[...]douce

J'avais laissé un mot sur le coffre au Trésors de nos plaisirs sensuels, pour que mon Alphae puisse se mettre en condition.
Je savais qu'elle allait obéir.
Aussi, lorsque je reçu son premier message m'indiquant qu'elle avait bien placé les deux pinces à linge dans le fond de son tanga, le sourire me vint instantanément.
Je la laissais ainsi, elle m'envoyait l'évolution de ses sens.
Ils s'exacerbaient.
Les pinces la rendaient humide à frotter sur ses lèvres, à chaque mouvements de sa vie quotidienne.
A chaque pas, elles appuyaient sur ses lèvres et imprimaient un mouvement de va et vient qui avait rendu son dessous trempé.
Je lui indiquais alors, au bout d'un certain temps, lorsqu'elle m'avoua que parfois elle était obligée de s'arrêter pour reprendre sa respiration tellement les pinces l'excitaient, de les retirer.
Obéissante, elle s'exécuta instantanément.
A la fois à regret... mais sachant que nous n'allions pas en rester là.
Elle du les retirer pour les faire mordre ses tétons.
Les réactions furent instantanées.
Ses mamelons, déjà tendus par les frottements précédents, étaient hyper sensibles. La première pince lui arracha un gémissement. La seconde un cri... et le début d'un orgasme.
Je l'obligeai alors à ne pas se caresser et effectuer ses gestes de tous les jours, les deux tétines maintenues fermement serrées.
Je recevais des petits messages où elle m'indiquait que le frottement la rendait folle d'envies, que son top était déformé de façon obscène, que les oscillations la malmenait avec délice.
L'effet que j'espérais était là, je le savais, elle subissait l'excitation que je désirais lui apporter malgré mon absence temporaire.
Elle me demanda si je revenait bientôt...
Affamée, au bord du précipice du plaisir ultime, elle espérait mon arrivée rapide afin de l'assouvir.
Je décidais alors, de jouer encore un peu plus avec son corps et ses envies.
Elle s'empara, à ma demande, de ficelle.
Le travail manuel que je lui faisais effectuer avait un impact décadent sur ses pensées... elle imaginait... elle espérait... et elle devenait fébrile.
Lorsque je lui indiquais que chaque bout de ficelle devait pouvoir faire largement le tour de ses cuisses, un moment se passa avant qu'elle n'accuse réception et m'indique qu'elle était prête.
Dans chaque anneau de métal du ressort de chaque pince, passait un fil.
Elle baissa ses dessous et plaça chaque pince sur une lèvre.
Elle avait la respiration courte, me déclara t-elle, le plaisir se mélangeait à la douleur de façon torride.
Avant même que je lui demande elle me déclara qu'elle se sentait "perverse".
Lorsque je l'obligeais à nouer chaque lien autour de ses cuisses, elle m'envoya un simple "bien".
Il ne fallu que quelques minutes avant que la suite n'arrive... Elle avait le sexe grand ouvert et n'avait pas pu remettre son dessous tellement le moindre frottement la paralysait de plaisirs impolis.
Je sonnais alors à la porte.
Je la vis arriver, écarlate, cherchant à avoir une attitude digne, ne sachant pas qui venait ainsi la déranger.
Vêtue d'un simple peignoir de soie, ses pointes dardaient ostensiblement sous la matière fine.
Quelle ne fut pas sa surprise de voir qu'il s'agissait de moi.
Elle se laissa tomber dans mes bras en murmurant "Hooo Mon Alpha..."
Ma bouche se posa sur son front, elle sentait bon... sa peau, son parfum et ce capiteux poison qu'est la fragrance de ses sens.
Elle m'enivra instantanément et ma verge, déjà large et dure, se tendit encore, trop à l'étroit dans mon pantalon.
Elle me faisait un effet... immédiat, fantastique... animal.
L'envie d'elle, en tout instant, devint plus fort lorsque je sentis ses doigts se presser sur le tissu de ma chemise, son souffle dans mon cou et que j'entendis la respiration et ses petits soupirs divins.
Je la repoussais doucement.
Droite devant moi elle écarta lentement les pans de soie pour me dévoiler son corps totalement nu.
Ses seins lourds se balançaient délicatement.
Aux bouts des aréoles roses, se distinguait encore les marques qui l'avaient rendu humide quelques temps auparavant.
Sa peau pâle, délicate, aux courbes sensuelles me fit sourire.
Je disposais d'elle... vestale sublime dévouée corps et âme à nos plaisirs.
Son pubis, lisse, se dévoila.
Ses joues s'empourprèrent.
