te va ?
Sa voix est assez forte pour que je l'entende.
Je frémis à l'idée que d'autres l'ait entendus aux alentours.
Je sens mes joues devenir aussi rouges que mon chemisier.
Sans une réponse je pose ma main sur son entrejambe.
Prenant mon courage à deux mains, j'ai besoin de montrer que je suis en position de force, que je choisis.
Sous mes doigts, sous son pantalon, se dessine une bosse de bonne augure. Je me lève alors et, laissant mon cocktail sur place avec ma petite veste qui ne contient rien, me dirige vers les toilettes femmes en lui souriant et en lui murmurant "suis-moi".
C'est un local exigue, avec un lavabo double, deux toilettes séparées. Je jette un regard derrière moi et l'homme me suit. Il est grand, bien bâti comme j'aime.
Mes jambes flageolent, j'ose. Un fantasme. Je le réalise.
J'hésite en fouillant dans mon sac pour trouver un préservatif.
Je rentre dans une des deux cabines et l'homme pousse la porte pour m'y rejoindre.
Assise sur les toilettes je caresse son entrejambe.
Il est trop tard pour que je recule, il est entre moi et la sortie et mes pensées ne hurlent qu'une seule phrase "vas-y ! Tu en rêves alors fais-le, fais la pute !".
Je sens une vague de plaisirs immoraux gagner du terrain.
Mes doigts libèrent son membre qui me jaillit entre les mains.
Avec des gestes maladroits j'ouvre le préservatif et lui enfile en le faisant glisser sur son sexe en forme d'arc de cercle.
Je le caresse et l'agite. Il est enflé, bien épais et à moins de 15 cm de mon visage.
Je suis folle d'avoir des envies comme ça, des envies de sexe… de perversité.
- Vas-y suce. Me dit-il d'un ton sec.
Ma raison flanche et l'envie prend le dessus. Il me parle comme on parle à une pute. Et je mouille.
Largement ouverte, ma bouche enveloppe son engin pour le faire aller et venir entre mes lèvres, lentement.
Lorsque sa main se pose dans mes cheveux, je m'attends à une caresse mais au lieu de cela, c'est bien le rôle que je voulais jouer qu'il me force à exécuter.
Il m'appuie sur la tête et je me retrouve bientôt à subir les vas et vient de ses hanches qui propulsent son pal dans ma bouche.
Son gland frotte, écrase ma langue, force mes lèvres et mes joues.
Il me maintient par les cheveux et use de ma bouche comme d'un orifice. Je n'ose ni lever, ni ouvrir mes yeux pour le regarder.
Ses mouvements se ralentissent, je prends le relais pour le sucer avec plaisir. Je m'applique et alterne les succions et les coups de langue qui remontent tout du long de sa tige.
Il gémit et me prend par la nuque pour me faire de nouveau entrer et sortir son pieu de chair, rapidement et longuement.
Il se crispe dans mes cheveux et je l'accompagne quand il se libère dans ma bouche, son jus entièrement maitrisé par la capote.
Il jouit avec de petits gloussements. Entre ma langue et mes lèvres, je presse son sexe pour le faire gouter jusqu'à la fin.
Lentement son étreinte sur mes cheveux se fait plus légère.
Je lui retire la capote et fait un nœud avant de la jeter dans la poubelle.
Il se rhabille devant moi, sans un regard et sort sans un mot.
Le froissement du billet coincé dans mon bas me rappelle à la condition de ce que je viens de jouer.
Mes larmes sortent, font couler mon rimmel.
Un trop plein d'émotion qui me submerge. La honte de ce que je viens de faire et pourtant… un délice égoïste de n'avoir été rien d'autre qu'une bouche pour un inconnu dont j'ignore le nom.
Je me redresse et me repoudre avant de retrouver mon mojito et ma veste qui n'ont pas bougé.
Mon entrecuisses n'a pas été épargné. Je suis humide et il me parait que tous les clients savent ce que je viens de faire et dans quel état je suis.
Je suis dans mes pensées lorsqu'une ombre vient se place devant moi, 2 verres à la main.
Je le regarde. Il est un peu plus ägé que le beau brun à la verge arquée mais ses yeux sont clairs, perçants.
Je… lui souris.
Il s'installe.
Je trinque.
Il m'indique le dessous de mon verre.
J'observe et le billet que je vois, est le signe clair de ses intentions.
Une bouffée de chaleur remonte de mon bas ventre jusqu'à ma poitrine.
Je porte le verre à mes lèvres et discrètement je fais glisser le billet dans ma main.
J'ai envie d'être cette vamp, cette femme de la nuit a qui les hommes se donnent. Alors je me lève et lui murmure de me retrouver dans les toilettes femmes.
M'emboitant le pas, nous nous retrouvons rapidement dans l'endroit exigüe où, très vite, je lui déboutonne son pantalon, sort sa verge et la caresse.
Elle est fine, longue. Je déroule le préservatif et, après l'avoir léché de quelques coups de langue, lui enfile la paroi de latex hyper fine avant de l'emboucher en resserrant mes lèvres autour de ce nouveau manche.
Je prends plaisir à savourer cette prise en main de son membre qui lui fait se cambrer.
A force aspirations et succions, il ne tarde pas à poser ses doigts que mes cheveux et accompagner mes aspirations.
Sans un bruit, il se laisse faire.
Je me découvre alors des désirs intenses à incliner mon visage pour que sa tige appuie sur mes joues, pour la faire tapoter ma langue puis le sucer avec gourmandise.
Son sexe est si aisé à prendre en bouche que l'enveloppe alors que de ma main libre je peux lui en masturber la base, de part sa longueur.
Il n'est pas long à jouir soudainement alors que je suis en train de l'aspirer.
Je le nettoie doucement. Il a posé sa main sur le mur pour se soutenir après son extase.
D'un simple merci, il sort pour disparaitre dans la foule des souvenirs.

