J'ai 50 ans. Je m'appelle N...

secret03

Deux grands enfants partis du nid. Un mari..
Ho je ne me plains pas.

La maison est belle, et confortablement nichée dans son lotissement calme. Les enfants sont heureux.

Ma voiture, une petite allemande à laquelle je ne comprends rien, fait se retourner les hommes et me donne l'illusion qu'ils me regardent.

Les seuls soucis sont le changement du lave-vaisselle et le lieu des vacances.
 

Mariée depuis plus de 25 ans, la routine s'est installée. Un baiser sur la joue le matin lorsque mon mari s'en va travailler. Une habitude plus qu'une attention.
Même nos chambres sont séparées.
 

Petit à petit, nous sommes redevenus ce que nous étions avant de vivre ensemble : deux amis, qui ne se touchent plus et font mine de ne pas savoir que l'autre peut avoir des envies.
Il ferme les yeux sur mes achats de godemichets, cachés dans ma table de nuit. Je ne relève pas lorsque je l'entends se caresser devant une vidéo porno.
Peut-être a t-il une maitresse. Je m'en moque car il est prévenant, toujours, et agréable. Nos loisirs nous amènent à apprécier les mêmes spectacles, en parler ensuite comme deux passionnés.

Et puis je ne suis pas non plus en reste avec Jean-Charles, un collègue de travail qui me prend parfois lorsque je suis en manque trop important, et ce depuis l'année passée.
 

Mais je m'ennuie.
 

Terriblement.

Passant parfois des nuits à papoter avec d'autres personnes, à distance, sans même les connaitre autrement que par un pseudo incompréhensible.

Et puis je suis tombé sur ce truc… ce forum.

Ce lieu où chacun parle, sur un site féminin où les hommes ne vont pas. Là où les femmes peuvent oser dire qu'elles ont un clitoris, que la taille de l'engin de ces messieurs excitent plus leur imagination que le notre, ou que la mode de cette année est horrible car les couleurs ne s'accordent pas avec les sacs à main.

C'est une femme qui a posté ce qui a enflammé mon imagination. Reprise par d'autres, interrogatives, jugeant de l'indécence, de la dégradation, de l'absolue liberté, de son affranchissement des règles.

Elle s'autorise a se faire caresser en faisant croire aux hommes qu'elle ne les y autorise pas.

La complexité de la perversion m'a de suite interpellé. C'était étrange, barré, complétement dérangeant.

Et pourtant… mon entrejambe avait réagit avec une émotion et une humidité plus intense au fur et à mesure de ma lecture.

Une lecture plus approfondie me fait rapidement comprendre qu'elle n'est pas la seule, que d'autres s'éclatent ainsi à se faire caresser par des inconnus dans le tramway, le métro où n'importe quel endroit rempli d'anonymes nombreux et serrés.

Ma main est venue se posée sur mon sexe et, machinalement, la caresse s'est éternisée, mon esprit à vagabondé…. le plaisir est arrivé dans une vague d'immoralité submergeant tout sur son passage.


Au matin je délaissais ma voiture pour un transport en commun.
Un peu hésitante, j'avais encore les idées de cette nuit. C'était complètement contraire à la morale, et j'avais pourtant mis une tenue plus "vaporeuse" qu'à l'habitude.
Hélas, partie trop tôt, la rame n'était que très peu occupée.
Je restais pourtant debout, malgré les sièges, espérant désespérément pouvoir éprouver un tel traitement honteux.

Rien.

Je descendais alors pour prendre un café dans un établissement en bord de ligne. Le serveur souriait bien plus avec les deux jeunes femmes à la table voisine.
Pourquoi avais-je été si crédule ? Ridicule. Au point de passer une robe, spécifiquement. Espérant que des doigts allaient me caresser les fesses… qu'un interdit allait être franchi, de mon plein gré. Au lieu de cela j'étais à une table devant un café, sans rien d'autres que des envies frustrées et des idées noires.
Je ne devais plus attirer qui que ce soit, c'était établi.
J'étais déçue et furieuse après moi. Le travail m'attendait, n'en parlons plus.

A l'arrêt, les voyageurs en attente étaient devenus nettement plus nombreux.
Il y eu bousculade pour rentrer et réussir à se tasser, comme des sardines dans le wagon.
Dans le cohue, je parvins tout de même à me faire une place et prendre la direction de mon travail.

Je n'y pretais d'abord pas attention mais… oui… il y avait comme un frottement. Une sorte de geste qui ne correspondait pas avec les trépidations du tramway. Par dessus ma jupe, un doigt me flattait les fesses !

Ma prime réaction fut de tenter de m'y soustraire en bougeant, mais, coincée entre les autres voyageurs, je ne pu rien faire d'autre qu'une pauvre contraction de mes abdominaux pour m'éloigner de 2 cm tout au plus.

J'étais déçue de mon envie inassouvie et soudain, alors que je n'en voulais plus, mon fantasme se réalisait.

Bientôt la caresse revint… passant d'une de mes fesses sur l'autre.

Je fermais les yeux pour ne pas voir qui avait cette audace. La honte me submergea, mes joues devinrent cramoisies.

J'étais pourtant là pour ça.

