Monsieur & Eve

[…]

Ses mains enserraient ta poitrine.

Elle, cette femme un peu plus petite que toi, les cheveux attachés, les yeux maquillés de noir, les lèvres pourpres.

Elle avait ses seins collés à ton dos.

La boucle de la ceinture de son jean glaçait le haut de ta croupe.

Sa bouche déposait des baisers dans ton cou.

Tu te laissais faire alors que ses doigts glissaient sur l’étoffe et excitaient tes tétons.

Aucun son ne sortait plus de ta gorge.

Je te voyais là, les bras le long du corps, les yeux fermés.

Elle t’avait enlacée. Tu avais été prise au dépourvue.

Elle prit la parole. Une voix douce. Suave.

-         J’ai eu envie de te tenir dans mes bras dès que je t’ai vu au magasin. Alors lorsque je t’ai vu agir alors que tu me savais à te regarder. J’ai décidé de voir comment je pouvais te rejoindre. J'en ai fantasmé toute la journée.

Ses mains dégrafent ton soutien gorge.

Elle soutient tes seins lourds qu’elle malaxe avec un plaisir nettement visible.

Dans ses petites mains ils semblent si ronds, si gros.

-         Tu as une paire de seins que j’ai envie de sucer depuis que je les ai vu.

Ses mains à plat glissent le long de ton dos jusqu’au creux de tes reins.

Elle libère ainsi tes mamelles aux pointes tendues.

Tu ne peux t’empêcher de bomber le torse lorsqu’elle parvient à la naissance de tes fesses.

Les mains caressent avec douceur les deux rondeurs.

A pleine main elle s’empare de tes globes et les pétris.image10

Son souffle dans ton cou.

Ses incisives sur ta peau.

Elle te murmure, sensuelle, « tu as un déhanché qui me fait mouiller».

Ses doigts viennent saisir les deux parties de ton string.

Elle les détache, ses doigts glissent le long de ta raie et les écartent pour venir les placer de chaque côté de tes hanches.

Le tissu se tend sur ton entre cuisse et tu réprimes avec peine un soupir.

Ses doigts se saisissent du plug et le font tourner.

-        Et tu es une petite coquine qui a de beaux bijoux.

Tu sens désormais ses doigts effleurer le pourtour de ton œillet.

En jouant avec le cristal elle parvient à te dilater l’orifice. Je te vois frémir sur tes jambes.

Elle semble prendre plaisir à te perturber de la sorte.

Ton petit trou se retrouve bientôt le jeu de ses gestes.

Elle fait cercler le métal le long de tes parois, le pousse, le tire doucement, le pousse encore plus fort.

Ton souffle se coupe par moment.

Lorsque le bout le plus large t'écartèle tu ne peux t’empêcher de ta cabrer.

Lorsqu'elle l'enfonce, c'est tout ton anus qui se contracte pour se relâcher.

Trois bouts de doigts poussent sur les côtés du métal, s’enfonçant presque en toi, pour extraire l’objet.

Tu pousses un petit cri. Mélange de plaisir et de douleur. Tu flageoles.

Limite de la jouissance.

Elle t’embrasse sur la joue.

-         Assieds-toi sur la table basse. Elle te guide de ses mains.

Tu n’as toujours pas ouvert les yeux, perdue et excitée.

C’est maintenant face à toi qu’elle se tient.

Tu es assise, les cuisses écartées face à  nous.

Elle s’agenouille et je la vois prendre tes seins dans ses mains. Elle les caresse, les presse, les pétris, tire les tétons jusqu’à te faire grimacer.

Ce mélange t’excite, tu halètes entre ses mains et, lorsqu’elle prend à pleine bouche un de tes bout durcit, tu saisis son visage pour le maintenir plaqué à toi.

Elle te tête ainsi longuement. Je vois ses aspirations emporter ton mamelon à l’intérieur de sa bouche.

Lorsqu’elle change de sein, il se trouve marqué de son rouge à lèvres.

Se sont ses dents qu’elle pose maintenant sur la deuxième tétine tendue. Elle te mord doucement.

Tu caresses ses cheveux, tendrement.

Tu n'es plus la femme qui se retient mais une femme qui éprouve du plaisir.

