Trio ou plus...

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A 25 ans, mon homme me trouve ravissante.

Je me laisse emporter par le plaisir que me donnent mes doigts.

Mes lèvres encore entrouvertes par l'amour que vient de me faire mon homme.

Elles me livrent un passage chaud et humide.

Il me faut quelques secondes avant de me rendre compte que la douce brise qui me caresse provient de ma porte ouverte.

J'ouvre les yeux.

Apeurée, dans l'ouverture se dessine la forme d'un homme.

"Bonsoir. Je t'avais dit que je reviendrais."

 

La même voix qu’hier.

Le même ton calme et posé, grave et mâle.

Je me recule vers la paroi de carrelage blanc et froid.

Mes pieds sur les petits caillebotis de bois glissant me semblent traitres.

Il avance vers moi, me barre totalement le passage.

Il est massif, grand, large... forme noire découpés dans l'ombre de la porte ouverte.

Je voudrais crier à l'aide mais les mots ne parviennent pas à s'échapper de ma gorge.

Il remonte ma serviette tombée par terre et me la tend.

Je la saisis en m'approchant un peu, surprise par son geste amical.

"Tu risquerais de prendre froid".

Mon corps est brulant.

Je frissonne.

J'essuie mon visage.

Dans l'obscurité je ne parviens pas distinguer ses traits.

La serviette me rassure, couvre mes seins et mon bas ventre.

J'ai froid et chaud.

 

Et puis le son caractéristique de sa braguette qui s'ouvre.

Je sursaute.

Mon intimité coule.

Mes seins se tendent.

Ho mon dieu... pourquoi mon corps réagit-il ainsi ? Est-ce parce que je me caressais à son arrivée ?

Les sensations de plaisirs impolis de cette nuit ressurgissent.

En plus il a du me voir me... toucher...

La délicieuse honte refait surface.

"Approche".

J'attendais cet ordre... je l'espérais même peut-être... je le redoutais.

Mon pied quitte la dalle de bois, bientôt un second pas, incontrôlé, me fait m'avancer vers mon violeur.

Je déglutis avec difficulté.

Sa voix est douce, aimable, enveloppante... sensuelle.

Il pose sa main sur mon épaule et caresse ma peau.

Je suis figée, incapable de résister à ses flatteries.

Il fait remonter ses doigts sur ma nuque.

Puis, d'une pression, m'indique de m'agenouiller.

Je voudrais résister mais mon corps ne suit pas mon cerveau.

A genoux devant lui, je sens l'odeur de son vit au milieu de celle du savon.

Les grains de sable sur mes genoux me semblent si loin...

Si j'ai imaginé furtivement son entrée en me caressant, je suis horrifié de voir se réaliser mon fantasme.

Les paupières closes, les mâchoires serrées, je le laisse frotter son sexe sur mon visage.

Il est chaud, dur, raide, dressé vers le ciel.

Il m'affole.

Il sent le mâle… le rut… Sa trique est une barre brulante et douce.

Ses doigts exercent une faible pression et mes lèvres se trouvent plaquées à son membre vigoureux.

Je lève mon regard vers lui...

Ma bouche s'entrouvre...

De la pointe de ma langue j'effleure la veine saillante qui remonte son sexe épais.

Sans même réfléchir je remonte ma langue le long de sa veine largement saillante vers son gland.

Je me fais plus lente lorsque j'arrive tout en haut de sa hampe de chair.

Je parcours les petites aspérités qui entourent son gland rond et lisse.

"Tu aimes sucer ?"

Mon cœur saute dans ma poitrine.

Ce langage cru me surprend.

Je n'ose pas répondre.

"Tu suces souvent ton homme ?"

Un petit " non " timide m'échappe.

Je suis pétrifiée.

Il flatte ma nuque et j'enroule ma langue autour de son manche... perdue... éperdue.

Un peu maladroite, je rends ma langue plus large et elle remonte de bas en haut.

"Attarde-toi sur mon méat".

Du bout de la langue je titille son petit orifice qui fend le casque tendu de son sexe.

Sous ses conseils, il me guide, il m'initie à cette pratique.

