[...]
Nos mains l'une dans l'autre, nous parcourons les rues de la ville, nous flânons devant les vitrines des magasins.
Si les passants savaient...
Que je n'ai aucune culotte sous mon pantalon, aucun soutien-gorge sous mon chemisier et mon pull... et les doigts encore couvert de ma mouille...
mes joues en rosissent et je ne peux m'empêcher d'avoir un sentiment de fierté d'être ainsi obligée par celui qui passe son bras autour de mes épaules et m'attire à lui pour embrasser mes
cheveux.
Nos pas nous amènent devant un sex-shop, une de ces enseignes qui se veut révolutionner la vente liée au sexe en mettant en avant son côté
ludique.
Je marque une hésitation lorsqu'il me sourit et pousse la porte en m'entrainant avec lui.
Au milieu des jouets, tenues, objets de tout style et toute utilité, nous échangeons sur leurs utilités et imaginons les diverses sensations qu'ils
peuvent provoquer, parfois en pouffant de rire, mais bien d'autre fois mon ventre s'embrase d'envies d'essayer.
Nos yeux se font plus gourmands et brillant de désirs.
Il décroche des vêtements et me montre du doigt la cabine d'essayage.
Je sais mon visage s'empourprer tant j'ai le feu aux joues.
Docilement, je me dirige vers la cabine, je m'y glisse. Quelques clients m'y voient entrer et lorsque le rideau se referme. J''entame à
retirer mon pull lorsque le rideau s'ouvre.
Il revient avec quelques pièces, suspendues sur des cintres. Je lui fais des grands yeux, ma bouche s'entrouvre pour lui signifier que ces vêtements
sont... très... sexy.
Il m'encourage et me rassure sur le fait que je suis désirable et faite pour oser porter les tenues qu'il me veut revêtir.
Je reste interdite car il ne referme pas le rideau de velours pourpre.
D'un geste il me fait signe de ne pas m'en soucier et de procéder aux essais.
Je dégrafe mon chemisier avec des gestes fébriles, craignant que les quelques acheteurs et vendeurs, ne me remarquent.
Bien vite mes seins sont à l'air, arrogants, leurs pointes dressées au centre de mes larges corolles roses, sans pouvoir cacher le fait que j'en
suis toute excitée.
Je me tourne pour, presque pudiquement, défaire mon pantalon.
Il glisse au sol.
Mes fesses nues lui apparaissent, mon bas ventre est en ébullition.
Il me fait me retourner.
Presque machinalement j'ai placé une main devant mon sexe lisse.
Il a ce sourire radieux qui me fait fondre.
Il me complimente sur mes courbes, sur mon obéissance, et je m'en sens instantanément mieux. Je le sais honnête et franc, alors chacune de ses
paroles me touche au plus profond de moi.
Je roule des yeux lorsque je vois, derrière lui, un homme seul, et un couple, faussement occupés à faire un choix d'articles mais les regards en
biais en ma direction.
Je lui révèle leur existence, il le savait déjà mais me rétorque que cela ne change rien... puis me tend la première pièce de vêtement à
passer.
Une jupe bleue, courte... très courte.
Je la passe, tentant de ne pas montrer mon intimité aux voyeurs, en me cachant derrière le corps de mon homme.
Elle enveloppe mes hanches et mon séant, je la referme autour de ma taille..
Trop courte.
Le bas de la jupe, légère, ne masque qu'à peine courbure basse de mes fesses.
Il me félicite et me tend des bas... noirs opaques du bout du pied jusqu'à mi cuisses, et résilles ensuite, ornés d'un liseré bleue nuit.
Je pose mon pied sur le petit tabouret.
Mes seins lourds se balancent... la jupe remonte lorsque je me penche doucement.
Je cherche à ne pas me montrer aux clients mais je devine l'indécence de ma posture.
Il m'exhibe... et je mouille.
Je le regarde en faisant remonter mes bas, lentement pour masquer ma peau.
Ma jupe descend si peu qu'il sont intégralement visibles sur moi.
Il me gratifie d'un compliment alliant l'élégance et la sensualité.
Je me redresse, plus fière.
Le bustier qu'il me fait alors essayer est noir, lacé sur le devant. Il soulève ma poitrine sans aucunement masquer mes aréoles, la rendant encore
plus visible et exagérément opulente.
Le petit chemisier blanc que je passe ensuite a du mal à se fermer. Sa transparence est telle que l'on distingue jusqu'aux petites aspérités de mes
tétons.
Je passe les chaussures à talons, noires, qui accentuent la cambrure de mes reins et rehaussent le galbe de mes jambes.
Il se recule et efface ainsi le dernier paravent qui me cachait des 3 observateurs indiscrets.
Sa main prend la mienne et me fait avancer.
