[...]bd1

Je l'attends.
Je l'espère.
J'ai fini mon thé, noir, aux agrumes.
Il m'a laissé un gout parfumé qui n'est pas sans m'évoquer celui de sa peau lorsqu'il me fait le lécher ou bien quand je l'embrasse.
Il va arriver, lui mon "Maitre"... mais il ne m'a pas dit quand... je sais juste qu'il m'a dit d'être "prête à tout".
Et pour lui, je suis toujours prête, pour tout, pour tous ses désirs.
La nuit tombe, doucement, dans la chaleur douce de cette nuit de printemps.
Lorsque je sens une main se refermer sur ma bouche, je manque de crier de joie.
Il vient de me surprendre, dans le noir du couloir.
La poigne est ferme, franche, affirmée.
Ma bouche, ma joue, sont entièrement muselées par sa paume et ses doigts.
Dans l'obscurité, je ne l'avais pas vu.
Surement caché sous l'escalier.
Un frisson issu de mon cerveau reptilien me surpend cependant... et si ce n'était pas mon Alpha ? Mais un vrai cambrioleur ?
Je respire et je sens son odeur de mâle qui m'envoute. Je le reconnais, je le reconnaitrais entre mille.
Rassurée je me laisse aller à notre jeu...
Un jeu que j'ai attendu, qui n'a fait que me rendre humide tout au long de cette journée de patience, de frustrations attisants mes désirs.
Sa main agrippe mes cheveux et m'immobilise.
Il est un cambrioleur... et moi sa victime soumise. Un scenario que nous avons convenu à l'avance, pour notre plaisir.
Sa voix est un murmure sourd qui me berce.
Il me demande où sont les valeurs.
Je le sens aussi fébrile que moi et sa peau caresse mon visage.
Je reste sans geste.
Il poursuit, me dit qu'il va enlever sa main et que je dois rester silencieuse si je ne veux pas qu'il ne m'arrive des misères.
S'il savait comme je coule en ce moment même. Mes cuisses, je le sens, sont trempées, j'ai presque eu un orgasme rien qu'en le voyant enfin arriver.
Il s'est introduit dans la maison par la porte que j'ai "malencontreusement" laissée ouverte.
Et maintenant il me tient à sa merci. Comme j'aime l'être.
Je suis son Alphae... il est mon Alpha, mon Omega.
Je hoche la tête, signe que j'ai bien compris.
Sa main me libère mais il reste dans l'ombre derrière moi, tel un machiavélique forban ourdissant à mon encontre de sombres désirs pervers. J'en suis frémissante.
Je murmure que je n'ai rien de valeur, je tente de crâner un peu mais mes jambes flageolent.
Il me pousse alors, de manière rude, vers le salon totalement obscur désormais.
Il a attendu, il a du patienter pour faire durer et monter notre plaisir mutuel, gérer sa frustration autant que la mienne. Nous sommes ainsi... nos esprits sont jumeaux... en ébullition, empreints d'un ludisme sensuel exacerbé.
Il ouvre un tiroir puis un autre d'un air agacé, rapide, trop nerveux dans le rôle du cambrioleur je le sens s'investir et je suis honorée.
Sa voix résonne, implacable "Montre moi où tu caches ton trésor ?".
Je saisis le double sens, je lis à travers ses mots et, à petits pas, j'avance vers la chambre.
Il me suit dans le noir presque total qui nous enveloppe comme un drap de ouate assourdissant de silence.
Mes hanches se balancent, dans les rais épars de lumières extérieures, je veux qu'il me convoite, qu'il me voit me dandiner pour lui.
J'ouvre une petite boite, quelques bijoux dont il s'empare avant de fouiner encore... et de sortir, avec lenteur, un godemichet qu'il exhibe sous mon nez.
Ses yeux luisent, deux pierres azurées au centre d'un visage presque invisible.
"Je crois que j'ai trouvé la valeur sur laquelle je vais me récompenser" fait-il en frollant ma joue au moyen de l'oblongue forme du "rabbit" que je me suis offert récemment.
Je soutiens son regard.
Ma poitrine se soulève, ma respiration s'accélère, s'intensifie.
Le plastique glisse sur mes courbes, il caresse mes seins et le place entre mes cuisses.
D'un geste ferme il le remonte durement et me fait grimacer, il plaque le morceau raide sur la couture de mon jean et me soulève presque de quelques millimètres.
Je gémis malgré moi et tente un" vous n'aurez rien de moi" qui me semble totalement fade et inconsistant.
Sa main gauche s'empare de mes cheveux et d'un geste sec il me fait tourner sur moi même, déséquilibrée par le sex-toy, et je tombe en avant sur le lit.
Il me maintient fermement et jette l'objet sur le drap, devant moi avant de dégrafer brusquement mon jean et le baisser.
D'un mouvement je résiste mais il me plaque le visage sur la housse de couette et d'un pied écarte mes chevilles l'une de l'autre.
Mon jean sur mes pieds je lui dévoile ma croupe nue.
Il a une appréciation grivoise sur mon absence de culotte et je ne peux m'empêcher de me cambrer un peu plus, un peu trop ?
Sa main se pose sur ma fesse, et cela me fait l'effet d'un éclair. Je ferme les yeux. Aux anges.
" Pas mal du tout... ça vaut le fric que je n'ai pas trouvé" commente t-il en passant ses doigts sur le pourtour de mon sexe.