Peu à peu je me lance à l'emboucher... à le saisir entre mes lèvres et le masturber de ma bouche...

Je découvre une nouvelle source de plaisirs sous ses compliments et ses indications.

Je le lèche de plus en plus goulument.

Au fond de moi je prends conscience de ce que m'apporte la fellation : je suis à la fois soumise dans cette position, tout autant que maitresse de ses désirs les plus osés.

Je soupire de bonheur, sa verge engloutie dans ma bouche.

Ma salive me coule sur le menton.

Je l'entends gémir, onduler, son membre coulisse en moi, déforme ma joue, râpe contre ma gorge.

« N’oublie pas mes couilles ».

Je me contracte à cet ordre cru.

Le sexe épais sort de ma bouche.

Hooo… j’en ai encore faim !!

J’incline mon visage pour venir happer ses boules.

J'aspire une à une ses bourses lisses de toute pilosité.

Je le gobe, je les roule avec ma langue.

L'olive interne réagit à mes caresses buccales.

Je tente de les aspirer ensemble, ouvrant ma bouche au plus grand.

Il saisit mon visage et enfonce son bâton entre mes lèvres.

Sans le voir, je perçois son orgasme arriver.

J'ai un mouvement de recul mais il me maintient contre lui.

La panique me gagne.

Il me force à le garder au fond de ma gorge.

Je grogne pour tenter de le faire sortir.

Il me rassure d'une phrase.

Je trésaille... aussi incroyable que cela puisse paraitre j'accède à sa demande et en éprouve une envie improbable.

"Tu vas tout avaler."

Je sais ce que cela veut dire, ce que cela implique… un nouvel interdit va se briser pour moi.

Il explose dans ma bouche.

Son jus épais se répand.

J'ai l'impression d'étouffer.

Je déglutis, au bord de l'écœurement.

Il a un gout de musc, une texture épaisse.

Son foutre coule en moi.

Pour la seconde fois en 2 jours il met fin à un de mes principes et à une virginité.

Lorsqu'il relâche son étreinte je me rejette en arrière.

Un long filet de sperme s'étire de ma bouche à sa tige.

Il caresse mon visage.

Je suis littéralement inondée de son sirop qui ruisselle sur mon menton...

"Tu peux aller t'occuper de ton mari maintenant."

Les larmes me montent aux yeux.

Il remonte la fermeture éclair de sa braguette.

Avec une grande tendresse il dépose un baiser sur mon front avant de s'éclipser.

 

Je reste à genoux dans la douche, la porte grande ouverte.

De mon index j'essuie la goutte gluante qui colle à mon cou.

J'étrangle un soupir dans ma gorge avant de me lever rapidement et me glisser dans ma serviette.

 

Je cours presque dans le terrain de camping complètement silencieux et plongé dans le noir.

Pieds nus je manque de trébucher.

Mon esprit est en proie aux plus odieuses sensations.

Je sens mon sexe ruisseler sur mes cuisses.

Je suis souillé de son odeur, de son goût...

Et... ho oui... que j'ai envie d'encore plus !

 

J'entre dans la tente.

Marc dort.

Je soulève le duvet...

Je ne contrôle plus mon corps, mes envies.

Penchée sur lui je pose ma langue sur son vit ensommeillé.

Flapi, mou, je me redirige sur ses bourses velues.

Je me surprends à avoir préférée gober celles, lisses, de mon violeur.

En deux minutes il devient raide et tendu.

Il n'est pas long à s'éveiller et gémir alors que j'applique avec soi les conseils de mon "initiateur".

S'il est surpris, il n'en montre pas le moindre signe de gène, ne se privant pas d'appuyer sur ma nuque pour me forcer à le prendre profondément en bouche.

Je le dévore presque, gourmande... affamée.

"Attends... je vais venir..." me dit-il en prenant tout à coup soin de moi.

Je sors sa verge de ma bouche.

Avec un coup de langue sur son gland je lui réponds avant de l'engloutir et le pomper avec lenteur.

"Je vais tout avaler".

Je l’embouche avec frénésie.

