Elle... Il... en duo

BonbonLui.
Ses cheveux sont si doux, si fins.
 
Elle est dans une position qui me trouble au plus haut point.
 
Je remonte sa mèche de cheveux...
 
Combien de fois l'ai-je imaginée ainsi... mais agenouillée devant moi. 
 
J'en ai le cœur qui bat la chamade.
 
Je cale sa mèche derrière son oreille.
 
Plus rien n'existe autour de nous.
 
Il me semble être seul dans un rêve.
 
Ma main descend lentement, comme au ralenti... je ne me contrôle plus...
 
Elle glisse sur son chemisier.
 
J'ai le regard perdu dans le sien.
 
Je sens son cœur... la tension qui habite son chemisier.
 
Ma main s'empare de son sein à pleine paume.
 
Je le presse sans parvenir à empêcher mon geste.
 
Sa fermeté... sa molle résistance... la chaleur qui en émane malgré le tissu du chemisier.
 
Je suis fou d'avoir osé un tel geste.
 
Elle va ma gifler...
 
Mais ce serait la plus belle des claques.
 
Je le masse en délicatesse, comme un objet précieux si longtemps désiré.
 
Je retire soudain ma main.
 
La reprise de contact avec la réalité est difficile, comme un choc.
 
Je la regarde.
 
"Excusez-moi... je... excusez-moi madame". fais je balbutiant.
 
Ses bras ecartés, sa poitrine en avant... et son regard...
 
Je me rends compte que mon attitude a été déplacée.
 
Et que mon sexe déforme mon pantalon de façon incongrue.
 
 
 
 
 
Elle.
Ses bouts de doigts qui frôlent ma joue pour ajuster ma mèche de cheveu derrière mon oreille m'électrisent.Je suis tétanisée, la bouche ouverte et suffoquant lorsque sa main prend possession de mon sein à pleine main
Mon téton durci, il réagit à cette pression sensuelle au creux de sa paume
Sa main sur ma poitrine, ma bouche qui forme un rond, ma respiration qui s'accélère
Mon regard ne lâche pas le sien.
A l'instant où il retire sa main, je prends conscience de ce moment hors norme, de cette audace caresse
Il a tout juste le temps de balbutier des excuses à son geste que je lui administre la plus belle claque sur sa joue gauche
Son visage se tourne sous la force, ma main à ma bouche, je m'excuse de la violence de mon geste, je regrette
Mes doigts me picotent, j'y  suis allée un peu fort
Partagée entre le plaisir de sa caresse et son sans gêne.
Il est pas très convenable de se laisser ainsi tripoter par un homme, et pourtant se fut d'un délice ...
J'ai envie de plus, mon autre sein réclame aussi son du, le buste en avant
"excusez moi ... je .. je ne voulais pas si fort ... vous m'avez surprise"
Rouge de honte, rouge de sentir le désir monter à mon cou, mes tétons pointent
Mon regard suppliant plongés dans le sien
Je crois déceler une étincelle dans ses magnifiques yeux bleus
Une image de sa main empoignant ma chatte à travers le tissus de ma jupe me traverse l'esprit
J'approche ma main de sa joue gauche, j'effleure sa joue rosie,
"excusez ..."
Mon corps en avant, j'avance de quelques centimètres vers le sien ...
 
 
 
 
 
Lui.
Loin de m'avoir refroidit, sa claque vient de m'échauffer les sens.
 
Sa poitrine, arrogante, vers moi, m'hypnotise.
 
 Ses yeux verts pailletés d’or semblent en demander encore.
 
Sa bouche formant une moue me le reproche.
 
Elle se mord doucement la lèvre inférieure de ses dents blanches…
 
Ho… sa bouche… mon sexe palpite…
 
Je baisse le regard, ne pouvant plus soutenir le sien.
 
Elle est si… intense… si loin de ma vie…
 
Je tombe sur la vallée de ses seins, délicieusement cachée dans son chemisier légèrement froissé par mon geste.
 
Ses pointes sont érigées, son chemisier et son soutien-gorge de qualité ne parviennent pas à cacher le signe de son émoi.
 
Entre mes jambes mon membre me fait mal tant il est à l’étroit dans mon jean.
 
Je regrette ma condition… mon travail…
 
Je voudrais tant être comme les hommes qui partagent son quotidien… son existence… peut-être même son lit.
 
