[...]
Par la fenêtre, je peux observer les montagnes qui se détachent sur le ciel bleu.
Au bout de mon bras gauche, mon poignet est attaché par un lien de soie rouge.
Mes deux bras sont à l'horizontale, l'autre poignet également lié par un lien écarlate identique, tendus.
Mon menton repose sur le matelas de l'étage supérieur de ce lit superposé que nous avons découvert en entrant dans l'appartement que nous
louons.
Mes pieds reposent sur le lit inférieur. Autour de chacune de mes chevilles, le tissu d'une extrème douceur entrave mes mouvements, mes genoux aussi
éloignés l'un de l'autre que mes pieds.
Dans cette position, ma croupe est tendue vers l'arrière, mes cuisses sont complètement écartées.
Je sens le petit courant d'air qui fait vibrer mes grandes lèvres intimes.
Je suis nue, entièrement, et plaquée contre l'échelle qui permet de grimper sur le lit du haut.
Il m'a fait me contorsionner en m'attachant et, l'un après l'autre, mes seins sont entrés entre deux échelons de bois.
Ma poitrine, voluptueuse, se trouve comprimée, littéralement tendue et compressée à tel point que mes aréoles sont distendues et que la peau de mes
seins me tire, m'est douloureuse.
Chacun de mes mouvements, la moindre respiration, m'appuie sur la poitrine et me fait se coincer et se tendre, m'arrachant un
gémissement.
Je retiens chaque petit couinement car les murs me semblent fins et les bruits peuvent s'entendre dans ce chalet partagé que nous ne sommes pas
seuls à habiter.
Je le vois, il me sourit, il me couve du regard avec une intensité qui me séduit à chaque fois un peu plus.
Ses yeux peuvent me parcourir sans que je n'éprouve le moindre sentiment de honte à être ainsi exhibée et contrainte devant lui.
Au contraire... j'adore... ça m'excite.
J'en ai besoin.
Mon bassin se tend même, une cambrure que je veux plus offerte et osée.
Il retire sa ceinture de cuir, large, longue.
Mes yeux s'arrondissent, je me crispe un peu, ne sachant ce qu'il veut faire, ma poitrine se tend et je lâche un petit gémissement
incontrolé.
Autour de mon dos et de mon ventre, me liant ainsi à l'échelle de façon plus forte, le cuir vient me ceinturer.
Le bois vient me plaquer, me faire gonfler encore plus les seins qui doivent ressembler à deux boules de bowling luisantes de tension.
Mon séant est obligé, lui aussi, de se tendre sous l'effet de la cambrure qu'il impose ainsi à mon dos par ce lien large.
Je me mords la lèvre inférieure pour ne pas couiner, dans cette posture où je ne suis plus qu'une poupée entre ses mains.
Dans un geste un peu hasardeux, je cherche à pencher mon visage pour l'observer, mais entre mes mains liées, mes seins entravés et mon dos et mon
bassin coincés, le mouvement est difficile et... source d'une excitation exacerbée par la douleur.
J'aperçois tout de même son visage, ses yeux qui me couvent et, je le devine, brillent de plaisirs à me voir à sa merci.
Et sa bouche... me sourit.
Mon cœur s'emballe.
Ma déglutition devient plus difficile, une vague de chaleur a envahit mon être, des tréfonds, remontant comme une lame que rien n'arrête jusqu'à se
répandre dans chaque pouce de mon corps.
Ses doigts filent sur mon cou, sur mes épaules, le long de ma colonne vertébrale jusque sur mes fesses et mes cuisses.
Entravée, j'apprécie qu'il me caresse de la sorte.
Et bien plus encore. Je suis sa chose, son objet sexuel. Il me rend folle de désirs immoraux.
Devant moi, sur le matelas supérieur du lit superposé, il pose un martinet et une cravache.
Ma respiration déjà rapide s'emballe.
