Le noeud du foulard de soie noire vient de se serrer autour de mon second poignet.  

Il me semble entendre mon coeur battre la chamade au sein de ma poitrine.

Il lève mon bras et je me retrouve, accrochée à la cheminée, les mains en l'air, liée à un piton de crémaillère.

Dans la petite male au trésor j'ai trouvé la tenue qu'il veut que je porte, et en cet instant je comprends pourquoi. Le top léger, est trop étroit et il moule mes seins généreux de façon à ce qu'il puisse se régaler de me voir pointer de manière indécente.

Mon bas est un simple tanga qui remonte sur mes hanches et, translucide, révèle mon sexe lisse symbole de ma condition.

Mes pieds nus sur le tapis, je suis offerte à son regard et à ses doigts qui descendent sur mes bras, effleurent mes seins jusqu'à mes aréoles roses, bien visibles sous le tissu blanc.

Je soupire de plaisir. mur 

Il est mon Maitre, mon Dom... Mon Alpha.

Tout ceci a commencé il y a des mois. Je suis devenue sa soumise et je le suis chaque jour, en chaque instant, avec une joie sans cesse renouvellée et perpétuelle, intense.

Il n'est pas mon premier maitre, j'en ai déjà eu. Comme je ne suis pas sa première soumise. Mais il a ce "truc" en plus que je ne m'explique pas. Je le sens en moi.

Notre lien est plus fort que bien des pseudos amitiés que j'ai pu avoir. Je le veux. Je suis à lui... éperdument.

J'accepte de lui ce qu'il veut et nos plaisirs atteignent des sommets. Il respecte mes envies, il les sublime, et je lui rends en étant celle qu'il désire.

Nos regards se fondent... ses yeux bleus... les miens sombres... sa bouche m'hypnotise... la mienne l'accueille.

Ses doigts, ses caresses, ses fessées me font l'effet de sillons de chaleur orgasmiques à chaque fois qu'il me touche.

Ses mots me touchent au coeur, à l'âme.

Il me rend obéissante.

Il parvient à apaiser ma soif de sexe.

Il a su me dompter et me rendre dingue de lui.

Je m'appelle Marie, je suis la soumise de mon Alpha. Voici ce que j'accepte de lui.

 

A suivre...

 

 

Par Maitre - Publié dans : Elle... Il... en duo
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Il avait en tête cet appartement vu en photos, afin de pouvoir se poser dans le centre ville, non loin de son travail. allianceerotique

Ce serait pour un temps seulement mais il voulait quelque chose de confortable. Simple, au calme mais avec un balcon et deux chambres... voir trois.

Après tout, il était tout seul et il pouvait se le permettre alors, pourquoi se priver d'un peu de luxe.

La sonnette résonnait encore, il ajusta sa chemise pour donner une bonne impression. Geste presque machinal.

La surprise le fit rester silencieux lorsqu'une femme avenante lui ouvrit la porte.

 

Elle attendait le visiteur et tira sur un rideau pour le remettre bien en place.

Le meublé qu'elle louait lui permettait d'arrondir ses fins de mois et de s'offrir quelques petits plaisirs, elle veillait donc à ce qu'il soit agréable pour que le futur locataire puisse en avoir envie.

Celui qui se présentait avait toutes les garanties financières mais elle aimait rencontrer les gens "en vrai" avant de se décider à signer.

Lorsqu'elle ouvrit la porte, elle eu un léger sourire, instinctivement elle savait que cela allait fonctionner. Il lui plaisait.

 

Elle le détailla, et lui sourit, sourire qu'il lui rendit.

Leurs mains se serrerent et ils firent durer ce geste de complicité, un peu plus que de nécessité.

L'un comme l'autre appréciait le contact de ces doigts et la chaleur douce qui passait entre eux.

D'un geste elle l'invita à s'installer dans un fauteuil de la pièce principale qu'il trouva ressembler parfaitement aux images qu'il avait pu recevoir.

Son dossier était sur la table basse. Il baissa la tête et son regard se posa sur les genoux de la propriétaire.

Elle portait une jupe bleue nuit, un chemisier blanc qui laissait imaginer une poitrine voluptueuse.

Sa chevelure brune lui tombait, librement sur les épaules, ondulante.

Elle remarqua son regard brun qui passait sur elle et ne put s'empécher d'avoir une inspiration plus forte qui lui fit bomber le torse.

Son jean noir, allait très bien avec sa ceinture en cuir, se dit-elle avant de s'attarder sur la chemise qui mettait en valeur son torse d'homme.

