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Liée sur la table, sur le ventre, ma robe ouverte et relevée sur mon dos, je suis dans une posture des plus éloquentes.
Ma poitrine pend doucement en dehors de la table, mes aréoles rougies et mes tétons durs comme des mines de crayon.
Mon ventre repose sur un coussin ferme qui relève ma croupe nue, ma féminité entrouverte par la tension des liens qui écartent mes cuisses.
Mon sexe est un abricot lisse et ruisselant d'avoir été caressé par les doigts agiles de la secrétaire de mon Maitre.
Mon visage est carmin.
Le sang frappe mes tempes.
Mon ventre est en feu.
La voix de mon Maitre résonne alors,. Elle s'élève au dessus des murmures trop nombreux qui emplissent la pièce.
Je suis soulagée et si honteuse d'être ainsi exposée, pour son plaisir... pour mon plus obscène bonheur.
Il réclame un peu de silence et s'approche de moi.
Je reconnais sa voix, l'odeur de son parfum qui m'enivre... et je perçois mon entrecuisse se remplir instantanément de cyprine.
"Ma belle Béatrice, tu es si désirable... Et ainsi exposée... parfaite".
Il n'ey a que son murmure que je distingue dans l'ambiance feutrée.
"Un vrai diamant... un bijou de femme".
Sa main caresse mes cheveux, mon cou.
Je frissonne malgré moi.
"Tu vas me faire plaisir je le sais. Tu vas prendre du plaisir pour toi, pour moi, pour nous. Tu vas en donner... m'en donner et en recevoir".
Il dépose un baiser sur ma bouche.
Ses lèvres sont douces et je me laisse aller à sa langue qui trouve la mienne.
Je voudrais murmurer un "non... non..."
Il m'embrasse devant d'autres personnes... hooo... je me laisse aller à ce baiser insolent.
Il s'éloigne, et me laisse exhibée au milieu de ces hommes qui m'entourent et me scrutent.
Sans les voir, je sens leurs regards lubriques sur mon corps écarté.
"Messieurs, vous êtes mes plus précieux collaborateurs, sans vous notre société n'est rien... vous métirez le meilleur et ce meilleur, je le partage avec vous".
Ils doivent tous connaitre Marc.
"Sa bouche est une douceur extrème..."
Je me sens seule sur l'océan de ses mots crus.
"Sa chatte est un puits de délices".
Ballottée par les vents, j'ondule sur la table comme sur le pont d'un bateau.
"C'est une joie pour moi de vous l'offrir... baisez-la, je vous l'offre."
Je tire sur mes liens, entre le refus et la totale acceptation, je me cambre pour montrer mon sexe brulant d'envies toutes plus perverses les unes que les autres.
Les ombres se rapprochent, m'entourent, me font de l'ombre.
Une vague de honte tente de m'emporter mais une autre, de désir impoli me fait soupirer. Je ne me reconnais plus... je suis en chaleur...
Les bruits caractéristiques de ceintures qui se défont, de braguettes qui descendent, de boutons qui s'ouvrent...
Je m'affole, je m'excite.
Mon cœur bat trop fort.
Je m'humidifie, au bord de l'orgasme... une violente vague de plaisir m'inonde le bas ventre, je feule à ces orgasme improbable alors qu'aucun de ces individus ne m'a encore touché.
Et puis...
Une main dans mes cheveux, puis une seconde, une troisième... et encore deux autres... qui caressent mon corps.
J'entends de légers compliments admiratifs.
On pelote une de mes fesses, un sein.
"Son cul, comme elle, est à moi, vous n'y avez pas droit."
Mon maitre place ses limites, elles sont acceptées par tous.
Je voudrais lui sauter au cou pour le remercier.
Un nombre indiscernable de doigts me pelotent.
Ho non... c'est si intense que je sens ma fragrance de femme m'entourer.
Ce parfum subtil que ces mâles en rut ont du sentir eux aussi.
Une main moins tendre dans mes cheveux, m'attire vers un bas ventre.
Mon visage collé à un sexe dressé.
Les hommes félicitent mon Maitre, commentent ma pilosité inexistante, mes seins tendus et mon sexe trempé.
Des doigts frôlent, frottent mes lèvres intimes.
Un de mes téton est pincé... tiré...
Une verge force lentement la barrière de mes lèvres.
Il la profane, il va et vient lentement, sa main imprimant le rythme de la fellation.
Deux doigts percent mon sexe.
Je me tends.
Je devine une bouche qui happe un de mes seins... un homme a du s'allonger pour pouvoir m'aspirer la tétine si sensible qu'il me fait crier.