Je décidais donc de ne pas sortir lorsque l'arrêt me le permettait. Derrière moi, ce n'était plus un doigt qui flânait de fesse en fesse mais la main maintenant qui me palpait et me caressait. Certainement encouragé par mon manque de réaction et de soustraction, il prenait de l'assurance et me pelotait carrément sans se priver.
Des sentiment étranges se bousculaient. Ma lubricité, dont je n'avais pas de doute, prenait un autre tournant et se trouvait confrontée à cette immoralité de permettre à un inconnu de faire un acte répréhensible.

J'acceptais… je voulais même… de mon plein gré… qu'il abuse de mes courbes en s'imaginant contourner un interdit. Plus que cela, je l'autorisais, sans qu'il le sache, à me faire ce que normalement il n'avait pas le droit. Et… mais que c'était agréable de jouer avec cet homme sans qu'il sache que je l'utilisais. Une sorte de revanche tordue. Un pied de nez à la masculinité. Je vivais ma liberté de femme, en tordant le cou à l'égo masculin.

Il me pinça les fesses.

Je me raidit alors et la main me quitta. Le tramway était arrivé à son terminus.
Tout le monde descendit. J'osais un regard. Qui était-il, l'homme à qui appartenait cette main qui m'avait caressée la croupe pendant 5 minutes sans que je ne puisse, ni ne désire, m'y soustraire ?

Au final, cela n'avait aucune importance. J'avais fait ce que je voulais.
Et j'étais souillée, beaucoup trop loin de mon travail.

Je faisais donc chemin arrière, me désespérant que la rame soit moins pleine. J'avais encore envie de me faire caresser par un inconnu.

Ma respiration redescendit lentement. Mais mon esprit était en ébullition, comme mon sexe.

 

Arrivée au bureau, c'est Jean-Charles qui fut surpris de me voir entrer sans bruit,, fermer la porte et m'allonger sur la petite table en ouvrant mes cuisses. Il vint me prendre, doucement, tendrement.
J'étais en feu, prise d'une envie furieuse de sexe.
Il me murmurait des mots gentils.
Trempée, il me pénétra sans aucun effort.

Mais j'avais envie qu'il soit dur… plus cochon…
Je fermais les yeux. Ce n'était plus lui mais un homme sans visage. J'imaginais autre chose.

Il me fit jouir rapidement.
Il était tendre. Alors que j'avais envie de plus de furie.
Je lui déposais un petit baiser sur la joue et le remerciais.
Mais mes pensées étaient ailleurs… empreintes d'obscénité.
J'en voulais encore, j'en voulais plus. Je voulais utiliser les hommes au gré de mes envies.

Ce soir, l'horaire de pointe était à 18h. Le temps allait être long jusque là.

 

A suivre...

 

Par Maitre - Publié dans : Elle... Il... en duo
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Elle me sourit et se glisse dans la voiture à mes côtés.

 

Un rapide baiser sur nos lèvres et je redémarre.

 

Un peu surprise de ma présence à la sortie de son travail, je lui explique que nous prenons un Week-end… dans un hôtel.

 

Elle me regarde de ses grands yeux par dessus ses lunettes et me sourit.

 

Ravissante.

 

Rassurée.

 

Confiante.

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Sa voix est une cascade de fraicheur.

 

- Tes messages, toute la journée… ils m'ont rendu folle. Me dit-elle en référence à nos échanges à distance, nombreux et sensuels tout au long de la journée.

 

- Je l'espère bien, c'était le but.

 

Elle rougit un peu et se rapproche de moi, son parfum si près, si enivrant.

 

Sa voix est un doux murmure.

 

Ses lèvres presque sur ma joue.

 

- J'ai été obligée de mettre... une protection... tellement je mouillais. Fait-elle avant de se reculer lentement pour reprendre sa place dans le siège passager.

 

Ses pommettes rougissent de cet aveu.

 

Je suis aux anges de l'effet que je lui produis et je décide de poursuivre dans cette voix qu'elle adore particulièrement.

 

- Baisse ton jean. Lui fais-je alors d'une voix ferme.

 

Elle obéit instantanément et ouvre sa braguette, se tortille pour le faire glisser sur ses cuisses.

 

Elle attend, immobile.

 

- Jusqu'à tes chevilles. Continue-je.

 

Elle se baisse doucement et révèle ses cuisses, ses genoux, ses mollets, laissant son pantalon sur ses pieds.

 

Je lui pose la main sur sa jambe, souple et chaude… Une tension habite mon sexe immédiatement.

 

- Ta culotte, sur tes genoux.

 

D'un geste lent et délicat, le coton blanc libère son intimité.

 

Je jette un œil sur le fond de son dessous.

 

Du bout du doigt je touche la petite barrière supplémentaire qu'elle a rendue, comme elle le disait, totalement trempée.

 

Dans son regard, une forme de honte et de plaisir mélangés. Elle n'ose bouger. Mes doigts remontent le long de sa jambe jusqu'à son entre cuisses.

 

- C'est vrai que tu as coulé comme si tu étais en chaleur.

 

Un soupir lui échappe alors que mes doigts effleurent et caressent les lèvres humides que je découvre, chaudes sous mon index et mon majeur.

 

Le trajet se poursuit et je profite de cette disponibilité de son sexe, le caressant, l'entrouvrant délicatement du bout de mes doigts.

 

Excitée, je la sens se contorsionner sur le siège, les yeux clos, ayant oublié la présence de voitures que nous doublons ou bien qui nous dépassent.

