diamant[...]

Nous entrons dans ma chambre, mon lieu le plus intime.

Je le suis, ma main dans la sienne. 

Nos doigts se mêlent, mes mains cherchent son cou, son cul.

Je caresse son muscle fessier, ferme, je le saisi et lorsque je relâche ma pression c'est pour effleurer ses boules du bout des doigts.

Il me plaque au mur et m'embrasse langoureusement.

Nos langues se cajolent, s'enroulent.

Je le presse contre moi pour sentir la vigueur de son attribut.

Il tient mes mains et écarte mes bras.

Je forme une croix contre le mur et il se frotte contre moi.

Peu m'importe la rudesse du mur derrière moi, seul m'importe son sexe qui colle à ma motte en feu.

Je gémis, incapable de retenir mon plaisir qui monte.

Il pose ses dents sur mon cou, je suis envahie de sensations électriques.

Brusquement il m'emporte avec lui et nous nous affalons sur le lit.

Il est sur moi, sans lâcher ma bouche.

J'ouvre mes cuisses et c'est sa masculinité que je sens se frotter sur mon sexe humide.

Sans effort il vient se planter dans mon entrecuisse.

Lorsqu'il me pénètre je sens le bout de son sexe écarter mes nymphes.

Le gland se fraie un passage, m'arrachant quelques soupirs étouffés dans sa bouche.

Son pieu me force, il coulisse en moi, large et lent.

Je veux engloutir son sexe en moi aussi ouvre-je largement mes cuisses pour lui permettre de me prendre comme il le désire.

Sous l'envie je tends mon bassin et sa large hampe de chair m'écarte irrémédiablement.

Je geins sans plus me soucier du lieu.

Il me viole dans la chambre nuptiale et la chaleur de l'interdit me fait planter mes ongles dans son dos.

Je gémis, je me trémousse, mon plaisir croît et je brule d'envie.

Il s'enfonce et je le veux encore plus loin.

Comme une réponse à mon désir tacite, il me donne un coup de reins qui me transperce et m'arrache un cri qui résonne à mes oreilles.

Il vient de s'installer entièrement en moi.

Mes mains agrippent ses fesses et suivent les mouvements.

Il recule dans mon étui de femme pour s'y enfoncer de nouveau, plus loin, et me procurer ce plaisir si intense qu'il sait être en son pouvoir.

Je me surprends à ne plus contrôler mes paroles et lui demander de me prendre encore... et encore...

Les assauts se font avec intensité.

Il n'a de cesse de m'embrasser, dans le cou, sur le front.

Lorsqu'il prend ma bouche c'est pour couvrir mon cri de plaisir.

Il s'est redressé et son sexe vient de s'enfoncer encore plus profondément.

Il me laboure ainsi pendant de délicieuses minutes, avant de ralentir et m'observer jouir.

L'orgasme me fait couler autour de son vit planté dans mon ventre.

Sans retenue je suis accrochée à lui, mon Maitre, qui me possède sur mes draps.

Je suis ruisselante de transpiration, haletante d'envie et de désir.

Il regarde ma chambre. Sur un cintre une chemise d'homme qui n'est pas à lui.

Cela semble l'amuser.

Je profite de ce répit pour oser me tourner.

J'en ai envie.

Dans ma chambre, en travers du lit, je veux qu'il me prenne dans cette posture que jamais je n'ai pratiquée ici.

Ses mains écartent mes cuisses.

Je lui offre ma croupe, à quatre pattes, telle une chienne lubrique.

Mes pensées me font rougir... il peut me prendre comme il veut, me baiser à sa manière, et même posséder mon cul s'il le veut, je suis à lui, chaude et...soumise.

Mais au lieu de sentir son membre dur, c'est sa langue qui vient me laper.

Je ne peux réprimer un "Ho oui" alors qu'il m'entreprend avec attention.

Sa langue vient en alternance de sa bouche.

Il dépose un baiser sur mon sexe, il me lèche, redépose un baiser à nouveau, puis je sens sa langue s'insinuer et entrer dans ma vulve.

Il embrasse mon sexe comme s'il était ma bouche.

C'est un supplice délicieux.

Ses doigts m'écartent et il plaque sa bouche à ma féminité pour me dévorer avec passion.

Je pousse des petits gémissements que je ne cherche plus à retenir.

Si cette chambre a des oreilles elle entend ce qu'elle n'a jamais encore entendu, si elle a des yeux elle devrait les bander de peur d'être outrée.

