J'allais rendre visite à mes parents comme souvent le week-end, profitant d'un peu de répit dans le travail assez conséquent que m'imposaient mes études de médecine.
J'étais vêtu d'un jean noir, d'un tee-shirt rouge vif, tenue décontractée qui me permettait de relâchée également la pression.
C'était toujours un moment agréable, loin du centre ville, du bruit, et de l'exiguité de mon studio.
Secrètement, en conduisant, j'espérais que l'amie de ma mère serait présente.
Cette femme avait depuis mes premiers émois, accompagnée mes pensées nocturnes, solitaires et parfois même mes choix de conquêtes féminines.
Elle représentait la muse sensuelle que je désirais.
Aussi, lorsque je me garais dans l'allée du jardin du vaste pavillon familial et que j'aperçus l'Austin mini de cette femme, mon cœur fit un bond.
Je souriais dans le rétroviseur.
Après un bref coup de sonnette, j'entrais dans la maison.
"Salut ! C'est moi !".
Ma mère me reçoit.
Les embrassades chaleureuses toujours aussi débordantes.
Et j'entre dans la pièce, le salon, où elle est là...
Assise sagement dans un fauteuil.
Elle se lève.
Une jupe portefeuille en tissu fluide imitant la soie, courte, un brin coquin en révélant des bas blancs qui galbent ses mollets, ses genoux.
Elle a des jambes splendides.
Je lui rends son sourire, appréciant intérieurement la tenue volante.
Elle dépose un baiser sur ma joue.
Son parfum est fort, un vrai parfum de femme mature; limite entêtant, je le voudrais encore plus longtemps sur moi.
Il flotte... j'inspire pour me délecter... il m'enfièvre.
La quarantaine passée elle est une femme superbe, dans la pleine force de l'âge, sure d'elle, confirmée.
Je rougis alors que j'aperçois furtivement son regard s'attarder sur mon pantalon moulant avant de remonter vers mon visage.
Un peu serré, je me demande si ce jean ne met pas trop en avant mes attributs.
Est-ce un regard automatique ou bien y a t-il dans ce regard réflexe... autre chose ?
Je me surprends à laisser trainer mes yeux quelques secondes sur sa poitrine.
Ma chemise à carreaux, cintrée... " un cadeau de maman", se soulève alors que je prends une profonde inspiration et me pose sur le canapé.
Le thé est servit, trop chaud comme d'habitude.
L'ambiance est cosy et les deux femmes m'assaillent de questions sur ma vie, sur mes études... mes amis et amies.
Je réponds évasivement, amicalement.
Je regarde sa bouche entrouverte souffler sur la tasse, des images plein l'esprit à la simple vue de ses lèvres aux plis sensuels.
Lorsqu'elle parle sa voix résonne en moi comme un carillon, une sonnerie d'appel.
Je me sens toujours si jeune face à elle, si humble.
Elle joue de la tasse avec le bout de ses doigts.
Sa bouche effleure la porcelaine blanche.
Je me surprends à envier cette anse qu'elle semble caresser de façon sensuelle.
Soudain le téléphone sonne, ma mère doit vite s'en aller pour aller à la gare retrouver ma sœur puis la ramener chez elle.
Dans ces embouteillages elles risquent de s'éterniser... mais elle ne veut pas que son amie ne parte avant d'avoir finit son thé.
Je n'en crois pas mes oreilles, je vais avoir un peu de temps avec cette femme, avec ma muse.
J'admire ses doigts pour ne pas la regarder dans les yeux.
Ma mère s'éclipse après un léger baiser sur le front.
La porte claque.
Nous voilà seuls dans la maison silencieuse... et je suis intimidé.
Je sursaute.
Elle vient de défaire son escarpin et de poser son bout de pied gainé de nylon sur mon entrejambe.
Sans un mot.
Je relève le visage vers elle, interloqué.
Je laisse le pied posé là où il est, mes yeux grands ouverts.
Elle fini sa tasse et la repose sur la petite table.
Je tremble en tenant la mienne que je ne parviens plus à boire.
Son regard bleu est pétillant.
De fines ridules aux coins de ses yeux en amande la rendent attractive, incroyablement belle.
"Tu as bien grandit" me dit-elle.
Ma cuillère tremble alors que je la remercie de cette remarque.
"Je te gène ?" poursuit-elle en accentuant sa pression sur mon entre jambe.