 

Sa petite main délicate vient se poser sur les boutons de mon pantalon, et par dessus le tissu, elle masse ma verge qui forme une bosse raide. Ma tige est douloureuse de ne pas être libre de sortir et être saisie par sa main gracile que je sais… experte.

 

Les kilomètres s'enchainent.

 

Nos caresses se font plus câlines et nous devisons, sans qu'elle ne parvienne à me faire dire où je l'emmène.

 

Lorsque le lieu se dévoile, elle reste bouche bée.

 

Je lui ordonne de remonter son jean en laissant sa culotte, baissée sous ses fesses.

 

C'est ainsi, dans cet état d'excitation et rougissante, qu'elle pose le premier pas dans ce palace 7 étoiles de bord de mer.

 

Accueillie par un garçon affable qui nous mène jusqu'à notre suite, elle se blottit contre moi pour monter les quelques marches, passer une porte tournante et pénétrer dans le nid qui sera le nôtre pendant ces 2 jours.

 

Une pièce spacieuse, large, une chambre attenante, une vaste salle de bain, des tentures qui masquent la fenêtre qui donne sur un balcon, puis la mer, grise sous le ciel sombre de ce soir d'hiver.

 

Elle dépose un de ses sublimes baisers dans mon cou.

 

Je suis heureux de la rendre heureuse.

 

- Nous n'avons qu'une simple valise ? Fait-elle anxieuse en s'allongeant d'un bond, sur le dos, sur le lit de grande taille.

 

Son pull de laine lui moule sa poitrine ronde.

 

- Peu de choses, mais qui t'iront très bien. D'ailleurs, il est temps de t'habiller, car on nous attend pour le repas. Dis-je en ouvrant le sac.

 

Elle devient pivoine en observant ce que je lui ai prévu.

 

Une jupe courte, noire, très sobre, mais terriblement courte.

 

Un chemisier de dentelle, réhaussé de brillants épars, discrets. D'un pourpre moiré de noir.

 

Un porte-jarretelle assorti à un soutien-gorge aux arabesques évanescentes.

 

Et une paire de bas, sombres eux-aussi.

 

Sans aucune culotte.

 

Elle s'habille, dévoilant à mon regard toujours aussi émerveillé, ses courbes gracieuses, sa peau lisse… Ses seins ronds et son bas-ventre lisse. La cambrure de ses reins qui donne naissance à ce fessier démoniaque, à se damner.

 

Je rêve en la regardant.

 

Sans aucune remarque autre qu'un mordillement de sa lèvre inférieure, que je sais être le témoin de son excitation, elle vient s'approcher de moi, une fois vêtue.

 

- Je te plais ? Me demande-t-elle.

 

- Tu es splendide. Une princesse.

 

- La tienne.

 

Nos lèvres, nos bouches se soudent dans un baiser lent et passionné. L'un de ceux dont je ne me lasse pas.

 

Je découvre de derrière mon dos, deux petites pinces en acier.

 

Son regard se fait plus grand, interrogateur.

 

- Pour tes lèvres… intimes.

 

Je darde mon regard gris-bleu dans le ciel, marron aux étoiles émeraudes.

 

Elle inspire et sa poitrine se gonfle sous l'effet de mes mots.

 

Délicatement, les doigts tremblants, elle prend les deux petites mâchoires qui brillent d'un éclat mat.

 

Elle s'assoit sur le bord du lit et remonte sa jupe. Elle sent mon regard et avec délicatesse, se pose la première des pinces sur sa lèvres gauche.

 

Son sexe offert à ma vue, elle se fait obéissante.

 

Elle étouffe un petit soupir avant de reprendre sa respiration puis venir installer la seconde pince sur l'autre nymphe, lui arrachant un gémissement qu'elle ne parvient pas à museler.

 

Je l'admire, les jambes ouvertes, son calice étincelant de cyprine, les deux pinces de métal, côte à côte, forçant un léger écartement.

 

Elle reprend son souffle doucement.

 

La main dans la main nous quittons la chambre, dont la porte se ferme dans un bruit sourd.

 

Ses pas sont précautionneux. Elle avance doucement.

 

Je décide de ne pas prendre l'ascenseur et à chaque marche elle doit faire un effort pour ne pas geindre. Les pinces se frottent l'une à l'autre à chaque pas. Elles lui malmènent l'intimité.

 

Dans un murmure elle m'avoue, en bas d'escalier qu'elle n'aurait pas pu descendre encore 2 étages car l'excitation est à son comble.

 

Un serveur nous guide jusqu'à notre table, au milieu des autres clients.

 

Nos doigts se caressent, nos sourires se font complices.

 

Du bout du pied je caresse son mollet.

 

Parfois elle s'agite sur sa chaise car les morsures de l'acier lui rappellent leurs présences.

 

Le repas est délicieux. Je me noie dans ses yeux et ses rires. Nous discutons comme deux amants, éternellement débutants dans notre relation si particulière. La nuit est tombée sur l'océan et avec le dessert, je lui présente une petite boite de velours rouge.

 

Elle l'ouvre et rougit dans la seconde.

 

Entre son pouce et son index elle sort et fait miroiter une 3e pince.

 

Son regard se baisse.

 

- Tu sais ce que tu as à faire. Lui dis-je en lui caressant la main.