Il éjacule.

Je déguste son nappage.

Différent de goût, Marc se rapproche du sirop d'orgeat.

J'aspire et ronronne.

Mon orgasme me surprend autant par sa fulgurance que par sa source.

J'ai l'impression de fondre.

Je coule…gémissante, la bouche pleine.

 

Après quelques minutes d'immobilité, lovée dans ses bras, je lui avoue tout.

Il reste silencieux.

Un simple "Je t'aime" et un faible baiser sur ma joue puis il se tourne et s'écroule de sommeil.

Je reste longtemps à écouter le vent léger du dehors.

Et si j'avais été trop loin ?

Mais c'était si bien... si... bon !

Qu'ai-je fait ?

Je m'en veux et mes rêves sont agités. Heureusement Morphée me prend dans ses bras.

 

A suivre...

 

Par Maitre - Publié dans : Trio ou plus...
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[...]

 

douche

Après notre nuit très agitée, je suis éprouvée alors que je me lève.

Le soleil est déjà haut dans le ciel et il fait chaud.

Cette chaleur bienfaisante du sud de la France m'enveloppe avec douceur, dès la sortie de notre toile de tente.

Je n'ose pas regarder Marc de peur qu'il me juge ou me rejette.

Malgré ce qu'il m'a dit je n'en reste pas moins très troublée.

Les images me reviennent...

 

Je m'assois en face de lui.

Il boit son café et a servi le mien.

Il se lève déposer un baiser sur ma bouche puis poursuit son petit déjeuner.

Je n'ose pas prendre la parole.

Hier... cette nuit...

Il m'a prise par derrière alors que je n'ai jamais voulu cela et qu'il sait que ce n'est pas dans mes habitudes.

Il m'a regardé me faire... prendre par un autre... Un inconnu.

Il en même été excité.

Il a été excité que je me fasse violer... sodomiser.

Et il s'est joint à lui...

Mes joues sont rouges de honte.

Le pire est que j'ai jouis.

J'ai aimé cela...

J'ai aimé que Marc ait laissé faire, qu'il se soit joint à l'inconnu.

Et surtout, j'ai aimé cette pratique humiliante.

 

Du regard je parcours l'ensemble des alentours.

J'ai l'impression que tous les campeurs savent que je suis une... sodomite.

Pivoine, je découvre le regard amusé de notre voisin, et celui courroucé, de sa femme.

"Je crois qu'ils nous ont entendu" me dit mon homme en me souriant.

Je baisse la tête, avale mon café et disparait dans la tente.

 

Je reste silencieuse tout le reste de la journée malgré la bonne humeur qu'affiche mon homme et ses attentions pleines de tendresse.

 

Le soir venu, dans la fragile intimité de notre toile aux parois si minces, nous abordons le sujet.

Il ne m'en veut pas.

Il a même trouvé cela très agréable.

Il m'est impossible d'avouer, au risque de mentir, que la situation m'a déplu. Tout autant que je ne peux nier que cette pratique m'a apportée beaucoup de plaisir.

Un inconnu...

Deux hommes...

La jouissance.

Ma jouissance...

Et de la douceur, de l'amour.

Je sens en moi enfler le désir.

Marc se rapproche, relève le grand tee-shirt qui me sert de tenue de nuit, pour me livrer nue à son regard.

Je suis entièrement rasée, je sais qu’il apprécie, il promène ses mains sur mon corps qui devient brulant.

Il palpe mes petits seins tendus.

« Tu as appréciée lorsqu’il est venu… entre tes belles fesses… » me murmure t-il.

Il prolonge l’interdiction par l’évocation de mes plaisirs défendus.

« Lorsque tu t’es offerte ensuite à moi… tu était douce… sauvage… chaude comme une étoile… »

Ses mots d’amours mélangées à la rudesse de la scène…

L'évocation de la nuit précédente me donne la fièvre.

Allongée, il me caresse des épaules aux cuisses, s'attardant sur mon entre jambe humide qui trahit mon excitation.

Il vient se coucher sur moi et me possède sans effort.

Je suis totalement trempée.

Il me parcourt lentement.