Un gout de trop peu. Une envie de plus. Un plaisir à être ce que j'ai envie de réaliser.
Je suis en train de regagner ma place qu'un homme s'est installé à côté de ma veste.
Il me regarde, me détaille.
Etrangement, je me sens désirable, en plein contrôle de ces hommes qui veulent ce que je peux leur donner.
Je reste debout à le regarder, je le toise.
Je dirige et je choisis. Il doit le sentir. Il va le sentir.
Il glisse dans ma main un billet que je prends le temps de regarder. Debout devant lui je lui effleure la joue de l'ongle de mon index.
Je me retourne et me déhanche pour l'inviter à me suivre.

Ma troisième verge de la soirée est plus imposante et je la savoure, lui est plus bruyant et il pousse des petits râles qui ne font que m'électriser tout pendant que je le masturbe ou que je le suce goulument.
Sans me priver je glisse une main entre mes cuisses et, tout en lui faisant une fellation ardente, je me caresse. Mon sexe est liquide. Je sens le plaisir monter.
Lorsqu'il se libère sous les aspirations de mes lèvres, de ma langue qui tète son gland en le pressant contre mon palais, je suis à deux doigts de le rejoindre en jouissance.
Ce fut rapide, fugace. Trop à mon gout. J'avais encore envie d'en profiter de cette belle verge qui me plaisait de prendre en bouche.
Avec des envies folles je le laisse sortir de la petite cabine et, la porte qui se referme, me laisse seule avec de nouveaux désirs que cette façon de me comporter ce soir, m'a donné envie de vivre.