 

Elle s'éloigne alors, me laisse seul quelques instants pendant lesquels elle gagne les toilettes pour installer ce présent obscène.

 

Je la regarde revenir, traverser la salle, le pas lent.

 

Se poser sur sa chaise lui demande un effort.

 

Ses pommettes sont rouges, elle me regarde avec, dans les prunelles, cet éclat que je connais… la flamme du désir charnel. Elle a chaud et s'évente doucement de la main.

 

Nous prenons le dessert sans échanger autre chose que des sourires et des regards de tendresse et d'envies.

 

Je l'entraine ensuite vers le salon.

 

Elle manque de couiner en passant une petite marche qui mène jusqu'à l'alcôve dans laquelle nous nous installons sur un canapé de tissu richement décoré.

 

Je commande du champagne et lorsque le serveur vient nous demander si nous désirons du brut ou du demi-sec, elle me fixe et me répond "brut" sans hésitation.

 

Ma main caresse son cou, sa nuque jusqu'à l'attirer vers moi et poser ma bouche sur la sienne.

 

Notre baiser est fort, intense. La douceur de ses lèvres et la caresse de sa langue me font chavirer.

 

Lorsque nos bouches se séparent, les coupes sont déjà servies.

 

Le tintement du cristal sonne le signal d'un autre petit paquet que je dépose sur la table de bois patiné.

 

Elle dépose un baiser sur ma bouche avant même de savoir le contenu de ce cadeau… particulier.

 

Sur un fond de velours, une petite chaine unis deux nouvelles pinces

 

- Tes seins vont être merveilleusement tenus, ainsi.

 

Je dégrafe l'un des boutons de son chemisier.

 

Son décolleté se fait plus plongeant, dévoilant la dentelle qui enveloppe sa poitrine.

 

- Et laisse ton soutien-gorge baissé. Juste pour libérer tes magnifiques obus.

 

Sa démarche chaloupée sous l'effet des pinces qui lui mordent l'intimité, me fait un effet brulant.

 

Ses hanches roulent malgré elle.

 

J'observe les regards des hommes alentours qui ne perdent pas une miette de son passage au travers du salon.

 

Il en est de même à son retour.

 

Elle avance telle une déesse au milieu d'un aréopage d'admirateurs.

 

Le chemisier laisse apercevoir la rondeur de ses petits seins qui, remontés par la présence du soutien-gorge abaissé, semblent encore plus attirants, s'il peuvent l'être, tant la vallée de ses deux collines est visible.

 

Elle se réinstalle à mes côtés, je lui apporte sa coupe qu'elle boit d'un trait.

 

- J'ai failli jouir. Me susurre t-elle, les yeux embués.

 

Je lui caresse la joue.

 

Ses lunettes sont décalées.

 

- Quand j'ai posé la deuxième pince sur mon sein droit, j'ai senti les autres, toutes les autres se mettre à l'unisson. C'était violent de sensations. Une emprise totale.

 

Sa voix se fait encore plus douce.

 

Elle pose son visage sur mon épaule.

 

- Je suis mordue de toi… totalement. Achève-t-elle de m'avouer dans un soupir de relâchement.

 

La chaleur de son corps, la douceur de sa peau et sa voix, envoutante.

 

Je ne peux que lui offrir cœur et caresses en la complimentant. Sous la table, ma main vient passer sous sa jupe et j'effleure les pinces. Sensible à l'extrème, elle couine et se tend à chaque oscillation d'une pince. Sa vue se trouble et sa bouche reste entrouverte. Ses poings serrés pour tenter de conserver une contenance et ne pas se laisser aller. Je ne joue que quelques instants qui lui semblent une éternité... mais aussi trop courts.

 

Nous quittons la salle sous les regards envieux des spectateurs. Sa main dans la mienne. A la fois fier et conscient de la chance qui est la mienne de pouvoir être avec elle.

 

Elle se tortille sous les morsures, tout du long du chemin qui l'entraine dans une autre salle.

 

Surprise, car elle croyait aller à la chambre, elle se fige lorsque je lui annonce que j'ai envie de danser avec elle.

 

Dans un autre petit salon, le piano laisse planer de doux airs langoureux.

 

Je l'entraine sur un coin de piste. Deux autres couples dansent lentement.

 

Je sais que cet art n'est pas celui qu'elle maitrise avec le plus d'expertise et nous nous en amusons.

 

Nos mouvements se font doux, nos corps plaqués l'un à l'autre.

 

Je descends une main sur sa fesse et elle se colle contre moi.

 

Je la fais onduler et très vite, je l'entends soupirer plus intensément, aux portes de l'orgasme.

 

Je la relâche alors, frustrant son plaisir, et c'est sur un tabouret de bar de cuir que nous nous installons pour regarder les autres danseurs.

 

Ses yeux me cherchent par dessus la monture qui encercle ses yeux tout en sirotant la coupe de la bouteille qui nous a suivi sans même que nous en fassions la demande.

 

- J'ai encore un cadeau pour toi.

 

Sa bouche s'ouvre pour émettre un mot qui n'en sort pas.

 

De la poche intérieure de ma veste je glisse dans sa main un plug anal.

 

Observant rapidement de droite à gauche si personne ne l'a vu, elle le prend entre ses doigts et le glisse dans son sac.