Je bande comme rarement.
 
J’avance ma main de quelques centimètres vers son ventre.
 
Je la vois respirer, sa poitrine remonter à chaque inspiration.
 
J’ai envie d’insolence.
 
Elle m’a giflée.
 
Peut-être pourrait-elle me fesser ?
 
Je recule mon bras.
 
Intimidé.
 
Du bout des doigts je lui tends ma carte de visite.
 
  
Elle.
Je prends sa carte sans quitter son regard ... encore sous l'émotion de sa main si proche de mon ventre.
J'ai retenu ma respiration, mais il ne m'a pas effleurée, tout juste frôlée
Il mériterait une correction pour ce geste non abouti, pour ce supplice qu'il m'inflige, je le veux
Je baisse mes yeux sur la carte de visite et prononce son prénom à haute voix
Ma main tremble, mon regard se fige un instant sur son bassin, son sexe que je devine palpitant sous son pantalon.
 
Je n'ose lui demander, il est tellement à l'opposé des hommes de mon entourage professionnel, très sûr d'eux, et lui ... tellement intimidé.
Intimidé mais il a osé me caresser le sein.
Il ne manque pas d'air tout de même.
Il s'est excusé ..
Etrange cet homme
Perdue dans mes pensées le concernant, partagée entre l'envie de me glisser entre ses bras, sentir ses cuisses contre les miennes, frottant sur mon sexe, et la honte de l'avoir giflée ...
Il est resté silencieux
Mes sens sont en alerte, sa carte de visite entre mes doigts, j'ose et je souffle un ..
"je passerais, ce soir ... en rentrant?"
Ses yeux me fixent
Je veux lire un oui, j'ai une envie animale de cet homme
L'ascenseur arrive à son étage dans le brouhaha de l'armoire métallique, la voix forte du déménageur rompt notre entrevue... trop courte mais qui restera dans mes souvenirs à vie.
Nos chemins se séparent.
La porte se referme sur lui et son regard de braise.
Peut-être... à suivre...
Par Maitre - Publié dans : Elle... Il... en duo
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Lui.coeur rouge
L'ascenseur ralentit.
 
Elle m'a remarqué.
 
Déjà son étage ?
 
Elle a vérifié ses boutons... un geste hautement érotique.
 
Non, il s'arrête en plein milieu de notre ascension.
 
Ho non... nous allons être rejoint dans la cabine.
 
Pourvu qu'elle ne me prenne pas pour un déséquilibré...
 
J'ai du mal à équilibrer mes pensées lorsqu'elle est là.
 
La porte s'ouvre.
 
Une énorme armoire métallique entre avec peine et remplit presque entièrement l'habitacle.
 
"Désolé, M'sieurs dames" lance une voix aigre. "On doit livrer ça tout en haut et c'est gros".
 
Elle fait un pas de côté pour laisser le meuble disgracieux emplir l'espace.
 
Sa hanche droite vient toucher le dos de ma main.
 
Je rêve.
 
Elle frotte son bassin pour se dégager et s'éloigner quelque peu... en vain tant le volume de l'objet est important.
 
"Va falloir s'serrer. Faut que j'aille appeler la cage main'nant " finit par rire l'invisible déménageur.
 
Je ne prête pas attention à la fin de sa phrase, je frémis lorsque le tissu de sa jupe crisse contre ma peau.
 
En me tortillant, je tente de lui faire un peu de place.
 
Le bout de mes doigts effleurent son dos.
 
Je devine l'armature de son soutien-gorge.
 
Mon regard se pose sur ses seins et leur galbe envoutant.
 
Mon bras est coincé et ne peut pas monter plus haut que son cou.
 
J'hésite un instant à caresser sa nuque et ses quelques petits cheveux dorés qui caracolent librement.
 
Je la vois déjà ondulante et hochant de la tête sous les assauts que je pourrais lui procurer... ses cheveux défaits allant de gauche à droite au rythme de ses gémissements...
 
Ma main redescend.
 
"Excusez-moi" dis-je en faisant s'abaisser mon bras.
 
Je passe sur son séant.
 
Malgré moi...
 
L'excuse est aussi grosse que l'armoire, mais je profite de ce moment jusqu'à en avoir les oreilles rouges de confusion.
 
