[...]
Il fut surpris de la demande.
Elle qui paraissait si fragile, si douce, oser dire de telles obscénités dans sa chambre sage.
Sa requête lui fit l'effet d'un coup de sang.
Il l'embrocha d'un trait, son large pal forçant les chairs humides de sa partenaire.
Elle poussa un cri à la limite du hurlement.
Il se retint, recula et s'enfonça plus loin.
Il lui releva les genoux par dessus ses épaules.
Elle ouvrit grand la bouche pour émettre un râle de bonheur après un court instant de silence, privée de souffle.
Il entama une lente série de coups de butoirs qui le faisait aller loin, de plus en plus loin, dans sa matrice.
Elle l'accompagnait en balançant ses reins au rythme qu'il lui imposait.
Coralie voulait être prise... baisée... comme une chienne... comme... sa mère...
Ses mots tournaient en rond dans son esprit et décuplaient la fureur de sa masculinité.
Les assauts qu'il lui faisait subir la poussaient à chaque fois plus à remonter dans le lit.
Son sexe était une barre d'acier qu'il faisait entrer et sortir d'un brasier trempé.
Il ne tarda pas à émettre, lui aussi, des ahanements sourds en la prenant comme un hussard.
Elle glissait sur le lit, propulsée par les coups de reins de son amant.
La largeur du sexe qui l'embrochait lui écartelait les chairs.
Elle s'agrippait au dos de Robin, ses ongles plantés dans ses muscles tendues.
C'était un animal qui la prenait...
Un mâle dominateur...
Le plaisir s'empara d'elle, enflant et se diffusant dans tout son être.
Elle en voulait encore plus.
Elle l'encourageait... incrédule devant sa propre frénésie et son langage.
"Oui... vas-y ! Plus fort ! Haaannn !! Ouiii ! Baise-moi encore ! Ho oui... HAAA !"
Son bassin relevé, la verge qui la ramonait était enfoncée en elle jusqu'à la garde.
Son sexe n'était plus qu'un puits détrempé, coulant sur ses fesses.
Elle eu une envie...
Subite...
Elle repoussa Robin d'un geste ferme.
Son cerveau était sur le point d'exploser, elle était une femme affamée de sexe.
Il fut interrompu dans son élan.
L'esprit brouillé, embrouillé pendant un court instant.
Alors qu'il sentait qu'elle arrivait aux portes de la jouissance, Coralie lui intimait l'ordre de cesser leurs ébats.
Il était dans un tel état d'excitation qu'il eu du mal à ralentir puis extraire son vit du con accueillant qui était le sien.
Elle le regardait avec ses grands yeux qui scintillaient de désirs.
Sous lui il la voyait respirer rapidement, son corps excité et perlé de sueur, sa poitrine orgueilleusement dressée vers le ciel.
Il admirait sa gorge, sa bouche, ses épaules...
"Robin..."
La voix était si cristalline, un son de flute dans le matin brumeux.
"Oui ?"
Il tentait de conserver son calme.
Ils étaient en travers du lit, essoufflés.
Elle avait son regard planté dans le sien.
"Je... j'ai envie que... "
Elle peinait à formuler sa demande.
Il lui caressa la joue.
Elle s'abandonna à sa caresse en fermant les yeux.
Il était si doux.
Elle osa... elle devait oser...
"J'ai envie de te sentir... dans... dans mes fesses."
Ses joues furent en feu instantanément.
Son corps et ses envies la trahissaient.
Elle se tourna lentement, autant pour éviter son regard de jugement que pour donner raison au désir ardent qui l'animait.
A 4 pattes sur le lit en bataille, elle ondulait de la croupe, relevant son fessier.
Lorsqu'elle sentit les doigts de Robin serpenter sur ses deux globes fermes, elle sut qu'il allait être doux pour son initiation.
Une nouvelle initiation dans cette même chambre.
Elle soupira...
A deux mains il la caressait.
Ses fesses ondulaient sous les attentions de l'homme.
Son plaisir était près à éclater.
Lorsqu'elle sentit sa raie s'écarter doucement sous les doigts de son amant, elle poussa un petit cri de surprise.
Il lui caressait son interdit le plus secret et même si elle désirait cette pénétration, elle l'appréhendait.
Elle se tortilla sous la pression digitale, découvrant une source de sensations inédites.
Il allait et venait lentement autour de son œil sombre.
Ses jambes s'écartèrent et elle releva son bassin pour lui permettre de mieux la flatter.
Sur ses cuisses son sirop de femme semblait couler sans discontinuer.
Il massait la délicate rondelle vierge.
Son corps de femme ressemblait à un violon...
Son violon d'Ingres...
Sa passion...
Il laissa temporairement les fesses rondes pour épouser de ses mains les courbes de Coralie.
Des épaules, de la nuque, à ses hanches... il massait, caressait, ses seins, son dos, ses cuisses.
Elle était un délice.
Le parfum de son plaisir lui vint aux narines.
Une fragrance de femme, enivrante, qui lui donnait l'eau à la bouche.
Une autre envie...
Il se pencha près de sa croupe offerte.
Sa langue lapa de bas en haut l'abricot dégoulinant de Coralie pour remonter dans la vallée de son séant.
Elle ondulait.
Il s'attarda sur la rose.
De la pointe de la langue il titillait l'entrée de l'orifice.
Prenant soin de pousser et se retenir en oscillant son muscle sur elle, il la sentit se détendre, s'assouplir.
