Monsieur & Eve

28[…]

 

Sans un bruit face à moi tu as posé tes mains sur ma poitrine alors que les miennes sont sur tes épaules.

Le noir d'encre qui règne dans cette petite pièce ne nous permet pas de nous apercevoir.

Comme des aveugles nous nous découvrons.

Je fais glisser les bretelles de ton soutien gorge.

Je sens ta respiration accélérer et ta poitrine se soulever.

Lentement tu déboutonnes ma chemise.

Mes doigts glissent sur le tissu et je viens m'emparer de tes globes.

Tes mains passent sur mon torse. Délicatement sur mes mamelons. Lentement tes doigts serpentent dans ma toison.

J'ouvre ton chemisier. Tes seins se libèrent et mes mains caressent leur haut.

Doux et lourds ils pendent dans mes mains.

Je les prends à pleine paume.

Ils se font malaxer, palper, presser.

Je sens ton corps se tendre sous ces caresses mammaires.

Lorsque mon index frôle le téton je le trouve raide et tendu.

Excitée jusqu'au bout des seins tu te cambres pour que ton bassin touche mon sexe.

Malmenés et titillés, tes bouts de seins me servent de jouets.

Je les tire et les tords. Tu gémis.

Ils roulent entre mes doigts.

Je les saisi et je soulève tes seins, uniquement par leur pointe.

Tu pousses un petit cri entre douleur et plaisir.

-         Monsieur, je pourrais jouir ainsi...

J'alterne les tiraillements, relâchant la masturbation sur l'un alors que je l'entame à nouveau sur l'autre.

Ma main prend la tienne et l'emmène vers ta poitrine. Sans un instant d'hésitation tu entames à ton tour des caresses et pincements autour de ton mamelon aussi dur que mon vit.

Bien vite ton excitation te pousse à accélérer le mouvement sur ton sein.

Mes lèvres se posent sur l'auréole. Je sens sous ma langue quelques aspérités douces et le bout dur qui darde vers le ciel.

-         Ho oui... tétez-moi.

J'aspire ton téton pour le faire pénétrer dans ma bouche qui devient vite plus large pour l'engloutir et le sucer.

Il va et vient au rythme de ma langue.

Il claque dans ma bouche sous la pression que j'exerce à droite ou à gauche et, lorsque je relâche ces manigances pour te téter de façon goulue, tu gémis, ta main agrippée à mes cheveux.

Je le suce avec bonheur. Ton sein lourd posé dans ma main, pétri par mes doigts, à deux mains désormais je le présente à ma bouche qui maintient les succions.

Je change de téton et ta main change elle aussi, tirant sur ton bout de chair jusqu'à te prodiguer du plaisir.

Je suce, je tête, je lèche tout en te malaxant, en te caressant. Uniquement tourné vers ton plaisir.

Ton corps devient plus électrique et sous ma bouche et mes mains qui s'agitent sur ta poitrine, l'orgasme te traverse soudainement.

Tu me repousses doucement pour me permettre de remonter face à toi.

Mes mains remontent sur tes épaules, sur ton cou.

Tu as le souffle coupé par la jouissance inattendue.

Je n'entends que ton souffle, plus rapide lorsque mes mains l'enserrent.

Lentement pouces et index se rejoignent.

-         C'est cela qui me manquait Monsieur... le collier.

J'assure ma prise et je perçois ton corps qui vient à la rencontre du mien.

Nos lèvres se rencontrent.

Les langues se mêlent.

Tu m'embrasses langoureusement.

-         Tu m'as manqué ma douce élève.

Et je te force à descendre.

Vers le sol.

-         A genoux.

-         Hum… Devant mon Maitre.

Ta bouche effleure mon sexe dressé. Tu y déposes un baiser.

-         Lèche-moi.

Il n'en faut pas plus pour que tu passes ta langue de façon obscène sur mon sexe dur.

-         J'adore lécher.

Je sens ta langue passer sur ma verge avec une lenteur et une douceur infinie.

