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Le voyage de retour se fait sans un son.
Je coupe la musique. Même elle m’insupporte.
Je revois les ondulations du tissu sur tes bas quand tu es entrée dans ta voiture, ton sourire triste et le signe de ta main.
A côté de moi le siège est vide. Il me rappelle lorsque tu as accepté de soulever ta jupe pour t’asseoir à même le siège alors que tu n’avais déjà plus de culotte. Tu commençais l’éducation à ta soumission, les cuisses écartées.
Un lien fort s’est construit qui nous unit.
Et sans son Elève le Maitre n’est rien. Seul.
Le trajet, le parking.
L’ascenseur. D'autres personnes avec moi mais tu n'es pas là. Puis je remarque alors mon jeune voisin que tu as excité tout à l’heure pendant que je te prenais sur le balcon. Il me regarde d’un œil en coin, les clés de sa voiture en main, il a du accompagner sa mère qui me salue. Je lui fais un sourire qu’elle me rend. Brune, les cheveux sur les épaules, des formes séduisantes je n’arrive cependant pas à penser à autre chose qu’à tes hanches que j’ai tenu fermement dans ce même endroit confiné.
Ton étroitesse alors que je t'enfilais...
Le couloir est long et je me souviens de ton déhanché lorsque tu le parcourais. Le jeune voyeur cherche à t’apercevoir lorsque j’ouvre la porte... il va en rêver cette nuit. Moi aussi.
Les tabourets de bar sont encore tournés l’un vers l’autre. La cravache posée sur le comptoir. Je sens grossir mon sexe à ces souvenirs.
Je pose ma main sur la surface de bois de la table. Je remets en place le plateau central qui est encore décalé depuis que je t’ai possédé à cet endroit, sur la table, sauvagement.
Je range la tige de cuir. Elle a ton odeur sur elle. Je me surprends à la respirer. Ton sexe l'a imprégné. Mon manche réagit à ce charme.
Je parcoure mon univers d'un regard circulaire.
Les chaises de bistrot où je te fis du pied, le prie-Dieu sur lequel tu laissais à mon regard tout loisir de contempler ton abricot.
Je bande à ces souvenirs.
Je refais le lit de « ta » chambre, celle où la première nuit tu as été soumise à un supplice délicieux. L’odeur de tes jouissances, présentent, m’enivrent. Je range le godemichet qui te perça et je referme la porte.
Ma main ne peut s'empêcher de flatter la bosse qui déforme mon pantalon.
Autre chambre, autre lit, autres souvenirs. Les liens de soie encore attachés aux montants de bois. Je te revois ainsi entravée, soumise à mes assauts. Tes cris de plaisir résonnent encore entre ces murs. Des traces de ta jouissance encore visibles sur l’un des montants me rappellent à quel point mon plaisir fut intense lorsque je t’ai chevauchée pendant que tu téléphonais.
Mes doigts glissent sur la protubérance et je masse ma tige au travers le pantalon. Ta bouche et tes yeux ancrés dans mes souvenirs.
Tes paroles qui m'excitent.
Je range le bustier et les quelques effets dont tu t’es parée ce matin même. Mon sexe sent encore autour de lui la pression de tes lèvres. J’aurais envie de te voir à genoux, suceuse goulue et gourmande comme tu t'es révélée. J’ai encore dans mes couilles la sensation de tes mains qui me palpe. Je te remplace... sans te remplacer.
Le Plug est là. Je la place dans son coffret. Il retrouvera sa vraie place, dans ton anus, prochainement.
Je me déshabille.
Uniquement vêtu de mon peignoir.
J'ai envie de ton cul. Ton cul que tu m’as offert. Ce plaisir intense que j’ai pris à le lécher et à te sodomiser, faisant reculer ton tabou vers une source de désir où tu écartais toi-même tes fesses pour que je m’y enfonce plus au fond. Je t'entends encore passer du "non" au "oui". Je revois ton regard plus clair après t'être fait défoncée par derrière et le plaisir que tu prenais à m'y inviter de nouveau.
Ma main s'est emparée de ma queue qu'elle agite doucement quelques instants.
Je ferme le volet roulant de mon bureau où je t’ai laissée seule après avoir caressé tes seins orgueilleux. Tes tétons que j’ai fait rouler, je les veux encore entre mes doigts, dans mes mains, dans ma bouche. L’envie de les sucer et de te téter me fait m'astiquer plus vite.
A l’heure qu’il est tu es peut-être avec lui. Peut-être même est-ce lui qui profite de tes mamelons.
Ma veine palpite entre mes doigts.
La porte se referme et je range encore le canapé. Là où c’est une femme qui te dépucela de tes envies lesbiennes. Je vous entends encore gémir et jouir toutes les deux devant moi. Je me remémore la cabine d’essayage dans laquelle elle t’a découverte, gorge profonde, avalant tout mon suc dans un sourire. Mon vit au fond de ta gorge.
Admirable suceuse.
Je suis si excité que mon pieu me fait mal.
Ce canapé...
Je m'y installe et mes cuisses s'écartent.
Des traces de vos jouissances sont encore visibles.
Je me laisse aller à me libérer.
Lentement il coulisse entre mes doigts.
Mon autre main palpe mes couilles pour les faire rouler.
D'un doigt je viens titiller le méat qui perle aussitôt.
J'étale la goutte sur la surface de mon gland lisse.
La brulure est délicieuse.
Ce premier suc oint bien vite les pourtours moins lisses.
Et ma main reprend ses gestes de bas en haut.
Je coulisse entre mes doigts en pensant à tes doigts.
Ma main refait le chemin de ta main autour de ma verge.
Je me branle sans retenue en t'imaginant à mes côtés, soumise et haletante.
Mes couilles subissent un sort aussi enviable, malaxées entre mes cuisses largement écartées.
D'un doigt je viens irriter mon petit orifice comme tu le fis.
Je ne peux m'empêcher de pousser un petit soupir de plaisir.
Je sens entre mes doigts palpiter ma queue.
Sous l'effet de ma masturbation le plaisir vient et je me libère dans quelques saccades qui salissent mon peignoir et mon torse.
Je reste ainsi, assouvi, écarté, le sexe pantelant sur mes bourses.
Souriant.
Résonnent encore tes mots en moi "Je suis à vous".
Une idée déjà en tête je ferme les yeux quelques instants.