Ma bouche s'entrouvre au même moment où il glisse son index entre mes nymphes dégoulinantes, pour laisser échapper un gémissement étouffé par la couette.
Il me fouille, son doigt plonge et vient appuyer là où je ne peux réprimer un cri de plaisir, surprise par son habileté brusque.
Sa main me laisse ouverte après m'avoir exploré d'un doigt, puis de deux, écartant mes lèvres et après avoir appuyé sur mon clitoris à le faire devenir hyper sensible.
Il me masturbe pendant de longues minutes qui me paraissent si courtes.
Puis, j'entends le bruit sec de la fermeture de son pantalon.
Je n'ose plus bouger... j'en ai envie... tellement envie...
La sensation de son gland qui se pose sur moi, sur ma cuisse, il prend son temps pour faire remonter sa tige contre ma cuisse. Je la sens raide et dure et je fonds.
Nous arrivons au fantasme que nous avons convenu, au centre de notre accord.
Les mots me viennent, du fond de l'âme ... "vous allez... me violer ?".
Une boule dans ma gorge, une explosion de désirs à ce fantasme que je veux assouvir avec lui.
Il le sait, il sait les mots qui, à leur tour, vont me faire ruisseler et électriser mes pensées.
Il se penche sur moi, sa main tient fermement ma nuque tandis qu'il me maitrise par le dos de son autre paume mâle.
"Je vais te violer comme la salope que tu es" me murmure t-il, et je perçois dans le timbre de sa voix le même profond respect qu'il a pour moi, celui que j'ai pour lui, aussi obscènes que puissent être nos jeux.
Il entre alors en moi d'un mouvement de reins trop appuyé.
La douleur est vite remplacée par le plaisir de son membre large qui me possède avec vigueur.
Je subis les assauts de sa verge, mon séant vers le plafond.
Il m'empale sans ménagement, prenant néanmoins le temps d'opérer des mouvements spiralaires qui me vrillent les entrailles et me font couiner sans que je n'arrive à me contrôler.
Le godemichet oscille, ultime affront à la position qu'il m'oblige à prendre.
Je ne sens la marque de sa main sur ma fesse qu'au bout de la troisième fessée tellement son sexe me pilonne avec détermination.
Il me baise comme un soudard...
Il glisse soudain sa main sur ma joue, libérant ma nuque, je tourne un peu la tête pour respirer plus aisément.
C'est sans compter sur ses doigts qu'il enfoncent et qui appuient sur ma langue.
Il tire mon visage, ses doigts dans ma bouche, prisonnière lubrique de ses gestes immoraux... qui m'enflamment le bas ventre et le corps, le cœur.
Ses remarques sont plus grossières et je me sens devenir liquide, noyée sous la vague de plaisir qui me ravage soudainement.
Prise de cette manière, je ne suis que gémissements et cris étouffés par ses doigts masculins.
Il me "viole"... je lui offre tout...
Et...
La jouissance arrive, incontrôlable... foudroyante.
Un hurlement libérateur ou ma voix fait un trémolo à l'unisson des frissons qui animent tout mon être.
Mes yeux à demi clos il me dirige, pantelante, vers le bord du lit pour glisser son sexe dans ma bouche entrouverte.
Je lève mon regard, je voudrais le remercier mais, la bouche pleine, je le suce avec lenteur.
Son sexe est onctueux de saveur, de texture, et puis j'aime le prendre en bouche, l'aspirer et le faire aller et venir entre mes lèvres.
Il relâche mes cheveux, caresse ma joue.
Nous ne sommes plus dans le jeu.
Son regard est doux, généreux de tendresse.
Je me redresse pour mieux le prendre et l'aspirer, envelopper son manche délicatement arqué et nervuré, presser ma langue contre la veine épaisse.
Il s'allonge sur le lit je m'agenouille, le visage au dessus de son ventre, j'avale sa tige au plus loin, la lèche en la sortant d'entre mes lèvres.
Ses doigts viennent flatter ma fente béante et gluante... le parfum de stupre nous entoure.
Il me fait venir sur lui, les cuisses écartées, mes genoux de chaque côté de ses épaules.
Son souffle sur mon sexe et sa langue qui lape mon abricot mouillé.
Je dois me concentrer pour le prendre avec gourmandise car sa langue flatte mes lèvres, sa bouche aspire l'une, puis l'autre, sa bouche se plaque, m'appuie, me dévore avec force coups de langue.
Il me bouffe la chatte et je gémis, enfonçant son membre au plus profond de ma bouche.
Ma langue à son tour vient exciter ton méat... la peau lisse du bout de sa verge.
Je sens son corps se tendre sous moi, sa bouche devenir plus lente.
Je dégouline sur son visage car je sais qu'il va bientôt exploser.
Les giclées sont épaisses, chaudes... je les aspire, les avale sans cesser de pomper sa large verge.
Son foutre m'emplit la gorge, le ventre.
Ne laissant aucune goutte de son nectar précieux m'échapper je le nettoie avec expertise.
Il embrasse mon sexe.
Nos corps se collent, nos mains se trouvent, son torse sur mon dos.
Il m'enveloppe.
Je ronronne, ses bras autour de moi, sa bouche sur ma nuque.
Ses mots sont doux... les miens sont sucrés.
Dans l'ombre, nos envies obscènes s'expriment en connivence, sans honte.