Il me tête avec gourmandise alors que je suis palpées, forcée.
Je sens la toison de poils sur mon menton de l'homme qui enfonce son sexe loin dans ma gorge.
Je manque de suffoquer...
Mes gémissements sont étouffés par le membre viril qui va et vient entre mes lèvres.
Une langue... hooo... deux langues... sont sur mon sexe... elles lapent et lèchent mon intérieur alors que des mains ouvrent et maintiennent mon vagin béant.
J'en ai des hauts le cœur.
Je suis à la dérive...
Une autre verge prend la place de la première.
Plus rapide dans ses vas et vients, plus fine, plus longe.
Puis une autre de nouveau... présentée sur mes lèvres.
Ma bouche ouverte, je bave d'avoir sucé.
Je tire ma langue pour lécher...
Je sens le regard de mon Maitre sur moi... il va être fier de moi.
Je lèche... chaque verge que l'on me présente... je suce... je pompe sans que l'on m'y force beaucoup.
J'en ai envie.
Marc ne doit pas être là... je ne pense pas qu'il ait eu le droit de participer à cette bacchanale dont je suis le plat principal.
Mais peut-être que je connais certains de ces hommes...
Hooo...
Les glands frottent mes joues, les déforment lorsqu'ils poussent dans l'intérieur de ma bouche.
Je suis goulue, j'avale et je tête avec délice chaque manche que l'on me présente.
Mon Maitre va être content de moi...
Ces hommes ne sont que des pions pour nous, des jouets dans ma soumission à ses désirs.
Il doit admirer ces verges qui vont et viennent en moi, qui gonflent mes joues et meurtrissent mes lèvres.
Il y a peut-être 7 ou 8 hommes si j'en crois les sensations de ces appendices masculins qui me violent la bouche.
Je les cherche... ils me les donnent... je les gobe.
Lorsque je sens un dard se présenter sur mon entrecuisses, je me cambre.
Une envie irrésistible d'être prise, enfin... d'être possédée.
J'ondule des hanches autant que mes liens le permettent... pour mon Maitre.
Il me pénètre...
Je gémis...
Je pousse un râle alors qu'il avance et recule dans mon étui vaginal.
Je jouis dans l'incapacité de faire cesser ce supplice incomparable de plaisir.
Mon orgasme est lent... long...
Un nouveau membre y prend place lorsque le premier me quitte.
Ils se cramponnent à mes hanches, à mes épaules pour me saillir à loisir et j'achève mon coupable orgasme sous les coups de butoirs d'un troisième homme.
Mes cris sont étouffés par l'un ou l'autre sexe enfoncé jusqu'au fond de gorge.
Ma bouche est toujours occupée.
On m'incline le visage d'un côté sur l'autre pour me donner un nouveau manche à aspirer.
Bientôt ces pals masculins ont le gout de ma cyprine.
Mes tétons sont pincés, allongés... tirés et malmenés par des mains et des bouches avides.
Les sexes sont différents, longs, courts, larges, fortement arquées ou plus droits.
Aucune n'est identique et je m'abandonne à la tempête qui ravage mon corps et mon bas ventre.
Je jouis de nouveau rapidement, une 3e fois, sans que je n'ai le temps de reprendre mon souffle.
Ils m'utilisent les uns après les autres. Ils plongent dans mon puits inondé.
Ma bouche, mon sexe ne sont que trous dans lesquels ces hommes se font plaisir...
J'ai honte mais je prends également un plaisir certain à être ainsi offerte par mon Maitre.
Je suis une autre femme. Je ne suis plus Béatrice, l'épouse sage, je suis Béatrice, la petite soumise, la salope de mon Maitre, sa poupée de luxure comme il aime me nommer.
Je reçois une première giclée de sperme sur mon visage.
Comme un affront à ma dignité.
Le foutre chaud me dégouline sur la joue, le menton.
Très vite un second homme éjacule.
Il souille mon vagin, mes cuisses et son liquide ruisselle sur moi comme une rivière gluante.
Des mains m'appuient sur la tête, on tire mes cheveux pour que les tiges s'enfoncent profondément. Elles écrasent ma langue.
Presque sans un mot autre que des "oui...... humm..." je suis offerte à cette débauche d'hommes en rut.
Une séance de baise, un exercice obscène, odieux, délicieux.
Les éjaculations s'enchainent.
Mes cheveux, mes épaules, mon dos, mes fesses, mes joues, mon vagin...