Je me laisse aller.

Son sexe s’enfonce dans le mien, accélère ses va-et-vient.

Je l’entends claquer contre ma peau.

Enfourné en moi je pousse de petits cris.

Il me semble plus rude ce soir qu’à l’habitude.

Sa bouche vient se saisir d’un de mes téton, long, tendu.

Il me suce les seins tout en continuant de me posséder presque sauvagement.

Il n'est pas long à jouir et m'emporter avec lui dans la vague de plaisir qui me secoue entièrement comme une tempête.

Je m’aperçois avoir pousser un long gémissement sonore qui me porte le feu aux joues.

 

Nos respirations se calment.

Le bruit des grillons revient.

J’abandonne mon homme après l’avoir embrassé langoureusement, pour me rendre au bloc sanitaire.

 

Devant la caravane de nos voisins, je hâte le pas, espérant ne pas avoir fait de bruit et qu'ils ne nous aient pas entendu de nouveau.

Lovée dans mon tee-shirt qui me descend jusqu'à mi-cuisses, je ne traine pas et tiens fermement ma trousse de toilette et ma serviette.

Une lueur dans une tente un peu plus loin m'indique que je ne suis pas seule à être éveillée.

Un éclat de rire dans le lointain témoigne de la vie alors que le camping parait totalement endormi.

J'entre dans le bloc massif.

Les pas de mes claquettes résonnent sur le carrelage blanc et légèrement recouvert du sable qu'on déposé avant moi tous les autres utilisateurs.

La lumière blafarde du néon attaque mes yeux.

Je bascule le loquet et l'eau coule pour devenir progressivement chaude et agréable.

Le savon coule sur mon corps.

Mes mains massent mes seins.

De petite taille, 85B, ils s'agitent à peine les ai-je frôler et mes tétines se dressent au centre de mes fines auréoles.

Ma main gauche descend vers mon intimité encore entrouverte après notre acte d'amour.

L'eau frappe ma peau, cogne contre le sol et se répercutent dans le bâtiment vide.

Une sensation intense m'envahit.

Je masse ma perle.

Seule... dans un lieu public... mais protégée...

Mes doigts s'agitent lentement.

Le rose me vient aux joues.

Si Marc savait cela !

Hooo...

Ou pire...

Hooooo....

Je glisse un doigt dans mon intimité, désireuse de me faire du bien, lorsque la lumière s'éteint soudain.

Le minuteur sans doute.

Zut.

Dans le noir...

L'eau ruisselle sur mes courbes.

Mes hanches fines, mes cuisses sinueuses.

A 25 ans, mon homme me trouve ravissante.

Je me laisse emporter par le plaisir que me donnent mes doigts.

Que m'importe la lumière, je me caresse.

Mes lèvres encore entrouvertes par l'amour que vient de me faire mon homme.

Elles me livrent un passage chaud et humide.

Il me faut quelques secondes avant de me rendre compte que la douce brise qui me caresse provient de ma porte ouverte.

J'ouvre les yeux.

Apeurée, dans l'ouverture se dessine la forme d'un homme.

"Bonsoir. Je t'avais dit que je reviendrais."

 

A suivre…

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Cela fait 5 jours que nous sommes installés.sdm

La tente, plantée dans le terrain de camping sous les pins, constitue notre abri et notre nid pour ces vacances sous le soleil.

Pour notre deuxième année de vie commune avec Marc, nous avons choisi l'éloignement et la mer.

 

Ce soir il fait chaud et, comme les autres soirs, à peine dans la tente, il entreprend de douces caresses.

Je me laisse aller sous ses mains chaudes et le parfum de sa peau bronzée.

Mon tee-shirt glisse par dessus mes épaules et ses mains s'aventurent sur mes petits seins ronds.

Lentement je sens l'envie monter en moi.

Je fais descendre mon maillot, émoustillée par sa respiration.

Il frôle ma peau, je frissonne.

 

Délicat et attentionné il respecte mes principes mais lorsque je le vois se redresser et entrouvrir la "porte" de notre frêle abri, je ne peux m'empêcher de rougir.