Il m'explore.

Je dois couler dans sa bouche.

Un souffle rauque m'échappe lorsqu'il s'empare de mon clitoris pour l'extraire avec sa langue.

Il le saisi dans ses lèvres et me tête.

J'ai envie de hurler mon plaisir tant les arcs électriques se succèdent dans mon bas ventre, entièrement possédée par les orgasmes en cascades qui me paralysent dans des gémissements honteux mais délicieux.

Je tortille mes hanches pour rapprocher encore plus mon sexe de sa bouche, comme s'il eut été possible d'être plus proche.

Lorsqu'il lâche ma perle je me rends compte de ce que je suis en train de dire et je me fais rougir.

M'a t-il entendu lui demander de me lécher la chatte ?

Il n'en dit mot et continue son exploration, désormais remonté entre mes fesses que j'ai écartée avec mes mains.

Dans un geste que je voulais audacieux, je lui offre mon interdit.

Le bout de sa langue passe sur ma rondelle.

Je ne peux m'empêcher de me mordre la lèvre inférieure alors qu'il m'entreprend avec agilité.

Mon cul... mon œillet... je lui offre sans hésitation.

Il joue avec mon petit trou qui se contracte et se relâche au fur et à mesure de ses coups de langue.

La sensation de son muscle sur mon petit orifice me porte aux portes de l'orgasme.

Jamais je n'aurais cru pouvoir me faire dévorer le fondement en ce lieu.

J'ai envie, dans cette position de soumise, qu'il me lèche le cul avant de s'y insérer.

Il s'introduit du bout de la langue puis redescend vers mon sexe qu'il mange comme je lui lance quelques "bouffe-moi".

Il ne se fait pas prier pour passer de mon sexe à mon anus et lécher les deux entrées.

Sa langue large passe entre mes lèvres trempée avant de s'insérer, étroite et raide, dans mon conduit anal.

Ce jeu m'excite de plus en plus et je tremble sous les sensations.

De ses mains il écarte ma rosette et sa langue s'enfonce et se retire sans cesse.

Il baise mon cul avec sa langue.

Je glousse de bonheur et ose lui demander de me prendre par le cul.

Mes mots claquent dans l'air saturé de fragrances de sexe "Enculez-moi Monsieur... S'il vous plait".

Le bout chaud se positionne devant mon étroitesse.

D'une main il se guide en moi.

Lorsqu'il pousse sa queue en moi je crois défaillir.

Mon anus s'ouvre, pris de contractions, il se fait forcer et la douleur qui me fait grimacer s'éteint dans un gémissement de plaisir.

Centimètre par centimètre il avance avant de reculer et de me percer à nouveau toujours plus loin, fouillant mon conduit anal sous mes encouragements sourds.

Je sens son torse sur mon dos, sa bouche embrasse ma nuque.

J'offre mon cou à ses baisers alors que son membre dur m'embroche par l'arrière.

Il me susurre de poursuivre mes demandes, qu'il aime ma vulgarité.

J'oscille mes hanches en réponses.

Il s'immobilise et me tient par les épaules.

Je m'efforce de me faire coulisser autour du manche.

A chaque élan je sens ses couilles se rapprocher de mes fesses.

Je m'aperçois crier et pousser des soupirs sonores.

Alors il me saisi par les hanches et ses assauts sont impétueux, féroces, violents.

Il me laboure le cul sans ménagement.

"Ha ouiiii ! Encule-moi ! Ouiii comme ça... baise moi ! Hummm... Ho ouii... dans mon cul !! "

Sa main claque sur ma fesse et son sexe ne me laisse pas un instant de répit.

Large il me ramone l'intérieur alors que je ne peux plus articuler, seulement posséder par le plaisir de me faire mettre à 4 pattes, comme une chienne, dans l'intimité de ma chambre, par mon amant, mon ami, mon Maitre.

Je ne peux me retenir et, la tête sur le bord du lit, le cul en l'air, lorsque son pieu s'avance jusqu'à faire claquer ses boules sur mon vagin, je jouis une nouvelle fois dans un long murmure alors qu'il ne cesse daller et venir dans mon cul.

Il sort son membre, mon petit trou reste dilaté, ouvert, et je sens son souffle.

Je frémis.

Ses lèvres s'agitent sur mon clitoris gonflé alors qu'il aspire ma mouille et l'avale.

Il nettoie avec lenteur mon sexe assouvi.

