28[…]

 

Sans un bruit face à moi tu as posé tes mains sur ma poitrine alors que les miennes sont sur tes épaules.

Le noir d'encre qui règne dans cette petite pièce ne nous permet pas de nous apercevoir.

Comme des aveugles nous nous découvrons.

Je fais glisser les bretelles de ton soutien gorge.

Je sens ta respiration accélérer et ta poitrine se soulever.

Lentement tu déboutonnes ma chemise.

Mes doigts glissent sur le tissu et je viens m'emparer de tes globes.

Tes mains passent sur mon torse. Délicatement sur mes mamelons. Lentement tes doigts serpentent dans ma toison.

J'ouvre ton chemisier. Tes seins se libèrent et mes mains caressent leur haut.

Doux et lourds ils pendent dans mes mains.

Je les prends à pleine paume.

Ils se font malaxer, palper, presser.

Je sens ton corps se tendre sous ces caresses mammaires.

Lorsque mon index frôle le téton je le trouve raide et tendu.

Excitée jusqu'au bout des seins tu te cambres pour que ton bassin touche mon sexe.

Malmenés et titillés, tes bouts de seins me servent de jouets.

Je les tire et les tords. Tu gémis.

Ils roulent entre mes doigts.

Je les saisi et je soulève tes seins, uniquement par leur pointe.

Tu pousses un petit cri entre douleur et plaisir.

-         Monsieur, je pourrais jouir ainsi...

J'alterne les tiraillements, relâchant la masturbation sur l'un alors que je l'entame à nouveau sur l'autre.

Ma main prend la tienne et l'emmène vers ta poitrine. Sans un instant d'hésitation tu entames à ton tour des caresses et pincements autour de ton mamelon aussi dur que mon vit.

Bien vite ton excitation te pousse à accélérer le mouvement sur ton sein.

Mes lèvres se posent sur l'auréole. Je sens sous ma langue quelques aspérités douces et le bout dur qui darde vers le ciel.

-         Ho oui... tétez-moi.

J'aspire ton téton pour le faire pénétrer dans ma bouche qui devient vite plus large pour l'engloutir et le sucer.

Il va et vient au rythme de ma langue.

Il claque dans ma bouche sous la pression que j'exerce à droite ou à gauche et, lorsque je relâche ces manigances pour te téter de façon goulue, tu gémis, ta main agrippée à mes cheveux.

Je le suce avec bonheur. Ton sein lourd posé dans ma main, pétri par mes doigts, à deux mains désormais je le présente à ma bouche qui maintient les succions.

Je change de téton et ta main change elle aussi, tirant sur ton bout de chair jusqu'à te prodiguer du plaisir.

Je suce, je tête, je lèche tout en te malaxant, en te caressant. Uniquement tourné vers ton plaisir.

Ton corps devient plus électrique et sous ma bouche et mes mains qui s'agitent sur ta poitrine, l'orgasme te traverse soudainement.

Tu me repousses doucement pour me permettre de remonter face à toi.

Mes mains remontent sur tes épaules, sur ton cou.

Tu as le souffle coupé par la jouissance inattendue.

Je n'entends que ton souffle, plus rapide lorsque mes mains l'enserrent.

Lentement pouces et index se rejoignent.

-         C'est cela qui me manquait Monsieur... le collier.

J'assure ma prise et je perçois ton corps qui vient à la rencontre du mien.

Nos lèvres se rencontrent.

Les langues se mêlent.

Tu m'embrasses langoureusement.

-         Tu m'as manqué ma douce élève.

Et je te force à descendre.

Vers le sol.

-         A genoux.

-         Hum… Devant mon Maitre.

Ta bouche effleure mon sexe dressé. Tu y déposes un baiser.

-         Lèche-moi.

Il n'en faut pas plus pour que tu passes ta langue de façon obscène sur mon sexe dur.

-         J'adore lécher.

Je sens ta langue passer sur ma verge avec une lenteur et une douceur infinie.

Tu prends plaisir à me lécher et à m’arracher un gémissement.

Ta bouche s’ouvre et ce sont mes couilles que tu viens engloutir dans l'obscurité.

L’une après l’autre elles sont toutes les deux gobées et aspirées entre tes lèvres.

A pleine bouche tu les fais rouler avec ta langue, délicieusement perverse.

Ta langue remonte de la base de mes bourses jusqu’à mon gland.

Lisse et tendu à l’extrême il réagit sous tes coups de langue en palpitant entre tes doigts qui le maintiennent.

Tu vas m’emboucher je le sais, je le sens, et tu prends ton temps, en parcourant le pourtour, en titillant mon méat.

-         Mon Maitre.

Tu murmures cela dans un soupir, plus pour toi-même que pour moi.