J'ai l'impression d'être recouverte de foutre poisseux.
Pour lui, j'accepte d'être ainsi souillée.
Je ne suis que cris et ondulations lascives sous les assauts de ces mâles en chaleur qui m'utilisent comme des soudards.
Le dernier homme qui vient en moi, me laboure la fente, déjà remplie d'autres jus, il se vide entre mes lèvres écartelées.
Les caresses se font plus éparses et je suis en nage, couverte de transpiration... couverte de miel masculin.
J'ai perdu le compte de mes orgasmes.
Je râle pour reprendre mon souffle.
Je les entends. Les pantalons se remontent.
Devant mes yeux bandés de mon bas trempé de jus, les ombres grises s'éloignent. Les hommes s'en vont les uns après les autres.
J'avale difficilement ma salive au gout de sperme.
"Tu as été somptueuse ma poupée. Je suis si fier de toi. Tu me rejoins ?"
La voix calme mes doutes, mes remords...
Mon Maitre sort en dernier non sans avoir déposé un petit baiser sur mon front.
Je baisse la tête, seule.
Apaisée.
Le sentiment du devoir accompli... étrange... d'avoir abordé sur des rives tumultueuses et de m'être posée sur une île sensuelle, qui est mon foyer.
Le calme revient lentement.
Et avec lui les idées... les images imaginaires, tellement folles.
Lorsque la porte s'ouvre de nouveau je sursaute, toujours ligotée.
J'espère la visite de celui pour qui je me livre ainsi, celui qui m'a fait voir combien il était bon de prendre du plaisir et comment je me sentais si bien dans mon rôle de soumise.
Mon bandeau est retiré.
Caroline m'essuie le visage, me libère les poignets, les chevilles.
Je lui souris. Du sperme me dégouline sur le menton et sur les seins.
Elle m'aide à me relever, je titube, mon bas ventre est douloureux.
Ma bouche est ankylosée.
Elle réajuste ma robe... tachée.
Je suis sur un nuage, dans du coton.
Mes cuisses sont nappées de jus.
Elle m'enfile une culotte.
Je la laisse faire, incapable de bouger, encore sous le trouble de mon état de plaisir, comme droguée aux plaisirs du sexe.
Elle me soutient pour avancer et petit à petit je me détache d'elle. Je peine à marcher tant mon entrecuisse a été labouré.
Et c'est ainsi que je regagne la réception.
Tellement honteuse d'être dans cette tenue qui ne laisse aucun doute sur les activités de mon absence d'une bonne heure.
Les cheveux collés, la démarche mal assurée... ma robe... souillée.
Et tous ces yeux qui me dévisagent et dont certains m'ont vu œuvrer comme une vulgaire putain.
Mon Maitre me sourit, un regard brillant qui me réchauffe.
C'est un phare au milieu de ces éléments agités.
Je me coule dans ses bras.
Je le laisse me cajoler devant toute son équipe.
Et devant Marc... qui ne dit rien.
Je suis convoitée, admirée... mon Maitre est envié.

Lorsque nous quittons les lieux un homme me fait un clin d'œil, un autre me murmure un "vous êtes délicieuse".
Certains d'entre eux, c'est sur, ont eu droit à ma bouche et à ma motte.
J'ai sur ma peau les traces de leur sexe.
Le trajet de retour se réalise en silence.
Une fragrance de stupre emplit l'habitacle.
Assit à côté de moi mon Maitre se penche vers moi.
Un baiser dans mon cou souillé.
Un murmure qui fait remonter mon envie et mon plaisir.
Des mots doux  et crus qui me ravissent.
Suis-je allé si loin que je ne puisse plus revenir ?
Je n'ai pas envie de faire machine arrière.

 

A suivre...

Par Maitre - Publié dans : Trio ou plus...
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Le patron de Marc nous a invité.
Une nouvelle soirée de la société.
Un an après celle qui fut à l'origine de notre rencontre... de son imposition peu à peu dans notre couple.
Il ne nous a pas laissé le choix.
Un an déjà qu'il a changé ma vie, notre vie.
Je suis devenue, si femme, si sensuelle, me dit-il.
Soumise à ses désirs, à ses plaisirs les plus osés...
La peur de me sentir si offerte, de me laisser aller à mes pulsions sexuelles, s'est transformée en plaisir.
Ses folies, sont devenues miennes et il m'a ensorcelé.
Je me laisse aller, j'en veux encore.
Je culpabilise encore mais je sens si bien avec lui, dans ces liens étroits de notre relation particulière.
