Cela fait 5 jours que nous sommes installés.sdm

La tente, plantée dans le terrain de camping sous les pins, constitue notre abri et notre nid pour ces vacances sous le soleil.

Pour notre deuxième année de vie commune avec Marc, nous avons choisi l'éloignement et la mer.

 

Ce soir il fait chaud et, comme les autres soirs, à peine dans la tente, il entreprend de douces caresses.

Je me laisse aller sous ses mains chaudes et le parfum de sa peau bronzée.

Mon tee-shirt glisse par dessus mes épaules et ses mains s'aventurent sur mes petits seins ronds.

Lentement je sens l'envie monter en moi.

Je fais descendre mon maillot, émoustillée par sa respiration.

Il frôle ma peau, je frissonne.

 

Délicat et attentionné il respecte mes principes mais lorsque je le vois se redresser et entrouvrir la "porte" de notre frêle abri, je ne peux m'empêcher de rougir.

Il est parvenu à me faire accepter que la toile soit légèrement ouverte.

Au départ il s'agissait d'aération me disait-il.

Puis, dans son sourire canaille, j'ai décelé un désir plus intime, celui de rendre possible l'éventualité d'un regard extérieur.

J'ai d'abord refusé pour finalement accéder à son souhait, sans lui avouer que j'appréciais aussi ce petit piment à nos unions.

Le coin de la porte de notre toile de tente claque doucement en retombant.

 

Je l’observe, nimbé de bleu, la couleur de notre toile, ses yeux étincelants et ses cheveux bruns en bataille.

25 ans… un corps qui me donne envie de le toucher, de le caresser. 

Il s'allonge.

Je sens l'air chaud de la nuit du Sud se couler jusqu'à nous dans le chant des grillons.

Je l'enjambe.

Son sexe est tendu.

Je m'assois sur le haut de ses cuisses.

Je me frotte doucement à lui.

Il aime cette position que je trouve un peu coquine.

Ses mains palpent ma poitrine.

Mes tétons, très sensibles, pointent et trahissent mon excitation.

Son membre glisse en moi.

Lentement je l'accueille dans mon intimité.

Ses murmures sont des mots doux.

Je suis "sa fleur", "son papillon"...

Ses mains sur mes hanches me maintiennent avec délicatesse.

J'ondule à sa recherche, sans plus me soucier des bruits extérieurs, de la mince paroi qui nous sépare des autres.

Je plonge mes yeux bleus dans les siens.

Mes cheveux blonds me collent un peu à la nuque sous l’effet conjugué de la chaleur et de nos ébats.

Je me retiens de soupirer d’aise pour ne pas éveiller les voisins alors que mon monte et descends doucement sur son pal raide et dur.

 

 

Je suis soudain saisi de peur.

Une main vient de se poser sur ma bouche.

Une poigne forte, puissante.

Une autre main appuie sur le bas de mon dos et je me retrouve plaquée contre mon homme.

La panique m'envahit.

Je veux crier mais je suis muselée par la force de l'homme qui est entré dans notre tente.

Mes yeux grands ouverts fixent Marc qui réalise avec retard ce qui nous arrive.

Je cherche à me débattre.

La force de l'homme, notre position inconfortable nous prive de notre liberté.

Sa voix résonne, sourde, calme, grave.

"Silence. Du Calme".

Je suis pétrifiée.

Ma bouche est close de force par la main ferme et large de l’intrus.

Me parvient l'odeur de cet individu. Mélange de parfum onéreux et de peau halée par le soleil.

Mon homme veut se soulever, aussitôt plaqué au sol, maintenu par mon corps.

Il gémit sous la douleur de l'effort.

Je sens en moi son sexe se rétrécir.

Je m'en veux de penser à une telle futilité dans ces circonstances aussi dramatiques.

Sur le bas de mon dos, les doigts de l'inconnu se font plus légers, plus caressants.

C'est une souillure sur ma peau.

Il effleure mes hanches puis mes fesses.

Du bout des doigts il n'a aucun mal à découvrir l'intérieur de mes cuisses du fait de mes jambes écartées autour du corps de Marc.

Il prend son temps et se faufile sur mon bas ventre, touche l'extrémité de ma fente.

Je sursaute.

Je veux crier mais mes mots se perdent dans sa main.

Il remonte entre mes rondeurs.

Charnues, petites et bombées, ce vil individu les palpe à loisir.