Et ta bouche s’ouvre.

Autour de mon vit les parois chaudes et humides de ta bouche, la douceur de tes lèvres, la pression de ta langue.

Tu prends mon sexe de plus en plus loin dans ta bouche.

La commissure de tes lèvres s’écarte lorsque la base de mon sexe se rapproche de toi.

D’une main tu saisis mes boules, de l’autre ma cuisse et tu me gobes presque entièrement avant de faire aller et venir mon membre large entre tes lèvres maquillées.

Penchée légèrement de côté voila que tu me saisis entre tes lèvres pour faire coulisser le manche d’une façon différente et toute aussi plaisante.

La pointe de ta langue vient m’effleurer durant ces minutes où tes lèvres jouent le rôle de tes mains.

Tu pousses quelques « humm » qui se rapprochent de plus en plus en même temps que ton rythme s’accélère.

Tu saisis mon gland entre tes doigts et ta langue vient passer sur mon gland comme s’il s’agissait d’une glace. Tu t’attardes sur mon orifice et étale de ta langue la perle de plaisir qui vient d’y naitre.

Tes doigts enserrent la tête de mon vit.

Tu le forces à se dégager de mon corps.

Presque à l’équerre, uniquement tenu par deux doigts tu me procures une séance de langue où tu lèches mes couilles et la hampe avec une dextérité et une absence totale de morale.

La position me procure autant de douleur que de plaisir et tu sais parfaitement la limite de tes gestes.

Tu enfouies ton visage entre mes cuisses et tu viens me chercher loin, presque à l’entrée de mon petit orifice, pour lécher mes couilles et mon sexe.

Tes mains écartent mes fesses et tu viens du bout de la langue, passer sur mon œillet.

Mes bourses reposent sur ton visage.

Je ne peux réprimer un soupir sous l’entreprise que tu pratiques envers mon petit trou.

Le bout de ta langue l’excitant en cerclant et en se pressant sur lui.

Puis tu reviens à mon membre et sans préliminaire tu l’enfournes dans ta bouche.

Profondément, intensément, tu me suces sans l’aide de tes mains... férocement.

Des mouvements de ta nuque tu maitrises l’art de me faire gémir en imposant à mon vit des tensions d’une sensualité exacerbée.

Tu me pompes avec plaisir et délice.

Mes mains se saisissent alors de ton visage pour qu’à mon tour je t’impose mon rythme.

Tu t’abandonnes bientôt à mes agissements et je peux te bourrer plus profondément.

Fermement maintenue mes coups de reins font s’enfoncer mon pieu entre tes lèvres que tu gardes le plus serrées possible, jusqu’au fond de toi.

Ta bouche est devenue l’orifice dans lequel je me branle.

Je sens ton hoquet lorsque mon gland bute dans ta gorge.

Je m’y installe un peu plus.

Tu produis des efforts pour maintenir ta bouche fermée.

Je t'imagine parfois grimaçante sous les assauts puis avide dans ton rôle de suceuse.

Ta respiration devient plus forte et bruyante et lorsque mes vas et vient reprennent, tu m’accompagnes dans une folle voracité.

L’orgasme monte en moi et je sais que je ne pourrais pas le retenir encore longtemps tellement tu as réussi à me faire monter les échelons du plaisir.

-         Avale tout…

Et j’explose dans ta bouche, dans un cri.

Mon jus se répand sur ta langue, dans ta gorge. Tu ne cesses de me sucer.

La bouche remplie de mon foutre tu poursuis tes agissements avec un plaisir que je sens croissant.

Ta langue presse sur ma queue pour accompagner mes éjaculations.

Pleine de mon liquide tu continues de me pomper de façon indécente mais lorsque tu sens le suc couler à tes coins de lèvres, tu avales enfin par gorgées le liquide chaud et épais qui tapisse maintenant ta gorge.

Ta main me saisie à l’embase et tu poursuis ta pipe avec vélocité.

Tu gobes mes dernières saccades, gourmande, sans en laisser échapper une goutte.

Tu ralentis alors que mes mains caressent tes cheveux et, tout en extrayant ma bite de ta bouche, tu la lèches consciencieusement.

-         Je vous nettoie Monsieur.

-         Continue, tu es douée.

Sous l’effet de ta langue, il ne reste bientôt aucune trace de mon éjaculation que tu t’es appropriée.

-         Ca m’excite de sucer.

Il n’en faut pas plus pour que je comprenne le sens de ta démarche.

J’avise une chaise à tâtons et je la tire vers nous.

-         Assieds toi, te dis-je, je vais moi aussi te montrer le plaisir que je prends à lécher.

  

A suivre…

 

Par Maitre - Publié dans : Monsieur & Eve
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