Partager l'article ! De la Liberté et de l'Acceptation: - Tu es sure ?" Elle me sourit. - Absolument. Certaine". Son visage est radieux, des étincelles ...
- Tu es sure ?"
Elle me sourit.
- Absolument. Certaine".
Son visage est radieux, des étincelles pétillent dans le sombre de ses prunelles.
Je déboutonne alors son chemiser avec lenteur, savourant le moindre geste, le moindre effleurement de sa peau.
D'un ton joyeux, et entrecoupé de sourire, elle poursuit.
- J'avais besoin de savoir ce que j'étais, ce que je suis. De faire le point.
Sa peau est chaude sous mes doigts, si douce.
"Et je sais aujourd'hui.
Un soupir d'aise s'échappe d'entre ses lèvres roses lorsque j'écarte lentement les pans qui recouvrent sa poitrine orgueilleuse et délicatement
galbée dans un soutien-gorge blanc à dentelles.
" Je veux vivre librement ma sexualité. Sans honte et sans entrave. J'aime, j'ai besoin de me sentir manipulée, d'être dominée. Je suis excitée, je
prends mon pied à n'être qu'un objet, une salope. Mais c'est moi qui le décide".
J'admire ses seins aux formes rondes, mis en valeur par la cambrure de son corps.
Ses aveux sont sincères, une preuve de confiance.
- Je n'ai jamais été contre cette liberté, ni ne t'ai jugé. Ajoute-je alors que je fais descendre la fermeture de sa jupe qui s'ouvre sur ses
hanches délicates.
- Non, je sais. Et si je suis là, aujourd'hui c'est parce que ce que j'aime, ce que je veux, je ne le partage pas avec n'importe qui.
Le froissement du tissu au sol, seul, trouble le silence qui s'est installé.
Du dos de mes doigts je caresse le haut de ses cuisses, vient m'attarder sur la culotte noire, fine, délicatement ouvragée qui masque son bas
ventre.
Elle me sourit et, simplement vêtue de ses dessous.
Son corps si proche le devient encore un peu plus lorsqu'elle entreprend, à son tour, de défaire l'un de mes boutons. C'est à moi d'être déshabillé
et je me laisse faire sans aucune retenue, mis à nus de corps et d'esprit. D'âme.
- Je veux me sentir soumise dans les moments de sexe...
Le claquement du cercle de corne qui sort de l'orifice de coton ponctue chacune de ses phrases.
- J'ai besoin d'être outragée… un objet de luxure…
Ma respiration s'accélère.
- J'aime être attachée… être utilisée avec perversité...
D'un geste plus sec elle tire sur le tissu qui me couvre de moins en moins.
- Je veux être humiliée… salie… souillée… Saillie comme un animal domestique…
Ses ongles griffent légèrement ma peau.
- Je veux être exhibée, offerte...
Ses yeux se lèvent pour capter mon regard. Elle ne cille pas, me fixe, assurée, droite.
- J'ai besoin de me faire dresser, être punie et récompensée de façon immorale...
Sans la quitter des yeux je lui souris.
- J'aime me sentir n'être qu'orifices à disposition… un simple vide-couilles... une femelle en chaleur dont on se sert…
Elle mord sa lèvre inférieure. Merveilleusement sensuelle.
Il ne reste que 3 boutons à ma chemise et elle caresse mon torse, mon ventre en posant ses paumes sur moi, me donnant merveilleusement
chaud.
- J'ai besoin que l'on me possède, sans aucune retenue… comme une esclave asservie...
Le son mat et le souffle de sa voix lorsqu'elle m'avoue ce qu'elle désire, ce qu'elle ressent intimement, me font chavirer. Je suis sous son
charme. Envouté. Chaque minute qui passe ajoutant une maillon à la chaine qui me lie à elle.
- Je veux rendre fier celui à qui je m'offre sans retenue, celui à qui j'autorise toutes les perversités. Simple garce… salope… brulante d'envies
extrêmes.
Ses doigts courent sur le dernier bastion de tissu.
Elle hésite.
Elle joue avec l'ultime sceau.
Son visage se baisse, sa voix se fait plus douce.
- Je veux être accepter comme je suis. Être… aimée… non pas parce que je fais, mais… pour ce que je suis. Sans jugement. Sans autre chose que la
complicité et le plaisir.
Lorsqu'elle relève son visage, que ma chemise, tel un cocon, s'est ouverte, son regard est embué de larmes.
Je l'enveloppe de mes bras.
Ma chemise se détache, tombe, s'envole.
Ma voix me semble sourde.
- Je t'accepte comme tu es, sans aucune hésitation.
Les caresses et les baisers que nous échangeons sont tendres et doux. Son corps frémit sous mes doigts, se fait plus apaisé comme je la caline.
Ses mains se posent sur moi, sa joue sur mon torse.
Si fragile. Si libre. Si belle dans son état de femme.
Elle me murmure… "Attache-moi. Avilie-moi. Je t'en prie. Tu es mon....".
Nos bouches se soudent, nos langues se trouvent.
Nos soupirs et nos gestes se font plus rapides.
Son dernier mot, dans un filet de souffle, m'a touché au cœur.
[à suivre]