"Attache moi".
Ces quelques mots qu'elle vient de me dire, résonne dans mon esprit.
Autour de ses poignets, la corde blanche, solidement nouée l'oblige à conserver les bras dans son dos.
Sa peau, douce, frissonne sous mes doigts.
Le lien remonte sur son épaule droite, redescend entre ses seins nus. Deux belles poires rondes, qui ondulent lorsqu'elle bouge. Deux magnifiques aréoles délicatement roses dont les pointes dressées en leurs centres, ne laissent aucune hésitation sur son excitation.
Sur son ventre, la corde forme une ligne, séparant son corps sensuel en deux jusqu'entre ses cuisses.
Lorsque je tire sur le long serpent de corde, les lèvres de son sexe lisse se font frotter et elle ferme les yeux un instant en poussant un gémissement. Sa merveilleuse bouche pulpeuse s’entrouvre.
L'ivoire de ses dents accroche mon regard. L'envie de poser ma bouche sur la sienne, que je sais douce et ferme, attirante, me chavire le corps.
Je tire sur la corde.
Derrière elle, ses fesses se cambrent, la pression exercée sur son bas ventre ajoute à cette traction un frottement vers l'arrière qui lui appuie sur la fente.
Elle pousse un gémissement, s'incline vers l'avant et se ressaisi.
Je joue alors, à lui provoquer des mouvements de corps, à faire aller et venir la corde entre ses lèvres qui bien vite s'ouvrent pour laisser une place pressante à la liane immaculée.
Son clitoris se fait malmener, écraser, frotter durement par le tissu tressé.
Sa bouche ne se ferme plus, elle pousse une succession de petits gémissements qui vont croissants. Ses courbes se mettent à se balancer.
Je l'attire alors pour la faire avancer de quelques pas, en étirant et en forçant son corps à se sentir soulevé par cette douce chaine.
Elle se laisse mener, ses pointes de seins ne sont que tensions. Chaque mouvement lui impose une torture sensuelle de son bas ventre.
Elle gémit à chaque mouvement.
- Monte sur la table. Et mets-toi à genoux, le dos droit. Lui ordonne-je de façon impérieuse.
Un pied après l'autre, elle grimpe sur la lourde table de bois, émettant des râles et des petits cris où se mêlent douleur et plaisir intense.
Maladroitement, elle finit par se positionner.
Sa croupe cambrée, ses bras dans le dos.
Elle a écarté ses genoux, sous le joug de la masturbation que je lui prodigue avec cette laisse.
Elle a chaud, ses yeux me fixent, brulants d'envies toutes plus obscènes les unes que les autres.
Je m'approche face à elle.
Ma bouche à hauteur de son sexe.
Ses belles lèvres dentelées, gonflées sont poussées sur le côté. Son clitoris totalement masqué par la corde.
J'embrasse une de ses nymphes, lui arrachant un long feulement de satisfaction.
Du bout de la langue je caresse, je lèche ses lèvres béantes.
La texture de la corde… humide… trempée de sa mouille.
Son bourgeon inaccessible, je lèche plus fortement ses lèvres, comme par dépit de ne pouvoir avoir accès à cette féminité.
De ma main qui la tient par la corde, je poursuis les mouvements de va et vient pour la masser fermement et simultanément.
Elle coule… sa cyprine s'écoule entre lèvres et tissu blanc.
Ses gémissements sont des râles, une série de petits cris haletants.
Je l'oblige alors à se tourner sur elle-même afin d'avoir une vue merveilleuse sur ses fesses.
Ses cuisses grandes ouvertes, la ficelle large lui remonte sur la motte et elle est cambrée à outrance. Au centre du vallon de ses fesses rondes, son petit trou apparait. Nid délicat qu'une pression sur la corde me fait apparaitre.
L'envie, féroce, immorale, me prend. Je crache sur sa vallée et l'ouvre d'une main pour venir y poser ma bouche. Mon muscle titille le petit orifice intime, le lape et appuie pour l'entrouvrir. Tellement palpitante, elle se détend instantanément et je peux lui entrer ma langue dans l'anneau. Je lui dévore, lentement, le cul, avec passion.
L'odeur de sa mouille me surexcite.
Cette position obscène me fait bander.
Je savoure de ma langue son anus, puis les lèvres de son sexe.
Elle n'est que frémissements, tremblements, au bord de la rupture.
Je ralentis alors pour la maintenir dans cet état d'ardente demande d'assouvir son orgasme.
Ma main se pose sur son torse.
- Penche-toi.
Sans l'usage de ses mains, il lui faut me faire confiance, une confiance absolue, sans quoi elle tomberait.
Ses yeux se ferment, elle me sourit et se laisse aller.
Je tire sur la corde, son bas ventre se fait écarteler, ses mains et ses bras se tendent. Son corps tombe sur moi. Elle crie tout du long de cette descente accompagnée de ma main.
Lentement je la soutiens, je la pose, sa poitrine sur le bois, son visage… à portée de ma verge.
Elle ouvre sa bouche sans attendre devant mon gland pourpre et tendu d'envies.
Je lui enfonce mon dard, muselant ses soupirs et faisant naitre des sons de succion.
Elle referme ses lèvres et aspire, pompe du mieux qu'elle peut, totalement entravée. Mon bassin ondule, va à la rencontre de son visage. Mon sexe possède cette délicieuse bouche que j'aime embrasser.
J'admire la corde blanche qui passe désormais entre le sillon de ses fesses.
Je joue avec comme avec le fil d'un yoyo et elle couine, elle se tend et accepte mon pal dans sa gorge lorsqu'elle ouvre grand la bouche pour gémir, elle me tête la verge comme une folle lorsque je relâche très légèrement l'intensité des frottements sur tout son bas ventre. J’alterne, pressions et moments de calme. Elle accepte et se montre goulue à mon rythme.
Je sens la vague monter en moi.
Je lui caresse le visage et la maintiens, ma main derrière son crâne, alors que je me vide en elle. Je l'entends déglutir, avaler mon jus comme on boit un nectar.
Mes grognements se mêlent à ses petits cris étouffés car mon plaisir me fait lui masser plus maladroitement le sexe.
Lorsque je me retire de sa bouche, un délicat filet de salive et de foutre unit ses lèvres à ma verge. Son visage est crispé… elle jouit sous mon regard, affalée sur la table, liée, bavant de foutre. Ses yeux levés vers moi… sans un mot autre qu’un long râle féminin et orgasmique.
Ses cuisses sont maculées de jus, la table souillée d'une tâche de son miel.
Je la guide pour qu'elle voit le résultat de sa jouissance.
Ses joues sont rouges…
- Lèche.
Elle tire la langue et, obéissante, vient laper son propre sirop.
Délicieusement belle, enivrante.
Je me penche à ses côtés pour lécher moi aussi son jus intime.
Nos langues se touchent, nos lèvres se frôlent.
Nos bouches se soudent dans un baiser au gout de nos jus intimes réciproques.
Je libère la corde, vient lui dénouer les poignets.
Ses bras s'accrochent à mon cou.
Je la soulève pour la serrer contre moi.
- Putain ce que c'est bon… Me murmure-t-elle en se serrant plus fort contre moi, ses bras noués autour de mon cou.
Je lui souris. Elle est la réalisation de mes fantasmes les plus profonds.
A suivre...