A suivre...

Par Maitre - Publié dans : Elle... Il... en duo
Ecrire un commentaire - Voir les 1 commentaires

[...]douce

J'avais laissé un mot sur le coffre au Trésors de nos plaisirs sensuels, pour que mon Alphae puisse se mettre en condition.
Je savais qu'elle allait obéir.
Aussi, lorsque je reçu son premier message m'indiquant qu'elle avait bien placé les deux pinces à linge dans le fond de son tanga, le sourire me vint instantanément.
Je la laissais ainsi, elle m'envoyait l'évolution de ses sens.
Ils s'exacerbaient.
Les pinces la rendaient humide à frotter sur ses lèvres, à chaque mouvements de sa vie quotidienne.
A chaque pas, elles appuyaient sur ses lèvres et imprimaient un mouvement de va et vient qui avait rendu son dessous trempé.
Je lui indiquais alors, au bout d'un certain temps, lorsqu'elle m'avoua que parfois elle était obligée de s'arrêter pour reprendre sa respiration tellement les pinces l'excitaient, de les retirer.
Obéissante, elle s'exécuta instantanément.
A la fois à regret... mais sachant que nous n'allions pas en rester là.
Elle du les retirer pour les faire mordre ses tétons.
Les réactions furent instantanées.
Ses mamelons, déjà tendus par les frottements précédents, étaient hyper sensibles. La première pince lui arracha un gémissement. La seconde un cri... et le début d'un orgasme.
Je l'obligeai alors à ne pas se caresser et effectuer ses gestes de tous les jours, les deux tétines maintenues fermement serrées.
Je recevais des petits messages où elle m'indiquait que le frottement la rendait folle d'envies, que son top était déformé de façon obscène, que les oscillations la malmenait avec délice.
L'effet que j'espérais était là, je le savais, elle subissait l'excitation que je désirais lui apporter malgré mon absence temporaire.
Elle me demanda si je revenait bientôt...
Affamée, au bord du précipice du plaisir ultime, elle espérait mon arrivée rapide afin de l'assouvir.
Je décidais alors, de jouer encore un peu plus avec son corps et ses envies.
Elle s'empara, à ma demande, de ficelle.
Le travail manuel que je lui faisais effectuer avait un impact décadent sur ses pensées... elle imaginait... elle espérait... et elle devenait fébrile.
Lorsque je lui indiquais que chaque bout de ficelle devait pouvoir faire largement le tour de ses cuisses, un moment se passa avant qu'elle n'accuse réception et m'indique qu'elle était prête.
Dans chaque anneau de métal du ressort de chaque pince, passait un fil.
Elle baissa ses dessous et plaça chaque pince sur une lèvre.
Elle avait la respiration courte, me déclara t-elle, le plaisir se mélangeait à la douleur de façon torride.
Avant même que je lui demande elle me déclara qu'elle se sentait "perverse".
Lorsque je l'obligeais à nouer chaque lien autour de ses cuisses, elle m'envoya un simple "bien".
Il ne fallu que quelques minutes avant que la suite n'arrive... Elle avait le sexe grand ouvert et n'avait pas pu remettre son dessous tellement le moindre frottement la paralysait de plaisirs impolis.
Je sonnais alors à la porte.
Je la vis arriver, écarlate, cherchant à avoir une attitude digne, ne sachant pas qui venait ainsi la déranger.
Vêtue d'un simple peignoir de soie, ses pointes dardaient ostensiblement sous la matière fine.
Quelle ne fut pas sa surprise de voir qu'il s'agissait de moi.
Elle se laissa tomber dans mes bras en murmurant "Hooo Mon Alpha..."
Ma bouche se posa sur son front, elle sentait bon... sa peau, son parfum et ce capiteux poison qu'est la fragrance de ses sens.
Elle m'enivra instantanément et ma verge, déjà large et dure, se tendit encore, trop à l'étroit dans mon pantalon.
Elle me faisait un effet... immédiat, fantastique... animal.
L'envie d'elle, en tout instant, devint plus fort lorsque je sentis ses doigts se presser sur le tissu de ma chemise, son souffle dans mon cou et que j'entendis la respiration et ses petits soupirs divins.
Je la repoussais doucement.
Droite devant moi elle écarta lentement les pans de soie pour me dévoiler son corps totalement nu.
Ses seins lourds se balançaient délicatement.
Aux bouts des aréoles roses, se distinguait encore les marques qui l'avaient rendu humide quelques temps auparavant.
Sa peau pâle, délicate, aux courbes sensuelles me fit sourire.
