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Nous sommes d'accord et cela fait plusieurs jours que je sens dans tes messages que ton excitation, tout autant que ton appréhension, croit.
Tu n'as pas su résister à l'envie.
Et si ton acceptation des premiers instants a fait place par la suite à quelques tentatives de rétractation que je n'ai pas crédité, ton dernier message était éloquent. Tu es impatiente.
Dans quelques instants je serais chez toi.
Nous serons trois pour une séance de photos de charme où ton homme va te voir te dévoiler devant un autre homme.
Devant ta porte c'est lui qui m'accueille.
La poignée de main est franche et son regard, sans un sourire, me fait me demander comment tu as fait pour qu'il accepte.
Assez grand, brun, au demeurant d'un physique assez banal dans une tenue décontracté, il me fait plutôt bonne impression.
Il m'entraine jusqu'au salon où je peux poser mon matériel.
Après m'avoir proposé un verre, il m'indique que tu te prépares.
Nous devisons de tout et de rien durant quelques minutes.
Ton salon, très classique, ne manque pas de charme lui aussi et il cadre parfaitement avec l'idée que je me fais de ton intimité.
Comme j'observe l'environnement il me demande à quel endroit je désire me situer pour pouvoir réaliser de beaux clichés.
Lorsque je lui rétorque que le décor importe peu face au sujet, s'esquisse son premier sourire.
Il comprend que je vais suivre et t'indiquer quelques endroits, quelques poses.
Il se détend.
Puis je lui pose la question, n'y tenant plus.
- Cela ne vous dérange pas ?
Il me répond dans un sourire honnête alors que j'installe quelques sources lumineuses indirectes.
- Pas du tout. Cela lui plait. Je ne vais pas aller contre son désir. Et puis... je vais en profiter.
C'est dans cette ambiance plus détendue que tu fais ton apparition.
Tu portes une robe écrue, boutonnée sur le devant par de la nacre. De petites manches ourlées plus sombres, semblables à la ceinture qui enserre tes reins, font ressortir avec douceur la couleur de ta peau. Ta robe te dévoile jusqu'à mi-cuisses. Aucune matière ne gaine tes jambes. Les lanières de tes sandalettes, assorties, te confère un caractère naturel qui fait grandir en moi le désir d'en voir plus. Le maquillage délicat de tes yeux et de tes lèvres nous renvoie l'image d'une femme sensuelle.
Il me regarde en souriant. Je lui renvoie ce sourire qui veut dire "elle est superbe".
Il s'installe dans un fauteuil pour profiter du spectacle que tu vas lui offrir... et m'offrir.
Tu me salues et de quelques mots tu t'empares des verres où nous nous désaltérons dans un silence gêné.
Quelques conseils pour te dire que je vais parfois te guider, mais que tu pourras aussi agir à ta guise.
Tu ne sais par où commencer. Je vois tes joues rosir.
Je t'indique alors la première position.
Les deux boutons du bas de ta robe en moins créent une ouverture presque jusqu'à ton entre jambes. Tu défais les deux du haut, le regard en coin, sourire aux lèvres.
Clic.
Puis les positions s'enchainent.
Une main relevant le bas de ta robe sur ta fesse. Le string que tu as choisis nous laisse apercevoir l'intégralité de la rondeur pâle de ta fesse droite... ronde... douce.
Clic.
Les pans supérieurs de ta robe écartée, seulement tenue par la ceinture, dans l'ombre se dessinent tes seins galbés et la blancheur du soutien-gorge.
Clic.
Robe sur les épaules, les bras en avant, gros plan sur le profil de ta poitrine majestueusement mise en avant.
Clic.
Je sens l'observateur se trémousser sur sa chaise.
Un pied posé sur l'accoudoir de son fauteuil, sa main en premier plan, ta cuisse nue encadrée de ta robe.
Clic.
Il me jette parfois quelques regards.
Penchée en avant, de dos, de profil, ta nuque, les contre-jours, tu enchaines les positions les plus sensuelles pour notre plus grand plaisir.
Puis les bretelles tombent.
Quelques clichés dans lesquels tu parais faussement négligée, rêveuse, solitaire et te voila simplement vêtue de ton string blanc, tes mains parent tes seins pour en cacher l'intégralité.
La robe au bas de tes pieds, foulée.
Ton soutien-gorge pendu à un coin de meuble.
Allongée les contre-jours enchainent les prises de tes formes.
Ici un sein dont le mamelon apparait en découpe.
Là une cuisse où l'on aperçoit déjà l'orée de ton sexe au travers du tissu.
Tes regards passent de lui à moi. Amusée et excitée je vois tes joues rougir lorsque tu t'accoudes à la table, face à nous, et que ta main glisse sous le coton.
Tu entames une légère masturbation, ta fente cachée à notre regard.
Tes cuisses s'écartent, ta main se fait plus insistante.
Il n'en peut plus et moi non plus. Je sens mon sexe tendu devant ce que tu nous offres depuis presque une heure. Et je vois une bosse planté dans son pantalon. Il ne peut pas cacher l'effet que tu lui fais.
Je te demande alors de t'en approcher.
Tes mains sur les accoudoirs, tes seins à hauteur de son visage.
Clic.
Dune main tu caresses ton mamelon devant sa bouche entre ouverte par le désir intense qui l'habite.
Clic.