Tu te laisses emporter et je n'en reviens pas, entre jalousie et plaisir de te voir ainsi tétée par une autre personne que moi... et une femme.

Le bout de sa langue vient lécher après chaque morsure la partie du sein qu’elle vient de prendre entre ses dents.

Une de ses mains est posée sur ta cuisse.

Elle glisse vers l’intérieur et, tout en continuant de te sucer, elle vient effleurer ton abricot rasé.

Tu écartes les cuisses sous l’insistance de ses doigts.

Elle a désormais sa main sur ton sexe, et elle joue de ses doigts pour exciter ton clitoris déjà gorgé de sang.

-         Tu mouilles déjà…

Tu gémis. Ton bassin s’avance pour chercher ses doigts.

-         Je vais te fouiller ma belle. Tu vas aimer.

La douceur de ses gestes, la précision de ses doigts et la lenteur retenue qu’elle applique à te caresser te fait haleter.

C’est sans effort qu’elle enfonce un doigt, puis deux dans ton sexe ouvert.

Tu la sens te contourner.

Derrière toi elle poursuit son manège.

- Mets-toi à genoux.

Tu obéis sans discuter. Ses doigts n’ont pas lâché ton vagin trempé.

Tu te retrouves sur la table basse, à 4 pattes.

Elle enfonce sans discontinuer ses deux doigts dans ton sexe qui ruisselle.

Son autre main rode sur tes fesses.

D’un doigt elle vient caresser ton ouverture encore détendue du bijou.

Elle s’y enfonce.

Tu pousses un "Ahh !" tout en rejetant ta tête en arrière.

Ta poitrine ballote et se tend.

Tu mords ta lèvre inférieure, légère douleur qui fait place au plaisir.

Elle va et vient dans ton interdit avec aisance.

-         Regarde-le ton mec… te demande t-elle. Il a l’air d’apprécier que je te doigte. Il bande.

Tu ouvres les yeux.

Sorte de retour à la réalité.

Tu ne dis rien. Tu me regardes.

J’ai sorti mon sexe.

Entre mes mains je le tiens fermement et je l’astique de bas en haut, poteau de chair dont le chapeau est rouge luisant.

Tu rougis.

Elle accélère et tu gémis sous ses assauts.

Je poursuis ma séance en te regardant faire, soumise aux caprices de cette femme qui te force devant moi.

Tes deux orifices pris au piège de ses doigts tu te cambres, je vois monter la vague de jouissance en toi.

Elle n’a de cesse de te parcourir.

Longuement, rapidement, ses doigts fouillent ton intérieur. Ils écartèlent tes orifices distendus.

Une plainte s’échappe de ta bouche.

Tes yeux mi-clos. Ton regard vers moi.

Je caresse ton front, ta joue doucement.

Et tu jouis, dans un long cri.

Tu restes ainsi, pantelante sur la table. Assouvie.

Elle revient se placer face à toi.

-         Il ne s’agit pas de toujours recevoir. Il va falloir maintenant que tu me donnes.

Elle défait sa ceinture et ôte rapidement son jean.

Sans dessous elle s’offre à ma vue et à la tienne.

Elle saisie ton visage.

-         Allez ma toute belle, lèche-moi la chatte. Comme une femme.

Tu hésites.

Tes yeux cherchent les miens.

Elle te force à poser ta bouche sur sa toison courte.

Elle sent le sexe. Le sexe de femme.

A quelques millimètres de ton visage il y a son fruit que tu vois excité, luisant.

- Allez... j'ai envie de ta bouche. Dévore-moi.

Elle déclare ces mots dans un gémissement.

Je te sens anxieuse.

Je te rejoins.

J’approche mon visage près du tien.

-         Tu veux que je sois avec toi ?

Tu hoches la tête dans l’affirmative.

-         Allez, vas-y. Fais-le. Fais-moi voir que tu lèches aussi bien une chatte que tu me lèches.

Je t’encourage.

Tu sors la langue et tu viens toucher le pourtour de ses lèvres.

Son suc sur le bout de langue.

-         C’est bien… Continue… Ca m’excite que tu la dévores.

Ta langue se fait plus large et tu passes sur toute la surface de sa fente.

Elle plante ses doigts dans tes cheveux.