 

- Tu es ... fou ! Je ne vais pas pouvoir tenir… je risque de…

 

Mon doigt sur sa bouche la fait taire.

 

- Tu n'as pas intérêt de jouir. Réplique-je aussitôt.

 

Elle baisse la tête. Descend du tabouret en soufflant puis s'éloigne et s'esquive une nouvelle fois.

 

Dans l'attente je ne suis que brasier incandescent, mon membre est gonflé dans mon boxer. Cette femme m'envoute, me fascine. Troublé chaque jour par la grâce de sa perversité comme par la fusion de nos sentiments.

 

Elle me surprend en se faufilant derrière moi alors que j'étais perdu dans mes pensées, dans ce lien qui nous unit. Ses doigts caressent ma nuque et mon dos.

 

Son souffle est un peu rauque.

 

- Je suis remplie… et je coule sur mes cuisses. Et j'ai été très obéissante.

 

Je la fixe et laisse glisser mon regard dans son décolleté.

 

La pâleur de ses seins délicieusement bombés finissent de m'exciter.

 

- Viens, il est l'heure de monter regagner notre nid. Lui dis-je en lui effleurant la joue comme elle ronronne de désirs.

 

La montée, par les escaliers, est lente.

 

Je la sens prête à chavirer à chaque pas.

 

Sa main se crispe dans la mienne.

 

Les pinces, le plug, la ravagent de sensations électriques.

 

Lorsque nous passons la porte, elle laisse filer un couinement plus long.

 

- Je ne vais pas tenir. Je suis… en chaleur. Littéralement. M'avoue t-elle en haletant.

 

Je la laisse se déshabiller. Elle conserve sur elle ses pinces et le plug orné d'une belle rosace.

 

Achevant de se dénuder, elle aperçoit alors le lien de soie que j'ai accroché à la lourde tringle de rideaux qui supporte les tentures.

 

Je perçois son sourire.

 

Elle tend ses mains vers moi. J'embrase chaque paume avant de les unir avec cette soierie délicate.

 

Lorsque je lui attache les poignets et la suspends alors, droite, bras vers le ciel, son regard se fait absent, une première vague de jouissance lui traverse le corps.

 

Sa bouche s'ouvre.

 

Elle murmure qu'elle ne peut pas le retenir… s'en excuse.

 

Je poursuis mon geste et mon office alors qu'elle prend son orgasme devant moi.

 

Ses bras sont tendus, sa cambrure exacerbée.

 

Sa poitrine est orgueilleusement tendue vers l'avant.

 

Je la hisse à la limite de lui faire perdre l'appui sur ses plantes de pieds.

 

Ses yeux sont clos, sa bouche laisse filer les gémissements continus de son plaisir insolite et soudain.

 

Je la caresse, masse doucement un sein ou une fesse. De ma paume sur la joue je lui murmure, en toute fin de son plaisir, qu'elle va être punie.

 

Sa respiration se fait intense, son regard étincelant.

 

Je m'éloigne pour l'admirer.

 

Attachée. Pincée. Pluggée.

 

Ses cuisses ruisselantes de son sirop.

 

- Tu es sublime mon A. La complimente-je. 

 

Elle baisse les yeux, ravie. Prisonnière de mes liens comme je le suis de son emprise.

 

Son rimmel léger a coulé sur ses joues, lui conférant un masque sensuel.

 

Lorsque cela frappe à la porte, je m'éloigne pour ouvrir.

 

Elle détourne le visage pour ne pas voir le serveur qui entre et la découvre en nous faisant apporter notre bouteille de champagne.

 

Il ne dit pas un mot mais je le vois nettement profiter de cet instant où il est voyeur toléré.

 

Je lui glisse un billet dans la main, "pour ton silence".

 

Le bruit mat de la porte qui se ferme. Aucun mot sur cet intrus qui n'a fait que faire grimper nos désirs obscènes de 2 crans d'un seul coup..

 

Le son étouffé des vagues sur la falaise.

 

De la mallette j'extraie une courte cravache. Elle en ferme les yeux et se mord la lèvre inférieure.

 

En toute délicatesse, la cravache caresse son séant, remonte sur ses flancs jusqu'à ses seins.

 

Une petite pression sur la chainette qui unit ses deux tétons la fait gémir.

 

Je m'amuse ainsi à la faire remonter en pression. Parfois le bout de la badine titille les pinces. A un autre moment j'appuie sur le plug pour l'incliner.

 

Elle feule, me fixe de son regard ardent, en totale communion avec ses désirs.

 

La première claque que la cravache lui inflige sur la fesse, lui arrache un cri.

 

Elle se tend, tire sur le ruban de soie qui la maintient offerte.

 

Je claque lentement ses fesses jusqu'à les faire devenir rouges.

 

A chaque pincement elle couine, crie, et se tortille, laissant son intimité se libérer de sa cyprine.

 

Face à elle, je suis sous le charme de son corps, de son visage, de ses yeux où perlent des larmes de bonheur.

 

Un coup de cravache sur son sexe mordu lui fait prendre son pied pour la deuxième fois de la soirée dans un cri issu du fond de sa gorge, de son être.

 

J'accompagne sa petite mort en la frottant. Ses lèvres, étirés par les pinces qui sont agitées maladroitement la font pousser des cris forts et animaliers.