Lorsque la porte s'ouvre, mon espoir de le voir revenir s'envole car, en lieu et place de ce inconnu dont je viens d'apprécier le sexe, se plante un homme à l'air sévère qui me trouve assise sur les toilettes en train de m'essuyer la bouche.
Son regard froid me gèle sur place.
- C'est toi la pute qui tapine dans mon bar ?
Je me fige, incapable de répondre.
- C'est interdit par la loi. Tu veux que je te dénonce aux flics ?
Je cligne des yeux, rougit, mes mains se crispent et un "non" timide s'échappe de mes lèvres.
Mon plaisir vient de s'évanouir devant le retour à la dure réalité.
J'ai envie de lui dire que je ne suis pas un catin… mais sa présence, ma position, entrave une cohérence dans mes idées.
Il claque la porte derrière lui.
Mes pieds sont sur du sable qui disparait sous moi, mes jambes ne me permettent pas de me lever et ma main, entre mes cuisses, avec mes doigts souillés, ne me donnent pas l'assurance que j'avais auparavant.
La peur me saisit, celle de l'opprobre, de la honte.
Ses yeux noirs sont d'une telle intensité que je baisse le regard.
Et dans le même moment il baisse sa braguette…
Je ne comprends pas tout de suite.
- Mais comme je suis un gentil, je ne vais pas te dénoncer. Car, ce soir, tu vas apporter un peu de plus value à mon bar.
Il sort son sexe, à demi-mou.
Inconsciemment je le regarde et ma main se tend pour le caresser.
Il durcit et se gonfle dans mes doigts jusqu'à atteindre une taille appréciable.
Tremblante je le décalotte.
- Je vais t'envoyer tes clients. Ils auront un sous-verre. A la fin de la soirée, je te paierais en échange du nombre que tu me rapporteras.
Je hoche la tête, à la fois satisfaite d'échapper à la conséquence autant qu'instantanément enflammée par mon rôle de prostituée qui prend une autre dimension.
- En attendant je vais tester la marchandise. Taille-moi un bonne pipe.
Ses mots et son ton me font rougir d'humiliation.
J'ouvre la bouche et fait entrer son gland rond et épais entre mes lèvres.
Son vit est une colonne épaisse qui me donne soudainement envie de faire entrer loin dans ma gorge.
Je l'aspire et le tète avec une gourmandise qui s'impose à moi. J'aime sucer, je me dois de me l'admettre.
Je replace mes cheveux pour accélérer les allers et retours qui rendent son sexe luisant de ma salive.
Mon visage oscille légèrement et je crache sur le retreint de son gland en levant les yeux vers lui.
Il ne me regarde pas, il a le visage du désir, les yeux fermés, la bouche entrouverte. Il savoure.
Je souris avant de le masturber rapidement et le lécher.
Ses mains se placent alors de chaque côté, sur mes joues et il m'enfonce son manche à fond de gorge.
Je bave avec intensité, je me penche alors pour venir lui lécher toute la longueur de sa tige, de ses bourses jusqu'au méat que je finis par titiller du bout de ma langue.
C'est moi qui prend l'initiative de me l'enfoncer loin, sans les mains, en levant les yeux sur lui.
Il me fixe.
- Tu aimes la bite toi… tu es une bonne pute. Tu vas gagner des sous ce soir.
Il immobilise ma tête en plaçant sa main derrière mon crâne et lance ses reins, rapidement dans une succession de va et vient. Il me baise la bouche et je me découvre, objet dans les mains de cet homme grossier.
Lorsqu'il me retire le visage vers l'arrière, mes lèvres sont douloureuses, mes mâchoires fatiguées et je bave, salissant mon chemisier et son pantalon. Je reprends ma respiration difficilement. Il ne m'en laisse pas le temps et me refourre son membre turgescent dans la bouche, l'utilisant à loisir.
Je sens mon orgasme sur le point de venir me ravager. J'essaie de le museler. La situation est telle que je vis mon fantasme avec une intensité inouïe.
Il me gifle de son sexe, étale ma salive et quelques gouttes de foutre sur le visage.
Je sens le sexe, ma bouche à gout de sexe.
Je tente de me calmer pour ne pas jouir, pour profiter.
Il se retire soudain et sa masturbe devant moi.
J'ouvre la bouche, je sais, je sens, que va venir l'offrande, l'outrage… Et je le souhaite, je veux qu'il me souille.
Son jet premier m'éclabousse la joue et le nez.
Il continue de me gicler sur la langue, son foutre chaud vient dans ma bouche, je le repousse, le recrache, mais son gout est en moi.
Posée sur ma langue, son sexe s'enfonce et je referme mes lèvres pour lui faire couler les ultimes secousses de son gourdin.
Il me tapote la joue.
- T'auras droit à un mojito, toutes les 4 pipes.
Je hoche la tête en guise d'assentiment.
Il reboutonne son pantalon avant de partir en conquérant.

Je pourrais arrêter de suite, partir. Je n'ai pas besoin de cet argent, à l'inverse de ces pauvres femmes qui n'ont que cela pour vivre. Moi… je joue à la catin.
Mais au lieu de cela, l'idée, la situation, me plaisent et je décide de continuer, une flamme perverse brule au fond de mon bas ventre.

Mes joues s'empourprent car, en train de se laver les mains, une femme ne me lâche pas des yeux.
Je n'ose la regarder.
J'essuie mon visage, ma bouche.
Je réajuste mon chemisier.
Elle me glisse alors une carte dans la main, sur laquelle elle a écrit quelques mots " pour vos services"... ainsi qu'un numéro de téléphone.
J'empoche la carte et m'apprête à lui demander des explications lorsqu'un homme arrive et me place un sous bock sous le nez.
Je le prends et me dirige vers le box de toilettes qui va être, pour cette soirée, mon lieu de … travail.

Pendant les heures qui suivent les sexes vont se succéder. Je vais bientôt en avoir sucé plus en deux heures que toute ma vie jusqu'alors.
Ma bouche aspire, pompe, tète presque sans arrêt.
Un homme, une verge à peine fini d'être prise en bouche, qu'une autre la remplace. Elles sont petites, longues, grosses… toutes différentes, toutes savoureuses à leur manière.
Je suis la "pute" qu'ils veulent, celle que j'ai rêvé d'être, pour un temps, avec la possibilité de ne plus l'être.
J'éprouve deux jouissances sans même me toucher. Cérébrales. Violentes qui ravagent mon corps et mon esprit.
Deux orgasmes intellectuels me chavirent pendant que j'enfile les verges entre mes lèvres, que je fais jouir ces mâles en demande, qu'ils se vident dans les préservatifs ou dans ma bouche, sur mon visage.
Leurs visages s'effacent, les sensations s'abondent, d'obscénités délicieuses et de plaisir personnel.