Il est parvenu à me faire accepter que la toile soit légèrement ouverte.

Au départ il s'agissait d'aération me disait-il.

Puis, dans son sourire canaille, j'ai décelé un désir plus intime, celui de rendre possible l'éventualité d'un regard extérieur.

J'ai d'abord refusé pour finalement accéder à son souhait, sans lui avouer que j'appréciais aussi ce petit piment à nos unions.

Le coin de la porte de notre toile de tente claque doucement en retombant.

 

Je l’observe, nimbé de bleu, la couleur de notre toile, ses yeux étincelants et ses cheveux bruns en bataille.

25 ans… un corps qui me donne envie de le toucher, de le caresser. 

Il s'allonge.

Je sens l'air chaud de la nuit du Sud se couler jusqu'à nous dans le chant des grillons.

Je l'enjambe.

Son sexe est tendu.

Je m'assois sur le haut de ses cuisses.

Je me frotte doucement à lui.

Il aime cette position que je trouve un peu coquine.

Ses mains palpent ma poitrine.

Mes tétons, très sensibles, pointent et trahissent mon excitation.

Son membre glisse en moi.

Lentement je l'accueille dans mon intimité.

Ses murmures sont des mots doux.

Je suis "sa fleur", "son papillon"...

Ses mains sur mes hanches me maintiennent avec délicatesse.

J'ondule à sa recherche, sans plus me soucier des bruits extérieurs, de la mince paroi qui nous sépare des autres.

Je plonge mes yeux bleus dans les siens.

Mes cheveux blonds me collent un peu à la nuque sous l’effet conjugué de la chaleur et de nos ébats.

Je me retiens de soupirer d’aise pour ne pas éveiller les voisins alors que mon monte et descends doucement sur son pal raide et dur.

 

 

Je suis soudain saisi de peur.

Une main vient de se poser sur ma bouche.

Une poigne forte, puissante.

Une autre main appuie sur le bas de mon dos et je me retrouve plaquée contre mon homme.

La panique m'envahit.

Je veux crier mais je suis muselée par la force de l'homme qui est entré dans notre tente.

Mes yeux grands ouverts fixent Marc qui réalise avec retard ce qui nous arrive.

Je cherche à me débattre.

La force de l'homme, notre position inconfortable nous prive de notre liberté.

Sa voix résonne, sourde, calme, grave.

"Silence. Du Calme".

Je suis pétrifiée.

Ma bouche est close de force par la main ferme et large de l’intrus.

Me parvient l'odeur de cet individu. Mélange de parfum onéreux et de peau halée par le soleil.

Mon homme veut se soulever, aussitôt plaqué au sol, maintenu par mon corps.

Il gémit sous la douleur de l'effort.

Je sens en moi son sexe se rétrécir.

Je m'en veux de penser à une telle futilité dans ces circonstances aussi dramatiques.

Sur le bas de mon dos, les doigts de l'inconnu se font plus légers, plus caressants.

C'est une souillure sur ma peau.

Il effleure mes hanches puis mes fesses.

Du bout des doigts il n'a aucun mal à découvrir l'intérieur de mes cuisses du fait de mes jambes écartées autour du corps de Marc.

Il prend son temps et se faufile sur mon bas ventre, touche l'extrémité de ma fente.

Je sursaute.

Je veux crier mais mes mots se perdent dans sa main.

Il remonte entre mes rondeurs.

Charnues, petites et bombées, ce vil individu les palpe à loisir.

Il pose sa paume de main sur l’une de mes fesses et la malaxe lentement.

L'un de ses doigts effleure ma petite rosette.

Je secoue la tête en tout sens en pure perte.

Il joue de mon interdit.

Il s'amuse de son étroitesse, et de son total accès.

Je supplie mon homme des yeux.

Il parait totalement désarmé alors qu'un autre que lui fait rouler son index sur mon entrée la plus secrète.

 

Le bruit d'une fermeture éclair.

L'homme descend sa braguette.

Je suis tétanisée.

Son membre vient se poser sur mon petit orifice.