 

Lorsqu'elle s'affaisse, les bras encore en l'air, elle a le visage baissé sur sa poitrine, vidée.

 

Avec une grande délicatesse, je retire le plug qui la fait frémir.

 

Puis les pinces de seins qui laissent ses tétines rougies et marquées, tendues vers l'avant.

 

Enfin ses lèvres puis son bourgeon délicat.

 

Ces 3 dernières pinces sont merveilleusement souillées de son écume orgasmique.

 

Elle me fait un petit sourire en reprenant ses esprits.

 

Son sexe est largement trempé et entrouvert.

 

Mes mains sur ses hanches l'attirent vers l'arrière, sur la pointe de ses pieds.

 

Je dénoue légèrement la tension du ruban de soie pour qu'elle puisse être penchée vers l'avant.

 

A l'aide de ma ceinture, je lui attache les cuisses et le bas du dos, forçant sa cambrure à lui faire tendre les fesses vers l'arrière, ses cuisses rapprochés de son ventre.

 

Je serre. D'un geste sec.

 

Maintenue dans une position immorale, je laisse mon sexe enfin venir à l'air libre.

 

Elle le convoite, ouvre de grands yeux à le regarder, passe sa langue sur sa bouche. Gourmande.

 

Mon gland est pourpre, turgescent.

 

Une goutte de prime liquide suinte de mon méat.

 

Les veines qui émaillent ma verge sont saillantes.

 

Excité d'elle, de sa présence, je ne suis que désir.

 

Me plaçant derrière elle, je dirige la pointe de mon dard contre sa fente.

 

Mes mains se posent sur ses seins qui se balancent, ronds et fermes.

 

Je l'enfile dans un coup de rein unique.

 

Son gémissement est rauque, guttural.

 

J'enclenche une série de coups de reins rudes, bestiaux.

 

Baisée, les bras en arrière et liée, elle subit mes assauts qui lui ravagent la chatte.

 

Je m'enfonce en elle jusqu'à la garde, mes bourses collées à ses lèvres meurtries par les mâchoires en acier qu'elle a porté toute la soirée.

 

La saillie est violente, rude.

 

Je la force sans me priver avant de sortir de son intimité béant pour la prendre encore, ressortir entièrement et l'enfourner de nouveau.

 

Elle n'est que gémissements sensuels qu'elle laisse s'exprimer librement.

 

Je lui malaxe les seins une ultime fois avant de la tenir par les cheveux et par une fesse pour la pilonner sévèrement.

 

Une vague me chavire. Mon plaisir explose dans son vagin.

 

J'éjacule en gémissant derrière elle, lui remplissant le sexe de mon nectar à forces giclées épaisses.

 

Elle a la bouche grande ouverte, reprend sa respiration avec difficulté, avalant sa salive qui lui échappe cependant sur le menton.

 

Statue orgiaque en l'honneur du stupre. Lorsque je la libère, elle tombe dans mes bras.

 

Avec toute la délicatesse et la tendresse que je lui porte, je l'allonge sur le lit et lui passe de la crème apaisante sur les poignets, sur ses fesses…

 

Elle ronronne pour venir se pelotonner contre moi, ruisselante, dégoulinant contre ma peau.

 

Je l'enveloppe chaleureusement de mes bras pour la laisser glisser dans le monde du sommeil.

 

Au plafond de la pièce principale de notre suite, le ruban de soie noire pend et laisse dériver mes pensées vers les 2 jours qui nous restent à passer dans ce décor idyllique.

 

A suivre...

    

Par Maitre - Publié dans : Elle... Il... en duo
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Alors que je suis assis devant le bar du restaurant, elle revient vers moi avec un sourire.
- Vous désirez quelque chose ? me dit-elle de sa voix légère et douce.
- Un café s'il vous plait.
Mes yeux ne peuvent s'empêcher de regarder là où son chemisier laisse apparaitre un bout de peau sur lequel scintille un petite caillou aussi bleu clair que ses yeux.
- Avec plaisir, Monsieur.http://ekladata.com/tc8iqjiSEeYRo1YRMpQrWLOYYhA.jpg