Mon cœur s'emballe.
 
Ma main sur ses fesses...
 
Lentement je la fais glisser...
 
Le tissu...
 
La fermeté que je sens sous la jupe...
 
J'ose... non...
 
J'en ai envie mais je n'ose pas...
 
L'envie de presser mes doigts doucement.
 
La lumière s'éteint soudain.
 
Elle sursaute.
 
"Ne craignez rien, c'est normal. Il va appeler l'ascenseur à l'étage supérieur. L'obscurité est temporaire".
 
Ma voix me semble lointaine, étouffée par l'exiguïté des lieux.
 
Doucement ma main passe sur son fessier avant de s'éloigner. A regret.
 
Si proche... son parfum est enivrant.
 
Si loin de mon univers...
 
Je profite de ses quelques secondes d'immobilité où son souffle seul trouble le silence de l'ascenseur.
 
La lumière revient et un cliquetis signale la reprise imminente de la montée.
 
 
 
...
 
 
 
Elle.
Mon souffle est très court ... j'ai senti comme une caresse au bas de mes reins, dans mon dos ...
 
J'ai accentué ma cambrure naturellement attirée par ce frolement, je ressens comme des petits picotements dans le creux des reins
 
Comme il serait bon de se laisser aller dans ses bras
 
Les effluves de son parfum me parviennent, elles m'enivrent
 
L'obscurité de l'ascenseur me fait sursauter, je prends peur.
 
Sa voix est rassurante, un souffle à mon oreille que j'ose imaginer cru ...
 
Prise d'un léger vertige, je déplace mon buste légèrement, mon regard croise le sien, mes bras le long de mon corps,
 
Je bascule vers son côté lorsque l'ascenseur démarre, je tente de me redresser
 
"excusez moi ... je vous tombe dessus"
 
Mes cheveux ont frôlé son visage, j'ai senti son souffle sur ma joue
 
Ma cuisse contre la sienne, je tente de m'éloigner de lui en posant ma main contre la paroi de l'ascenseur, juste à côté de son épaule
 
Je le fixe, hypnotisé par son regard, ses lèvres que je dévore en pensées.
 
"Je ... j'ai un peu chaud , excusez moi ...c'est gênant cette situation"
 
Mon souffle est de plus en plus saccadé ... ma poitrine se gonfle, je suis troublée, je mordille ma lèvre supérieure, l'humidifiant ... j'ai tout d'un coup très soif.
 
J'ai l'impression que les boutons de mon chemisier vont lâcher un par un, mes jambes me semblent de plus en plus de coton.
 
Une main contre la paroi pour me repousser, l'autre qui tente de s'accrocher à l'armoire, je me sens ridicule.
 
Je souffle en l'air pour chasser ma mèche de cheveux qui tombe invariablement contre ma joue et voile mes yeux
 
Je lui souris, prise d'un fou rire de cette situation des plus incongrues
 
"Elle est rebelle ..."
 
Il approche sa main de mon visage .. attrape la mèche rebelle du bout de ses doigts ....
Par Maitre - Publié dans : Elle... Il... en duo
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7h50.
kimono
 
Lui.
L'ascenseur de service de la tour est le moins utilisé et on y croise peu de personnes, encore moins celles que l'on va devoir subir toute la journée à venir.
 
Certes, il est plus lent, ce n'est pas pour cette unique discrétion que je le prends chaque matin.
 
C'est pour elle.
 
Elle...
 
Les paroles de la chanson me reviennent instantanément. "J'arrive à me glisser avant que les portes ne se referment... Elle me dit "quel étage ? " et sa voix me fait quitter la terre ferme."
 
Je connais son étage.
 
Le 43e.
 
Un étage avant le mien.
 
Tous les matins elle prend ce même ascenseur.
 
Elle...
 
Ses cheveux blonds attachés en chignon strict, ses yeux d'un vert lumineux.
 
Une jupe de tailleur au dessus des genoux... un tissu fluide, léger, de couleur crème avec quelques arabesques plus ombrées...
 
Un chemisier blanc en satin qui laisse deviner le galbe de ses seins voluptueux, cachés, suggérés par les plis qui tendent son haut gracieux...
 
Un interstice me permet de distinguer la dentelle de son soutien-gorge. Une dentelle fine et transparente, rouge.
 