Je crie "Non ! "

Mais ce n'est qu'un faible "mmfff" qui s'échappe d'entre sa main de fer.

Je tente de me débattre mais la poigne de fer de ce mâle me prive de toute liberté.

Son gland se pose sur mon anneau.

Je le sens, dur, chaud.

Il s’enfonce lentement et écarte les muqueuses de mon anus.

Il me perce.

Je sanglote.

Son gland écarte mes fesses, mon plus petit trou… mon interdit.

Pour la première fois de ma vie un sexe me pénètre par cet endroit.

Je n'ai jamais autorisée Marc à me posséder ainsi, de façon si... sale.

La douleur est vive.

Il est immobile, le bout de son sexe planté en moi.

Je lâche une suite ininterrompue de grognements.

Il me fait mal.

Il m'humilie.

Je le supplie de me laisser, mais mes paroles sont inaudibles.

Au lieu de cela il s'enfonce encore plus loin.

J'ai l'impression qu'il m'ouvre en deux.

Littéralement éventrée.

Il recule.

Je crie, les fesses meurtries, l’âme souillée.

Je crois que mes prières ont été entendues mais ce n'est que pour s'enfoncer encore plus loin en moi et m'arracher un nouveau cri.

Il poursuit ses lents mouvements de va-et-vient.

Il me viole l'anus...

Je prends soudain conscience de la situation.

Je suis en train de me faire violer sous le regard de Marc.

Il nous viole !

Et dans mon sexe se remet à durcir celui de mon homme...

Je le regarde, horrifiée.

Son regard planté dans le mien, il ne dit rien mais son membre parle pour lui.

Incrédule, je le sens osciller des reins.

Ma virginité anale disparait et Marc en est excité !

Je n’en crois pas mes sens.

Il ferme les yeux et je le vois soupirer en poussant son vit dans mon vagin… loin…

Bientôt ce sont deux verges qui coulissent dans mon ventre.

Je voudrais hurler.

Et la douleur s'estompe...

Alors que je n'aurais jamais cru cela possible, l'intromission laisse place à des sensations nouvelles... qui me font me cambrer malgré moi.

Je suis maintenue, forcée... et j'en éprouve du plaisir.

La honte me submerge.

Je sens mes joues rougir, ma respiration s’accélérer, mon cœur entamer un galop que je voudrais refuser.

Son pal me semble énorme.

"Je vais enlever ma main de ta bouche si tu promets de ne pas crier" me murmure la voix derrière moi.

Je hoche la tête, affirmative, trop heureuse de pouvoir oublier un peu la force qu’il exerce sur moi.

Avec douceur il libère ma bouche.

Je veux appeler à l'aide mais le premier son que j'émets est celui d'un gémissement.

Il poursuit son lent labour dans mes fesses ouvertes.

Mon homme se tend vers moi.

Le violeur doit sentir la verge de Marc coulisser en moi, de l'autre côté de la fine paroi qui sépare mes deux orifices.

Il accélère.

Mon corps me trahis, il ondule...

Dans mon esprit les pensées les plus confuses s'entrechoquent.

Entre le refus, la trahison, le plaisir... le plus puissant s'impose peu à peu : la honteuse jouissance incompréhensible qui envahit mon corps.

Je reprends conscience de la situation.

Marc ne cache plus son plaisir, gémissant sous moi.

Je suis en appui sur mes mains, le buste cambré, les reins relevés.

J'offre mon arrière-train à l'inconnu qui vient de dépuceler mon anus.

"Tu as un beau cul" me complimente t-il en enfonçant profondément sa verge dans mon étui.

Je soupire... je gémis...

Ses mains fortes et inconnues saisissent mes hanches.

Il me force de plus en plus vigoureusement.

Je lâche un cri de plaisir sans pouvoir me retenir.

Ho que j'ai honte !

J'entends ses cuisses frapper contre mes fesses.

"Bien serré... C'est ta première fois ?"

Je grogne, incapable de répondre tellement mes sens sont en fusion.

La toile de tente à disparue...

Il n'y a plus que moi...

Moi et deux verges qui me prennent à l'unisson.