Il me semble qu'il lit en moi comme dans un livre ouvert dont il connait déjà les pages, l'histoire.
Sa façon de me faire exécuter le moindre de ses fantasmes... et de révéler les miens... me fait parfois penser qu'il est un rêve.
Il m'emporte si loin, au delà de la décence, au delà de la raison.
Notre duo... parfois trio ou... dépasse ce que je m'imaginais en capacité d'accepter et me fait explorer des facettes de plaisirs qui me ravissent les sens jusqu'à des degrés insoupçonnés.
Et... je suis avec joie ce chemin qui me fait découvrir milles sensations toutes aussi fortes les unes que les autres.

La voiture file.
Je suis à côté de lui, à l'arrière.
Marc conduit.
Il ressemble à un... laquais qui mène son maitre et sa femme à une soirée, c'est le seul mot qui convient.
J'en ai les joues qui rosissent.
Ma robe m'arrive à mi cuisses.
Bleue nuit légèrement pailletée.
Un décolleté qui montre, si je me penche, que mes seins sont libres.
Des bas noirs et des escarpins.
Je n'ai pas pu lui refuser cette tenue superbe mais très osée. Comme toujours lorsqu'il m'enjoint de flirter avec la sensualité.
Sa main se pose sur mon genou, il me caresse.
J'ai chaud...
Ces doigts me font un tel effet.
Marc voit la main dans le rétroviseur.
Mon maitre ne se cache pas, il aime lorsque mon mari me voit me faire caresser.
Et mon désir enfle, je rougis lorsqu'il me fait cela devant lui.

Nous arrivons bientôt.
Je me sens si impudique dans cette tenue.
Mais personne ne dit rien, après tout, j'arrive avec le patron.
Mon mari suit... le pauvre il me fait presque pitié.
Des sourires entendus me gènent.
On ne dit rien en face, on félicite mon maitre, mais j'entends quelques murmures osés que j'imagine à mon égard.
Il me semble entendre "la salope du patron".
Et quelques rires et regards salaces sur moi.
Il est vrai que par l'échancrure de ma robe on distingue le liseré de mes bas, et que ma poitrine se balance doucement dans le tissu bleu scintillant.
Caroline, la secrétaire, vient me chaperonner pendant que mon maitre s'en va saluer ses collaborateurs.
Elle me tend une coupe.
"Vous êtes en beauté Beatrice"
"Merci Caroline".
Ses yeux me déshabillent, elle lorgne dans mon décolleté.
Nos coupes s'entrechoquent et je bois du bout des lèvres.
Elle se penche alors et me glisse à l'oreille qu'elle doit me guider.
Mes pommettes s'empourprent et je la suis lorsqu'elle m'y invite.
Le couloir, les portes, je reconnais les lieux.
Elle me fait entrer dans le bureau principal.
Elle débarrasse une table basse.
"Fermez la porte Béatrice" me dit-elle sans un sourire.
J'obtempère.
Son regard est dur, vert, derrière ses lunettes.
Elle s'avance vers moi.
Je n'aime pas cette femme qui a profité de moi... sur l'ordre de mon Maitre... et m'a fait ressentir des plaisirs impolis, saphiques.
Je recule et mes fesses trouvent le bois du bureau.
Ses mains se posent de part et d'autre de mes hanches, sur le bureau.
"Très désirable pour notre patron..." sourit-elle en matant mes seins qui se tendent bien malgré moi alors que je ne suis pas bi du tout... elle le sait... et pourtant elle m'a déjà possédée sur les désirs de son patron, mon Maitre.
Ils pointent ostensiblement sans que je ne parvienne cependant à les en empêcher.
Je l'observe, sa poitrine lourde, son déhanché terriblement féminin.
Une petite montée d'adrénaline me fait déglutir et pousse ma main à caresser sa joue.
Elle s'agenouille devant moi avec ce regard qui m'évalue.
Ses bras, ses mains forment une prison autour de moi.
Elle baisse la tête et pose sa main sur ma cheville pour venir placer mon pied sur la table basse.
Je ne sais pas à quelle sauce je vais être mangée mais mon bas ventre crie famine.
Ses doigts aux ongles rouges délassent mon escarpin.
J'ai les jambes écartées devant elle, qui se tient à la hauteur de mon bas ventre.
Elle le pose délicatement sur le bois vernis avant de faire remonter ses mains sur le nylon de mon bas.
Je frémis comme elle frotte à deux mains, mon mollet, mon genou et bientôt ma cuisse.