Lorsqu'à la fermeture je rends mes dessous de verre, le patron me "paye" avec un sourire salace.
Je n'ose pas relever les commentaires et relève le col de ma veste.
Mes lèvres et ma bouche sont endolories. Je sens le sperme comme je n'ai jamais sentie.
Je regagne ma voiture presque mécaniquement, enjouée, et contente d'avoir assouvie et réalisée mon envie mais troublée par ce plaisir que je me découvre à aimer autant le sexe, et la sexualité "déviante".

De ma poche tombe la petite carte que m'a donné la femme dans les toilettes.
Il est 2h du matin.
C'est encore tôt.
Je prends mon téléphone pour composer le numéro.

A suivre...

Par Maitre - Publié dans : Elle... Il... en duo
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[...]

Devant le café concert je retrouvais mon fils.
Heureux de saluer sa maman, mais restant avec ses amis, le simple fait de le voir m'avait fait prendre conscience de l'écart d'âge entre nous. Entre le public de jeunes et mon amie et moi. Mais nous n'étions pas, et heureusement, les deux seules spectatrices de plus de 25 ans venus assister à ce concert de rock.
Pour la peine j'avais passé une jupe noire en cuir et je portais une veste de jean que je conservais précieusement depuis des années. Mon amie me fit rire en me mimant des gestes que revendiquaient les patchs que j'avais cousue sur celle-ci.

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Autour d'un verre, après avoir papoté comme des étudiantes, nous sommes rentrées dans la salle.
L'ambiance obscure, bruyante, éclairée par des zébrures de flashs où les riffs de guitare se mêlaient aux sons sourds des percussions nous firent oublier nos âges. Nous n'avions plus 50 ans. Nous étions deux femmes en train de s'amuser.
Mon mari n'avait pas voulu venir, ce n'était pas son style de musique.
Alors je m'éclatais, heureusement, Véronique avait conservé son âme de rockeuse.
La foule se fit plus compacte avec le groupe principal qui arrivait sur scène.


En un instant je me mis à repenser à mes… aventures dans les rames de tramway.
L'envie monta d'un coup comme une bouffée de chaleur.


L'homme derrière moi devait avoir dans nos âges. Je lui fis un sourire.
Mes hanches s'agitaient alors un peu plus. Des roulements plus prononcés, regrettant presque que, d'une part l'absence de lumière et d'autre part la longueur de ma jupe, ne lui permette pas de distinguer que j'avais mis des bas et un porte-jarretelles. Une envie sensuelle de midinette qui m'avait effleuré avant de partir.

L'envie de plaire… encore.


Alors je me dandinais certes un peu devant ce beau mâle aux yeux sombres, à la barbe de 3 jours, depuis que j'avais surpris sa présence au milieu de la foule.
Les chansons s'enchainaient, je perdais un peu le fil de mes pensées. Nous nous amusions. Loin de la vie quotidienne.
Au milieu de tout ces gens réunis par l'envie de prendre du bon temps.


Et puis je cru défaillir lorsque j'ai senti la caresse sur ma hanche.
Nous étions beaucoup plus tassés les uns près des autres. Et la main, derrière moi, vint me palper une fesse.
Je me retournais doucement pour sourire à l'homme qui me regarda avant de me faire un sourire puis relever le visage vers la scène.
Sans opposer de résistance, ni faire de geste pour me soustraire à cette caresse, je cambrais au contraire un peu plus mon bassin à la recherche de ce contact totalement illicite et invisible.
Il avait osé me peloter les fesses. Et j'adorais ça.