Tu sens au fil de tes coups de langues ses ongles se ficher dans ta peau.

-         Tu es admirable, tu la fais grimper. Et ça me fait bander.

Tu t’introduis dans son antre qu’elle ouvre de ses doigts.

Sous ta langue glisse sa perle, les replis de son sexe trempé.

Tu l’explores.

Lentement.

-         C’est ta première fois mais tu lèches comme une déesse ! Gémit-elle.

Sous nos encouragements tu te lances avec plus d’entrain.

Tu alternes le rythme.

Elle chaloupe du bassin sous ta bouche, aux sons de ses gémissements féminins.

Tu viens saisir le clitoris de tes lèvres et tu entreprends de le sucer.

Tu te surprends à prendre plaisir lorsque tu sens cette femme arriver au bord de la jouissance sous tes caresses buccales.

-         Continue ma belle. Oh oui…

Elle à posé un pied sur la table pour être très écartée.

Elle prend ta main et la porte à un de ses seins.

Aussitôt tu le tords, tu l'excites par petites tapes, instinctivement.

Elle te force à lui malaxer avec vigueur. Tu suis ses gestes de la main alors que ta langue suce maintenant chaque lèvre tour à tour, puis s'acharne à suçoter son clitoris gonflé de sang.

Tu saisis d’une main son sexe et, avec la seule expertise qu’une femme peut avoir, tu ouvres sa fente pour te permettre d’y fourrer ta langue au plus profond de sa longueur.

Elle pousse un premier cri.

-         Tu vas la faire jouir. Donne-lui encore du plaisir.

Tu lapes. Tu as son jus qui coule dans ta bouche. Tu le recraches en elle, le poussant dans le fond de sa grotte avec toute la force de ta langue.

Ta main vient désormais exciter son bouton, rouge, gorgé, tendu.

-         OH… la garce, elle va me faire jouir.

Sa voix n’est qu’un murmure mais tu sens son vagin se contracter puis se relâcher sous l’effet de tes caresses.

Elle jouit sur ton visage, lentement. En poussant de longs gémissements.

J'embrasse ta joue, ta langue toujours active jusqu’à ce qu’elle se détache de toi pour retomber dans le canapé.

Elle est nue et tu viens prestement la rejoindre en te lovant contre elle.

Ce spectacle de vos deux corps enlacés me procurer une excitation rare.

Tu saisis un de ses seins pour le caresser avec douceur.

Elle embrasse ton front.

- Tu es douée. Pour une première fois. Cela t'a plu ?

- Parce que c'est fini ? Demandes-tu, en plaçant ta cuisse sur la sienne, assez haut pour recouvrir son sexe.

Elle te sourit.

- Ton mec va être jaloux.

Tu me regardes, tout en venant frotter ton sexe au sien.

- Je voudrais qu'il participe.

Je vous rejoins.

Elle te murmure un "petite garce" en déposant un baiser sur ton front.

 

A suivre...

 

Par Maitre - Publié dans : Monsieur & Eve
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires

[…]

Lorsque tu sors du bureau, tu ne peux t’empêcher de constater qu’effectivement, une nouvelle personne se tient dans le salon.

J’ai passé un pantalon de toile noir ample et une chemise claire aux manches larges qui redescend à l’instar d’une tunique sur ma ceinture. Le col est assez large et les derniers boutons ne sont pas fermés.

Cela dénote tout de même avec le jean serré, les bottes et le blouson de cuir que porte cette femme qui te sourit lorsque tu viens lui tendre la main.

Elle est seule.

Tu te sens vulnérable, vêtue de ton seul kimono de satin qui ne cache nullement tes cuisses.

Elle était en train de regarder les cadeaux que je t’avais fait peu de temps avant, le string et la guêpière.

Tes joues rosissent.

-         Tu reconnais mademoiselle ? Te-demande-je.

Tu me réponds, en affichant un sourire qui en dit long sur tes souvenirs.

-         Oui, la charmante demoiselle du magasin de lingerie. Le ton de ta voix est fébrile.

-         Je n’étais pas vêtue de même, je suis ravi que vous vous souveniez de moi. Dit la jeune femme.

-         J’aurais du mal à oublier. C’était un moment… gênant.

-         Il m’a semblé qu’il vous était pourtant agréable.