Mon sexe a aussitôt réagit, enflant sans que je ne puisse l'en empêcher.
Remontant mes flancs, parcourant mes cuisses, des myriades d'étincelles réchauffent mon corps.
"Ho non"... ma réponse me semble trop rapide, irréfléchie.
Elle continue de frotter délicatement du bout de son pied dont le tissu masque les orteils.
Par petits cercles, elle me fait écarter les jambes.
Elle me sourit, visiblement ravie de l'effet qu'elle me fait et de ce qu'elle sent sous ses doigts.
Ma verge enfle.
Sa jupe fluide remonte sur sa cuisse.
Je lorgne du coin de l'œil cette jambe imaginée tant de fois.
"C'est très... chaud tout ça". Fait-elle d'un ton plus doux, plus grave, plus intime.
Je déglutis avec peine le thé qui me parait être devenu aussitôt consistant que de la pierre.
"Chaud... et bien rempli" poursuit-elle en appuyant plus fortement sur mon sexe.
Je deviens rouge, écarlate.
Ses yeux captent les miens.
Je peux y lire l'étincelle brillante du désir.
Mon membre forme aussitôt une barre qui croît et remonte sur ma cuisse en déformant mon jean.
J'ose enfin lui dire quelques mots.
"Vous êtes très..." sans pouvoir achever ma phrase.
Son pied me masse doucement, je respire de plus en plus vite sous l'effet de l'excitation.
Je perds le souffle.
"Très quoi ?".
Je descends mon regard vers son top. Une sorte de tee-shirt ample presque sans manche, très échancré sous les bras, et largement ouvert sur sa poitrine.
Ses petits cercles sur ma bosse descendent sur mes bourses.
"Ravissante." Achève-je enfin.
"Humm "ravissante", j'aime. Moi je dirais que tu es... très très excitant".
Mes joues sont rouges de ce compliment.
"Vous m'enivrez depuis que je suis en âge de vous apprécier". Ma voix est celle d'un autre, ailleurs, loin. Je ne me reconnais pas dans cet aveu.
"Je suis ravi d'entendre ça" soupire t’elle d'aise.
Je plonge mon regard dans la vallée de sa poitrine qui se dessine sous le tissu.
"Tu es très attirant" fait-elle en pressant un peu plus fort mon membre, sa jambe dévoilée plus haut par la jupe qui remonte lentement.
Je pose ma tasse dont la cuillère, tremblante, fait tinter la matière.
"Merci. Vous aussi. Mais je ne devrais pas... vous êtes l'amie de ma mère".
Je regrette presque aussitôt mes paroles.
Je suis sur qu'elle va mal le prendre.
Au lieu de cela elle ne dit rien et continue ses manigances de pieds.
"Tu sembles bien mur pour ton âge".
"Je ne suis plus si jeune. 25 ans cela commence à compter".
Elle rit doucement. Un petit rire clair comme un torrent de montagne.
"Oublie cela. Ne pense qu'à mon pied qui te fait du bien."
Je ferme les yeux, accédant sans effort à sa demande, dans un soupir de plaisir.
Je crois rêver.
"Je n'ai vécu que pour cet instant" murmure-je.
Elle pousse un petit gloussement.
"A la fleur de l'âge. Tout connaitre. Un petit peu d'expérience." susurre t’elle doucement en massant délicieusement.
J'ouvre les yeux pour me rassurer. Ce n'est pas un fantasme, il ne fait pas nuit, et je ne me réveille pas.
"25 ans...suffisamment pour donner du plaisir... et endurant..." me dit-elle.
Je rougis jusqu'aux oreilles.
Son pied se faufile sous ma chemise.
Elle tâte mes abdominaux.
"Hummm. Et bien bâti en plus".
La chemise remonte.
"Défais les boutons un à un" m'ordonne t’elle.
J'obéis en commençant par la haut.
Les mains fébriles, je parviens cependant à lui exhiber mon torse musclé, légèrement velu puis mon ventre dont une frange noire de poils descend de mon nombril vers le pantalon avant d'y disparaitre.
Elle glisse une main jusqu'à son sein pointu.
Son top est tendu.
J'avale ma salive avec difficulté.
"Magnifique" dit-elle plus pour elle même que pour moi.
Je pose ma chemise à mes côtés.
"Défais ta ceinture également".
"Je..."
Me doigts se posent sur la boucle et font coulisser le cuir.
"La boucle et le premier bouton".
A suivre...