Ma jupe remonte si loin lorsque ses mains viennent s'avancer jusqu'à la lisière de mon bas fixé haut sur ma jambe.
Elle effleure mon intimité du bout des doigts.
Un petit couinement m'échappe.
Ses grands yeux verts remontent sur moi et ne me quittent pas du regard.
Mon bas se décolle doucement de ma peau, s'enroule sur lui même... vers mon pied.
Ses doigts font filer le nylon sur lui même tout du long de ma jambe.
Mon escarpin reprend sa place.
Ses gestes sont doux, précis, lents.
Elle se redresse.
Les bruits de la réception nous parviennent, étouffés.
Immobile je reste ainsi, jupe à demi pendante sur le devant, jambe gauche posée sur le meuble bas quelle a débarrassé de tout objet, cuisse nue.
Son sourire, l'unique depuis qu'elle m'a entrainée loin de la salle de réception, me réchauffe un peu le cœur.
Ses doigts passent sur mon épaule, sur mon cou et me décolle du bureau.
J'hésite à poser mon pied à terre mais un petit "tttt" m'en empêche.
Mon bas dans la main elle vient se placer derrière moi.
Je panique un peu... dans le bureau de mon Maitre, je me sens seule, aux prises avec cette femme, plus grande, plus belle que moi... qui suis si honteuse, fragile... et en... chaleur.
Elle caresse ma nuque, mon dos, flatte ma croupe, griffe délicatement ma cuisse nue.
Hooo... je me cambre avant même de m'en rendre compte, tendant mes fesses vers elle avec un pose suggestive qui ne me ressemble pas.
Elle remonte sur mon bras, sur mon épaule.
Le bas, mon bas, vient se poser sur mes yeux.
J'ai un mouvement de recul.
Le tissu masque le décor du bureau.
Je ne perçois plus que des... nuances... de gris, des variations entre obscurité et lumière.
Caroline passe ses mains sur mes seins, elle déboutonne le devant de ma robe.
Je murmure un faible "Non... si Monsieur venait...".
"Il va venir ne vous inquiétez pas" me susurre t-elle à l'oreille en écartant ma robe, laissant ma poitrine sortir à l'air libre.
Ses paumes douces soulèvent mes petits seins en poire... leur profondeur me semble démesurée, privée que je suis de la vue.
Elle les masse puis les étire l'un après l'autre avec une délicatesse féminine.
Je gémis, je me sens terriblement impudique.
Un courant d'air sur mon bas ventre, toujours écarté, me signifie que je suis en train de m'humidifier.
Ma poitrine subit quelques secondes les palpations indécentes de cette femme avant qu'elle ne les laisse de nouveau se balancer doucement, arrogant, devant moi.
Autour de mes poignet viennent se lier des cordelettes en tissu large et doux.
Une petite traction vers le bas et je me retrouve à obéir à ses mouvements.
La secrétaire de mon Maitre me place sur la table basse, en travers, mon ventre sur la surface plate.
Mes seins pendent dans le vide... ma croupe est relevée... je me sens si dépourvue de dignité.
J'ai les bras étirés de droite et de gauche, noués aux pieds de la table.
Lorsqu'elle me lie les chevilles, après avoir placé un coussin sous mon ventre, mon fessier se retrouve exhibé, ma féminité offerte, ruisselante.
Sa main vient me caresser l'entrejambe.
Ma robe est relevée sur mes hanches, rabattue sur mon dos, ouverte sur ma peau.
Elle n'est plus qu'un reliquat qui ne couvre en rien mon corps... j'ai perdue toute ma dignité au profit d'un bonheur délicieusement honteux.
Je n'ai qu'un seul bas... aucun dessous... je me sens perdue et sous ses doigts de femme qui me masturbent, je mouille et j'éprouve un plaisir inégalé.
Je gémis faiblement, ses doigts habiles écartent ma corolle féminine.
Avec une habileté démoniaque elle effleure mes dentelles souillées de jus.
Son index et son médius appuient et font rouler ma perle brulante de plaisir avant de s'enfoncer en moi dans un mouvement lent, long, délicieusement sans hésitation.
Elle joue avec les replis de mon intimité puis ses deux doigts miment un coït lent.
Je ne suis plus que souffles courts, soupirs et gémissements, tout au long de ces caresses saphiques qui me font rouler des hanches.
Lorsqu'elle ressort ses doigts, elle m'arrache un murmure plaintif pour que ceci ne s'arrête pas déjà.
Elle étale lentement ma souillure sur mon abricot grand ouvert.