« Tu es vierge du cul ? » me lance t-il en me bourrant régulièrement.

"Ouiiiii ! " parviens-je à lâcher dans un râle.

Mes fourreaux sont pilonnés et contre toute attente je monte un à un les échelons du plaisir.

Mon violeur enchaine les coups de reins.

Je subis...

"Tu en veux encore..."

Je gémis...

Comment est-ce possible ?

Il se cabre.

Je pousse mon bassin vers lui.

Je découvre le plaisir de la sodomie en même temps que celui de la double pénétration et je refuse d'avouer que j'aime cela.

Son large manche se contracte.

Ses doigts s'enfoncent dans mes cuisses.

Il jouit.

Je suis immobilisée entre les deux hommes.

Son foutre épais inonde ma fente déjà ruisselante.

Son bas ventre frappe mon fessier.

A chaque élan il se vide en moi en poussant un grognement rauque qui m'excite encore plus.

Il sort de mon anus.

Un sentiment de vide.

J’ai l’impression que mes fesses sont grandes ouvertes… totalement offertes.

Marc est toujours tendu dans mon abricot.

La braguette se referme.

Je geins... agitant mon bassin... inassouvie...

Sa main ferme caresse ma croupe qui danse.

"A bientôt" fait-il avant de repartir et refermer la toile de tente.

Tel un esprit il s'est évaporé.

 

Je regarde Marc qui ne me quitte pas des yeux.

La nuit est totale dehors.

Seules nos respirations, profondes, saccadées, troublent le silence qui s'est installé.

Il me semble que mon petit trou est béant.

Dans un spasme j'expulse un peu du sperme qui me remplit l'intimité.

Marc m'embrasse.

Je m'abandonne à sa bouche.

Je lui en veux... et je m'en veux...

Qu'il me pardonne !

Il se redresse et se place derrière moi à son tour.

Ho non !

Il me maintient en position, à 4 pattes dans la toile de tente.

Je suis excitée, trempée, honteuse... humiliée.

"Tu en veux encore ?" me lance t-il doucement, reprenant à son compte la phrase de l'inconnu.

Je n'en reviens pas de lui.

Comment peut-il avoir ces paroles obscènes alors que je viens de me faire prendre de la plus dégoutante des façons ?

Comment peut-il me demander de rester à genoux, l'arrière-train en l'air comme un animal ?

Comment puis-je lui répondre "Oui !" et en avoir une folle envie ?

Je n’en ai aucune idée…

Je lâche l’assentiment tout en ondulant du derrière.

Il se glisse là où un autre que lui vient de faire un passage pour la première fois.

Dans la mixtion d'un autre il enfonce son sexe.

Je me cambre sous cette nouvelle introduction.

Il me force les fesses pour la première fois.

De sa main droite il masse ma perle.

De la gauche il caresse mon dos.

Ses mots d'amour accompagnent ma sodomie.

Il me parcourt l’intimité la plus secrète.

Je me donne à lui comme j’ai toujours refusé de me donner à un homme jusqu’alors, comme une bête.

La jouissance arrive, fulgurante, plus intense que jamais.

Un éclair qui me transperce de la nuque à la fourche de mes cuisses.

Je pousse un long gémissement alors que je le sens me percer encore et se cabrer...

 

Le calme revient.

Je suis haletante.

Le long de mes fesses coule les deux liqueurs d'hommes.

Elles ruissellent sur ma fente, se mêlent à ma cyprine.

Je m'effondre sur le côté.

Epuisée.

Marc me prend dans ses bras.

Il caresse mes cheveux.

Je lâche prise et mes yeux se baignent de larmes.

"Mon amour... tu es splendide".

Je fonds sur son torse.

 "Pardonne-moi" ai-je tout juste la force de lui murmurer.

Il pose ses lèvres sur les miennes.

"Tu seras toujours pardonnée".

Nous nous embrassons avec l'intensité des premiers jours.

Au cœur de cette tourmente, les liens qui nous unissent se solidifient encore plus.

Morphée m'accueille... trouble et ravie.

 

 

 

 

Par Maitre - Publié dans : Trio ou plus...
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