Il me demande de choisir, sans aucune autre précision du pourquoi, ni du comment... mais mon esprit s'est envolé dans des anticipations qui me font
devenir humide plus que de raison à la simple vue des deux objets.
Le manche court et épais du martinet aux liens nombreux....
La badine noire à l'extrémité plate et large...
- Celui de votre choix. Murmure-je.
Je ne sais pas choisir, et j'aime quand il me dirige, alors je lui laisse le soin d'être celui qui va me guider.
Mais il sait que me donner le choix me désarçonne et il joue de mes démons comme de mes envies : avec une délicatesse perverse et
envoutante.
Ses doigts caressent le manche de la cravache, et je frissonne, mais il vient ensuite se saisir du martinet.
Sa main s'est refermée sur le bois qu'il tient de façon ferme.
Les lanières de cuir beige effleurent mes épaules et ma nuque.
Avec douceur il fait passer les multiples liens souples sur ma peau.
Elles passent jusqu'à mes poignets, provoquant des frissons d'attentes, d'espoir et de hantise.
J'avale ma salive plus difficilement.
Mes seins réagissent à la présences de ses doigts de cuir qui glissent sur leur surface hypertendue. Ils sont en feu.
Le premier coup de ce fouet qu'il m'octroie, sur mon sein droit, m'arrache un cri que je ne peux retenir.
Il me semble irradier de plaisirs impolis.
Le second claquement, sur l'autre boule que forme mon sein gauche, me fait me trémousser et éprouver ma position, totalement immobilisée à la merci
de ce qu'il va me faire, à la merci de la joie de me faire subir.
Le martinet passe alors sur mes cuisses écartées et vient claquer sur ma peau, des genoux vers mes hanches.
Lentement.
De gauche à droite.
Chaque pincement me fait devenir liquide.
Je me mords la lèvre pour ne pas gémir mais je sais que bientôt, je ne pourrais plus m'empêcher, et que la présence de voisins, sera reléguée au
second plan.
La caresse du cuir sur mes fesses est courte.
Le premier coup me fait me tendre.
Le second me fait me cabrer et resserrer mes doigts sur le bois du lit.
Bien que doux et semblables à des filaments suaves, les coups de martinet me font un effet extraordinaire.
Mon esprit réagit, mon corps s'embrase.
Par la fenêtre j'entends les cris d'amusement.
Dehors les vacanciers prennent du plaisir, moi je le vis, ici... les yeux dans celui qui me sourit et à qui je réponds dans un sourire complice.
Pleinement.
Je subis les petits pincements en gémissant.
Sur l'intérieur de mes jambes, sur mes fesses offertes, sur mes seins, il fait tomber les lanières, lentement, longuement... m'offrant un plaisir
que je n'accepte de confier qu'à lui seul.
Le manche vient se poser sur ma raie, je le sens faire onduler l'objet qui frotte sur mes fesses rondes.
Il remonte alors soudain et mon sexe reçoit pour la première fois le bouquet de lanières ocres.
Une décharge électrique me traverse.
Mes lèvres intimes sont flagellées délicatement, mon bourgeon, déjà gorgé de sang, ne tarde pas à saillir.
Le second coup me fait crier.
Le cuir vient de crisser sur mon clitoris.
Une larme à l'œil... la douleur s'efface dans l'instant sous la déferlante de sensations extrêmes... enivrantes.
Mon entrejambe est trempé.
Le parfum de mon sexe nous enveloppe.
Il redépose alors l'objet de mes délicieux tourments devant mon visage.
Je le regarde, furieuses d'être frustrée de ne plus sentir la morsure du cuir sur moi.
Comme il s'empare lentement de la cravache, mon cœur s'emballe, mon rythme cardiaque s'accélère.
Ce n'était pas un choix... il va utiliser les deux instruments sur moi... Hooooo... je m'affole, je suis surexcitée.
La longue badine de cuir noir, pourvu d'un large bout plat à son extrémité, se pose sur ma joue.
Je sens le contact de cet objet si particulier, si riche d'un sens complexe.