Ses doigts remontaient, passaient sous ma jupe, il frôlait mes attaches de bas, placées très haut. Sa main caressait mes deux fesses, doucement, de l'une à l'autre. Son index passa alors sur ma vallée intime pour venir s'apposer sur mon entrejambes. Privé de culotte il devait vite avoir compris que là où iraient ses doigts, ils rencontreraient ma peau nue. Je n'en avais pas mis, petite coquetterie de femme… petite excitation chez moi qui s'avérait devenir un appel à la lubricité sous le feu de cette rencontre impromptue.
Tout en me trémoussant j'ouvris un peu les cuisses pour lui laisser un accès plus aisé à mon sexe qui était frémissant de se faire caresser par cet inconnu au milieu de la foule.
Et il ne se priva pas.
Il massait, appuyait sur mes nymphes gonflées. Ma motte devenait liquide et mon cerveau ne faisait plus le point entre la musique au rythmes brutaux, et ces caresses douces et immorales.
Mon amie me demanda si j'aimais le concert.
Je me penchais vers elle pour lui murmurer, de façon criée, que j'adorais !
Ce faisant j'avais encore plus offert mon sexe à la palpation du beau mâle ténébreux derrière moi.
Il m'enfonça un doigt et je cru défaillir.
Il me masturbait sans rapidité, prenant le temps de m'écarter chaque lèvre. Et lorsque, par les mouvements du public, nous étions un peu poussés, il revenait pour reprendre ce qu'il avait entamé. J'étais en extase, le souffle court.
Le temps du dernier morceau et du rappel s'achevait. Mon clitoris avait été malmené car nous bougions en tout sens, ballotés par les vagues de réaction.
Puis la main qui m'avait fait du bien s'échappa.
Happés par la sortie, mon corps fut privé de ces lubriques caresses. Le mâle avait disparu de ma vue.

L'air frais me fit un bien fou. Nous échangions sur les morceaux, les reprises et la pêche que le groupe avait. Je n'osais dire à ma complice de concert ce qui m'était arrivée mais j'avais, sur certaines parties du concert, totalement perdue de vue et d'oreille, la musique et son message.
Même si des yeux je cherchais encore l'homme qui, derrière moi, avait bien joué avec mon sexe et m'avait rendu complètement excitée.
Il avait disparu.


Mon file me rejoignit pour me demander si "j'avais pris du plaisir". J'en rougis. Et lui avouais avec aplomb que c'était le cas en effet.
Puis ile me demanda si je pouvais reconduire chez lui un de ces amis car le conducteur qui les avait emmené était reparti… une histoire qui me replongea dans la réalité, stricte et bassement matérielle.

Dans l'habitacle de mon auto, le ronronnement du moteur ne troublait pas mes pensées, volages, qui étaient revenues. A côté de moi l'ami de mon fils somnolait doucement.
Je tirais sur ma jupe pour masquer l'humidité qui avait souillé mes bas, bien que, de nuit, on ne voyait rien.
Je venais de me faire caresser en plein concert… j'en ressentais une fierté. C'était un signe que j'attirais encore les hommes.


- C'est cool d'avoir une mère qui aime ce genre de musique.
La voix de Timothée, c'était le nom du jeune homme que je ramenais chez lui, me sortit de ma rêverie.
Je répondis machinalement que c'était en effet plaisant de partager cela avec son fils.
- J'aimerais bien que ma mère soit comme vous. Le look. La musique. Mais elle n'aime que le classique.
J'argumentais, tentant de lui montrer que la musique classique aussi avait ses bons côtés.
- Et puis les bas, c'est joli.
Mes mains se crispèrent sur le volant.
Mon regard se baissa pour voir si ma jupe ne s'était pas relevée alors que je n'y prêtais attention, mais non, elle était bien à sa place.
- J'aime bien. Surtout quand ils sont accrochés très haut. Et… qu'ils sont portés sans culotte.
Je devins cramoisie de honte. Muette de stupeur, je bredouillais deux mots sans consistance. Comment savait-il cela ?
Je regardais fixement la route sans oser le regarder.
Sa main vient se poser sur mon genou.
Je manquais de faire un écart, surpris par cette familiarité soudaine.
- Vous avez eu l'air d'apprécier tout à l'heure.
Ma bouche s'ouvrit. "Timothée... je… comment ? Je ne comprends pas…". Je m'étranglais presque.


Il remonta sa main sous ma jupe jusqu'à venir toucher les attaches du porte-jarretelles, faisant se relever le cuir et dénuder mes cuisses.
- Moi j'ai adoré vous voir vous tendre vers mes doigts.
Tout se bousculait. Ce n'était pas l'homme d'âge mur qui m'avait caressé, mais ce gamin de 25 ans… l'âge de mon fils.
Ses doigts touchèrent le haut de mes bas, ma peau et vinrent se poser rapidement sur le haut de mon sexe.
Le feu était rouge, nous étions à l'arrêt. Je devais lui dire de sortir.
Il appuya sur le haut de ma fente et, au lieu de lui dire de ficher le camp de ma voiture…  j'écartais instantanément les cuisses en poussant un petit gémissement.
C'était trop tard.
Il me masturbait lentement, de deux doigts et mes jambes s'ouvraient pour lui laisser faire son doux ouvrage.
Je reparti lentement. Le GPS me guidait jusqu'à chez lui.
Un immeuble au parking sous-terrain qu'il ouvrit à l'aide d'une télécommande.
Je me garais, dans le fond, sa main entre mes cuisses qui me palpait désormais de tous ses doigts.
Mes lèvres se faisaient masser et presser. Je sentais que je coulais sous ses gestes habiles. Les feux à led éclairaient le mur en face.
Je ne desserrais pas les dents ni les mains sur mon volant.