"Voulez-vous un café ? lui demanda t-elle en se levant lentement. Car je vais m'en faire couler un."

"Avec joie oui, merci".

De dos, se dirigeant vers la cuisine, elle sentait son regard contempler son séant qu'elle fit dandiner doucement.

Sur ses escarpins, il admirait le déhanchement léger qu'elle prenait. Cette femme savait qu'elle plaisait et savait s'en servir.

Loin d'en être insensible il sentit son vit s'animer dans son boxer.

 

Le bruit du percolateur masquait les battements de son coeur qui s'était accéléré dès que cet homme était entré chez elle. C'était physique... il était à son gout...

Son pied gauche vint se placer derrière le droit, sans s'en rendre vraiment compte elle se cambra et offrit sa croupe au regard de son futur locataire.

"Mignon... et quel regard... il me fait de l'effet le bougre" pensa t-elle en s'emparant des tasses pour revenir dans la pièce baignée de lumière douce.

Incapable de se détourner des jambes serrées et croisées qu'il admirait avec un intérêt fort, il lorgnait toujours sur les bas coutures lorsqu'elle se pencha devant lui pour déposer la tasse...

Et révéler la vallée de sa poitrine à moins de 30 cm de lui.

De la dentelle emprisonnait les deux globes pleins et générux qu'il appercevait sous le chemisier blanc. Sous ses apparences BCBG, elle exacerbait ses envies de mâle.

 

Ils burent leur café en silence avant d'entamer la visite du reste de l'appartement. Les regards se croisaient, les sourires se cachaient derrière la porcelaine et la vapeur chaude des breuvages qu'ils dégustaient en faisant durer le temps, ce moment incroyablement doux qu'est la découverte.

La première pièce visitée, ils passèrent à la salle de bain.

Dans le couloir, elle s'arrêta brusquement.

Il mit un peu trop de temps, volontairement, à s'arrêter et sa main vint se poser sur la croupe de la femme qui se baissa alors doucement pour récupérer quelque chose au sol.

"Ho... désolé" fit-il en prenant son temps pour caresser le tissu et sentir l'absence le haut du triangle du string qui se dessinait sous la jupe.

"C'est moi, j'aurais du vous prévenir" minauda t-elle en se redressant lentement, soudainement en feu par le simple contact de cet homme sur son postérieur.

Elle aurait voulu qu'il poursuive sa caresse mais il ôta sa main.

"La salle de bain" fit -elle en lui laissant le passage.

Il passa si près d'elle qu'il sentit sa poitrine frotter contre lui.

Un sourire vers elle, ses yeux bleus étaient scintillants, semblables à deux étoiles au centre de sa chevelure sombre.

"Une douche à l'italienne, et de grande taille, j'aime bien. C'est pratique pour se doucher à deux." Fit-il en feignant de l'ignorer.

Cette femme avait un puissant effet sur on sexe qui devait difficile à cacher, tant la tension le rendait visible dans son jean.

"Je dois cependant vous prévenir, le lavabo à ... une fuite".

Elle respirait son parfum de musc. Il était si proche qu'elle avait envie qu'il la prenne soudainement contre le chambranle de la porte. L'idée s'imposait en elle... cet homme lui donnait chaud, très très chaud.

"Je peux regarder ?"

"Je vous en prie... bien sur."

Il s'allongea sur le dos pour regarder le dessous des tuyaux en question.

De là il avait un point de vue incomparable sur les cuisses de la femme qui venait de faire un pas en avant, s'était approchée de la vasque.

Elle le regardait par au dessus et ne pouvait détacher ses yeux de la bosse terriblement attirante qui gonflait par acoups dans le pantalon.

"Cela me semble mouillé en effet" lâcha t-il en sous -entendu.

"Ha oui ? Vous trouvez que c'est trempé vous aussi ?" soupira t'elle en posant ses mains sur le rebord de la tablette, son pied droit s'écartant du gauche.

Elle ouvrait ses cuisses au-dessus de l'homme qui plongea son regard sur le string noir qu'il devinait ruisselant, sur les bas qui étaient accrochés par un porte-jarretelles tout aussi dentelé et ténébreux.

Il osa poser sa main sur l'intérieur de la cuisse.

Elle faillit flancher, ses jambes lui parurent molles.

Sous la pulpe de ses doigts crissait le nylon des bas jusqu'à ce qu'il passe l'ourlet et vienne caresser la peau, souple, douce et terriblement chaude.