Je lui montre ma tenue, observée, mais pas uniquement par lui.
J'ai honte... je ne me sens pas à mon aise dans cette tenue trop courte et honteusement sexy.
Pourtant je marche, roule même de la croupe quand un des hommes me complimente, ses yeux reluquant mes seins.
Je le fais pour mon Maitre, pour lui faire honneur et montrer mon obéissance.
La femme me félicite et salue la sensualité que je dégage, son regard détaillant tout mon corps en connaisseuse.
Quelques autres compliments, un petit applaudissement, me font rougir de honte et de plaisir.
Je cherche mon Alpha du regard, il n'a d'yeux que pour moi.
Ses yeux gris bleus dans lesquels je me noies.
Son sourire est ma plus belle récompense.
Lié à sa main par le bout de mes doigts, il me fait réintégrer la cabine pour en fermer le rideau derrière nous cette fois-ci.
Il me trouve merveilleusement belle, désirable et excitante.
Ses compliments me vont droit au cœur.
Je lui avoue que j'en suis trempée...
Il baisse alors soudainement sa braguette et libère sa verge qui se gonfle en quelques secondes pour devenir cette barre dure dont j'ai
envie.
Je m'agenouille aussitôt et ouvre ma bouche pour l'engloutir sans un préliminaire.
Mes lèvres s'étirent sur sa largeur et ma petite bouche est bien vite remplit de son pieu de chair que je déguste avec frénésie.
Son gland frotte dans ma bouche, sa peau chaude appuie sur ma langue.
Il me fait le sucer dans cette cabine d'essayage, et je suis sur que notre coupable entreprise ne passe pas inaperçue.
Je lève les yeux pour le regarder, il soupire doucement en me congratulant sur l'adéquation entre ma tenue et mes actions, ce qui ne fait que
décupler mes mouvements de tête pour sentir son membre aller et venir entre mes lèvres.
Il retire son sexe trop vite à mon gout, me privant de l'envie de le sucer encore et encore.
D'un geste vif, il me gifle la joue de son manche couvert de bave et l'essuie sur mon visage.
Je me relève, consciente que je ne peux, ici, me livrer autant à mes bas instincts, ma bouche encore ouverte, ma langue qui passe sur ma lèvre
supérieure pour recueillir un peu de son gout.
Il replie mes anciennes affaires.
Je comprends soudain qu'il va me falloir sortir, ainsi vêtue, et le visage luisant de ma salive.
Il se dirige vers la caisse, je le suis, légèrement en retrait, honteuse.
Mes talons claquent et semblent me signaler à la ronde.
J'ai l'impression que tous les regards sont tournés sur moi, ce qui n'est pas totalement faux car je ne manque pas d'éveiller des désirs chez
certains et certaines, si j'en juge à l'attention qu'ils me portent, aux regards qu'ils me lancent et dans lesquels je vois de la convoitise..
Il paye.
Le vendeur ne m'accorde pas une attention folle, comme blasé. J'en suis presque blessée... et m'aperçois que je prends plaisir à porter cette tenue
que je n'aurais pas osé porter sans l'ordre de mon Alpha.
Quelques minutes plus tard nous poussons la porte d'un de ces bar à ambiance lougne où la texture du bois, se mêle aux parfums des
bougies.
Il choisit une table haute et je me perche sur le tabouret pour venir lui faire face.
Cette position révèle ma cuisse plus que de raison, tant ma tenue est courte.
Il s'en va nous commander deux verres et me laisse seule, attablée.
Mon sexe est directement posé sur le siège, par défaut de culotte et du fait également de la taille minimaliste de ma jupe.
Lorsque je sens un autre homme que lui venir m'approcher, mon cœur s'emballe, prise d'une légère panique qui me fait bafouiller et m'empêche de
répondre à sa question déplacée.
Ses yeux sont fixés sur mes seins, sur les aréoles qui dessinent deux ombres circulaires sur la transparence de mon chemisier.
- C'est combien pour une pipe ? Me redemande t-il en me détaillant d'un air concupiscent.
Mon visage devient pivoine, comme je comprends sa question.
Je me sens soudainement comme nu devant cet inconnu.
Ce qui était un jeu me met soudainement mal à l'aise.
Il plonge son regard de ma poitrine à mes cuisses, me sourit en me convoitant comme un porc sur un kilo de châtaignes.
Instinctivement je tire sur le bas de ma jupe.
- Cette femme est à moi, et elle n'a aucun autre besoin. Vous pouvez nous laisser. Résonne soudain la voix de Mon Maitre.
La tension est palpable. L'intrus tente un début de réponse, ne sachant pas trop à qui il s'adresse.
Mais avant qu'il ne puisse prononcer le moindre son, la sanction tombe comme un couperet.