Il vint frotter mon clitoris et là… je poussais un petit cri de plaisir.
Mes genoux s'ouvrirent en grand et il me pénétra de deux doigts qu'il fit remonter pour titiller mon bourgeon d'amour avec plus de vitesse, d'énergie.


Je balbutiais qu'il avait une amie, qu'il ne devait pas continuer.
- Et vous, vous avez un mari. Mais ce n'est que du sexe. Et personne ne le saura.
Il avait dit cela ave naturel et conviction.


N'y tenant plus, ma main vint chercher son entrejambe à lui. Il était… dur… gonflé.
Je me mordis la lèvre inférieure et, en me tournant vers lui, croisais son sourire carnassier.
25 ans… et il avait envie de moi.
Je me trémoussais pour venir sur lui, dans l'habitacle exiguë de ma petite voiture rouge.
Je déboutonnais rapidement sa braguette et sortis son membre vigoureux.
Il me prit par les cuisses pour m'aider à venir sur lui.
Maladroitement je me frottais à son gland rond.
Il fallait que je demande à Monsieur de m'acheter un SUV ! Cette pensée me fit prendre conscience de la situation. J'hésitais. Son sexe entre mes doigts.
Il avait déboutonné ma veste et palpait mes seins.


- On sera mieux sur le capot. Me dit-il de sa voix douce.
Je rougis sans pouvoir dire quoi que ce fut. Il ouvrit la porte et je me retrouvais, le ventre sur le métal chaud, les jambes écartées.


Il me pénétra d'un seul trait, d'un coup de reins vigoureux. Je poussais un feulement sous l'intrusion franche.
Son beau membre jeune et tendu, glissa entre mes lèvres trempées.
Sans un commentaire, il me prenait, m'offensait à coup de sabre de chair.
Pourvu de cette énergie que donne la jeunesse, il venait claquer mes fesses de son corps, sans cesser de me labourer le vagin.
J'avais une main sur ses hanches et l'autre… cramponnée à ma voiture pour ne pas faillir sous les assauts de mon jeune empaleur.


Une lumière clignotante annonça l'entrée d'un véhicule.


"Arrête" lui dis-je. Mais, au lieu de cela, il se coucha sur moi, glissa une main sous mon ventre et devint presque immobile, son membre viril dans mon vagin, ses doigts sur moi, son souffle sur ma nuque.

Ma jupe relevée sur mes hanches… j'étais morte de honte.

Et fièvreuse de désirs.
- Ce ne peut pas être ma copine, elle ne sortait pas. Me murmura t-il à l'oreille.
Ses doigts vinrent cajoler mon clitoris pendant que son sexe ne faisait que palpiter dans mon étui devenu liquide. J'avais peur d'être surprise.  Mais extrêmement excitée par cette même frayeur.
Un puis deux claquement de portières. Enfin le son d'une porte d'ascenseur et la luminosité revint à celle, verdâtre, des issues de secours comme seul éclairage.
Il me masturbait sans avoir cessé un seul moment, j'étais au bord de l'orgasme.


Il se redressa et bombarda mon sexe de grands coups de reins. Cette tension qu'il avait accumulé se libérait soudainement.
Je poussais alors un long gémissement… difficile à réprimer. Je jouissais sur mon capot, dans un parking, saillie par un étalon de la moitié de mon âge dont je ne connaissais qu'à peine le prénom.
Je le sentis près, lui aussi, à prendre son pied.

J'eu alors une envie. Subite. Insolite.
Je le repoussais. il me regarda, hébété, à la frontière du plaisir absolu.
Et je m'agenouillais devant son pieu brillant de mon miel.
Ma bouche s'ouvrit pour l'engloutir d'un seul trait.
J'avais déjà sucé, mais plus pour faire plaisir que pour mon propre plaisir. Là j'en avais envie. Je le pompais vigoureusement, je l'aspirais, lui tétais le gland et ma langue et mes lèvres servaient d'étau de soie. Je comprenais pourquoi des hommes aimaient lécher des chattes féminines. J'avais envie, je prenais plaisir à sucer une verge, à en sentir la texture, la force, dans ma bouche.


Il éjacula sans prévenir, inondant ma bouche de son liquide abondant et poisseux. J'ouvris la bouche pour baver cette substance sur sa tige et sur le sol. Je ne voulais pas avaler… et pourtant… je me demandais si … je n'en avais pas très envie, de cette offense que je n'avais encore jamais accepté. Alors je déglutis pour faire entrer dans ma gorge un peu de son nectar. Un gout… nouveau. Je devenais une autre femme.
Je désembouchais son manche viril et le regardais en me relevant.
Il avait les yeux fermés, encore dans la petite mort.
Ma main lui caressait les boules vidées, et lentement je lui reboutonnais son pantalon.
Je me réajustais tant bien que mal.