Je reste un peu ainsi, incapable de bouger, affalée sur le lit.

Ses mains flattent ma croupe.

Il caresse mes fesses qui lui sont offertes.

Il remonte sur mon dos jusqu'à ma nuque puis fait chemin inverse.

Ses mains de mâle sur ma peau brulante de femme.

Lorsqu'il fait courir ses doigts sur mes cuisses et qu'il en enlève mes bas, je hasarde un regard vers lui.

Il me sourit et vient s'allonger à côté de moi. Ses lèvres ont le gout de mon sexe.

Nous nous embrassons avec passion.

- Ton homme n'a pas bon gout pour les chemises, me dit-il.

Je reprends pied avec l'endroit.

Gênée.

- Mais il a un gout parfait pour les femmes.

Je rougis.

Nos lèvres se prennent.

Nos bouches se pressent.

Dans mon ventre l'envie nait à nouveau.

 

A suivre...

Par Maitre - Publié dans : Eve & Monsieur
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires

[…]

 

Le café est délicieux.

Nous le savourons tous les deux, côté à côte sur le canapé.

Il a ôté sa veste et il ne me quitte pas des yeux.

Mes paupières se ferment pour engloutir la dernière goutte chaude.

Sa main saisit ma tasse.

Je reste dans le noir relatif de mes yeux clos.

Dans mon cou il pose ses doigts et m’attire à lui doucement comme on cueille une fleur fragile.

Nos lèvres ont le gout du moka.

Il passe le bout de sa langue à la recherche de la mienne que je lui accorde avec lenteur.

Il envahit ma bouche de son muscle.

Sa pression s’affine sur ma nuque.

Je m’agrippe à ses épaules.

Son parfum empli mes narines.

Je viens sur lui, allongé sur le canapé.

Notre baiser n’en finit pas. Je ne veux pas qu’il finisse.

Pourtant je m’écarte doucement pour mieux l’observer.

Sa chemise laisse apparaitre son torse qui se soulève.

Je le devine excité de me voir à califourchon sur lui.

Dans un sourire que je veux énigmatique j’entame un déboutonnage où mes ongles griffent un petit peu plus à chaque fois, sa peau de mâle dominant.

J’écarte les pans pour mieux l’admirer.

Entre mes cuisses je sens mon sexe s’ouvrir sous l’excitation qui croit.

Mes mains dégrafent la ceinture, le pantalon…

D’un geste assuré je fais glisser au sol tous ses oripeaux ne lui laissant plus que son boxer.

Sous le tissu son membre gonflé forme une bosse de belle taille et je viens y poser mes doigts.

Je caresse le vit qui palpite, recouvert, caché et grandissant.

Mes mains remontent sur son corps.

Je me sens devenir humide.

Au bord de mes lèvres je devine ma cyprine odorante.

Je viens poser mon sexe sur le sien et mes bras lui enlèvent sa chemise, pas totalement, juste assez pour emprisonner ses bras au dessus de sa tête.

Je mords ma lèvre inférieure alors que sans m’en apercevoir je frotte déjà mon bas ventre affamé sur sa raideur.

Je sais qu’il aime lorsque je prends ces mimiques.

La bouche entre ouverte, il peut apercevoir ma langue venir passer sur mon rouge à lèvre presque entièrement disparu dans nos étreintes.

Mes lèvres inférieures, comme des pétales, s’ouvrent lentement sous l’effet de mes ondulations.

Mon sexe chaud commence à couler.

Le tissu qui nous sépare me brule.

Lentement je descends sur ses genoux.

Ma mouille a trempée son boxer.

Je prends un air faussement désolée.

Ses yeux se plissent pour me laisser poursuivre ce numéro de charme que je lui offre.

Avec des gestes habiles je fais glisser son dernier vêtement.

Son membre se libère.

Il grandit.

La veine palpite et son gland sort de lui-même de sa capuche.

Je l’aide à se décalotter.

Qu’il est chaud entre mes doigts !

Je le maintiens droit pour m’appliquer avec tendresse à se découvrir et grossir encore.

Ses bourses bougent, seules, sous les gestes presque chirurgicaux que je pratique pour faire de son sexe le gourdin que je convoite.

Une lente masturbation s’installe.

Je passe de ses yeux à son sexe tout en poursuivant, d’une main les vas et vient qui le font se trémousser.

Sans un mot je le fais coulisser entre mes doigts.