Il pose sa paume de main sur l’une de mes fesses et la malaxe lentement.

L'un de ses doigts effleure ma petite rosette.

Je secoue la tête en tout sens en pure perte.

Il joue de mon interdit.

Il s'amuse de son étroitesse, et de son total accès.

Je supplie mon homme des yeux.

Il parait totalement désarmé alors qu'un autre que lui fait rouler son index sur mon entrée la plus secrète.

 

Le bruit d'une fermeture éclair.

L'homme descend sa braguette.

Je suis tétanisée.

Son membre vient se poser sur mon petit orifice.

Je crie "Non ! "

Mais ce n'est qu'un faible "mmfff" qui s'échappe d'entre sa main de fer.

Je tente de me débattre mais la poigne de fer de ce mâle me prive de toute liberté.

Son gland se pose sur mon anneau.

Je le sens, dur, chaud.

Il s’enfonce lentement et écarte les muqueuses de mon anus.

Il me perce.

Je sanglote.

Son gland écarte mes fesses, mon plus petit trou… mon interdit.

Pour la première fois de ma vie un sexe me pénètre par cet endroit.

Je n'ai jamais autorisée Marc à me posséder ainsi, de façon si... sale.

La douleur est vive.

Il est immobile, le bout de son sexe planté en moi.

Je lâche une suite ininterrompue de grognements.

Il me fait mal.

Il m'humilie.

Je le supplie de me laisser, mais mes paroles sont inaudibles.

Au lieu de cela il s'enfonce encore plus loin.

J'ai l'impression qu'il m'ouvre en deux.

Littéralement éventrée.

Il recule.

Je crie, les fesses meurtries, l’âme souillée.

Je crois que mes prières ont été entendues mais ce n'est que pour s'enfoncer encore plus loin en moi et m'arracher un nouveau cri.

Il poursuit ses lents mouvements de va-et-vient.

Il me viole l'anus...

Je prends soudain conscience de la situation.

Je suis en train de me faire violer sous le regard de Marc.

Il nous viole !

Et dans mon sexe se remet à durcir celui de mon homme...

Je le regarde, horrifiée.

Son regard planté dans le mien, il ne dit rien mais son membre parle pour lui.

Incrédule, je le sens osciller des reins.

Ma virginité anale disparait et Marc en est excité !

Je n’en crois pas mes sens.

Il ferme les yeux et je le vois soupirer en poussant son vit dans mon vagin… loin…

Bientôt ce sont deux verges qui coulissent dans mon ventre.

Je voudrais hurler.

Et la douleur s'estompe...

Alors que je n'aurais jamais cru cela possible, l'intromission laisse place à des sensations nouvelles... qui me font me cambrer malgré moi.

Je suis maintenue, forcée... et j'en éprouve du plaisir.

La honte me submerge.

Je sens mes joues rougir, ma respiration s’accélérer, mon cœur entamer un galop que je voudrais refuser.

Son pal me semble énorme.

"Je vais enlever ma main de ta bouche si tu promets de ne pas crier" me murmure la voix derrière moi.

Je hoche la tête, affirmative, trop heureuse de pouvoir oublier un peu la force qu’il exerce sur moi.

Avec douceur il libère ma bouche.

Je veux appeler à l'aide mais le premier son que j'émets est celui d'un gémissement.

Il poursuit son lent labour dans mes fesses ouvertes.

Mon homme se tend vers moi.

Le violeur doit sentir la verge de Marc coulisser en moi, de l'autre côté de la fine paroi qui sépare mes deux orifices.

Il accélère.

Mon corps me trahis, il ondule...

Dans mon esprit les pensées les plus confuses s'entrechoquent.

Entre le refus, la trahison, le plaisir... le plus puissant s'impose peu à peu : la honteuse jouissance incompréhensible qui envahit mon corps.

Je reprends conscience de la situation.

Marc ne cache plus son plaisir, gémissant sous moi.

Je suis en appui sur mes mains, le buste cambré, les reins relevés.

J'offre mon arrière-train à l'inconnu qui vient de dépuceler mon anus.

"Tu as un beau cul" me complimente t-il en enfonçant profondément sa verge dans mon étui.

Je soupire... je gémis...

Ses mains fortes et inconnues saisissent mes hanches.

Il me force de plus en plus vigoureusement.

Je lâche un cri de plaisir sans pouvoir me retenir.

Ho que j'ai honte !