- Merci m'dame, c'était cool de vous avoir rencontré.
Il me salua et s'éloigna.
- Peut-être à un prochain concert ! N'ayez crainte, je gare le secret. Et le portail s'ouvrira automatiquement ! me fit-il avec un geste de la main.
Il s'engouffra dans l'ascenseur et disparu.


Je mis quelques minutes avant de redémarrer, me placer devant la porte qui s'ouvrit devant mon véhicule comme moi je m'étais ouverte devant des doigts et une verge totalement inconnus.
La route fut courte, machinale.
J'étais souillée. J'allais placer mes vêtements dans le lave-linge, me coucher et mon mari n'en saurait rien.


Cette soirée avait été un pur délice.
Et je me découvrais des envies… nouvelles et charnelles. Plus indécentes et gonflées d'obscénité également.
Au son d'un solo de guitare d'un titre qui avait accompagné mes désirs indécents, je me mis à chanter. C'était bon. C'était rock'n roll.

A suivre….

Par Maitre - Publié dans : Elle... Il... en duo
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J'ai 50 ans. Je m'appelle N...

secret03

Deux grands enfants partis du nid. Un mari..
Ho je ne me plains pas.

La maison est belle, et confortablement nichée dans son lotissement calme. Les enfants sont heureux.

Ma voiture, une petite allemande à laquelle je ne comprends rien, fait se retourner les hommes et me donne l'illusion qu'ils me regardent.

Les seuls soucis sont le changement du lave-vaisselle et le lieu des vacances.
 

Mariée depuis plus de 25 ans, la routine s'est installée. Un baiser sur la joue le matin lorsque mon mari s'en va travailler. Une habitude plus qu'une attention.
Même nos chambres sont séparées.
 

Petit à petit, nous sommes redevenus ce que nous étions avant de vivre ensemble : deux amis, qui ne se touchent plus et font mine de ne pas savoir que l'autre peut avoir des envies.
Il ferme les yeux sur mes achats de godemichets, cachés dans ma table de nuit. Je ne relève pas lorsque je l'entends se caresser devant une vidéo porno.
Peut-être a t-il une maitresse. Je m'en moque car il est prévenant, toujours, et agréable. Nos loisirs nous amènent à apprécier les mêmes spectacles, en parler ensuite comme deux passionnés.

Et puis je ne suis pas non plus en reste avec Jean-Charles, un collègue de travail qui me prend parfois lorsque je suis en manque trop important, et ce depuis l'année passée.
 

Mais je m'ennuie.
 

Terriblement.

Passant parfois des nuits à papoter avec d'autres personnes, à distance, sans même les connaitre autrement que par un pseudo incompréhensible.

Et puis je suis tombé sur ce truc… ce forum.

Ce lieu où chacun parle, sur un site féminin où les hommes ne vont pas. Là où les femmes peuvent oser dire qu'elles ont un clitoris, que la taille de l'engin de ces messieurs excitent plus leur imagination que le notre, ou que la mode de cette année est horrible car les couleurs ne s'accordent pas avec les sacs à main.

C'est une femme qui a posté ce qui a enflammé mon imagination. Reprise par d'autres, interrogatives, jugeant de l'indécence, de la dégradation, de l'absolue liberté, de son affranchissement des règles.

Elle s'autorise a se faire caresser en faisant croire aux hommes qu'elle ne les y autorise pas.

La complexité de la perversion m'a de suite interpellé. C'était étrange, barré, complétement dérangeant.

Et pourtant… mon entrejambe avait réagit avec une émotion et une humidité plus intense au fur et à mesure de ma lecture.

Une lecture plus approfondie me fait rapidement comprendre qu'elle n'est pas la seule, que d'autres s'éclatent ainsi à se faire caresser par des inconnus dans le tramway, le métro où n'importe quel endroit rempli d'anonymes nombreux et serrés.

Ma main est venue se posée sur mon sexe et, machinalement, la caresse s'est éternisée, mon esprit à vagabondé…. le plaisir est arrivé dans une vague d'immoralité submergeant tout sur son passage.


Au matin je délaissais ma voiture pour un transport en commun.
Un peu hésitante, j'avais encore les idées de cette nuit. C'était complètement contraire à la morale, et j'avais pourtant mis une tenue plus "vaporeuse" qu'à l'habitude.
Hélas, partie trop tôt, la rame n'était que très peu occupée.
Je restais pourtant debout, malgré les sièges, espérant désespérément pouvoir éprouver un tel traitement honteux.