Se modrant la lèvre inférieure pour résister à l'envie de gémir, la main inconnue passa sur son entrejambe masqué par son dessous.

"C'est trempé oui" lui sourit-il en faisant de lentes caresses sur le string... sur les rebords de ce sexe qui lui était offert.

"Hooo... et... vous ... pouvez y faire quelque chose s'il vous plait ?" parvint-elle à murmurer en écartant ses jambes un peu plus.

Sans un mot il se redressa.

Ses mains passèrent sous la jupe et il crocheta le dessous afin de le faire rouler sur lui-même, de le faire tomber au sol dans un bruit mou et... liquide.

Il était assit devant elle, son visage disparu sous la jupe.

Elle sentait son souffle qui venait de se poser sur son sexe. Elle lâcha un gémissement lorsqu'elle ressenti la langue masculine se poser sur elle. Elle se cambra doucement pour lui offrir son bas ventre. 

Il lappait délicatement l'abricot entreouvert, délicatement entretenu en une petite touffe rase et brune tout en haut de la fente.

Sa langue se fit plus curieuse et s'enfonça entre les deux nymphes serrées.

Ses doigts vinrent se  placer de part et d'autre de la fente, l'écartèrent.

Elle poussa un petit gémissement de surprise avant de soupirer car il la lappait avec expertise.

La langue parfois étroite mimait un coït, le visage frottait contre la peau lisse de l'intérieur si haut des cuisses.

Quant à d'autres moments elle se faisait large et enveloppante, jusqu'à appuyer sur le clitoris en fusion gorgé de sang.

Elle se dandinait, incapable de résister à la force de ce cunilingus envoutant.

Ses mains crispées sur le rebord jusqu'à en devenir blanche, elle résistait à ne pas hurler et lui demander de continuer encore et encore jusqu'à la faire jouir debout.

Il la dévorait avec frénésie, sa langue touillait dans la vulve écartelée. Il aspirait la mouille qui inondait son vagin.

Il recula légèrement le visage puis ôta ses doigts d'en elle.

Elle le regardait, perdue, éperdue. Le plaisir avait surpasser la honte.

Elle en voulait plus...

 "Ne reste -til pas d'autres pièces à visiter ?" demanda t-il en pinçant ses lèvres pour recuillir la cyrpine qu'il avait encore sur la bouche.

Elle lui sourit et, avec un dernier regard sur son string au sol, elle l'invita à venir découvrir la suite de l'appartement.

Il observait ses hanches qui se balançaient devant lui jusqu'à la cuisine.

"Ici pour manger, c'est idéal. Et je laisse le congélateur... ainsi vous pourrez toujours offrir des glaces, c'est important d'en avoir sous la main quand on en a envie".

Elle se mordait la lèvre inférieure en le regardant.

"Vous aimez les glaces donc." Fit-il en s'adossant à la table.

"J'adore"... murmura t-elle en s'agenouillant doucement devant son futur locataire.

Elle dégraffa avec aisance la braguette et passa sa main à l'intérieur du pantalon. Elle palpait le manche épais qui l'attirait depuis tout à l'heure comme un aimant. Il était à son gout, large et raide. 

Il posa une main sur les cheveux de sa propriétaire et effleura les mèches brunes qui cascadaient sur ses joues.

Instinctivement il sut qu'elle allait aimer lorsque ses doigts agrippèrent sa chevelure.

Elle poussa un gémissement d'excitation lorsqu'elle sentit ce mâle devenir fort et fit s'extraire la verge gonflée devant elle.

Le manche dodelinait, épais, de belle stature... elle se sentit devenir vorace mais réprima son envie de l'engloutir d'un seul trait pour lécher lentement l'embase vers le haut du gland.

Le bout de sa langue glissait tout du long de l'épaisse tige, elle s'attardait sur le frain à chaque passage, déposait un baiser sur le gland avant de redescendre encore... remonter... et embrasser de nouveau le bout pourpre.

Il n'était qu'excitation. Cette femme réussissait à le faire bander comme un âne. Sous ses succions il avait le bassin qui allait d'avant en arrière, lancinant et enflammant.

Lorsqu'elle leva les yeux vers lui, il admira avec quelle extrème lenteur elle faisait de sa bouche un réceptacle chaleureux et enveloppant pour gober le casque turgsecent de sa verge.

Lentement, sans détourner son regard du sien, elle faisait progresser le manche raide et large dans sa bouche, malgré l'effort qu'elle devait faire pour l'englober entièrement. 