J'entends ses cuisses frapper contre mes fesses.

"Bien serré... C'est ta première fois ?"

Je grogne, incapable de répondre tellement mes sens sont en fusion.

La toile de tente à disparue...

Il n'y a plus que moi...

Moi et deux verges qui me prennent à l'unisson.

« Tu es vierge du cul ? » me lance t-il en me bourrant régulièrement.

"Ouiiiii ! " parviens-je à lâcher dans un râle.

Mes fourreaux sont pilonnés et contre toute attente je monte un à un les échelons du plaisir.

Mon violeur enchaine les coups de reins.

Je subis...

"Tu en veux encore..."

Je gémis...

Comment est-ce possible ?

Il se cabre.

Je pousse mon bassin vers lui.

Je découvre le plaisir de la sodomie en même temps que celui de la double pénétration et je refuse d'avouer que j'aime cela.

Son large manche se contracte.

Ses doigts s'enfoncent dans mes cuisses.

Il jouit.

Je suis immobilisée entre les deux hommes.

Son foutre épais inonde ma fente déjà ruisselante.

Son bas ventre frappe mon fessier.

A chaque élan il se vide en moi en poussant un grognement rauque qui m'excite encore plus.

Il sort de mon anus.

Un sentiment de vide.

J’ai l’impression que mes fesses sont grandes ouvertes… totalement offertes.

Marc est toujours tendu dans mon abricot.

La braguette se referme.

Je geins... agitant mon bassin... inassouvie...

Sa main ferme caresse ma croupe qui danse.

"A bientôt" fait-il avant de repartir et refermer la toile de tente.

Tel un esprit il s'est évaporé.

 

Je regarde Marc qui ne me quitte pas des yeux.

La nuit est totale dehors.

Seules nos respirations, profondes, saccadées, troublent le silence qui s'est installé.

Il me semble que mon petit trou est béant.

Dans un spasme j'expulse un peu du sperme qui me remplit l'intimité.

Marc m'embrasse.

Je m'abandonne à sa bouche.

Je lui en veux... et je m'en veux...

Qu'il me pardonne !

Il se redresse et se place derrière moi à son tour.

Ho non !

Il me maintient en position, à 4 pattes dans la toile de tente.

Je suis excitée, trempée, honteuse... humiliée.

"Tu en veux encore ?" me lance t-il doucement, reprenant à son compte la phrase de l'inconnu.

Je n'en reviens pas de lui.

Comment peut-il avoir ces paroles obscènes alors que je viens de me faire prendre de la plus dégoutante des façons ?

Comment peut-il me demander de rester à genoux, l'arrière-train en l'air comme un animal ?

Comment puis-je lui répondre "Oui !" et en avoir une folle envie ?

Je n’en ai aucune idée…

Je lâche l’assentiment tout en ondulant du derrière.

Il se glisse là où un autre que lui vient de faire un passage pour la première fois.

Dans la mixtion d'un autre il enfonce son sexe.

Je me cambre sous cette nouvelle introduction.

Il me force les fesses pour la première fois.

De sa main droite il masse ma perle.

De la gauche il caresse mon dos.

Ses mots d'amour accompagnent ma sodomie.

Il me parcourt l’intimité la plus secrète.

Je me donne à lui comme j’ai toujours refusé de me donner à un homme jusqu’alors, comme une bête.

La jouissance arrive, fulgurante, plus intense que jamais.

Un éclair qui me transperce de la nuque à la fourche de mes cuisses.

Je pousse un long gémissement alors que je le sens me percer encore et se cabrer...

 

Le calme revient.

Je suis haletante.

Le long de mes fesses coule les deux liqueurs d'hommes.

Elles ruissellent sur ma fente, se mêlent à ma cyprine.

Je m'effondre sur le côté.

Epuisée.

Marc me prend dans ses bras.

Il caresse mes cheveux.

Je lâche prise et mes yeux se baignent de larmes.

"Mon amour... tu es splendide".

Je fonds sur son torse.

 "Pardonne-moi" ai-je tout juste la force de lui murmurer.

Il pose ses lèvres sur les miennes.

"Tu seras toujours pardonnée".

Nous nous embrassons avec l'intensité des premiers jours.

Au cœur de cette tourmente, les liens qui nous unissent se solidifient encore plus.

Morphée m'accueille... trouble et ravie.

 

 

 

 

Par Maitre - Publié dans : Trio ou plus...
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