Je baisse les yeux et je rougis, pleinement consciente que j'aime qu'il me dirige, qu'il me dresse comme sa femelle.
Sur ma nuque, puis le long de ma colonne vertébrale, il trace un sillon jusque sur ma croupe.
La cravache s'abat sur ma fesse gauche, sèchement.
Ma bouche s'ouvre dans un cri muet qui ne s'exprime que lorsque mon autre globe fessier se trouve claqué à son tour.
Sur mes fesses vibre une cuisante sensation de chaleur là où le cuir est venu mordre ma peau pâle.
Il dirige le bout de la badine sur mon sexe.
La pression qu'il exerce me force à me tortiller sur le manche inflexible.
Je couine sans pouvoir m'arrêter, car tout mon bas ventre est soumis à la présence de la cravache qu'il manie de façon experte. Mon clitoris est en
feu, mes lèvres s'ouvrent, s'amollissent, je coule de façon indécente.
Les frottements font remonter mon miel entre mes fesses et la tige de la badine frotte sur ma rosette, en alternance avec mon sexe.
Cambrée et les reins tendus vers lui, il a tout loisir pour me flatter et me masturber sans que je ne puisse m'y opposer.. ce que, bien au
contraire, je ne veux pas.
Un nouveau doublé de morsures sur mon fessier me fait geindre plus fort.
Je suis en nage.
De nouveau il me masturbe, une nouvelle série de fessées, puis encore le cuir sur mon sexe qui me frotte durement.
Je ne suis que gémissements longs.
Il pose la cravache sous mes seins... énormes... déformés par la pression.
Je ne suis que tremblements et excitation.
Chaque millimètre qu'il parcourt sur la peau de ma poitrine me fait monter en température.
Je transpire, mes cheveux sont collés à ma peau.
Je suis trempée.
Il frotte mes gros tétons, j'émets des petits soupirs qui se transforment en un cri rauque alors que la cravache vient faire claquer le bout de mon
mamelon, pointé.
Je ne vois rien de ce qu'il me fait, masqué par le lit.
Je ne fais que sentir.
Je ne fais que ressentir.
Mon second dard vibre à son tour sous le cuir qui tombe dessus et le cingle.
Mon visage tourné vers le plafond je suffoque un "encooooore !"
Il comprends mon désir et par deux fois, s'occupe de mes mamelons en les mordant d'un coup de cravache.
Je perds la notion du temps, mes sens oblitérés par la fusion interne de mon corps.
A la lisère de l'orgasme, mon corps en veut encore.
Les morsures... sur mes fesses, sur mes seins... me rendent folles.
Il maitrise le dosage savant qui fait que la douleur n'est jamais déplaisante.
Lorsque le bout plat vient claquer mon sexe... je jouis.
Incapable de résister.
Il est mon Maitre... il m'a apprivoisé, il me dompte.
Mes gémissements, mes cris orgasmiques résonnent, sans qu'il ne cesse de me masser, de me tapoter la fente de sa baguette de cuir.
Je m'affaisse après quelques longs instants de jouissance.
Il remonte le bout de la badine sur mon dos, me fait ressentir ma mouille qu'il étale sur ma peau jusque sur ma nuque, sous mon cou, sur ma joue,
prenant le chemin inverse de tout à l'heure, avant de reposer sa cravache devant mon visage.
Je la regarde, hypnotisée par la matière sombre luisante de mon jus intime.
Je coule.
Je suis haletante de ce plaisir impoli, immoral que je viens de prendre.
"Je suis... entièrement... à vous" parviens-je à articuler, encore sous le joug de mon plaisir.
Il ne répond rien, acquiesce de la tête, assuré de mon appartenance.
Il pose alors ses mains, sur mes seins, en une prise féroce qui me fait grincer des dents.
Ses doigts écartées, mes mamelons se font pincer entre ses index et ses majeurs, pendant qu'il appuie sur ma poitrine à pleine main.
Durs comme des pastèques, mes seins irradient de tensions honteusement délectables.