Je disposais d'elle... vestale sublime dévouée corps et âme à nos plaisirs.
Son pubis, lisse, se dévoila.
Ses joues s'empourprèrent.
Ses nymphes intimes étaient largement ouvertes et nettement visibles, étirées, pincées, écartées sur ses cuisses.
Elle avait lacée les mâchoires de ficelle et de bois de façon telle que son sexe était béant.
Le peignoir glissa au sol, elle respirait profondément en faisant onduler tout son être, en proie à la fusion de ses sens.
- Tu es merveilleusement belle. Lui lançais-je en l'admirant.
Elle baissa les yeux et s'empourpra de joie.
Ma main se posa sur le haut de ses seins.
Les caresses la firent respirer plus fort, plus profondément.
Le bout de mes doigts glissèrent sur les larges corolles roses. Du bout de l'ongle je griffais légèrement la pointe érectile rouge. Elle tressaillit, ses yeux se fermèrent sous ses lunettes et sa bouche s'entrouvrit pour laisser s'échapper un soupir aux intonations sensuelles.
Son corps se trémoussait en accord avec mes gestes.
Je posais alors ma seconde main sous son sein et le soupesais, en évaluais la générosité en le faisant remonter.
Mes doigts pressaient l'obus fier.
Elle poussa un gémissement lorsqu'entre mon pouce et mon index, je vins pincer son bout tendu pour le faire rouler et l'étirer à chaque traction.
- Mon... Alpha... je suis... entièrement à vous... Murmura t-elle les yeux mi clos.
Mes mains glissèrent alors sur ses bras puis sur ses hanches.
Splendide.
Je sentais les fils qui la maintenaient écartée largement.
du bout des doigts je jouais avec ces cordes comme d'une cithare, elle soupirait et gémissait au gré des roulements, frottements et pincements que je faisais sur les deux fils tendus qui, à chaque mouvement, agissaient sur ses lèvres et la faisaient frémir ou s'arc-bouter au gré de mes mains.
Elle était le plus bel instrument au monde.
Lorsque mes mains se firent sages, son visage se releva vers moi, ses yeux avaient cette couleur d'intense clarté que je lui connaissais, signe de son émoi profond.
Elle me suivit jusque dans la chambre.
Allongée sur le canapé je recommençais mes manigances et ses gémissements reprirent de plus belle.
Je me posais sur le bois de la pince, si proche de sa lèvre étirée... luisante...
La pince s'inclina de façon infime mais elle lui arracha un "haaaa" sonore.
Ses hanches se tendaient vers le ciel lorsque je pressais, je poussais chaque pince.
Les morsures du bois sur ses nymphes en feu la rendaient... dégoulinante.
Elle coulait abondement.
Son sexe grand ouvert était ruisselant de sucs qui s'accumulaient dans ce puits béant, au gré de mes deux pouces qui, tour à tour, appuyaient, poussaient ou faisaient s'incliner les pièges implacables.
Je m'efforçais de résister au désir de venir accéder à son envie que je connaissait : la caresser directement.
Cette frustration que je créais le faisant soulever son bassin dans ma direction... son sexe palpitait.
Son clitoris vint à sortir, seul, de son écrin.
Je l'admirais, honteusement ondulante, écartées. Ouverte.
Avec un tempo plus rapide, je donnais de petites impulsions sur les hauts des pinces.
Les décharges électrisantes qu'elles lui renvoyaient, firent exploser sa vulve.
Elle se cabra et poussa son bas ventre vers moi.
Ses seins étaient dressés.
Sa bouche grande ouverte.
Elle criait de plaisir.
Son petit bourgeon rouge semblait grossir, son intimité palpitait devant moi sans aucune retenue.
Je ne cessais de m'amuser, de triturer les deux pinces que je lui avais imposé.
Elle eu un ultime cri orgasmique et son corps devint un arc bandé avant de s'affaisser sur le lit, vaincue.
Lorsque son corps s'immobilisa, elle baignait dans une flaque de cyprine qui lui maculait les cuisses et les fesses.
Je profitais de ce moment d'hyper sensibilité apaisée pour lui retirer les étaux qui l'avaient fait jouir avec intensité.
Elle grimaça avant de me sourire.
Je déposais ma bouche sur la sienne et l'embrassais avec tendresse.
Ma main caressait sa joue, ses cheveux.
- J'ai l'impression d'être encore... toute ouverte... prête à me faire prendre.
J'esquissais un sourire à mon tour avant de venir au dessus d'elle et m'introduire en elle.
- Han. Je suis à toi mon Alpha...
Nos corps s'unirent, nos esprits et nos gémissements à l'unisson pour un nouveau concerto intime.