Tu mimes un coït à distance de son sexe engoncé, le fuselage de tes cuisses prolongeant les rondeurs aguichantes de ton petit cul cambré.
Clic.
A genoux devant lui tu poses ta main sur son sexe.
Tu le sors de son logement avec rapidité. Il n'ose dire un mot, surpris par ton geste.
Je vois alors pour la première fois le membre de cet autre qui te force.
Je ne peux m'empêcher de le détailler.
Un bel engin sortant d'une broussaille de poils sombres que tu décalottes avec lenteur.
Clic.
Ta langue passe sur le gland.
Son sexe est presque aussi long que le mien mais moins large.
Telle une glace, tu y passes ta langue de bas en haut.
Il semble aussi surpris que ravi. Le regard qu'il me passe est empreint de fierté autant que de malaise.
Clic.
D'un mouvement tu l'embouches. Tes lèvres resserrées pour lui procurer ces sensations que j'adore.
C'est devant moi, avec un petit regard à mon attention, que tu le pompes doucement.
Je ne peux m'empêcher de bander et d'être jaloux... excité de te voir sucer une autre queue que la mienne.
Tu le relâches pour t'offrir à d'autres poses.
Tu fais rouler le tissu à mi hauteur de tes fesses.
Clic.
Vision de ton sexe que tu nous exposes barré par le coton, rasé impeccablement.
Le string désormais à tes genoux, tes doigts se baladent sur tes lèvres et tu te caresses en fermant les yeux.
Clic.
Il roule au sol.
Nue, simplement devant nous, les mains largement ouvertes pour essayer de cacher ta nudité.
Clic.
Allongée sur la table, tu poursuis tes manigances, une main tire un téton alors que l'autre fouille ton entrecuisses.
Clic.
Il ne débande pas lorsque tu ouvres largement tes reins, cambrée, pour une vision pleine et parfaite de ton sexe sous tes fesses relevées.
Clic.
Quelques nus dans les rideaux de la pièce où apparaissent tes formes onctueuses, comme une pause dans cette séance où j'ai très chaud.
"Approchez-vous d'elle", lui demande-je.
Derrière toi il disparait pour s'emparer de tes seins sur mon commandement. Ses mains les enserrent. Tes bras se lèvent haut au-dessus de ton visage un instant figé par le vertige sensuel. Les jambes serrées tu sembles totalement soumise à ces doigts qui se crispent sur tes mamelles.
Clic.
Les coudes en arrière, la croupe tendue vers l'avant il est penché sur toi, sa chemise frôle ta poitrine.
Clic.
Il t'embrasse.
Tu saisis son vit et le frotte sur ton clitoris.
Il te laisse faire, il semble totalement dépourvu de volonté tant son envie de toi l'accapare.
Puis je te vois t'enfoncer doucement autour de son sexe qui écarte tes lèvres.
Tu pousses un gémissement.
J'ai le sentiment que tu m'as oublié dans ce désir qui te submerge.
Mais lorsque je t'entends murmurer un "Monsieur" qu'il prend pour lui, un rictus me vient car loin de là c'est bien vers moi que ton plaisir se porte.
Je n'ai alors que l'embarras du choix pour te saisir en image lors de la saillie qu'il me montre.
Devant mes yeux je te vois te faire baiser, les cuisses relevées sur la table, entièrement nue, la bouche encore pleine de son sexe il y a quelques minutes.
Il te fourre sans relâche et tu gémis sous les coups de reins qu'il t'occasionne.
Je le vois s'éreinter dans l'acte auquel tu l'invites à aller plus loin.
En parfaite amante tu le griffes dans le dos alors que son sexe s'est totalement perdu dans l'intimité de ton être.
La jalousie me prend comme une gifle et j'en suis encore plus excité au point que mon sexe perle de plaisir.
Sur ton visage serein se peint l'ultime moment.
Tu atteins l'orgasme dans un cri qui n'en finit pas de résonner à mes oreilles.
Il s'extraie presque automatiquement et c'est avec une délicatesse inouïe que tu le finis en le branlant.
Son foutre vient s'écraser sur ton ventre et ruisselle doucement sur ta fente large ouverte.
Il pousse un petit râle.
Tu essuies doucement puis, comme reprenant conscience de ma présence, tu rougis fortement pour finir par t'éclipser dans la salle de bain.
Je reste seul avec lui qui bredouille quelques mots avant de te suivre.
Seul et planté dans ton salon, une trique monumentale entre les jambes je perçois alors quelques bribes de votre conversation.
Cela lui a plu, gêné mais ravi il te félicite.
Tu es également heureuse et tu le remercies de t'avoir permis de réaliser ce désir.
De mon côté c'est une douleur qui accompagne mon entrecuisses mais c'est également un plaisir que de t'avoir vue, immortalisée, dans ton fantasme.
Vous revenez me dire au revoir, gênés et amusés
A la porte tu parviens à me glisser un baiser sur la bouche alors qu'il s'éclipse non s'en m'avoir dit "à bientôt", lorsque je viendrais vous redonner vos images.
Votre porte se referme et me voilà seul.
Le retour se fait avec cette dernière image de toi, souriante, heureuse.
Et mon cœur se réchauffe, comme mes sens.
Seul avec tes photos.
Je sais que je vais me les repasser dès que je serais rentré chez moi.
Et alors dans mes rêves, ce sera toi que j'aurais au bout de ma verge.
Comme chaque jour.
A suivre...