"Tu es si douce" lui dit-il. "Je vais l'être aussi".
Il la vit se poser sur ses avant-bras, le visage sur son oreiller.
Dans cette position elle semblait totalement offerte.
Sa verge effleura la fesse de sa complice.
Elle voulait se donner entièrement.
Que sa langue sur son intimité était une caresse agréable ! Elle aurait voulu que cet instant ne cesse jamais... et qu'il aille un peu plus loin...
Il écarta une de ses fesses d'une main.
La peur vint soudain l'envahir... la peur de la douleur.
Il massait son anus de son doigt d'homme habile.
Elle, la jeune vierge, et lui, l'étalon expérimenté.
Lorsqu'elle sentit le gland rond remonter contre sa peau et se poser contre l'anneau étroit, elle ferma les yeux.
Il poussa lentement.
Une résistance rendue futile après les manigances qu'il lui avait prodigué.
Sa petite caverne était ouverte.
Elle émit un petit gémissement, l'intromission était douloureuse tellement elle était étroite et lui large.
Il resta immobile en elle.
Elle soufflait fort malgré l'absence de mouvement de son empaleur.
Le moindre de ses soupirs la faisait bouger autour du pieu qu'elle avait de planté en elle.
Elle eu envie de tout arrêter...
Et son fessier lui envoya un tout autre message... une sensation qui se répandit au travers son corps... le plaisir.
Un plaisir nouveau, totalement inédit.
Elle gémit... longuement... faiblement...
Fiché en elle, Robin lui caressait les fesses, les écartant délicatement par intermittence.
Elle releva le visage et fit bouger son bassin, la douleur disparaissait... le désir montait en flèche.
Il lui donnait le temps de s'habituer à cette position.
A son corps féminin qui tanguait il sut qu'elle appréciait.
Il la prit par les hanches et recula en elle, lui arrachant un gémissement rauque.
Sa verge était à l'étroit dans le fourreau de son arrière-train.
Il s'enfonça avec délicatesse.
Elle poussa un long cri.
Son manche forçait son conduit anal à l'accepter, à s'agrandir.
Quelle était belle et désirable !
Elle avait l'impression que son intimité se déchirait.
Il venait de planter son sexe dans ses fesses, plus loin, et ce n'était pas le gland qui l'écartait désormais mais bien le manche qu'elle savait large et raide.
Instantanément le plaisir fut plus intense que toute autre sensation.
Elle se cambra et la verge s'enfourna encore plus loin.
Elle n'était plus que gémissements continus... et plaisirs défendus.
Il allait et venait, accélérant sensiblement la cadence qu'il menait.
Son vit se frayait un passage dans l'anus virginal de Coralie qui subissait, avec délice, cette initiation à la sodomie, à en croire les cris qu'elle émettait et sa main fine qui, posée sur
sa fesse gauche, ouvrait son petit trou pour qu'il la force plus loin encore.
Autour de son pieu l'étroitesse de sa compagne était un plaisir pour lui, emprisonné, allant et venant dans un étau délicieux, un écrin de soie.
Ses mains se posèrent sur les hanches de la jeune femme et il accentua ses percées.
Elle le sentait en elle, là où jamais elle n'avait senti un homme.
Il ruait de plus en plus loin et elle n'était plus qu'une poupée ballotée par ses sens exacerbés.
Elle s'effondra sur son oreiller, incapable de se maintenir écartée...
Le bas ventre de son amant frappait contre ses fesses qu'elle sentait rebondit à chaque fois qu'il la forçait profondément.
Chaque intrusion lui arrachait un râle.
Chaque reflux la faisait haleter et espérer une autre saillie contre nature encore plus rude.
Robin se pencha sur son amante pour lui murmurer qu'elle était splendide.
Elle gémissait.
Il sentit son corps de femme se tendre et se contracter.
Ses coups de reins furent plus forts, plus rapides.
Il la bourrait littéralement, lui défonçait l'anus et elle explosa de jouissance, longuement.
Son être s'abandonnait.
L'orgasme la submergea.
Un plaisir incroyable et issu d'une partie de son corps qu'elle ne croyait pas capable de cela.
Elle perdit pied, oublia le lieu, le temps et sa virginité pendant les minutes où il la sodomisa à grands coups de sexe.
Il sortit de son étroitesse pour se répandre à son tour.
Sur le dos de son amante, son foutre s'étala en giclées blanches.
Il l'accompagnait dans la jouissance.
Ils restèrent immobiles, couverts de sueur.
Coralie se retourna vers Robin et l'embrassa.
Leurs bouches restèrent soudées, leurs corps enveloppés dans leurs bras joints.
Par la serrure de la porte, la maitresse de maison venait de voir sa fille se faire dépuceler l'anus par son employé et amant.
Elle se mordit la lèvre.
Il avait été doux et fougueux... comme avec elle.
Ses pensées oscillaient entre jalousie et satisfaction.
Sa fille était honorée par un homme qui savait y faire et leurs plaisirs étaient visibles.
Et cet homme ne la délaissait pas pour autant, mettant même plus de fougue à la prendre depuis qu'il se... tapait... Coralie... désormais une femme... une autre femme qu'elle.
Elle regagna sa chambre.
Dans le creux de ses reins elle glissa ses doigts.
"Ho... Robin..." murmura t-elle avant de se satisfaire en solitaire.
A suivre...