-         Très. Mais l’un n’empêche pas l’autre.

Tu es sur la défensive devant cette femme.

Elle tend un paquet et le pose sur la table basse.

-         C’est pour vous.

Nous nous regardons tour à tour, puis nous tournons nos regards vers elle, interloqués.

-         J’ai pensé que cela vous ferait plaisir.

Tu ouvres le paquet et découvres le soutien-gorge qu’elle portait et qui te plaisait.

-         Il ne se fait plus, mais j’en ai retrouvé dans l’arrière boutique. Il est pour vous.

Tu souris.

-         Mais comment avez-vous eu l’adresse ?

-         Vous avez payé par chèque. Et pour la taille, je la connaissais…

-         Nous nous devons de vous inviter à prendre un verre avec nous. Lui dis-je.

-         Avec plaisir.

Elle s’assoit dans le fauteuil et nous prenons place sur le canapé.

La discussion s’engage sur tout et rien, le temps, les rues…

Je me lève pour aller chercher une bouteille au frais.

Je vous observe. Toute les deux face à face.

Et mon esprit vagabonde.

De là où elle est, je remarque son regard qui se pose sans cesse sur le haut de tes cuisses ou dans ton décolleté.

Je me remémore avec quelle vigueur tu m’avais pompée alors que tu avais découvert que je l’avais laissé nous regarder.

Et mon sexe grossi.

Les coupes de champagne sont bien accueillies et nous trinquons.

-         A votre détour. Lances-tu.

-         A notre rencontre. Répond-elle.

-         A cette soirée. Dis-je en vous regardant tour à tour, un sourire en coin.

Son téléphone soudain sonne et elle s’efface sur le balcon.

Nous nous retrouvons seuls.

-         Elle est vraiment gentille. Me dis-tu.

-         Et pas mal.

-         C’est vrai, mais le cuir… ce n’est pas trop mon truc.

Tu pousses un petit rire. Les bulles te griseraient-elles ?

-         Je crois qu’elle en pince pour toi.

-         De la façon dont elle me regarde, c’est sur.

Ma main vient se poser sur ta cuisse et remonte sous le tissu.

-         Et sans son cuir ?

-         Je ne sais pas. Il faudrait voir.

-         Et sans son jean ?

Tu me souris et viens prendre ma bouche. Dans tes yeux pétillent les étincelles d'un plaisir ludique.

Ma main glisse sur le haut de ton sexe.

-         Sans son jean je ne réponds plus de rien. Me murmures-tu dans un petit gloussement.

Mes yeux te fixent, froids.

-         Vraiment ? Elle te donne des envies ?

Tu as un instant d’hésitation. Je sens le champagne refluer en toi.

-         Peut-être que… là, avec toi… avec elle… je pourrais me laisser aller oui.

-         Mais ?

-         Mais je n’ai jamais, enfin c’est gênant. J’ai toujours trouvé ça presque « sale », et ce soir je me sens étrange parce que je trouve ça… enfin ça me…

Tu baisses le regard légèrement, pour le poser sur cette fille de l’autre côté de la vitre.

Tu plantes ton regard dans le mien.

-         Je trouve ça presque excitant. Avoues-tu dans un murmure.

-         Moi aussi.

C’est le moment qu’elle choisit pour revenir nous rejoindre.

Ma main n’a pas quitté ta cuisse et je continue de te caresser.

Elle observe ma main.

-         Il fait chaud chez vous.

-         Je vous en prie, enlevez votre veste.

Je récupère son blouson pour l’accrocher à une patère.

Un chemisier noir et serré qui tranche avec le cuir qui le recouvrait. Il moule sa petite poitrine en dévoilant le petit nœud au cœur de son soutien-gorge.

-         Surprenante association de vêtements, dis-je.

-         Je roule en deux roues alors vous comprenez.

Je te jette un regard et tu me souris doucement.

-         Votre ami au téléphone ? Nous n’allons pas vous retenir si vous devez partir. Questionne-je.

-         Non. Elle sourit. Je ne suis pas très « copain ». Ne vous inquiétez pas.

-         Une amie alors ? Continues-tu.

Elle rougit un peu.

-         Cela pourrait oui. Mais non, pas en ce moment. Vous avez compris que je ne suis pas très « homme ». Je ne suis peut-être pas très discrète.