Son gland glisse, pourpre de désir, surplombe majestueusement sa large hampe que mes mains pressent doucement.

Je me fais l’effet d’une geisha attentive, et cette image de la femme dévouée aux plaisirs des sens me provoque une sensation de chaleur dans la poitrine qui instantanément se répercute entre mes jambes. Le plaisir s’installe en moi avec fureur.

Je vais être le fourreau de son sabre lorsqu'il va me transpercer.

Je ne suis plus en train de lui donner du plaisir, nous le partageons.

Je me hisse sur mes genoux et, toujours à califourchon sur lui, je viens m’asseoir sur son sexe.

Il ne devine de mon corps que mes genoux nus qui bientôt sont recouverts par ma robe noire.

Je me frotte lentement.

Appuyé contre mes lèvres ouvertes, je sens la dureté de son membre maintenant gros et tendu en arc lisse.

Sa grosseur vient irriter mon bonbon qui se gorge de sang et devient de plus en plus impatient, de plus en plus sensible.

Je le regarde, les bras au-dessus de son visage, souriant il me dévore des yeux.

J'écrase mon bassin sur lui.

J'ai envie de sa force en moi.

J'ondule sur sa hampe de façon de plus en plus ample.

Mon sexe glisse sur le sien tant je l'humidifie.

Je me cambre en arrière, saisissant ses genoux pour mettre en avant ma poitrine.

Je veux qu'il me convoite alors qu'il ne peut me toucher.

Je fais glisser le haut de ma robe et je lui dévoile mes seins nus.

Il a les yeux qui s'enflamment.

Mes mains glissent de mon cou à mes mamelons que je caresse lentement.

Avec lenteur je joue avec mes tétons, je presse tour à tour mes seins lourds, je les soulève et les excite.

Ils durcissent et les pointes sont tendues, rouges, prêtent à se faire sucer.

Il a libéré ses mains et, alors que la gauche passe sous ma robe et vient glisser sur mon bas jusqu'à la frontière de ma peau, la droite saisie un de mes mamelon et le tire doucement par petites pressions.

Je pousse un gémissement suivi d'un petit cri de surprise.

Je prends soudain conscience que la baie vitrée est toujours ouverte.

A demi-nue, ma robe simplement accrochée autour de ma taille, la poitrine ballotant, je me saisi de la commande qui baisse les volets.

Il entoure ses bras autour de moi, il saisi le boitier électronique pour m'empêcher d'agir dans l'instant.

- Je ferme... quelqu'un pourrait nous voir. Dis-je un peu affolée.

Il caresse mes cheveux, m'embrasse.

Il fait tomber ma robe au sol.

Seul le rideau fait rempart entre nous et d'hypothétiques voyeurs.

Dans le contre-jour, en ombre chinoise, tout un chacun peut nous voir.

Lui, nu, son sexe fièrement dressé. 

Moi, nue, face à lui.

Je sens monter en moi une bouffée de chaleur.

Et je m'agenouille doucement devant mon Maitre, prête.

Je m'applique à prendre une position des plus explicite et esthétique.

Si quelqu'un nous voit je veux qu'il ait cette vision ancrée en lui pour des années.

Saisissant son membre d'une main, je viens le faire reposer sur ma langue.

Je regarde vers le haut et croise son sourire.

Il est chaud et il palpite.

Je le lèche avec lenteur.

J'explore toutes les courbes de cette queue que je convoite.

Je m'applique et très doucement le bout de ma langue vient irriter son méat et l'écarter pour faire glisser la perle de plaisir qu'il produit alors.

Ses doigts dans mes cheveux se font plus fébriles.

Alors je l'engloutis à pleine bouche que j'ouvre en grand pour le laisser aller et venir au rythme de mes hochements de tête.

Régulière et attentive, je fais coulisser son sexe entre mes lèvres jusqu'à sentir sa pression au fond de ma gorge, puis en sens inverse pour n'avoir plus que son gland en bouche.

Je le tête avec avidité.

Je m'excite de cette position, je sais qu'il aime mais c'est aussi mon désir que j'assouvis.

Ma bouche n'a de cesse de s'affairer après son vit.

Je le prends de côté pour le sentir glisser à l'air libre puis il regagne l'abri de ma bouche pour aller butter sur les parois de mes joues.

Ma main le masturbe doucement alors que je le pompe avec de plus en plus de vigueur.

Je continue sans la main, celle-ci vient prendre ses boules et les malaxer.

