[…]

 

Le café est délicieux.

Nous le savourons tous les deux, côté à côte sur le canapé.

Il a ôté sa veste et il ne me quitte pas des yeux.

Mes paupières se ferment pour engloutir la dernière goutte chaude.

Sa main saisit ma tasse.

Je reste dans le noir relatif de mes yeux clos.

Dans mon cou il pose ses doigts et m’attire à lui doucement comme on cueille une fleur fragile.

Nos lèvres ont le gout du moka.

Il passe le bout de sa langue à la recherche de la mienne que je lui accorde avec lenteur.

Il envahit ma bouche de son muscle.

Sa pression s’affine sur ma nuque.

Je m’agrippe à ses épaules.

Son parfum empli mes narines.

Je viens sur lui, allongé sur le canapé.

Notre baiser n’en finit pas. Je ne veux pas qu’il finisse.

Pourtant je m’écarte doucement pour mieux l’observer.

Sa chemise laisse apparaitre son torse qui se soulève.

Je le devine excité de me voir à califourchon sur lui.

Dans un sourire que je veux énigmatique j’entame un déboutonnage où mes ongles griffent un petit peu plus à chaque fois, sa peau de mâle dominant.

J’écarte les pans pour mieux l’admirer.

Entre mes cuisses je sens mon sexe s’ouvrir sous l’excitation qui croit.

Mes mains dégrafent la ceinture, le pantalon…

D’un geste assuré je fais glisser au sol tous ses oripeaux ne lui laissant plus que son boxer.

Sous le tissu son membre gonflé forme une bosse de belle taille et je viens y poser mes doigts.

Je caresse le vit qui palpite, recouvert, caché et grandissant.

Mes mains remontent sur son corps.

Je me sens devenir humide.

Au bord de mes lèvres je devine ma cyprine odorante.

Je viens poser mon sexe sur le sien et mes bras lui enlèvent sa chemise, pas totalement, juste assez pour emprisonner ses bras au dessus de sa tête.

Je mords ma lèvre inférieure alors que sans m’en apercevoir je frotte déjà mon bas ventre affamé sur sa raideur.

Je sais qu’il aime lorsque je prends ces mimiques.

La bouche entre ouverte, il peut apercevoir ma langue venir passer sur mon rouge à lèvre presque entièrement disparu dans nos étreintes.

Mes lèvres inférieures, comme des pétales, s’ouvrent lentement sous l’effet de mes ondulations.

Mon sexe chaud commence à couler.

Le tissu qui nous sépare me brule.

Lentement je descends sur ses genoux.

Ma mouille a trempée son boxer.

Je prends un air faussement désolée.

Ses yeux se plissent pour me laisser poursuivre ce numéro de charme que je lui offre.

Avec des gestes habiles je fais glisser son dernier vêtement.

Son membre se libère.

Il grandit.

La veine palpite et son gland sort de lui-même de sa capuche.

Je l’aide à se décalotter.

Qu’il est chaud entre mes doigts !

Je le maintiens droit pour m’appliquer avec tendresse à se découvrir et grossir encore.

Ses bourses bougent, seules, sous les gestes presque chirurgicaux que je pratique pour faire de son sexe le gourdin que je convoite.

Une lente masturbation s’installe.

Je passe de ses yeux à son sexe tout en poursuivant, d’une main les vas et vient qui le font se trémousser.

Sans un mot je le fais coulisser entre mes doigts.

Son gland glisse, pourpre de désir, surplombe majestueusement sa large hampe que mes mains pressent doucement.

Je me fais l’effet d’une geisha attentive, et cette image de la femme dévouée aux plaisirs des sens me provoque une sensation de chaleur dans la poitrine qui instantanément se répercute entre mes jambes. Le plaisir s’installe en moi avec fureur.

Je vais être le fourreau de son sabre lorsqu'il va me transpercer.

Je ne suis plus en train de lui donner du plaisir, nous le partageons.

Je me hisse sur mes genoux et, toujours à califourchon sur lui, je viens m’asseoir sur son sexe.

Il ne devine de mon corps que mes genoux nus qui bientôt sont recouverts par ma robe noire.

Je me frotte lentement.

Appuyé contre mes lèvres ouvertes, je sens la dureté de son membre maintenant gros et tendu en arc lisse.

Sa grosseur vient irriter mon bonbon qui se gorge de sang et devient de plus en plus impatient, de plus en plus sensible.

Je le regarde, les bras au-dessus de son visage, souriant il me dévore des yeux.

J'écrase mon bassin sur lui.

J'ai envie de sa force en moi.