-         Vous avez un regard que seules les femmes peuvent avoir sur certaines choses. Et cela ne trompe pas. Lui réponds-tu.

Elle croise les jambes. Son jean serré ne lui permet que peu de mouvements aussi stricts.

-         Je ne vous ai pas choqué de mon regard alors ?

-         Non, du tout.

Vos yeux ne se quittent plus. Je suis comme extérieur à cette scène. Entre exclusion et spectateur, mon sang se met à bouillir sous le feu de l'excitation.

Elle revient vers moi comme pour m’interroger silencieusement.

-         Du tout…

Et je poursuis.

-         Mais combien vous doit-on pour ce sous vêtement ?

-         Rien. C’est un cadeau. Il n’est plus dans les stocks.

-         J’insiste. Que pouvons-nous vous offrir ?

Sa bouche dessine un léger sourire à mon attention, puis à la tienne.

-         Tu ne voudrais pas essayer ce présent s’il te plait ? Te demande-je.

Tu te lèves et t’approches de la table. Tu saisies le string.

Sans enlever ton kimono tu te penches pour le passer.

Nous tournant le dos, tu enfiles ton dessous.

Nous pouvons voir ton entre cuisses dans l’ombre du satin rouge.

Tu délaces la ceinture et tu dénudes tes épaules.

Très lentement tu laisses glisser le tissu sur ton corps.

Nous pouvons admirer le haut de ton dos, les renflements de tes seins, ta chute de reins.

Très délicatement tu le laisses choir au sol.

Elle s’est enfoncée dans le fauteuil et semble profiter du spectacle avec un plaisir évident.

Tes fesses sont nues, seulement barrées du string qui est venu, grâce à ses deux liens qui le permettent, s’insérer dans ta raie, en entourant le bijou.

Le cristal est visible. Il écarte tes fesses pour scintiller à nos yeux.

Tu te tournes face à elle, tu me souris, tes joues sont roses.

D’un bras tu tentes de cacher tes seins.

De l’autre tu tentes de saisir le paquet.

Elle te le tend. Vos doigts se touchent.

Elle fait durer le plaisir.

Tu passes son présent autour de toi. Ta poitrine arrogante affiche des tétons durs et dressés que le tissu ne suffit pas à cacher.

-         Est-il à sa taille ?

Ma question est tout de suite suivie d’effet.

Elle se lève et vient poser les mains sur ta poitrine.

Elle palpe doucement les rondeurs pleines enchâssées dans le tissu.

Dans le creux de ses mains elle soupèse tes seins.

Le bout de ses doigts glisse sous le tissu pour remonter jusqu’à la bretelle.

Tu ne dis plus rien.

Comme paralysée. Le souffle court et rapide.

Elle se colle doucement à toi prétextant le besoin de savoir si dans ton dos tout est bien arrangé.

La boucle de sa ceinture vient se plaquer sur ton ventre nu.

Ses seins posés sur les tiens, elle t’enlace de ses bras, caressant ton dos.

-         Parfaite.

Tes yeux sont clos. Ta respiration s’est accélérée.

Elle glisse derrière toi, toujours très proche.

Ses mains ne lâchent pas les globes de tes seins qu’elle pétrie avec douceur alors qu'ils remontent au rythme de ta respiration plus intense.

-         C’est ta première fois ?

Tu ne réponds rien.

-         Je vous ai entendu dans le magasin. Tu semblais en avoir envie.

Tu me regardes.

-         Ne t’inquiète pas. Je serais douce. Et ton mec a le droit de nous regarder. Il peut aussi te faire ce qu’il veut. Il n’a juste pas le droit de me toucher.

Elle m’interroge du regard.

Je vous regarde toutes les deux, enlacées, tu sembles ne pas savoir comment laisser ton corps répondre.

-         Je vais vous regarder. Vous avez bien mérité qu’elle vous fasse cadeau de son corps.

Ta réaction est immédiate, tu baisses les yeux et te cambres un petit peu.

Le fait de te savoir soumise te rapproche de l'extatique orgasme.

Je me calle dans le canapé en écartant les jambes, vous pouvez voir toutes les deux que mon pantalon est détendu par une bosse que je viens caresser sans honte.