Tu prends plaisir à me lécher et à m’arracher un gémissement.

Ta bouche s’ouvre et ce sont mes couilles que tu viens engloutir dans l'obscurité.

L’une après l’autre elles sont toutes les deux gobées et aspirées entre tes lèvres.

A pleine bouche tu les fais rouler avec ta langue, délicieusement perverse.

Ta langue remonte de la base de mes bourses jusqu’à mon gland.

Lisse et tendu à l’extrême il réagit sous tes coups de langue en palpitant entre tes doigts qui le maintiennent.

Tu vas m’emboucher je le sais, je le sens, et tu prends ton temps, en parcourant le pourtour, en titillant mon méat.

-         Mon Maitre.

Tu murmures cela dans un soupir, plus pour toi-même que pour moi.

Et ta bouche s’ouvre.

Autour de mon vit les parois chaudes et humides de ta bouche, la douceur de tes lèvres, la pression de ta langue.

Tu prends mon sexe de plus en plus loin dans ta bouche.

La commissure de tes lèvres s’écarte lorsque la base de mon sexe se rapproche de toi.

D’une main tu saisis mes boules, de l’autre ma cuisse et tu me gobes presque entièrement avant de faire aller et venir mon membre large entre tes lèvres maquillées.

Penchée légèrement de côté voila que tu me saisis entre tes lèvres pour faire coulisser le manche d’une façon différente et toute aussi plaisante.

La pointe de ta langue vient m’effleurer durant ces minutes où tes lèvres jouent le rôle de tes mains.

Tu pousses quelques « humm » qui se rapprochent de plus en plus en même temps que ton rythme s’accélère.

Tu saisis mon gland entre tes doigts et ta langue vient passer sur mon gland comme s’il s’agissait d’une glace. Tu t’attardes sur mon orifice et étale de ta langue la perle de plaisir qui vient d’y naitre.

Tes doigts enserrent la tête de mon vit.

Tu le forces à se dégager de mon corps.

Presque à l’équerre, uniquement tenu par deux doigts tu me procures une séance de langue où tu lèches mes couilles et la hampe avec une dextérité et une absence totale de morale.

La position me procure autant de douleur que de plaisir et tu sais parfaitement la limite de tes gestes.

Tu enfouies ton visage entre mes cuisses et tu viens me chercher loin, presque à l’entrée de mon petit orifice, pour lécher mes couilles et mon sexe.

Tes mains écartent mes fesses et tu viens du bout de la langue, passer sur mon œillet.

Mes bourses reposent sur ton visage.

Je ne peux réprimer un soupir sous l’entreprise que tu pratiques envers mon petit trou.

Le bout de ta langue l’excitant en cerclant et en se pressant sur lui.

Puis tu reviens à mon membre et sans préliminaire tu l’enfournes dans ta bouche.

Profondément, intensément, tu me suces sans l’aide de tes mains... férocement.

Des mouvements de ta nuque tu maitrises l’art de me faire gémir en imposant à mon vit des tensions d’une sensualité exacerbée.

Tu me pompes avec plaisir et délice.

Mes mains se saisissent alors de ton visage pour qu’à mon tour je t’impose mon rythme.

Tu t’abandonnes bientôt à mes agissements et je peux te bourrer plus profondément.

Fermement maintenue mes coups de reins font s’enfoncer mon pieu entre tes lèvres que tu gardes le plus serrées possible, jusqu’au fond de toi.

Ta bouche est devenue l’orifice dans lequel je me branle.

Je sens ton hoquet lorsque mon gland bute dans ta gorge.

Je m’y installe un peu plus.

Tu produis des efforts pour maintenir ta bouche fermée.

Je t'imagine parfois grimaçante sous les assauts puis avide dans ton rôle de suceuse.

Ta respiration devient plus forte et bruyante et lorsque mes vas et vient reprennent, tu m’accompagnes dans une folle voracité.