Elle se tourne pour réaliser ce café, avec des gestes surs, éprouvés.
Ses cheveux blonds sous le bonnet de Noêl, scintillant d'or au gré des guirlandes qui clignotent.
Son tablier blanc forme un nœud délicat sur sa jupe noire d'où s'échappent des jambes gainées de bas sombres.
Je perçois son regard du coin de l'œil lorsqu'elle s'empare de la tasse. Et sa bouche qui s'étire un peu plus, ses joues qui deviennent plus roses quand le mien croise le sien.
Après les quelques phrases, amusantes, que nous avons échangés dans la salle pendant que je mangeais, un certain jeu de séduction s'était engagé, par plaisir, par amusement. Un 24 décembre, avec un restaurant presque vide, nous pouvions nous le permettre.
Je suis néanmoins surpris de ce subtil changement d'attitude. A moins que ce ne soit moi qui retombe en enfance pour croire au Père Noël.
Elle est tellement sensuelle et attirante, jeune aussi. Et moi si banal.
Le patron fait irruption dans la salle et brise cet instant suspendu.
- Emilie, tu fermeras ? Il n'y a plus personne… à part Monsieur. Fait-il en la faisant sursauter, reprendre rapidement un visage impassible et retenir la tasse avec son autre main.
- Pas de problème patron. Je sers ce café. Je fais la fermeture et… je dors ici dans la 03. Lui dit-elle en déposant la tasse devant ma place.
- Merci et passe quand même une bonne nuit de Noël. Demain tu ouvres, puis tu auras 3 jours de récupération pour la peine. Lui répond-il en s'éclipsant.
La porte se referme et ses yeux azurs se lèvent vers moi.
Elle dépose la tasse devant moi. Reste à me fixer sans un mot.
- Je connais le numéro. Répliquais-je, amusé.
- Mais vous ne connaissez pas le code.
Du tac au tac elle vient de me figer.
Elle s'efface pour actionner le volet roulant, puis s'affaire.
Je tourne la cuillère, entre deux états d'esprit, les pensées dans le vide à regarder une boule rouge sur laquelle est décorée une étoile en fausse neige, lorsqu'un tapotement se fait entendre sur le côté.
Elle est là, et de son ongle rose, forme deux petites séries de sons sur le bois usé du bar du restaurant.
- C'est comme les syllabes dans "je m'appelle Emilie Jolie". Me sourit-elle avant de s'en aller éteindre les lumières. Laissant à sa suite le parfum léger d'une odeur de mandarine.
Je repose la tasse et regagne ma chambre accompagné par les bruits de verrous, d'interrupteurs et une petite mélodie en tête.

Il y a peu de monde en cette nuit du Réveillon, au bord de la mer.
Et peu de chambres occupés.
Ma douche, chaude me fait du bien.
Je fredonne…
Emilie... cette chanson issue de la comédie musicale. Comme un appel.
Hésitant je remets ma chemise et mon pantalon.
C'est stupide.
Emilie.
Pourtant… je descends les escaliers.
Le couloir s'allume tout seul. Un détecteur.
Chambre 02... 03.
Je suis debout dans le couloir devant une porte où doit déjà dormir une jeune femme, une serveuse aux yeux superbes, aux cheveux blonds en chignon.
Je vais avoir l'air ridicule si je gratte à sa porte.
Mais… qu'ai-je à perdre ? Un peu de dignité ? Et puis tout peut arriver la nuit de Noël !
Emilie.
Je frappe doucement, chantant les syllabes sans bruit alors que mon doigt toque 6 fois, un silence, puis 2 fois.
Rien.
Ca m'aurait étonné.
"Repars idiot ! Tu es ridicule et bien trop vieux pour elle."
C'est alors que la porte s'entrouvre sur un œil, un bout de visage au dessus duquel est enroulé une serviette éponge rose.
- Oui ?
- Non rien… mademoiselle. Excusez-moi. Bredouille-je en faisant un pas en arrière.
La porte se referme légèrement.
Evidemment, elle doit bien rire.
Mais soudain, l'entrebaillement se fait plus important.
Sa main sort alors à ma rencontre.
Une gourmette en or à son poignet fin.
Elle saisit mes doigts et m'attire vers l'intérieur de la chambre numéro 3.
La clef tourne et nous enferme.
- Je finis de me sécher les cheveux.
Elle se faufile dans la salle de bain, vêtue d'une grande serviette qui la recouvre de sous les bras jusqu'aux chevilles.
Emilie.