Il poursuit ce supplice intense d'une de mes pointes et fait descendre son autre main entre mes cuisses.
Il flatte le résultat de sa séance de dressage.
Mon sexe est béant, ruisselant de jus.
Mes lèvres et mon clitoris sont si sensibles que chaque effleurement me fait me tendre et tirer sur les liens, sur la ceinture, sur le bois qui
m'entravent.
Il me masturbe, plus fort, effectue de larges cercles.
Collé à mes reins je le sens me maintenir et.. mon désir remonte de façon fulgurante.
Il libère mon sein, et dégrafe son pantalon.
Sans un mot, il m'enfonce son pieu de chair dans la rosette.
La position qu'il m'a fait prendre lui permet un libre accès à mon séant et il ne s'en prive pas.
Je pousse un hurlement alors que son dard large me force l'intimité la plus étroite.
Ses coups de reins ne sont pas retenus par mes mouvements d'accompagnement...
Alors chaque avancée dans mes entrailles est profonde, implacable.
Il me sodomise à sa guise.
Je ne suis que sa chose.
Je suis sa femelle.
Sans cesser de me branler, ses assauts dans mon anus m'obligent à l'accepter au plus loin et me font me frotter contre les montants de bois de
l'échelle.
Il me cloue au lit, m'empale sur sa verge qui me laboure l'étui anal.
Mon plaisir monte encore... incroyablement décuplé par ses soupirs rauques dans mon cou.
Il est l'Homme. Le Mâle. Il me prend comme il en a l'envie et je l'accepte.
Il me connaît et sait qu'ainsi, je me sens moi même : soumise.
Enivrée par ses mains sur moi, par ses souffles à mon oreilles, par la possession qu'il montre exercer sur mon âme, je me livre
intégralement.
Ses doigts libère mon sein et viennent se glisser sous mes cheveux, sur ma nuque, pour me pousser contre le matelas, me faisant ainsi comprendre le
sens du mot "domination".
De longues minutes, intenses, je le sens aller et venir dans mon petit trou, le tarauder et venir cogner contre mes fesses sans se
priver.
Ouverte, offerte à ses désirs, le plaisir est ardent dans chaque parcelle de ma peau.
Avec lui... je suis ce que j'aime être, ma véritable nature révélée et comprise.
Un coup de butoir plus fort me possède et me fait émettre un râle profond.
Une vague orgasmique me submerge de nouveau alors qu'il me déchire le plus étroit orifice.
Et je le sens se vider en moi, à l'unisson, nos plaisirs sont des échos.
Nos soupirs rauques se mêlent et nous enveloppent.
Dans mon anneau, ses giclées chaudes me remplissent.
Je me libère sur ses doigts, par secousses.
Il reste en moi, nos corps sont agités de soubresauts.
Notre respiration se calme petit à petit.
Se retirant de mon anneau meurtri, j'entends le bruit de mon miel qui s'écoule sur le sol ainsi que celui de son foutre que mon conduit étroit
expulse par contractions.
Il me dénoue les cheviles puis les poignets.
Il retire sa ceinture qui me plaquait à l'échelle.
Grace à ses mains calmantes, mes seins ressortent de leur étau, marbrés.
Sur le sol, une flaque de nos sirops luit comme une étoile.
Je n'ai plus de force, il me soutient, il m'aide à me diriger vers le lit.
Avec douceur il me couche et me caresse les endroits douloureux.
D'une paume douce, il passe un baume apaisant.
Par la fenêtre, le ciel bleu est celui du Paradis.
"Je suis à toi." lui dis-je juste avant de sombrer dans le sommeil, allongé contre lui.
Lorsque mes yeux s'ouvrent, la nuit est tombée.
Il a son bras par dessus moi. Protecteur. Présent.
Il m'embrasse.
Je frotte mes fesses sur son bas ventre... dur...
La nuit va être agité et nos valises ne sont toujours pas défaites.
A suivre...