L’orgasme monte en moi et je sais que je ne pourrais pas le retenir encore longtemps tellement tu as réussi à me faire monter les échelons du plaisir.

-         Avale tout…

Et j’explose dans ta bouche, dans un cri.

Mon jus se répand sur ta langue, dans ta gorge. Tu ne cesses de me sucer.

La bouche remplie de mon foutre tu poursuis tes agissements avec un plaisir que je sens croissant.

Ta langue presse sur ma queue pour accompagner mes éjaculations.

Pleine de mon liquide tu continues de me pomper de façon indécente mais lorsque tu sens le suc couler à tes coins de lèvres, tu avales enfin par gorgées le liquide chaud et épais qui tapisse maintenant ta gorge.

Ta main me saisie à l’embase et tu poursuis ta pipe avec vélocité.

Tu gobes mes dernières saccades, gourmande, sans en laisser échapper une goutte.

Tu ralentis alors que mes mains caressent tes cheveux et, tout en extrayant ma bite de ta bouche, tu la lèches consciencieusement.

-         Je vous nettoie Monsieur.

-         Continue, tu es douée.

Sous l’effet de ta langue, il ne reste bientôt aucune trace de mon éjaculation que tu t’es appropriée.

-         Ca m’excite de sucer.

Il n’en faut pas plus pour que je comprenne le sens de ta démarche.

J’avise une chaise à tâtons et je la tire vers nous.

-         Assieds toi, te dis-je, je vais moi aussi te montrer le plaisir que je prends à lécher.

  

A suivre…

 

Par Maitre - Publié dans : Monsieur & Eve
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[…]

 

Tu es vêtue d’une jupe sobre qui recouvre tes genoux gainés de nylon et un tailleur assez strict dans lequel tes seins semblent plus menus. Un dossier au bras je te regarde traverser le couloir.

Depuis ce matin j’attends ce moment où je vais te voir passer à côté de moi.

Tu avances vers moi sans un regard.

Je ne peux m’empêcher de regarder tes courbes onduler.

Je crois entendre le frottement de tes bas l’un contre l’autre.

Et tu disparais au bout du couloir.

Je me replonge dans mon insipide travail lorsque la porte se ferme derrière moi.

Tu es là.

Adossée. Les bras chargés de feuillets. Tes yeux sont brillants.

Je te souris.

Tu viens poser un baiser sur mes lèvres. Il s’attarde. Tu ouvres la bouche. Ma langue touche la tienne puis nos deux muscles se mêlent.

Ton parfum me transporte.

-         Monsieur. Enfin vous êtes là.

-         Ma belle élève. Vous m’avez manqué.

Nos bouches se retrouvent à nouveau pour se séparer rapidement lorsque la porte s’ouvre.

Tu déposes le dossier, prétexte à ta venue, et commence son analyse sommaire.

Je ne t’écoute pas, uniquement absorbé par tes formes qui me tendent les mains et que je ne peux toucher.

L’importun ressort et avec son départ cesse ton monologue.

Tu me coules un regard brillant. Un murmure.

-         Je suis venue en soumise…

Je comprends aussitôt et ma main glisse sous ta jupe pour m’en assurer.

Je remonte sur tes cuisses. Le nylon crisse sous mes doigts. Tes bas laissent place à ta peau. Je cherche un tissu que je ne trouve pas. Dans la paume de ma main tes fesses nues attestent de ta condition.

Je place un doigt doucement sur la fente de ton sexe et remonte vers la courte toison qui orne ta féminité.

-         Tu mouilles déjà.

-         Oui Monsieur… depuis ce matin. Depuis que j’ai décidé de ne rien porter dessous. J’ai l’impression que tous les hommes se rendent comptent de mon émoi.

Je retire ma main. Mon doigt luit.

La porte s’ouvre à nouveau.

Tes joues sont rouges et quelques instants de plus nous auraient été fatals.

-         Allons à votre bureau. Te dis-je.

 

Nous quittons ce lieu trop fréquenté pour l’ascenseur.