Une lumière orange illumine la pièce, une chambre assez grande dans laquelle sont disposés des meubles de famille. Une réappropriation d'une chambre d'hôtel pour en faire un endroit plus douillet où les employés peuvent se reposer.
Par les interstices des volets, les lueurs rouges et bleus des clignotements des décorations donnent à cette chambre une ambiance hors du temps.
Sur la télé, des acteurs s'amusent dans le décor blanc et faussement enneigé d'époque. Le son est coupé.
Je suis à flâner, à observer sa tenue de serveuse pour demain, le tablier blanc, le chemisier, posé sagement sur le dossier de la chaise, lorsqu'elle sort.
Un bruit discret et je me retourne pour la voir apparaitre, tel un ange radieux.
Sa silhouette fine, sa peau pâle, m'électrise instantanément.
Elle porte un ensemble de lingerie en coton, blanc avec des petites fraises rouges dessinées dessus.
Sa poitrine menue, se soulève à chaque respiration.
Elle se rapproche de moi, ses pieds nus sur le sol, ses cheveux blonds détachés cascadant sur ses épaules.
Ses mains se posent sur mon torse, avec ses avant-bras. Si proche.
Elle relève le visage et me regarde de ses grands yeux bleus.
- Merci Père Noël pour ce cadeau. Murmure t-elle en me caressant au travers du tissu de ma chemise.
- Je ne suis pas trop vieux pour toi ? répliquais-je sans réfléchir.
- J'aime les hommes plus âgés que moi.
- Tu as…
Elle sent l'hésitation et glisse sa main derrière moi fouille son sac accroché et dépose sa carte d'identité sur une tablette.
- J'ai 21 ans… si tu veux vérifier. Et… vous. Toi ?
Je rougis, de honte et d'excitation.
- J'en ai plus du double..
Je me sens alors terriblement vieux.
Ses doigts se glissent sous les boutons, en défont 2 et le bout de ses ongles caressent ma peau.
- J'adore… j'ai besoin d'être rassurée pour m'endormir. Et c'est terriblement… inspirant.
Elle achève de déboutonner ma chemise qui tombe au sol avant de poser son visage sur moi, frotter sa joue contre ma poitrine.
Mes mains passent autour de ses épaules et l'enlacent.
Tendrement je l'entraine jusqu'au lit pour.
Elle se couche en boule contre moi en cuillère. Je l'enlace délicatement, la chaleurs de nos deux corps se fondent. Elle ronronne d'aise, de se sentir protégée de la sorte.
Ses fesses se collent à mon bas ventre qui ne dégrossit pas depuis tout à l'heure.
- Tu gardes ton pantalon ?
Je le retire, me retrouvant nu à côté d'elle.
Elle se plaque alors, ses petites fesses séparées de mon pal que par la fragile barrière de coton.
- C'est un beau cadeau de Noël que j'ai ce soir. Me dit-elle en ondulant contre mon bas ventre.
- Moi aussi.
Elle se retourne et plonge son regard dans le mien. Sa lèvre inférieure mordue avec une telle innocence perverse que j'ai envie de la posséder sur le champ.
- J'ai pourtant été une vilaine fille.
- Ha oui ?
Ma main caresse sa joue et son épaule.
- Oui… je dois être punie ?
Ses rouges se font plus rougissantes dans les lueurs alternatives.
- Ou récompensée. Cela dépend. Raconte moi.
Elle lâche un petit rire scintillant avant de reprendre son sérieux.
- Depuis que je suis ici à travailler, j'ai parfois accueilli des hommes dans ma chambre.
Elle vient m'enjamber, passe ses genoux de part et l'autre de mon corps, laissant ma verge pointer juste sur le bout de ses fesses sans pour autant que nos mouvements ne puissent nous faire entrer dans la sphère charnelle..
- Mais c'est parce que j'aime... les glaces ! Poursuit-elle un peu moins fort.
Ses paupières baissées, ses ongles flirtent avec mes tétons.
Je remonte mes doigts le long de ses bras, jusque sur ses épaules. Je redescends sur l'armature de son soutien-gorge qui retient son petit 85B.
- Et tu ne fais rien d'autre que… sucer… les glaces ? La questionne-je en me gourmandant de ses courbes, de son attitude.
Une petite moue lui donne un visage si gracieux.
- Non… rien d'autre. Ils peuvent me toucher s'ils veulent, mais rien de plus.
- Pourquoi ?
- Je n'ai jamais eu envie de plus que ça, avec aucun d'eux.
Je l'observe, sans réellement savoir ce que cette jeune femme désire.
Elle s'allonge sur mon corps. Légère. Si fragile. Un rêve fragile.
Sa voix n'est qu'un murmure.
Son visage posé, niché contre mon cou.
- J'aime le sexe, je suce parfois des hommes et ils me masturbent ou me lèchent mais je n'ai jamais franchis le pas pour me faire… prendre… aussi bestialement et avec autant de grossièreté que j'ai toujours eu envie. Car leurs regards ne sont toujours que convoitise, jamais tendres.
- Tu le dis à tous les hommes ce que tu me dis ?
Je me rends compte que mon attitude peut me conduire à me faire mettre dehors avec la gaule qui ne me quitte plus depuis mon entrée dans cette chambre, mais je prends le risque.
Elle soupire.
- Non. Ce soir… cette ambiance… la façon dont tu as eu de me parler, de me faire sentir être désirable mais pas uniquement comme un bout de chair. Je crois que je suis bien, vraiment bien et que j'ai envie…
Elle se redresse.
Elle me fixe et sa voix se fait plus rauque, venue de son intimité.
- Je te ressens bien. Tu es quelqu'un de bon. Et j'ai envie que tu me punisses, que tu me récompenses, que tu sois le Père Fouettard, le Père Noël… l'Homme, mâle, qui va me ravager le corps pour le plus beau des cadeaux sur lequel je fantasme. M'abandonner à mes envies.
Son visage est devenu sérieux, ses mains sont posées sur moi.
- Je comprendrais que tu partes. Me fait-elle. Je suis qu'une petite pute surement pour toi.
Du dos de mes doigts je caresse sa joue.
Touché par son honnêteté, par sa confession.
- Tu es une jolie jeune femme. Mais tu dois me trouver trop âgé, trop pervers. Moi aussi je comprendrais que tu me mettes dehors car j'ai envie de profiter de toi, toute la nuit.
Nos regards se croisent une nouvelle fois, s'accrochent.
Elle passe ses mains derrière son dos et dégrafe son soutien gorge.
Détournant un peu le regard elle laisse apparaitre ses seins, deux belles pommes légèrement arrondies sur le dessous.
- Tu veux bien me baiser comme une salope ? M'outrager ? Me répond-elle d'une petite voix câline et fébrile où je perçois une excitation que le soulèvement de sa poitrine ne dément pas.
Mes mains se posent sur chacun de ses seins, lui arrachant un soupir, son visage se lève vers le ciel pendant que je masse ces deux beaux petits fruits.
- Tu veux bien que je sois un mâle en rut avec toi ? Et jouer de toi ? Lui murmure-je avec tendresse.
Elle lâche le premier cri de cette nuit de Noël.
Un superbe "Oui ! " dans un sourire heureux.

A suivre...

Par Maitre - Publié dans : Elle... Il... en duo
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