A suivre....

Par Maitre - Publié dans : Elle... Il... en duo
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires

[...]

Lea

Lorsque je sonne à la porte, mon Alphae vient m'ouvrir, le sourire aux lèvres.
Nous allons jouer, elle le sait, même si elle ne connaît pas encore le thème.
Je la salue, elle me renvoie mon bonjour et me demande la raison de ma visite.
Je lui présente une carte où j'ai pris le soin d'indiquer "Police de la Morale"... sans un sourire.
Ses joues rougissent d'un coup.
D'un pas et poussant la porte avec mon épaule, j'entre sans autre forme de procès.
- Madame, nous avons des raisons de croire que vous avez porté atteinte à la bonne morale.
Mon intonation est la plus froide possible mais, lorsque je la regarde, mon corps est enflammé.
Elle porte un chemisier sous lequel se distingue son soutien-gorge en dentelle bleu nuit, un pantalon de jean dont les contours sur les poches formes de belles arabesques entrelacées, de petites chaussettes sur des pantoufles blanches.
Elle bafouille doucement, surprise de mon jeu et de ma façon d'entrer comme en terrain conquis.
- Mais enfin... comment cela ? Vous ne pouvez pas pénétrer chez les gens comme ça...
Je referme la porte derrière moi d'un claquement feutré.
- Je vous prie de bien vouloir répondre à mes questions. Fais-je sans relever sa question.
D'un pas mal assuré elle me suit alors que je m'avance dans la maison et m'installe à une table.
Le claquement du dossier que je pose sur la table de verre la fait sursauter.
D'un doigt, elle remonte ses lunettes sur son nez et, droite à côté de moi, observe alternativement le dossier et l'homme qui joue un rôle qu'elle apprécie.
- Je vous préviens à l'avance, en tant qu'instructeur du dossier et juge, je vous conseille d'avouer le plus rapidement possible.
Mon est sec, elle se raidit et esquisse un sourire.
Avec lenteur je tourne mon regard vers elle, sort une feuille de papier encore illisible de sa place.
- Vous êtes accusée d''immoralité sur la voie publique, exhibitionnisme au premier degré.
Je tourne le document, révélant une impression d'un SMS qu'elle m'a envoyé où elle me dit ne pas avoir tenu, et s'être soulagée derrière un magasin.
Ses belles joues deviennent écarlates.
- Je... Je caressais une chienne... Bafouille t-elle.
Sans un mot je la regarde se dandiner d'un pied sur l'autre, le regard plus brillant.
Dans mes doigts se profile une photo, face cachée.
- N'êtes vous pas allé avec un homme dans un hôtel dernièrement ?
Elle reste muette, ses grands yeux vers moi, incrédule.
- N'avez-vous pas accepté de l'argent contre une relation charnelle ?
- Pour affaires. Cela m'arrive... mais qu'entendez-vous par ... heu... charnelle ?
Sa voix diminue sur la fin de sa phrase.
Je retourne la photo que j'ai prise alors qu'elle était agenouillé devant moi, un billet glissé dans son soutien-gorge.
- Le liftier à l'accueil, assure vous avoir entendu pousser des gémissements. Vous êtes accusée de... prostitution et acte sodomite.
Elle se fige lorsque je retourne une seconde photo ou, la croupe en l'air j'ai capté l'image de son orifice le plus intime, forcé par mon membre viril.
- Je... heu... traite parfois des affaires en liquide oui.
Ses phrases sont lourdes de double sens qui ne font que m'exciter encore plus.