Il appuya doucement pour l'aider à s'enfoncer les derniers centimètres jusqu'à fond de gorge.

Ses yeux se révulsèrent légèrement lorsqu'elle senti le gland cogner au fond de sa bouche.

La bouche se fit plus gourmande et les mouvements de succions plus amples.

Le visage de la femme commença à aller et venir, incliné sur la droite quand il enfournait la verge, sur la gauche lorsqu'il refluait et laissait apparaitre un sexe couvert de salive.

La lumière faisait refléter le pic masculin, presque à l'horizontale. Les sons de la fellation vorace résonnaient dans la cuisine.

"Tu es goulue... un vrai délice de t'avoir à manger" commenta t-il, osé, en lui relevant un mèche de cheveux pour mieux la voir le sucer.

Elle fit sortir le sexe d'entre ses lèvres, passa sa langue sur le méat avant de se redresser.

"Oui... j'adore ça. Mais venez, il reste la chambre encore à visiter".

Elle caressa la tige jusqu'à son embase, flatta les boules pleines et velues tout en se relevant, son rouge à lèvre avait disparu sous la fellation qu'elle venait de lui pratiquer.

Il la suivi, sa verge dodelinait devant lui comme un sabre au clair, près à la pourfendre.

Elle poussa la porte de la chambre, tourna son visage vers lui, et, dans un sourire, vint de placer sur le lit.

"Je laisse le lit aussi. Si vous avez une compagne..."

Elle posa ses deux mains sur le lit, puis un genou, le second, offrant sa croupe à la portée de cet homme.

Il admirait les bas, les cuisses qu'elle ouvrait pour lui.

D'un geste précis il remonta la jupe de sa propriétaire.

Ainsi retroussée, son séant offert, elle poussa un gémissement et se cambra comme un appel à la saillie.

"Je n'ai pas de compagne... mais qui sait..."

Elle posa sa main gauche sur sa fesse et écarta légèrement le sillon de sa raie culière.

Ses doigts crispées sur son globe pâle faisaient ressortir la luxure de sa posture.

"Je suis mariée..." lui indiqua-t'elle dans un sourire en le regardant.

L'alliance à son doigt brillait, écrin au milieu de la soie de son séant.

Pour unique réponse il posa son gland sur la fente luisante et la força d'un coup de reins.

Elle poussa un petit cri avant de faire onduler son bassin et de venir à la rencontre du pieu qui la labourait à chaque fois un peu plus profondément.

Il la maintenait par les hanches, son sexe noueux et gorgé d'envies, allait et venait entre les nymphes de la belle propriétaire.

Elle feulait à chaque assaut qui la transportait de plaisirs.

Lorsqu'il dégraffa son soutien-gorge, elle soupira de contentement... sa poitrine était douloureuse d'être enfermée.

Il passa ses mains sous le tissu à la recherche des obus dont les pointes ne cessaient pas d'être érigées telles des mines de crayon.

Son visage de femme se redresse pour mieux tendre son corps comme un arc. Il lui pressait les seins et elle adorait cela.

Quand il tira, pinça ses tétines durcies, elle s'emmancha d'un coup sur la verge de son amant, incapable de résister à l'extrème sensibilité qui était la sienne lorsque des mains d'homme, de mâle, la malmenaient de la sorte.

Il la besognait sans discontinuer, faisant entrer et sortir presque entièrement son vit dans le con trempé de sa maitresse.

Elle s'écroula sur le lit, visage contre le matelas.

Le rythme se fit plus lent, il voulait profiter du moment, et lui en faire profiter également.

Son sexe était presque à angle droit, il jouait de son bout sur l'orée de la fente béante.

"Je passerai prendre le paiement tous les mois, je pense", lui dit-elle en le regardant avec un air coquin et mutin.

"Ce sera avec plaisir" rétorqua t-il en caressant la croupe offerte dans laquelle son sexe était enfoncé.

"Et puis, si vous etes un locataire sérieux, je pourrais même vous offrir la petite cave..."

Sa seconde main féminine vint se poser sur ses fesses et elle s'écarta largement afin qu'il puisse admirer son plus petit orifice.

Il y posa son index afin de la flatter, arrachant à la femme un gémissement qu'elle réprima à regret.

"Je n'aurais aucun retard et vous pourrez passer vérifier mon sérieux, à tout moment" lui murmura t-il en effleurant les plis sombres de sa rosette.

D'un geste souple et coulé, elle retira ses mains et se remit en position, agitant son bas ventre sur la verge tendue.