Ses nymphes intimes étaient largement ouvertes et nettement visibles, étirées, pincées, écartées sur ses cuisses.
Elle avait lacée les mâchoires de ficelle et de bois de façon telle que son sexe était béant.
Le peignoir glissa au sol, elle respirait profondément en faisant onduler tout son être, en proie à la fusion de ses sens.
- Tu es merveilleusement belle. Lui lançais-je en l'admirant.
Elle baissa les yeux et s'empourpra de joie.
Ma main se posa sur le haut de ses seins.
Les caresses la firent respirer plus fort, plus profondément.
Le bout de mes doigts glissèrent sur les larges corolles roses. Du bout de l'ongle je griffais légèrement la pointe érectile rouge. Elle tressaillit, ses yeux se fermèrent sous ses lunettes et sa bouche s'entrouvrit pour laisser s'échapper un soupir aux intonations sensuelles.
Son corps se trémoussait en accord avec mes gestes.
Je posais alors ma seconde main sous son sein et le soupesais, en évaluais la générosité en le faisant remonter.
Mes doigts pressaient l'obus fier.
Elle poussa un gémissement lorsqu'entre mon pouce et mon index, je vins pincer son bout tendu pour le faire rouler et l'étirer à chaque traction.
- Mon... Alpha... je suis... entièrement à vous... Murmura t-elle les yeux mi clos.
Mes mains glissèrent alors sur ses bras puis sur ses hanches.
Splendide.
Je sentais les fils qui la maintenaient écartée largement.
du bout des doigts je jouais avec ces cordes comme d'une cithare, elle soupirait et gémissait au gré des roulements, frottements et pincements que je faisais sur les deux fils tendus qui, à chaque mouvement, agissaient sur ses lèvres et la faisaient frémir ou s'arc-bouter au gré de mes mains.
Elle était le plus bel instrument au monde.
Lorsque mes mains se firent sages, son visage se releva vers moi, ses yeux avaient cette couleur d'intense clarté que je lui connaissais, signe de son émoi profond.
Elle me suivit jusque dans la chambre.
Allongée sur le canapé je recommençais mes manigances et ses gémissements reprirent de plus belle.
Je me posais sur le bois de la pince, si proche de sa lèvre étirée... luisante...
La pince s'inclina de façon infime mais elle lui arracha un "haaaa" sonore.
Ses hanches se tendaient vers le ciel lorsque je pressais, je poussais chaque pince.
Les morsures du bois sur ses nymphes en feu la rendaient... dégoulinante.
Elle coulait abondement.
Son sexe grand ouvert était ruisselant de sucs qui s'accumulaient dans ce puits béant, au gré de mes deux pouces qui, tour à tour, appuyaient, poussaient ou faisaient s'incliner les pièges implacables.
Je m'efforçais de résister au désir de venir accéder à son envie que je connaissait : la caresser directement.
Cette frustration que je créais le faisant soulever son bassin dans ma direction... son sexe palpitait.
Son clitoris vint à sortir, seul, de son écrin.
Je l'admirais, honteusement ondulante, écartées. Ouverte.
Avec un tempo plus rapide, je donnais de petites impulsions sur les hauts des pinces.
Les décharges électrisantes qu'elles lui renvoyaient, firent exploser sa vulve.
Elle se cabra et poussa son bas ventre vers moi.
Ses seins étaient dressés.
Sa bouche grande ouverte.
Elle criait de plaisir.
Son petit bourgeon rouge semblait grossir, son intimité palpitait devant moi sans aucune retenue.
Je ne cessais de m'amuser, de triturer les deux pinces que je lui avais imposé.
Elle eu un ultime cri orgasmique et son corps devint un arc bandé avant de s'affaisser sur le lit, vaincue.
Lorsque son corps s'immobilisa, elle baignait dans une flaque de cyprine qui lui maculait les cuisses et les fesses.
Je profitais de ce moment d'hyper sensibilité apaisée pour lui retirer les étaux qui l'avaient fait jouir avec intensité.
Elle grimaça avant de me sourire.
Je déposais ma bouche sur la sienne et l'embrassais avec tendresse.
Ma main caressait sa joue, ses cheveux.
- J'ai l'impression d'être encore... toute ouverte... prête à me faire prendre.
J'esquissais un sourire à mon tour avant de venir au dessus d'elle et m'introduire en elle.
- Han. Je suis à toi mon Alpha...
Nos corps s'unirent, nos esprits et nos gémissements à l'unisson pour un nouveau concerto intime.

A suivre....

Par Maitre - Publié dans : Elle... Il... en duo
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