Elles roulent entre mes doigts, dans la paume de ma main et j'ai envie de les sucer à leur tour.

J'empoigne alors son sexe et, tout en happant l'une après l'autre, je le branle avec énergie.

Ma langue tourne autour de ces monts.

J'en emplis ma bouche sans cesser d'utiliser son sexe comme un hochet.

De bas en haut j'entreprends à nouveau de le lécher.

Chaque monter se fait en le regardant.

Chaque descente se fait les yeux fermés.

Il gémit et je sens que son plaisir est sur le point de s'exprimer par l'orgasme.

Entre mes doigts je presse sa veine et ma bouche suce son gland pour le maintenir dans cet état le plus longtemps possible.

Lentement mes coups de langue se font plus rares pour finalement s'arrêter.

Lorsque je redresse mon visage, il est là, debout devant moi et me tend la main.

Je quitte cette position de favorite alors que le rideau s'est baissé sur la scène, plongeant la pièce dans l'unique clarté d'une petite lampe.

Je le suis dans l'escalier et mes yeux ne quittent pas ses fesses que j'ai envie de saisir.

Il ne lâche pas ma main.

Il m'emmène jusque devant ma chambre.

 

A suivre...

Par Maitre - Publié dans : Eve & Monsieur
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires

[…]

 

Elle réapparait dans une robe noire qui met en valeur ses formes.

Ses yeux ourlés de noir, la bouche légèrement rosie, je suis hypnotisé par le bijou vermillon qui danse à l’orée de la vallée de ses seins, au bout d’une chaine en argent.

Sa poitrine est tendue et le tissu s’écarte pour laisse suggérer plus que voir.

Ses bras graciles sont recouverts d’un voile de tulle qui se resserre.

La même matière se fond dans le bas de sa robe. Seul le haut de ses cuisses est alors entièrement recouvert et je peux admirer ses jambes qu’elle croise devant moi alors qu’elle se tourne pour que je puisse l’admirer.

Une large part de son dos est nue. Un ovale de chair pâle qui descend jusqu’au bas de ses reins tranche avec la noirceur esthétique de sa robe.

Sa croupe est mise en valeur par une ceinture qui barre ses reins et fait ressortir son séant.

J’y devine d’un simple regard l’absence de toute petite culotte.

Des escarpins la cambrent et la rende extrêmement sensuelle.

Elle s’approche pour m’offrir son cou.

Je l’embrasse. Son parfum m’inspire.

Elle reste ainsi, le visage de côté, dans l’attente.

Je caresse la peau de son cou, puis, y place le collier de cuir serré qu’elle attend.

Elle me sourit.

Le trajet se fait dans un silence presque total.

Chacun de nous profite de ce moment où nous sommes tous les deux, sans un mot, de peur de déchirer la trame de ce rêve.

Elle a remonté sa robe pour être fesses nues sur le siège ainsi qu’elle sait que je l’exige.

Je la regarde. Au fond de ses yeux luisent les étincelles d’un feu passionné.

Les lumières de la ville se font plus proches, plus présentes.

C’est bras dessus, bras dessous que je l’invite à pénétrer dans un établissement où, à l’issue du diner, se joue un spectacle musical.

Je ne peux m’empêcher de l’observer, si belle face à moi, pendant ce repas délicat.

Notre discussion est anodine. Elle me fait part de ses gouts, de quelques souvenirs, ainsi que du plaisir qu’elle a à être là, ce soir, avec moi.

Plaisir que je partage et que je ne peux m’empêcher de lui montrer en l’embrassant.

Les musiciens, les danseurs et danseuses n’arrivent qu’en fin de repas et nous profitons donc de ce festival de notes et de corps pailletés qui virevoltent tout en dégustant une coupe glacée.

Mon pied a pris place contre le sien et elle me rend ces frôlements qui font grandir en moi le désir de la posséder.

Elle avoue ne pas beaucoup sortir et apprécier particulièrement ce moment.

-         Vous attendiez-vous à cela ?

Elle hésite puis se lance.

-         Je m’attendais à quelque chose de plus … osé.

Je lui demande de préciser ses pensées.

-         Je pensais que vous m’amèneriez dans un établissement où, peut-être l’ambiance serait plus épicée.

-         Seriez-vous déçu de l’aspect conventionnel du diner de ce soir ?

-         Ho non, du tout. J’aime beaucoup et je suis très agréablement surprise.