Sur ma cuisse nue elle étale mon sirop.
Je ne peux faire un seul geste, liée, attachée... comme une soumise servile.
"Voilà... tu es prête" dit-elle en retirant sa main de ma peau.
Mon bassin se tend vers cette source de bonheur qui s'éloigne.
La tête me tourne.
Une ombre passe devant moi, je sais que c'est elle au son de ses talons.
Je ne dis rien, je la cherche de mon regard aveugle.
La porte s'ouvre... puis plus rien.
Le silence.
La peur s'insinue.
Je me tortille mais cette femme sait y faire, je suis très bien attachée à la table.
Je me sens tellement dépravée... à attendre mon Maitre.
Les scènes défilent alors dans mes pensées comme un film... X...
J'imagine l'arrivée du patron de Marc, lorsqu'il va me trouver ainsi positionnée.
Je sais déjà qu'il va me flatter, poser ses mains de braise sur mon corps.
Entre ses doigts, je ne suis qu'une petite poupée.
Il va surement vouloir que j'use de ma bouche et il va l'utiliser à sa guise.
Hooo... oui... je voudrais qu'il vienne.
Dans cette position il aura tout loisir de profiter... d'abuser de moi autant qu'il le veut.
Hummm... il pourra tout me faire... je sentirais son plaisir dans le mien, le mien dans le sien.
J'ondule sur la table, mes lèvres palpitent, trempées.
Je suis à la limite de la jouissance.
Le temps s'étire, se contracte, sans que je n'arrive à l'évaluer.
Mon sexe est en feu.
Cette attente, dans une position de soumission, me rend folle d'envies les plus crues.
Je suis à lui... liée par des cordes qui ne sont pas satin ou de chanvre  mais faites de sentiments, d'attachement, de désirs si forts qu'ils en deviennent palpables.
Puis des voix brisent le silence.
Je reprends conscience de mon attitude, un torrent de honte me submerge et mon abricot en feu, coule sur mes cuisses sur mon ventre.
Hooo non...
Pourvu qu'ils n'ouvrent pas la porte !
Je dégouline de cyprine a tel point que j'en perçois le parfum si particulier.
La poignée grince... on entre dans le bureau... on va me découvrir...
Je jouis brusquement sans parvenir à me retenir.
J'exhale un râle que je peine à murmurer tellement je suis fouettée par mon orgasme.
Les paroles s'atténuent lorsque les ombres viennent se rapprocher de moi.
Trois, quatre... cinq... je ferme les yeux pour ne pas compter.
Des "humm" aux accents différents m'indiquent qu'ils me contemplent.
J'ai tellement honte.
Mon vagin est inondé de mon jus.
J'ondule de la croupe... en attente... prête... lubrique.

A suivre...

Par Maitre - Publié dans : Elle... Il... en duo
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[...]secret02

Cela faisait 28 jours que je n'avais pas eu de nouvelles de celle qui avait été ma compagne lors de ce réveillon de la St Sylvestre un peu particulier.
Aussi, lorsque j'ai vu son nom s'afficher, ai-je eu soudain une petite bouffée de chaleur.
Nous avions passé une nuit particulièrement agréable et je ne m'étais pas épargné pour la satisfaire.
Elle m'avait dit qu'elle me recontacterait si elle en avait envie.
Visiblement, c'était le cas car je devais la retrouver à son appartement.
Je frappe donc à sa porte, un peu excité de la retrouver et ravi qu'elle m'est contactée.
Son sourire au milieu de son visage doux est un régal.
"Entre je t'en prie" me dit-elle en me faisant entrer chez elle.
Un appartement classique, sans extravagance, comme elle... du moins... en apparence.
Elle remonte une mèche de cheveux chatains et effleure ses lunettes qui font ressortir ses yeux marrons au maquillage léger.
Elle porte une jupe noire à mi cuisses, sur un leggin noir, des petites bottines, un chemisier violet profond qui laisse apparaitre une petite chaine en argent.
Ses courbes sages sont joliment cachées par sa tenue.
Je la salue également.
A peine a t-elle fermée la porte qu'elle pose la main sur mon entrejambe.
"Alors petit cochon... je t'appelle et tu accours ?"
Je réprime un gémissement.
"Oui... je suis venu au plus vite".
Sa prise sur moi est si ferme toute en restant si douce que je ne peux m'empêcher d'entrer en érection.
Elle me caresse, me palpe, sans se priver.
Ce contraste entre ce qu'elle est dans l'intimité et ce qu'elle est en public est saisissant.