Seuls dans cette cage de métal et de boiseries.

Je passe mon doigt à nouveau sous ta jupe.

Tu serres ton dossier sans rien dire.

J’enfonce ma première phalange dans ton sexe lubrifié. Tes lèvres chaudes s’écartent sous l’intrusion.

Tu pousses un petit soupir en fermant les yeux. Je te sens t’affoler.

L’ascenseur ralenti. Je le retire alors que deux personnes s’engouffrent, pressés, inattentifs.

Je porte à ma bouche ce doigt odorant.

Négligemment, je le suçote. Ton suc imprègne ma bouche de ton gout sensuel.

Tu baisses le regard, un petit sourire amusé aux lèvres. Tu resserres les jambes imperceptiblement.

Nous voilà au rez-de-chaussée.

Les autres passagers quittent sans un mot la boite inerte, béante.

-         Dans 5 mn… dans la réserve, te murmure-je.

Tu sors pour te diriger vers la fontaine et y prendre un verre d’eau.

Aurais-tu eu chaud ? Aussi chaud que moi ?

La porte se referme sur ta silhouette, de dos, les hanches se balançant  au rythme de tes pas en talons, comme une bouche qui m’emporte vers les profondeurs abyssales d’un estomac de béton.

Je m’aperçois qu’une protubérance orne mon pantalon et qu’il est impossible qu’elle ait pu passer inaperçue aux yeux des uns et des autres.

Peu m’importe.

Les 5 minutes sont longues.

La réserve se compose de deux pièces. L’une où le petit matériel de bureau s’entrepose est la plus grande, celle dans laquelle on arrive, l’autre, plus petite, contient les ampoules et autres objets qui servent beaucoup moins.

Lorsque la porte s’ouvre je reconnais ton bras.

Je suis enfoncé dans le coin du mur, caché.

J’éteins la lumière et m’empare de ton poignet gracile.

De mon autre main je plaque ta bouche et je te tire vers moi pour t’entrainer, maitrisée, dans la petite pièce contigüe.

La porte se referme. Je suis collé à toi. Ma bosse collée à ton fessier. Tu ne peux émettre un son.

Je lâche ton bras pour trousser ta robe et enfouir ma main entre tes cuisses.

Le tissu recouvre tes reins. Dénudée de l'arrière train, je peux voir ton visage souriant malgré l'absence de lumière.

Tu écartes les cuisses pour me faciliter le passage, je te place sur une table, presque brutalement.

Tu relèves ta croupe et mes doigts s’emparent de ton sexe.

Je te caresse fermement.

Sous mes gestes ton sexe s’ouvre et sa chaleur vient entourer mes doigts qui te fouillent.

Tu te tends vers moi, affamée de sexe. Tu ondules pour t’enfoncer plus loin autour de mes caresses agiles.

Ta vulve emplie de mes doigts tu pousses un gémissement.

-         Et si cela n’avait pas été moi… te murmure-je dans le creux de l’oreille en relâchant la pression sur ta bouche.

-         Je me serrais fait violée.

Mes doigts fouillent alors plus profondément ton intimité ruisselante dont l’absence de culotte m’autorise un accès plein et entier.

Je sens tes lèvres se contracter sous l’intrusion d’un doigt supplémentaire.

-         Cela t’aurait plus je suis sur.

Tu me réponds par un gémissement.

Je déboutonne mon pantalon et je laisse sortir mon sexe.

-         Tu me fais bander depuis tout à l’heure.

-         Je mouille comme une pucelle depuis ce matin.

-         Et hier ?

La question claque et tu te contractes légèrement.

Je poursuis alors que 3 de mes doigts forcent ton sexe sans souci.

-         Tu t’es fait prendre par ton homme ?

Tu gémis plusieurs fois alors que mes doigts cerclent dans ton ventre avant de lâcher un « oui » timide.

-         C’est bien. Tu as fait ce que je t’avais demandé.