J'ondule sur sa hampe de façon de plus en plus ample.

Mon sexe glisse sur le sien tant je l'humidifie.

Je me cambre en arrière, saisissant ses genoux pour mettre en avant ma poitrine.

Je veux qu'il me convoite alors qu'il ne peut me toucher.

Je fais glisser le haut de ma robe et je lui dévoile mes seins nus.

Il a les yeux qui s'enflamment.

Mes mains glissent de mon cou à mes mamelons que je caresse lentement.

Avec lenteur je joue avec mes tétons, je presse tour à tour mes seins lourds, je les soulève et les excite.

Ils durcissent et les pointes sont tendues, rouges, prêtent à se faire sucer.

Il a libéré ses mains et, alors que la gauche passe sous ma robe et vient glisser sur mon bas jusqu'à la frontière de ma peau, la droite saisie un de mes mamelon et le tire doucement par petites pressions.

Je pousse un gémissement suivi d'un petit cri de surprise.

Je prends soudain conscience que la baie vitrée est toujours ouverte.

A demi-nue, ma robe simplement accrochée autour de ma taille, la poitrine ballotant, je me saisi de la commande qui baisse les volets.

Il entoure ses bras autour de moi, il saisi le boitier électronique pour m'empêcher d'agir dans l'instant.

- Je ferme... quelqu'un pourrait nous voir. Dis-je un peu affolée.

Il caresse mes cheveux, m'embrasse.

Il fait tomber ma robe au sol.

Seul le rideau fait rempart entre nous et d'hypothétiques voyeurs.

Dans le contre-jour, en ombre chinoise, tout un chacun peut nous voir.

Lui, nu, son sexe fièrement dressé. 

Moi, nue, face à lui.

Je sens monter en moi une bouffée de chaleur.

Et je m'agenouille doucement devant mon Maitre, prête.

Je m'applique à prendre une position des plus explicite et esthétique.

Si quelqu'un nous voit je veux qu'il ait cette vision ancrée en lui pour des années.

Saisissant son membre d'une main, je viens le faire reposer sur ma langue.

Je regarde vers le haut et croise son sourire.

Il est chaud et il palpite.

Je le lèche avec lenteur.

J'explore toutes les courbes de cette queue que je convoite.

Je m'applique et très doucement le bout de ma langue vient irriter son méat et l'écarter pour faire glisser la perle de plaisir qu'il produit alors.

Ses doigts dans mes cheveux se font plus fébriles.

Alors je l'engloutis à pleine bouche que j'ouvre en grand pour le laisser aller et venir au rythme de mes hochements de tête.

Régulière et attentive, je fais coulisser son sexe entre mes lèvres jusqu'à sentir sa pression au fond de ma gorge, puis en sens inverse pour n'avoir plus que son gland en bouche.

Je le tête avec avidité.

Je m'excite de cette position, je sais qu'il aime mais c'est aussi mon désir que j'assouvis.

Ma bouche n'a de cesse de s'affairer après son vit.

Je le prends de côté pour le sentir glisser à l'air libre puis il regagne l'abri de ma bouche pour aller butter sur les parois de mes joues.

Ma main le masturbe doucement alors que je le pompe avec de plus en plus de vigueur.

Je continue sans la main, celle-ci vient prendre ses boules et les malaxer.

Elles roulent entre mes doigts, dans la paume de ma main et j'ai envie de les sucer à leur tour.

J'empoigne alors son sexe et, tout en happant l'une après l'autre, je le branle avec énergie.

Ma langue tourne autour de ces monts.

J'en emplis ma bouche sans cesser d'utiliser son sexe comme un hochet.

De bas en haut j'entreprends à nouveau de le lécher.

Chaque monter se fait en le regardant.

Chaque descente se fait les yeux fermés.

Il gémit et je sens que son plaisir est sur le point de s'exprimer par l'orgasme.

Entre mes doigts je presse sa veine et ma bouche suce son gland pour le maintenir dans cet état le plus longtemps possible.

Lentement mes coups de langue se font plus rares pour finalement s'arrêter.

Lorsque je redresse mon visage, il est là, debout devant moi et me tend la main.

Je quitte cette position de favorite alors que le rideau s'est baissé sur la scène, plongeant la pièce dans l'unique clarté d'une petite lampe.

Je le suis dans l'escalier et mes yeux ne quittent pas ses fesses que j'ai envie de saisir.

Il ne lâche pas ma main.

Il m'emmène jusque devant ma chambre.

 

A suivre...

Par Maitre - Publié dans : Eve & Monsieur
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