Tu fermes les yeux et dégages ta nuque, tu vas me faire plaisir... et te faire plaisir.

Elle t’embrasse dans le cou.

 

A suivre…

Par Maitre - Publié dans : Monsieur & Eve
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires

[…]

Dans la pénombre naissante de la fin du jour je perçois ton ombre au sortir de la chambre.

Tu me rejoins.

Je suis en train de préparer le repas de ce soir.

La table est mise. Nappe pourpre, pétales de roses, deux chandelles…

Tu viens te coller à mon dos.

Ta main droite passe sous les plis du peignoir et s’attarde sur ma toison courte. Ta main droite erre sur mon ventre.
Tu t’amuses du bout des doigts autour de mon nombril.

Ton visage collé sur ma nuque tu viens m’enserrer, câline.

Je détourne la tête et nos bouches se cherchent, se touchent, nos langues avides se caressent.

Tu pousses un long soupir de bien être et tu reprends cette position serrée contre moi.

Je sens tes seins dans mon dos et mes découpes sont plus difficiles à faire.

-         Tu nous prépares un bon dîner… romantique.

-         Oui. Tu le mérites non ?

-         Je mérite plein de choses… Dis-tu dans un petit gloussement alors que ta main vient frôler mon sexe encore pantelant.

-         Et tu en auras. Regarde sur la table basse.

Tu te décroches de moi et t’en va regarder. Il y a deux paquets. Deux cadeaux.

-         Ils sont pour toi. Mais tu ne peux ouvrir en ouvrir qu’un. Le plus grand.

Je place le plat dans le four et je t’accompagne alors que tu déballes déjà l’emballage.

Tu souris et tu viens m’embrasser avant même d’avoir découvert ce qu’il y a dedans.

Le contenu est double.

Deux paquets en un.

Tu ouvres le premier.

C’est un string un peu particulier. La dentelle qui couvre le devant est transparente, noir. Les pourtours sont rouges et formés d’une dentelle ouvragée. L’arrière se compose d’une ficelle qui, en son attache haute, se ceint en deux parties, chacune d’elle pouvant ainsi glisser vers l’extérieur, encadrer les globes fessiers et laisser toute latitude pour un accès aisé aux deux orifices.

-         Il est magnifique. Me dis-tu.

-         Ravi qu’il te plaise.

Tu déballes le second, déchirant le papier sans retenue.

C’est un porte-jarretelles assorti au string.

Tu le portes devant tes yeux à bout de bras. Il est de belle facture et, s’il s’accroche haut, les bretelles sont fines et longues, un peu plus nombreuses qu’à l’habitude, pour une tenue plus ferme des bas.

-         Tu me gâtes ! Me déclares-tu en venant te lover dans mes bras.

-         Tu vois que tu mérites de nombreuses choses.

Nous nous embrassons longuement.

-         Et le petit paquet ? Me questionnes-tu.

-         Tu ne l’auras qu’au dessert. Il est plus particulier. Plus… intime.

-         Humm… tu me mets l’eau à la bouche.

-         Je dois aller finir de préparer, l’appartement est à toi.

 

Alors que je continue mes préparations, je te vois déambuler dans les lieux. Tu regardes, tu t’arrêtes sur les objets, les cadres. Tu observes le mobilier un peu hétéroclite mais qui ne semble pas te gêner.

Tu ouvres la porte de la chambre, je t’entends y faire le lit.

C’est au tour de « ta chambre », celle où tu as été … punie… la première nuit, tu y pénètres et ton regard plane sur le lit, défait, sur lequel traine encore le godemichet à crochet. Nos auréoles sont encore bien visibles.

Tu refermes la porte et passes à l’ultime pièce que tu n’as pas encore vue.

Un bureau.

A côté de l’ordinateur trône de nombreux classeurs. Des porte-documents.

Divers objets d’origines parfois lointaines trônent dans des vitrines. Quelques œuvres dédicacées.

Tu t’arrêtes devant la bibliothèque. Assemblage de magazines, de livres, de romans.

Tu prends un livre au hasard.

C’est à mon tour de me plaquer à toi.

Tu sursautes légèrement mais tu te détends aussitôt.

Mes mains glissent le long de tes hanches, sur le satin.