- Et enfin, troisième et dernier chef d'accusation...
Je prends mon temps, la regarde, admire la respiration qui fait remonter ses seins plus haut.
- Je ne comprends pas ce que vous voulez. Me dit-elle rapidement. Je suis une femme tout à fait honorable !
Sans me laisser troubler par son ton qui cherche à devenir ferme, je poursuis.
- Exhibitionnisme.
J'abats une capture d'écran... de ce moment où je l'avais offerte, en caméra, à 3 hommes et une femme dont on voit les profils et les commentaires salaces.
Elle se mord la lèvre, me regarde et je sais qu'à ce moment très précis, son cœur bat plus vite, que son ventre s'enflamme et que son bas ventre s'humidifie à notre jeu érotique.
- Niez-vous ces accusations ?
- Je ne nie pas mais... quel peut être le jugement ?
Son ton faussement inquiet me donne envie de pousser plus loin encore, l'aspect inquisiteur de cet acte entre nous.
- Vous n'avez pas répondu à ma question. Dis-je en me levant. Je vais vous demander de me montrer votre chambre.
Elle s'exécute et je la suis, non sans profiter, à chaque pas, du balancement du sa croupe.
La porte s'entrouvre.
- Voilà vous avez vu, c'est là.
Et elle referme.
J'empêche la porte de claquer en posant ma main bien à plat sur le bois et je pénètre dans la pièce.
- Vous n'avez pas le droit de...
- Si. Je l'ai.
J'ouvre un tiroir... puis un autre...
Je sais où chercher mais je fais durer le plaisir.
Lorsque j'extraie un gode de sous un porte jarretelles, elle me regarde en souriant avant de prendre une moue faussement naïve.
- Et ceci ? C'est bien à vous.
Je m'approche d'elle.
Elle baisse le regard.
- Oui, c'est à moi.
- Avouez-vous donc les 3 accusations ?
- Je risque quelle peine ?
Lentement je tourne autour d'elle.
- En tant qu'enquêteur-juge, et devant l'immoralité dont vous faites preuve, il n'y a qu'une seule issue... le port d'une ceinture de chasteté.
Son visage remonte d'un coup.
Je lis dans son attitude l'hésitation entre le fait que je peux réellement la frustrer de tout plaisir à son bas ventre, et la simple provocation.
- C'est.. ! Non ! Ce n'est pas possible...
- Pourquoi ? Vous avez trop besoin de plaisirs charnels ? Comme cette chienne dont vous parliez ?
Ses joues sont délicieusement rouges, son menton un peu relevé pour me faire front.
Silencieuse, elle ne bronche pas.
- Avouez. Et je peux adoucir la peine.
Elle reste immobile.
- Avouez. Lui murmure-je alors que je passe derrière elle, que ma main effleure sa nuque. Sa peau si douce, si chaude... et son parfum... si envoutant.
- Je... oui... si vous me promettez de revoir votre jugement de façon plus doux, je ne pourrais pas être privée de caresses. S'il vous plait.
Je retourne auprès du dossier, elle me suit.
- S'il vous plait... me dit-elle encore de sa petite voix enjôleuse... délicieuse.
Mon ton se fait alors plus sec.
- Tournez-vous et mains sur le mur.
Après une brève hésitation elle se positionne.
Du bout du pied j'écarte ses jambes et la place en situation d'inconfort.
- Je vais vous fouiller. Si vous n'avouez pas, je dois vous emmener au poste.
Mes mains se posent sur ses épaules, glissent sur sa poitrine et s'attardent sur le point culminant de ses seins dont les pointes sont ostensiblement dressées.
Je déboutonne son chemisier et opère de même avec sa ceinture puis les boutons de son jean que je baisse sur ses cuisses.