So ses gestes, ma verge croit, palpite, augmente de volume et devient douloureusement serrée dans mon pantalon.
Sa main remonte sur mon torse jusqu'à caresser ma joue.
"Tu es rapide et obéissant... j'aime cela."
Un large sourire vient rendre son visage lumineux.
Un véritable ange... une tentatrice pour mes sens.
Je la suis lorsqu'elle me conduit dans sa grande pièce à vivre, avec cuisine ouverte.
Elle nous a préparé un petit repas de toasts et de bouchées diverses.
Une décoration de femme, un bouquet de fleurs... l'ambiance est charmante.
Je surprends ses regards sur moi, et j'en joue un peu, la flatte pour lui être agréable au regard.
Nous discutons de tout et de rien jusqu'à ce que nous n'entendions plus que le bruit de l'extérieur et le tic-tac d'une horloge.
Elle joue dans son verre avec la cuillère à long manche dont elle s'est servi pour aller cueillir un glaçon.
"Tu as respecté ma consigne ?" dit-elle soudain en brisant le silence.
Je rougis. Je ne m'attendais pas à cette brusque question.
"Oui."
Elle me fait un sourire désarmant une nouvelle fois.
"Tu as déjà passé deux épreuves avec succès alors."
Faisant le tour de son bar central, elle me dévisage de bas en haut.
"Pour cette belle exécution d'un de mes ordres, tu as droit à une récompense. Enlève ta veste".
Je m'exécute.
Elle passe ses doigts sur ma chemise en une caresse lente où ses ongles crissent sur le tissu.
Je suis charmé par son attitude et ses yeux.
Il est évident que ceci est bien loin de la bienséance et d'une éducation morale... mais nous sommes tous les deux bien loin de cela.
"Tu vas répondre à mes demandes et alors je te prendrais pour soumis si tu es d'accord."
Sa voix, le son cristallin de ses mots, m'enchante.
Je hoche la tête en guise d'assentiment, espérant que nous allons nous entendre sur les termes de cet... accord.
Elle pose l'arrondi de la cuillère brillante sur ma joue.
"Tu acceptes d'être à moi et uniquement à moi ?"
Je déglutis, je sais qu'il s'agit là du moment où elle va exiger de moi ce qu'elle veut..
"Oui."
Evidemment que j'accepte d'être à elle, son regard me transperce.
"Bien... retire ta chemise".
Elle tombe au sol dans un bruit feutré.
Je suis en cravate, torse nu devant cette femme qui me tourne autour et m'évalue comme un animal.
Le métal vient me faire frissonner alors qu'il glisse sur un de mes téton durcit.
"Tu acceptes de m'obéir en tout point de ta sexualité".
Hoo...
"Oui".
Elle tapote la boucle de ma ceinture.
Elle va gérer mes désirs... et mes plaisirs... je sens ma verge gonfler plus que de raison dans mon pantalon.
Je comprends sa requête et ma ceinture rejoint veste et chemise.
"Tu n'auras pas d'autres partenaires que moi... ou choisis par mes soins".
Je frémis... cela me rappelle mon ancienne maitresse... un sentiment de nostalgie m'envahit, mêlé à une envie de ressentir de nouveau cette main mise sur moi.
"Oui".
Le bout de l'objet brillant glisse sur ma braguette.
Je l'ouvre et l'apprête à faire descendre mon pantalon lorsqu'elle m'arrête d'une tape sur les doigts.
"Tu seras mon sex toy... disponible selon mes envies... lorsque je le veux"
Sa voix se fait plus douce, plus ténue, susurrée.
"Oui".
Je sais alors qu'elle pourra tout se permettre avec moi, je lui octroie tous pouvoirs sur ma vie sexuelle, sur mes envies... qui seront aussi les siennes.
"Chaussettes... "mes dit-elle.
Je me penche pour les ôter.
Je reçois alors une petite tape au moyen de la cuillère, sur ma fesse droite.
"Tu seras puni si tu ne m'obéis pas, ou si tu me désobéis".
Son ton est sec.
Etrange attitude que peut avoir cette femme à l'apparence si sage lorsqu'elle endosse son rôle de dominatrice.
"Oui" dis je doucement.
Je me redresse, uniquement vêtu de mon boxer, ma cravate autour du cou.
Ses yeux marrons sont deux charbons ardents qui me scrutent, me détaillent, m'évaluent.
Elle palpe mes bourses avec l'engin froid.
Ma verge est dressée, déforme mon boxer, macule le tissu d'une tâche qui ne lui échappe pas.