-         Mais un peu de sensualité n’aurait pas été pour vous déplaire.

Elle rougit légèrement et se perd dans l’observation des danseurs et danseuses.

Je voulais ce moment aussi intime et doux que possible. Lance-je en portant la flute à mes lèvres.

Elle a noté cette légère irritation dans ma voix et se ressaisit aussitôt.

-         C’est que je pensais que… après tout à l’heure… la façon dont vous m’avez prise…

La confusion et ses excuses la font devenir rouge. Elle continue, encouragée par mon pied qui est passé sous le tissu et caresse sa cuisse.

-         J’avais imaginé un endroit où nos sens auraient été mis en alerte. Peut-être observateurs ou ….même peut-être m’auriez vous exposé à d’autres…

Elle se tait et me regarde. Ses joues portent les traces de son émoi. Elle vient de se livrer en faisant tomber une barrière qui lui fait peur mais où le désir d’assouvir ses envies à prit le pas sur toute retenue.

Elle se reprend pour m’offrir ce visage sage qui la caractérise en dehors des moments où elle s’offre à moi.

-         Et puis… je ne pensais pas mériter une soirée si romantique. Achève-t-elle dans un soupir.

Elle baisse les yeux et s’agrippe à ma main.

Je la saisi et l’invite à aller danser, au bas de la scène, avec les autres couples.

Elle tournoie et se colle à moi.

Elle sourit.

Je prends ses lèvres.

Et lorsque la musique s’achève, nous sommes blottis l’un contre l’autre.

Nous ne sommes plus l’élève et le maitre, nous sommes les amants enlacés.

Sa main dans la mienne nous regagnons l’automobile.

Une petite pluie a mouillé les pavés mais le ciel est désormais clair.

Je la cueille par la taille et l’approche. Je veux la sentir tout contre moi.

C’est un moment au dehors du temps.

Elle pose sa tête sur mon épaule, sa main passe dans mon dos.

-         Embrassez-moi Monsieur. Me demande t-elle soudain.

Figures irréelles sous la lumière opalescente des réverbères de fer forgé, nos baisers sont longs et doux. Sa jambe légèrement relevée pour venir se presser contre moi lui donne cette allure de muse cinématographique qui lui va si bien.

Elle a le visage frais sous la bruine qui s’étend sur la ville.

Le confort quiet de l’habitacle lui redonne quelques couleurs aux joues.

Ma main caresse la peau douce de ses pommettes, la chaleur de ses lèvres, l’extrême sensualité de son cou sous le collier de cuir.

Elle saisie ma main et y dépose quelques baisers.

Dans le murmure du moteur elle relève sa jupe, son visage barré par un large sourire complice, puis se penche sur mon bras en fermant les yeux.

A quelques centaines de mètres de ton habitation, elle se redresse.

 - Je préférerais que nous nous garions un peu plus loin. Afin d’éviter les éventuels regards de mes voisins.

-         Auriez-vous honte de moi ? Te questionne-je.

-         Non ! Mais comment expliquerais-je à mon homme qu’un autre que lui me raccompagne si tard, s’ils me voient ?

J’acquiesce et décide de me garer à l’écart.

-         A ce propos, je vais bientôt venir vous voir, les photos de charme que vous avez réalisé, sont prêtes.

Tu te trémousses sur le siège, soudain prise d’une étrange sensation.

-         Et les images sont particulièrement … érotiques.

-         Vous les avez regardées ?

-         Oui. Et j’y ai pris quelques instants de plaisir. Je suis sur que votre « homme » sera ravi de vous découvrir sous ce jour nouveau.

Je sais que ce futur rendez-vous est pour vous une épreuve et autant une source d’excitation que d’appréhension.

-         Mais pour l’instant… nous sommes arrivés.

C’est sans bruit que nous entrons dans la chaleur de ton foyer.

Tu allumes quelques sources lumineuses tamisées.

-         Un café ? Me demandes-tu les mains dans le dos, ton visage légèrement penché, l’épaule contre le mur. Prenez-place sur le canapé… Monsieur.

Je te laisse œuvrer, je détaille ton environnement une nouvelle fois.

Puis tu apparais.

 

A suivre…

Par Maitre - Publié dans : Monsieur & Eve
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires

Présentation

  • Le blog de M.
  • : Le blog de M.
  • : Récits érotiques sur les rives du plaisir.

Créer un Blog

Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus - Articles les plus commentés