Je m’empare alors de ton clitoris pour l’extraire de sa gangue de chair et le faire rouler, le tirer entre mon index et mon médius.

-         Raconte-moi tout.

Tu entames ton récit, entrecoupé de soupirs au gré de mes doigts qui te masturbent ou te fouillent alors que mon pieu est calé contre tes fesses.

-         Il m’a demandé qui était la femme chez qui j’étais… je ne savais pas quoi dire… j’ai du lui avouer que je m’étais caressée… il a cru que ce seul fait me rendait mal à l’aise… alors… il ma prise…

-         Sans s’apercevoir que ton sexe était rasé ?

-         Il n’a rien vu.

Ma main le caresse et mon puce titille ton clitoris gonflé.

-         Il ne t’a pas léché ?

Tu geins un « non ».

-         Tu l’as sucé…

Une nouvelle réponse négative alors que mon sexe devient plus pressant le long de ton orifice.

-         Il m’a baisé comme d’habitude… lâches-tu en te cambrant vers mon membre tendu.

Je m’enfonce dans ton sexe sans aucun préalable.

Tu pousses un petit cri rauque.

Tu mouilles tant que je peux l’enfourner assez loin dans ton ventre.

-         C’est à vous, Monsieur, que je pensais pendant qu’il me prenait.

Mes vas et vient font osciller tout ton corps.

Je te prends avec force et sans ménagement, en levrette.

Le simple fait de savoir qu’un autre t’a pénétré me rend plus viril dans mes actes et ma main claque sur tes fesses alors que mes coups de mandrins se font plus rudes.

-         C’est votre ventre que je voulais sur le mien pendant qu’il m’écartait les cuisses.

Je te bourre sans un mot. Attentif à tes paroles.

Mon sexe laboure ton ventre sans retenue. Je me sens soudard et sans les voir, je perçois tes grimaces entre plaisir et douleur lorsque mon manche te défonce l’entre cuisse.

-         J’ai joui… en pensant à vous… Monsieur…

Tes hanches fermement agrippées, chaque coup de rein te fait hocher la tête. Je plaque mes couilles à l’entrée de ton sexe à chaque élan. Ma queue lime dans ton sexe béant.

Je te sens te contracter et couler autour de ma tige. Tu pousses quelques onomatopées lorsque mon membre, presque ressorti, force l'entrée de ton fruit pour s'engouffrer profondément.

- J'aurais voulu que vous puissiez être là...Hum... je voulais votre regard sur moi... Hoo... vous savoir là quand il ... Haa... m'a baisé.... Hann...

Incapable de prononcer un mot de plus tu râles à chaque assaut, en te cambrant de façon indécente pour me permettre de t’enfoncer encore un peu plus.

Tu jouis sous la pénétration, quelques longs gémissements accompagnent ton plaisir, et tu deviens plus nonchalante.

Mais je n’ai pas encore eu ce que je voulais et je poursuis dans ton orifice mes allers et retours.

Emporté, comme aveuglé, mes tempes résonnent des pulsions de mon cœur.

Chaque coup de pilon est une manière d’exorciser cet autre sexe que tu avais en toi.

Mon gland parfois à l’orée de ta chatte pour enfin s’enfoncer au plus profond te provoque quelques hoquets qui te font te trémousser autour de lui.

Puis tes mains m’invitent à continuer.

Et je me prends à être encore plus excité à l’idée que tu te sois faite défoncer, que tu ais subi les outrages d’un autre.

Tes mots me reviennent... tu aurais voulu que je puisse te voir lorsqu'il t'a prise.

J'ai l'impression que mon sexe va exploser tant je bande avec force.

Mes coups de reins se font plus lents, plus sensuels. J’ondule entre tes lèvres ruisselantes pour sentir chaque pouce de ton intérieur.

Tu m'attires à toi, tes fesses frôlent mon ventre.

-         Je vais jouir à nouveau. Me murmures-tu. Avec vous c'est... hoooo....