Elle sait qu'elle a gagné.
"Tu m'appelleras Maitresse".
Je baisse les yeux.
"Oui Maitresse".
Je sens une envie fulgurante émerger, naitre, venir du fond de mes entrailles et me donner si chaud que j'en rougis.
"Je te prends pour soumis. Retire ton boxer".
Je me baisse pour le retirer lorsqu'elle m'interrompt.
"Tourne toi... et jambes tendues".
J'obéis.
Dos à elle, je fais descendre le dernier rempart de tissu.
De sa cuillère froide elle me fait écarter les jambes.
Mes bourses pendent...
Ma verge est droite, raide, elle tape contre mon nombril, décalottée, durcie d'envie.
Elle semble évaluer le poids de chacune de mes boules en les soupesant avec l'objet qui me fait frémir.
Lorsqu'elle remonte entre mes fesses, je me cambre sous l'effet du frottement.
"Danse pour moi... caresse toi... sois lascif".
Son premier ordre me surprend.
Je me retourne en tentant d'onduler, un peu honteux.
C'est alors que je m'apperçois qu'elle a enlevé son pantalon et qu'elle se caresse.
Son sexe est une fente aux lèvres larges, longues, un duvet brun court, et taillé en minuscule triangle lui ombre l'intérieur des cuisses.
Ses doigts fins frottent et font des cercles sur son sexe rouge.
Elle écarte ses lèvres en me dévisageant.
"Allez... bouge..."
Je me déhanche devant elle.
Mes mains passent sur mon torse, excitent mes tétons dressés.
Puis l'une d'elle glisse sur mon bas ventre.
Je flatte mes bourses et ma verge.
"Frotte toi contre le canapé".
J'obéis, j'ai un peu honte mais je la vois prendre du plaisir et le mien croit de façon exponentiel.
A cheval sur l'accoudoir je mime un coït imaginaire.
Elle accélère le mouvement de sa main sur son clitoris, alternant les caresses vives avec les plus lentes et très appuyées... et les intrusions de ses doigts dans son sexe luisant.
Une coupe de cristal à la main, elle la colle à son sexe pour en recueillir le jus qui s'écoule.
"Branle-toi... tu dois en avoir envie depuis le temps que je te l'interdit".
J'ai la sensation de retrouver ce que j'ai perdu... de revenir à cette période où je n'étais pas sans maitresse.
Enfin... je me sens complet.
Je prends mon sexe à pleine main et je m'astique devant elle.
Son regard est fixé sur moi, sur mon geste.
Elle se masturbe en admirant le spectacle que je lui offre.
Je masse mes bourses d'une main, presque accroupi, puis me relève, proche d'elle pour qu'elle me voit dans le plus simple appareil, obéissant à sa demande.
Son souffle se fait plus court.
Elle ferme les yeux.
La coupe se nimbe alors de petites giclées et dégoulinades de sa fente.
Elle jouit devant mes yeux.
Ses soupirs sont plaintifs... sensuels...
Je sens monter en moi l'orgasme.
Elle me tend la coupe.
"Vide toi dedans".
Je ne suis pas long à éjaculer à mon tour dans le cristal.
Mes jets imprécis salissent le sol et les pourtours du verre.
Je suffoque... comme abattu.
Elle se redresse et me caresse les épaules, le dos, les fesses.
Sa main vient flatter mon membre qui pend doucement entre mes cuisses.
Elle pose ses lèvres délicates sur le bord de ce calice souillé et du bout de la langue, goûte nos jus mélangés.
Mon sirop plus épais, plus sombre, mélangé à son lait intime.
Elle me tend alors le verre.
"Bois pour sceller notre pacte".
Je respire cette odeur... nos odeurs...
J'hésite.
Et je prends le verre, mes doigts ressentent la chaleur tiède de ce miel.
J'en aspire une parcelle et lui rends.
"Non... toi, tu bois tout".
Elle sourit... perverse.
Le liquide épais coule dans ma gorge, j'avale la dose importante de foutre et de cyprine.
J'ai la bouche pleine de cette poisse tiède.
Je repose la coupe.
Elle le tire par la cravate.
"Viens, maintenant que tu es prêt à être efficace, on va pouvoir s'amuser".
Je la suis.
Nous avançons vers sa chambre.
"Tu as apprécie ?"
Je passe ma langue sur mes lèvres.
"Oui Maitresse".
Pour elle, je sens que je peux faire plus que je n'ai encore jamais fait.

A suivre...

Par Maitre - Publié dans : Elle, dominatrice...
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