Sa bouche au rouge à lèvre d'un rouge-rosé...
 
Sa main droite, à la peau satinée, serrée sur sa mallette...
 
Sa main gauche qui remonte une mèche délicieusement rebelle sur son front pour la fixer derrière son oreille délicate et ornée d'un petit anneau d'or...
 
Elle rejoint l'étage de son cabinet de courtage.
 
Une femme de pouvoirs, d'ordres, de bourse...
 
Combien de fois j'ai imaginé cette femme qui respire l'autorité et l'assurance...
 
Tant de fois je l'ai rêvé...
 
Je l'ai voulu...
 
Je l'ai fantasmé...
 
Sa bouche autour de ma verge... goulue... gourmande...
 
Parfois forcée...
 
Ses mains sur mon membre... s'activant en souriant...
 
Ou... obligée...
 
A 4 pattes... ondulante d'envie...
 
Ou attachée par les poignets... dominée... fessée... chevauchée... en...
 
Je suis troublé.
 
Mon regard braqué sur elle je ne me suis pas rendu compte que je ne la lâchais pas des yeux.
 
Elle s'aperçoit que je ne fais que l'observer, perdu dans mes pensées lubriques.
 
J'en suis un peu gêné mais totalement hypnotisé par cette sensualité cachée.
 
Que doit-elle penser ?
 
 
 
 
 
   
 
Elle.
Humm quel homme!! et ce regard ... ses yeux d'un bleu glacial me troublent ... bel homme 
Pourtant il a un côté vestimentaire, artiste qui ne font point rêver ... Il est loin de ressembler aux hommes d'affaire dans leur costume impeccablement bien coupé, leurs chemises bien cintrées et leurs chaussures de cuir italiennes
Qui est-il? le peintre de l'étage supérieur? à moins qu'il ne soit écrivain ... musicien .. je ne sais pas, des rumeurs ont bien couru sur lui ... un artiste avec des rumeurs de libertinage, sur son métier, ses fréquentations ...
Ce doit être lui ou bien je me trompe, peut-être un coursier ou un client.
 
Pourtant je le croise souvent dans cet ascenseur
En tous les cas il a un côté sombre et énigmatique qui le rende encore plus attirant ... ces yeux ... je rêve ou il me dévisage? j'ai l'impression d'avoir surpris son regard furtif vers mes hanches ... ma poitrine
Il faut reconnaitre que ce chemisier me serre un peu
Troublée j'approche ma main de mes seins, je vérifie rapidement que tous les boutons sont en place
Mes yeux suivent son corps pour se poser sur ses hanches ... son bassin , j'adore ses courbes, son jean délavé, usé le moule parfaitement ...
Je rougis de mes pensées qui me viennent comme des flashs ... son bassin, son sexe, son coté animal. Je l'imagine droit, dur, le gland brillant.
 
Ce lieu, un ascenseur ... mon imagination me joue des tours
 
Je relève légèrement le menton, mes yeux dans les siens 
je replace ma mèche de cheveux derrière mon oreille, la main légèrement tremblante
Mon cœur s'emballe, je commence à avoir chaud, il me fait chaud ... il dégage une chaleur ...
Je distingue son torse dans le v de son col, une large échancrure
Troublant, sa peau semble fine et douce, elle est recouverte de quelques poils
Je me plais à imaginer mes doigts glissant dans le revers de son haut en coton fluide, mes lèvres qui effleurent sa peau à la recherche de ses tétons ... stop!!
 
Je vérifie rapidement ... pas d'alliance à ses doigts, juste un anneau en argent au majeur de sa main gauche et un autre à son pouce droit.
Je pince mes lèvres, serre mon attaché case
 
Ressaisie toi!! je lève les yeux vers le haut de l'ascenseur ... les chiffres lumineux s'égrainent, enfin mon étage
 
Je me sens gauche face à cet homme que je domine du hauts de mes talons, je le surplombe de quelques centimètres, mais cela ne suffit pas ... sa présence et son regard me troublent, je me sens toute petite.
 
J'ai quand même eu cette impression qu'il me contemplait, il semblait bloquer.
 
Peut-être est-il fou ...
 
Je suis folle!! Concentre toi ... bientôt ton étage, du travail t'attend.
Par Maitre - Publié dans : Elle... Il... en duo
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