Elle prenait les rènes pour se faire plaisir, s'enfonçant et se dandinant autour du pal raide.

"Pour le moment... achève la visite de l'appartement... dépèche-toi".

Le tutoiement qu'elle venait d'employer était imprévu et il déclencha dans son locataire et dans ses reins, une frénésie sexuelle.

Il la bombardait de coups de sexe auxquels elle répondait par une cambrure indécente.

Le manche venait cogner en elle, les bourses de son locataire lui caressaient les lèvres, outragées, à chaque saillie qu'elle adorait prendre.

Il la possédait, ses mains agrippées à ses épaules pour mieux la forcer sans plus aucune retenue.

Leurs deux corps étaient transpirants...

Leurs esprits fièvreux...

Elle poussa un cri... l'orgasme venait... irrésolu... fulgurant...

Il ouvrit la bouche en un râle muet... et sentit son sexe gonfler....

Leurs jouissances furent simultanées.

Leurs corps devinrent électriques, hyper sensibles et perdus dans les limbes du plaisir.

Leurs jouissances s'unirent.

Il se répandait en elle comme elle dégoulinait en abondance.

 

Elle fit redescendre sa jupe sur ses cuisses et l'ajusta rapidement. Ses joues étaient toujours rouges de l'extatique bonheur dont elle venait d'être remplit.

Il boutonnait son pantalon et redevenait un homme à l'allure paisible.

En quelques minutes et sans un mot ils avaient signé les contrats de bail.

Leurs regards se croisèrent... encore... et il se sourirent mutuellement.

"Vous pouvez emménager dès que vous voulez. Et vous avez mon numéro si vous voulez quoi que ce soit".

"Vous pourrez venir à tout moment, vous ètes chez vous".

Leurs doigts se touchèrent et, dans un dernier baiser, ils prirent congé l'un de l'autre.

Lorsque la porte se ferma, ils n'avait qu'une idée en tête...

 

A suivre ?

 

 

 

 

Par Maitre - Publié dans : Elle... Il... en duo
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[...]mots

 