Elle murmure un faible "hooo... s'il vous plait... Monsieur...".
Ma main droite glisse dans sa culotte et caresse son sexe lisse.
J'étire le tissu jusqu'à la faire descendre sur le haut de ses cuisses.
De mon autre main je presse chaque sein, dans la dentelle bleue nuit... et les extraie, brutalement, l'un après l'autre.
- Je... n'ai rien... sur moi... Monsieur... Je ne cache rien... vous le voyez bien.
Sa voix est haletante et ses mots s'égrènent au rythme de mes doigts qui massent son clitoris.
Mon doigt entre en elle.
Sa vulve est trempée, son vagin bouillant.
- Je dois fouiller, absolument partout.
Mon index sort d'entre ses nymphes délicates pour s'enfoncer, gluant, dans son petit anneau.
Un gémissement rauque lui échappe.
Je tourne en son intimité, jusqu'à voir son bassin, rapidement, répondre à mes mouvements.
- Vous aimez, c'est net. Alors avouez.
- Hoooo... ouiii... j'avoue...
- D'être... exhibitionniste, obscène...
Elle gémit, je la doigte lentement, tournant et élargissant son œil secret.
- Oui... hummm ouiii je suis une chienne... en chaleur... j'aime me faire prendre par tous les trous... exposée... Haaaa ! Je me caresse... je suce... je suis une vrai petite garce... Hooo...
Je sors alors doucement mon doigt.
Et lui inflige une fessée, assez forte pour claquer et la faire gémir.
- Han ! J'aime aussi être fessée. Geint-elle en tournant son regard vers moi.
Débraillée... ses seins pendant et ses fesses à l'air, elle m'excite follement.
- Appuyez votre visage sur le mur.
Obéissante elle colle sa joue contre la tapisserie ocre.
Je saisis alors chacun de ses poignets et les lie dans son dos, au moyen du porte-jarretelles confisqué dans sa chambre.
Je caresse ses fesses blanches, tendues.
- Joli cul !
Elle souffle, inconfortablement installée.
Puis je la relève et l'aide à s'asseoir telle une prisonnière.
Son bas ventre à même le fauteuil.
Son jean et sa culotte finissent au sol.
Son chemisier repose de façon pitoyable sur ses avants bras, son soutif en travers du ventre, elle affole mes sens.
Le papier devant elle, qu'elle lit à voix basse, relève chaque fait énoncé.
"J'avoue m'être caressée comme une vulgaire cochonne... m'offrir à des regards... aimer me faire sodomiser... être prise comme une pute..."
Ses yeux vers moi, elle avale sa respiration en énonçant l'ultime sentence.
"J'accepte de devenir la catin officielle de mon juge-inquisiteur".
- Comment puis-je signer ?
Je lui rends son sourire, complice, de connivence.
- Cette peine commuée, vous plait plus, j'en suis certain.
- Oui... et je saurais vous remercier comme il se doit dans ce rôle.
Je lui glisse un crayon dans la bouche et elle se penche pour signer maladroitement d'un large X au sens éminemment sensuel.

Son sourire est éloquent.
Celui que je lui renvoie en est l'écho.
Dans la soirée qui couvre doucement de son voile d'obscurité, nos peaux qui se touchent, nos gémissements sont un hymne à la vie et au plaisir jusque tard... ou tôt.

A suivre.

Par Maitre - Publié dans : Elle... Il... en duo
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires

Présentation

  • Le blog de M.
  • : Le blog de M.
  • : Récits érotiques sur les rives du plaisir.

Créer un Blog

Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus - Articles les plus commentés