Mon sexe large, ressens les contractions de tes parois.

Tu pousses un cri.

La lumière qui vient dans la grande pièce met fin au cri suivant, difficilement réprimé dans un soupir étouffé.

Je ralenti mon allure sans me désengager de ta fente.

Tu sembles électrisée par l’orgasme qui te submerge alors que tu dois te montrer discrète.

La présence proche, le secret, ta position, tes aveux, ma queue qui te défonce… tu ne peux t’empêcher de feuler pendant que ton corps s’abandonne lentement au plaisir.

-         Quelqu'un entre ! On pourrait nous voir, halètes-tu, alors que dans un coup de reins je te vois prendre ton pied dans le gris blafard de la petite fenêtre, agrippée aux rebords de la table, le cul en l'air, bouche grand ouverte.

-         Oui, te réponds-je. Et alors ?

-         Hum… rien… continuez Monsieur... baisez-moi… je jouis.

Je poursuis avec douceur, alors que sur mes bourses coule ta cyprine.

Tous les deux attentifs et soulagés que l'importun ressorte de la grande pièce contigüe quelques secondes plus tard.

L’ombre nous recouvre à nouveau, tu pousses un « oui » orgasmique, je continue mon ouvrage.

Tu vas prendre ma belle Eve…

 

A suivre…

Par Maitre - Publié dans : Monsieur & Eve
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plume.jpg[…]

Le voyage de retour se fait sans un son.

Je coupe la musique. Même elle m’insupporte.

Je revois les ondulations du tissu sur tes bas quand tu es entrée dans ta voiture, ton sourire triste et le signe de ta main.

A côté de moi le siège est vide. Il me rappelle lorsque tu as accepté de soulever ta jupe pour t’asseoir à même le siège alors que tu n’avais déjà plus de culotte. Tu commençais l’éducation à ta soumission, les cuisses écartées.

Un lien fort s’est construit qui nous unit.

Et sans son Elève le Maitre n’est rien. Seul.

Le trajet, le parking.

 

L’ascenseur. D'autres personnes avec moi mais tu n'es pas là. Puis je remarque alors mon jeune voisin que tu as excité tout à l’heure pendant que je te prenais sur le balcon. Il me regarde d’un œil en coin, les clés de sa voiture en main, il a du accompagner sa mère qui me salue. Je lui fais un sourire qu’elle me rend. Brune, les cheveux sur les épaules, des formes séduisantes je n’arrive cependant pas à penser à autre chose qu’à tes hanches que j’ai tenu fermement dans ce même endroit confiné.

Ton étroitesse alors que je t'enfilais...

Le couloir est long et je me souviens de ton déhanché lorsque tu le parcourais. Le jeune voyeur cherche à t’apercevoir lorsque j’ouvre la porte... il va en rêver cette nuit. Moi aussi.

 

Les tabourets de bar sont encore tournés l’un vers l’autre. La cravache posée sur le comptoir. Je sens grossir mon sexe à ces souvenirs.

Je pose ma main sur la surface de bois de la table. Je remets en place le plateau central qui est encore décalé depuis que je t’ai possédé à cet endroit, sur la table, sauvagement.

Je range la tige de cuir. Elle a ton odeur sur elle. Je me surprends à la respirer. Ton sexe l'a imprégné. Mon manche réagit à ce charme.

Je parcoure mon univers d'un regard circulaire.

Les chaises de bistrot où je te fis du pied, le prie-Dieu sur lequel tu laissais à mon regard tout loisir de contempler ton abricot.

Je bande à ces souvenirs.

 

Je refais le lit de « ta » chambre, celle où la première nuit tu as été soumise à un supplice délicieux. L’odeur de tes jouissances, présentent, m’enivrent. Je range le godemichet qui te perça et je referme la porte.

Ma main ne peut s'empêcher de flatter la bosse qui déforme mon pantalon.