- Ne t'approche pas d'elle. Elle m'appartient. Sourit-il au en prenant le soin d'énoncer distinctement chaque syllabe, mêlant le tutoiement et la
force contenue à une légèreté feinte..
Mon émotion est à son comble. Rendue nerveuse et affolée par l'arrivée de cet inconnu, me voici en l'espace d'un instant comblé par la protection et
la possession que m'apporte celui que je chéris.
L'homme comprend, autant que moi, soudainement, le choix des mots qui furent prononcés et il s'éclipse en s'excusant.
Je souris lorsque Mon Mâle, me pose la main sur l'épaule et me rassure. Il vient d'affirmer, une nouvelle fois, de façon très forte, ses droits et
ses attentions sur moi.
Heureusement que je suis assise car mes jambes sont flageolantes.
Je le dévore des yeux.
Heureuse de et fière de ce qu'il vient de dire, de faire.
Les cocktails arrivent. Il a choisit pour moi un "Blue Moon" et pour lui une "Tequila Sunrise".
Les yeux dans les yeux, sans un mot, nous les dégustons.
Mes doigts dans les siens.
J'accepte... ma tenue... la position et le rôle qu'il me donne... Tout.
Je lui murmure
- Je suis Votre...
Mais il ne me laisse pas le temps de finir ma phrase.
Son inde est venue se placer sur mes lèvres.
- Je sais.
Il se place à mes côtés, son cocktail à demi finit.
Debout, je le contemple à mon tour. Il me convient... tellement.
Ses doigts flirtent avec mon bas, il caresse le petit nœud bleu.
Je colle... au siège... alors lorsque ses doigts se glissent en moi, j'écarte mes cuisses et dans un gémissement, je l'accepte dans ma fente en
feu.
J'espérais ce moment, mes nymphes s'enflamment au contact de ses gestes qui me fouillent en public, dans le bar.
Il se retire trop vite à mon gout, passe ses doigts sur ses lèvres et les goute. Je me sens en totale ébullition.
Sa main, une nouvelle fois trempée, se glisse dans la mienne. Il m'attire vers les toilettes.
La lumière crue du néon me fait plisser les yeux.
Il pousse une petite porte et je m'y glisse à sa suite, là, dans l'étroitesse d'un réduit blanc.
De son pantalon ouvert, il sort sa tige, son bel éperon de chair.
Je m'accroupis et d'une main j'entoure la large barre chaude et tendue.
Je lève le regard vers lui.
Mes cuisses s'écartent et je prends une attitude de petite garce.
Sa main vient me tenir par les cheveux.
J'ouvre ma bouche et j'incline son membre pour qu'il vienne se glisser sur ma langue.
Je l'engloutis. Il est si bon à déguster que j'en ferme les yeux, plisse mes lèvres autour de son sexe imposant et savoure ce moment de
plaisir.
Peu m'importe le lieu... j'aime le prendre en bouche.
Je l'enfonce loin et lui montre que je le désire, autant qu'il le souhaite.
Je m'applique à le sucer, de plus en plus vite, comme une damnée.
Mes doigts le masturbent en même temps, et mon autre main vient malaxer ses boules qui bougent dans mes palpations pressantes.
Je sens sa verge se gonfler, ses doigts resserrer son emprise sur mon crâne. Il sort soudain de mon étreinte buccale pour appuyer sur ma
tête.
Il m'oblige à regarder mon entrejambe et sa verge se pose sur l'arrière de ma tête.
Je l'entends gémir et son foutre vient éclabousser ma nuque.
Il se vide à grandes giclées et je le devine, presser sa hampe pour que l'intégralité de son jus me souille.
Lentement, de chaque côté de mon cou, s'écoule les ruisseaux de son sirop d'homme.
Son foutre me dégouline autour du cou jusqu'à se rejoindre et venir goutter sur mes seins.
Il relève mon visage.
Mes lèvres sont purpurines de cette pipe que je viens de lui tailler.
Mon cou scintille d'un collier de sperme dont le pendentif serait une perle de foutre glissé entre mes lourdes mamelles.
Un nouveau collier qui me ravit.
Son miel se répand sur mes seins, dans la vallée qui les sépare, il coule dans mon dos.
Lorsque nous retraversons la salle, je devine ma peau qui brille.
Fière de lui appartenir, je passe mn bras sous le sien.
Je suis Sa...
Il me sourit.
- Conserve mon jus dans ton cou. Et trouvons-nous un hôtel afin que tu puisses crier à ton aise. Me susurre t-il dans le creux de
l'oreille.
Je fonds...me liquéfie... soudainement très en chaleur devant l'évidence de la suite de la soirée et de ce qu'il veut que je sois pour lui. Ce que
je veux être pour lui, Mon Mâle.
A suivre...