-         Tu apprécies la maison ?

-         On doit s’y sentir bien. C’est chaud.

-         Je m’y sens bien. Tu es dans ma pièce ici. C’est mon sanctuaire.

-         L’aurais-je violé ?

-         Non… Tu apprécies ce livre ?

-         Il me semble bien.

-         Il est dur.

-         J’aime lorsque c’est dur.

Je glisse sur tes cuisses, puis remonte lentement.

-         C’est un gros ouvrage.

-         Je peux dévorer de grosses choses.

Mes mains saisissent tes seins, lourds. Je les soupèse au travers du tissu.

Je te murmure à l’oreille.

-         Il faut s’y prendre à plusieurs reprises pour entrer dans le fond du thème.

-         Je m’appliquerai.

Mes mains dénouent ta ceinture.

-         Parfois il faut plusieurs entrées.

-         Je ne suis pas contre.

Les pans de satin s’écartent. Mes mains avides s’emparent de tes mamelles.

Tu pousses un soupir.

-         Pour aller au fond il faut être sans concession.

Tu ne parles plus, le visage rejeté en arrière.

Je glisse mon genou entre tes cuisses et te force à écarter les cuisses.

Tu résistes.

-         Il n’y a pas que le sanctuaire qui risque de se faire violer.

En guise de réponse tu te cambres et adopte une posture explicite.

Tes fesses sont collées à la bosse qui déforme mon peignoir.

Quelques frottements et mon membre jaillit.

Je relève ton peignoir pour m’appliquer à venir caresser de mon glaive la peau blanche de tes fesses sublimes, nues, offertes à mes yeux.

Tu as reposé le livre, les deux mains posées sur l’étagère. Tu te laisses faire, passive alors que je me caresse maintenant entre tes fesses.

Je les ai écartés pour venir m’appliquer entre elles.

Tels deux étaux elles me servent pour assouvir ma masturbation.

Je glisse parfois jusqu’à la base de ton sexe ou sur le pourtour de ton œillet.

-         Ooh…

-         Tu aimes ?

-         Oui… Continuez Monsieur…

Je poursuis mes manœuvres, toujours très lentes.

Mes mains caressent tes seins, je fais rouler les mamelons.

Je suis dans un état d’excitation avancé et je te sens devenir plus humide.

Je viens cueillir ton clitoris d’une main.

-         Humm… oui…

Tu gémis en te cambrant un peu plus.

-         Je vais te caresser. Nous allons partager nos désirs.

-         Oui. Branle-moi. Branlez-moi… Oui. Monsieur.

Ton clitoris glisse entre mes doigts. Tu es humide. Je le saisi, je le titille, il roule entre les bouts de mes doigts, je l’excite et il se gorge de sang. Tes soupirs m’invitent à aller plus vite.

Je lui procure des vas et vient. Tu pousses quelques onomatopées.

Mon sexe toujours entre tes fesses, montant et descendant. Je le sens parfois frôler ma main.

Je m’en saisi et c’est avec son aide que je viens te masturber.

Tel un god de chair il te caresse.

Je te sens venir. Je ralenti.

Je m’arrête.

Tu tends ton bas ventre vers moi alors que je m’éloigne.

-         S’il vous plait Monsieur.

Ma main vient se plaquer entre tes cuisses et un de mes doigts s’enfonce dans ta fente ruisselante.

Tu ronronnes de plaisir alors que mon doigt te fouille.

Ma main presse ta motte affolée.

Je sens tes soupirs devenir plus forts.

Mais la sonnette retentit.

Je t’abandonne doucement.

Tu restes ainsi, figée, les fesses tendues, les seins ballants.

Tu n’y crois pas. Je viens de sortir de la pièce pour aller répondre, en te laissant à la limite de la jouissance.

Tu halètes encore. Tes cuisses sont en feu, ton bas ventre crie son envie.

Mais tu acceptes ce qui te semble une punition.

Une punition rude, mais tellement plaisante.

 

A suivre…

 

Par Maitre - Publié dans : Monsieur & Eve
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires

Présentation

  • Le blog de M.
  • : Le blog de M.
  • : Récits érotiques sur les rives du plaisir.

Créer un Blog

Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus - Articles les plus commentés