"Toc toc".
Sur mon écran la phrase apparait sur la bulle de dialogue de mon réseau social.
Je jette un oeil vers le canapé où mon mari regarde le match avec un intérêt proche de l'hystérie.
Un instant d'hésitation et puis je lance la conversation en tournant légèrement l'écran afin qu'il ne soit vu que par mes yeux seulement.
"Coucou".
Quelle banalité que ce que je viens de dire... j'en suis consternée.
"Plaisant de te retrouver".
Je reste interdite. Nous nous tutoyons donc.
"Merci. La journée a été bonne ?"
Mais quelle cruche je fais... pourquoi ne pas parler du temps qu'il fait encore en plus ?
Je reçois un smiley de sourire puis "Très bien merci".
Nous échangeons quelques banalités puis me demande si je souhaite discuter avec elle via une caméra.
Je rougis, je m'affole avant de répondre par la négative.
Elle m'envoie un lien pour que "nous puissions nous voir... ça sera plus facile".
Mes doigts restent bloqués sur le clavier.
Je lâche enfin le morceau.
"Mon mari est dans la pièce".
Un instant l'écran n'affiche plus l'indication qu'elle écrit.
Je sens un noeud se créer et le sable filer sous mes pieds.
Puis l'icône réapparait... elle tape sur son clavier.
"Je crois l'avoir apperçu. Il ne va pas souvent faire du sport ?" m'écrit-elle alors.
Je regarde mon homme, dans le canapé, en train de s'énerver sur le match qu'il observe avec une concentration exacerbée.
"Si. Et ce soir c'est le sport qui vient à lui".
Elle rit.
Mes doigts sur le clavier, un peu rassuré par ces confidences, je poursuis...
"Le mardi, le jeudi et souvent le week-end, monsieur arpente les terrains d'herbe verte".
Nous nous moquons doucement et une complicité s'installe, alors que j'écris dans le dos de mon mari.
Une petite icône en forme de caméra apparait.
"Tu peux cliquer".
Je réponds aussitôt.
"Il n'est pas loin."
Elle reste muette.
Je clique, une boule au ventre, les joues rouges.
Comment vais-je la découvrir ?
Elle sourit.
Son visage radieux dans l'écran.
Ses yeux bleus au milieu de sa chevelure blonde.
Elle porte une espèce de tee-shirt blanc.
"On ne va pas mettre le son si tu veux, on continue d'écrire" me dit-elle en posant les yeux sur son clavier avant de les relever vers moi.
Je tourne légèrement l'écran, pour masquer totalement l'image à un éventuel mouvement de tête de mon mari.
Elle me fait un coucou de la main.
"Tu me vois bien ?"
Je la dévore du regard et cela me rappelle mes pensées et gestes sensuels issue de notre première rencontre furtive.
"Parfaitement".
"Tu n'as pas de caméra ?"
"Je ne suis pas présentable pour me dévoiler en cam" lui écris-je, soudain un peu paniquée.
"Hoo...Pas grave, une prochaine fois."
Ses yeux se plissent un peu comme si elle tentait de me voir au travers d'un écran noir.
Je la remercie et nous continuons de discuter sans que je ne puisse m'empécher de la détailler, en toute impunité car elle ne me voit pas.
"Je me fais un thé, je reviens".
Elle se lève.
Son long tee-shirt lui arrive au bas des fesses.
J'ai chaud.
Je la regarde onduler, ses jambes nues, pieds nus... délicate et féminine.
Son absence me creuse le ventre et je bois mon verre de lait d'un trait.
Sur le canapé mon mari exulte... son équipe est en train de gagner.
Je l'apperçois, du coin de l'oeil, revenir, une tasse à la main.
Dans l'oeil étroit de la caméra je discerne les courbes de son corps, sa poitrine voluptueuse qui se balance.
Extrèmement troublée je ne réagis pas à sa première phrase.
Il me faut un peu de temps pour réagir et chasser de mon esprit les envies qui viennent de s'y ancrer.
Nous poursuivons notre discussion jusqu'à la fin du match.
Je tape rapidement alors que mon mari s'étire, un sourire au milieu du visage.
"Je dois couper la cam".
"OK." me fait-elle en m'envoyant un clin d'oeil accompagné d'un signe de la main.
Je lance un jeu idiot pour masquer la conversation.
Mon époux se lève et vient déposer un baiser sur mon front.
"C'était bien ?" lui dis-je.
"Oui. On a gagné ! Je vais me coucher."
Il s'esquive et je reste seule dans le silence de la pièce.
Mon esprit vagabonde, retrouve les désirs impolis qui m'ont accompagnés aujourd'hui et ce soir.
Mes doigts glissent sur mes cuisses, écartent la dentelle de mon dessous et effleurent mes lèvres.
Humides.
Je m'effleure.
Je me flatte.
Mes doigts me pénètrent puis viennent titiller mon bouton.
L'envie est trop forte, trop prégnante, je me masse en solitaire.
D'un mouvement de la souris je fais réapparaitre les images de ma complice de discussion.
Si elle savait...
Mes gestes deviennent fébriles, plus rapides, plus profonds... je m'enfonce.
Je suis gluante et j'étale mon jus intime sur ma perle qui semble être plus longue que jamais.
Je l'étire et elle me fait me contracter, me pencher vers l'avant.
Un soupir m'échappe.
Je m'écarte les lèvres pour mieux me flatter, ma cyprine trempe ma main.
J'appuie... à la limite du râle... le plaisir m'électrise et vient me prendre, de derrière les cuisses, jusqu'à irradier sur mes seins... pour se gonfler et descendre à mon bas ventre dans une vague de jouissance.
L'orgasme me submerge, aussi fort que celui de cet après-midi.
Je reste quelques instants, essouflée, cueillie par ce plaisir trop fort et trop rapide.
Mes doigts à peine essuyés je viens les poser sur le clavier.
Sans savoir si elle est là ou non, je lui écrit : "Bonne nuit, c'était un délicieux moment".
Appuis-je sur la touche entrée ? j'hésite à envoyer le message.
J'espère qu'elle le lit... qu'elle le lira... tout en souhaitant qu'elle ne le verra jamais.
Mon index presse la touche.
Trop tard.
La réponse arrive peu après.
"Pour moi aussi".
La tête me tourne, que suis-je en train de faire ?
"Merci".
Je vois qu'elle écrit... qu'elle efface... qu'elle prend son temps.
Un coup d'oeil anxieux vers la porte pour voir si mon époux ne va pas entrer.
"A jeudi... lorsque ton mari ne sera pas là. Nous aurons plus de temps pour nous."
Je rougis et me mords la lèvre inférieure.
"A jeudi" tapais-je maladroitement.

 

Lorsque je me glisse dans le lit, mon homme dort déjà.
Le sourire de cette femme m'accompagne dans mon sommeil agité d'images sensuelles.

 

A suivre...

Par Maitre - Publié dans : Entre Elles
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