Rien.

Je descendais alors pour prendre un café dans un établissement en bord de ligne. Le serveur souriait bien plus avec les deux jeunes femmes à la table voisine.
Pourquoi avais-je été si crédule ? Ridicule. Au point de passer une robe, spécifiquement. Espérant que des doigts allaient me caresser les fesses… qu'un interdit allait être franchi, de mon plein gré. Au lieu de cela j'étais à une table devant un café, sans rien d'autres que des envies frustrées et des idées noires.
Je ne devais plus attirer qui que ce soit, c'était établi.
J'étais déçue et furieuse après moi. Le travail m'attendait, n'en parlons plus.

A l'arrêt, les voyageurs en attente étaient devenus nettement plus nombreux.
Il y eu bousculade pour rentrer et réussir à se tasser, comme des sardines dans le wagon.
Dans le cohue, je parvins tout de même à me faire une place et prendre la direction de mon travail.

Je n'y pretais d'abord pas attention mais… oui… il y avait comme un frottement. Une sorte de geste qui ne correspondait pas avec les trépidations du tramway. Par dessus ma jupe, un doigt me flattait les fesses !

Ma prime réaction fut de tenter de m'y soustraire en bougeant, mais, coincée entre les autres voyageurs, je ne pu rien faire d'autre qu'une pauvre contraction de mes abdominaux pour m'éloigner de 2 cm tout au plus.

J'étais déçue de mon envie inassouvie et soudain, alors que je n'en voulais plus, mon fantasme se réalisait.

Bientôt la caresse revint… passant d'une de mes fesses sur l'autre.

Je fermais les yeux pour ne pas voir qui avait cette audace. La honte me submergea, mes joues devinrent cramoisies.

J'étais pourtant là pour ça.

Je décidais donc de ne pas sortir lorsque l'arrêt me le permettait. Derrière moi, ce n'était plus un doigt qui flânait de fesse en fesse mais la main maintenant qui me palpait et me caressait. Certainement encouragé par mon manque de réaction et de soustraction, il prenait de l'assurance et me pelotait carrément sans se priver.
Des sentiment étranges se bousculaient. Ma lubricité, dont je n'avais pas de doute, prenait un autre tournant et se trouvait confrontée à cette immoralité de permettre à un inconnu de faire un acte répréhensible.

J'acceptais… je voulais même… de mon plein gré… qu'il abuse de mes courbes en s'imaginant contourner un interdit. Plus que cela, je l'autorisais, sans qu'il le sache, à me faire ce que normalement il n'avait pas le droit. Et… mais que c'était agréable de jouer avec cet homme sans qu'il sache que je l'utilisais. Une sorte de revanche tordue. Un pied de nez à la masculinité. Je vivais ma liberté de femme, en tordant le cou à l'égo masculin.

Il me pinça les fesses.

Je me raidit alors et la main me quitta. Le tramway était arrivé à son terminus.
Tout le monde descendit. J'osais un regard. Qui était-il, l'homme à qui appartenait cette main qui m'avait caressée la croupe pendant 5 minutes sans que je ne puisse, ni ne désire, m'y soustraire ?

Au final, cela n'avait aucune importance. J'avais fait ce que je voulais.
Et j'étais souillée, beaucoup trop loin de mon travail.

Je faisais donc chemin arrière, me désespérant que la rame soit moins pleine. J'avais encore envie de me faire caresser par un inconnu.

Ma respiration redescendit lentement. Mais mon esprit était en ébullition, comme mon sexe.

 

Arrivée au bureau, c'est Jean-Charles qui fut surpris de me voir entrer sans bruit,, fermer la porte et m'allonger sur la petite table en ouvrant mes cuisses. Il vint me prendre, doucement, tendrement.
J'étais en feu, prise d'une envie furieuse de sexe.
Il me murmurait des mots gentils.
Trempée, il me pénétra sans aucun effort.

Mais j'avais envie qu'il soit dur… plus cochon…
Je fermais les yeux. Ce n'était plus lui mais un homme sans visage. J'imaginais autre chose.

Il me fit jouir rapidement.
Il était tendre. Alors que j'avais envie de plus de furie.
Je lui déposais un petit baiser sur la joue et le remerciais.
Mais mes pensées étaient ailleurs… empreintes d'obscénité.
J'en voulais encore, j'en voulais plus. Je voulais utiliser les hommes au gré de mes envies.

Ce soir, l'horaire de pointe était à 18h. Le temps allait être long jusque là.

 

A suivre...

 

Par Maitre - Publié dans : Elle... Il... en duo
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