 

Autre chambre, autre lit, autres souvenirs. Les liens de soie encore attachés aux montants de bois. Je te revois ainsi entravée, soumise à mes assauts. Tes cris de plaisir résonnent encore entre ces murs. Des traces de ta jouissance encore visibles sur l’un des montants me rappellent à quel point mon plaisir fut intense lorsque je t’ai chevauchée pendant que tu téléphonais.

Mes doigts glissent sur la protubérance et je masse ma tige au travers le pantalon. Ta bouche et tes yeux ancrés dans mes souvenirs.

Tes paroles qui m'excitent.

Je range le bustier et les quelques effets dont tu t’es parée ce matin même. Mon sexe sent encore autour de lui la pression de tes lèvres. J’aurais envie de te voir à genoux, suceuse goulue et gourmande comme tu t'es révélée. J’ai encore dans mes couilles la sensation de tes mains qui me palpe. Je te remplace... sans te remplacer.

Le Plug est là. Je la place dans son coffret. Il retrouvera sa vraie place, dans ton anus, prochainement.

Je me déshabille.

Uniquement vêtu de mon peignoir.

J'ai envie de ton cul. Ton cul que tu m’as offert. Ce plaisir intense que j’ai pris à le lécher et à te sodomiser, faisant reculer ton tabou vers une source de désir où tu écartais toi-même tes fesses pour que je m’y enfonce plus au fond. Je t'entends encore passer du "non" au "oui". Je revois ton regard plus clair après t'être fait défoncée par derrière et le plaisir que tu prenais à m'y inviter de nouveau.

Ma main s'est emparée de ma queue qu'elle agite doucement quelques instants.

 

Je ferme le volet roulant de mon bureau où je t’ai laissée seule après avoir caressé tes seins orgueilleux. Tes tétons que j’ai fait rouler, je les veux encore entre mes doigts, dans mes mains, dans ma bouche. L’envie de les sucer et de te téter me fait m'astiquer plus vite.

A l’heure qu’il est tu es peut-être avec lui. Peut-être même est-ce lui qui profite de tes mamelons.

Ma veine palpite entre mes doigts.

 

La porte se referme et je range encore le canapé. Là où c’est une femme qui te dépucela de tes envies lesbiennes. Je vous entends encore gémir et jouir toutes les deux devant moi. Je me remémore la cabine d’essayage dans laquelle elle t’a découverte, gorge profonde, avalant tout mon suc dans un sourire. Mon vit au fond de ta gorge.

Admirable suceuse.

Je suis si excité que mon pieu me fait mal.

Ce canapé...

Je m'y installe et mes cuisses s'écartent.

Des traces de vos jouissances sont encore visibles.

Je me laisse aller à me libérer.

Lentement il coulisse entre mes doigts.

Mon autre main palpe mes couilles pour les faire rouler.

D'un doigt je viens titiller le méat qui perle aussitôt.

J'étale la goutte sur la surface de mon gland lisse.

La brulure est délicieuse.

Ce premier suc oint bien vite les pourtours moins lisses.

Et ma main reprend ses gestes de bas en haut.

Je coulisse entre mes doigts en pensant à tes doigts.

Ma main refait le chemin de ta main autour de ma verge.

Je me branle sans retenue en t'imaginant à mes côtés, soumise et haletante.

Mes couilles subissent un sort aussi enviable, malaxées entre mes cuisses largement écartées.

D'un doigt je viens irriter mon petit orifice comme tu le fis.

Je ne peux m'empêcher de pousser un petit soupir de plaisir.

Je sens entre mes doigts palpiter ma queue.

Sous l'effet de ma masturbation le plaisir vient et je me libère dans quelques saccades qui salissent mon peignoir et mon torse.

Je reste ainsi, assouvi, écarté, le sexe pantelant sur mes bourses.

Souriant.

Résonnent encore tes mots en moi "Je suis à vous".

Une idée déjà en tête je ferme les yeux quelques instants.

 

A suivre...

Par Maitre - Publié dans : Monsieur & Eve
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