[...]

Je lui avais donné pour exigences de me consigner par écrit dès qu'elle le pouvait, les sensations et ce qu'elle avait fait à chaque fois que je lui donnais cet ordre simple : "entrave-toi".

 

Elle devait faire descendre sa culotte a mi-cuisses où qu'elle soit et la garder ainsi durant quelques minutes. De plus, il lui était formellement interdit de se satisfaire durant la semaine.

 

Son acceptation s'était vue agrémentée d'un soupir de plaisir à l'idée que ceci serve de test pour son début d'éducation à la soumission.

 

Voici le récit de ses messages.

 

Jour 1.

Monsieur.

Vous m'avez surpris alors que je venais juste de me lever et j'avais deja en tête cette épreuve. J'ai donc fait descendre ma culotte a mi cuisses. La réaction a été immédiate. J'ai senti une chaleur dans mon ventre et j'ai eu du mal à faire mon café, troublée.

 

Monsieur,

La sonnerie m'a fait sursauter. Je me suis dirigé rapidement vers un rayon plus calme, car je faisais mes courses dans un grand magasin, j'ai glissé mes mains sous ma jupe pour faire descendre mon dessous. J'avais peur d'être surprise mais très excitée en même temps. Je n'osais plus regarder les personnes que je croisais, je pensais qu'ils le savaient tous que j'avais la culotte a mi cuisses.

Mes pas étaient plus ardus car le tissu me gênait lorsque je poussais mon chariot.

A la caisse j'ai du conserver mes jambes écartées, de peur que ma culotte ne glisse. Je n'avais encore jamais ressenti cela. Ce n'est que dans ma voiture que j'ai pu me sentir assez en sécurité pour me réajuster. J'avais chaud partout.

 

Monsieur,

Je venais de finir l'entrave précédente.

J'étais encore sous le joug de l'émotion quand vous avez fait sonner à nouveau mon téléphone.

J'ai baissé ma culotte au feu auquel je me suis arrêtée. Ma jupe est trop courte, on a du la voir dans le magasin, comme on la voyait dans ma voiture. Heureusement je n'ai pas eu de conducteurs de camions ou de motards à ma hauteur. Même si l'idée qu'ils puissent me voir me troublaient encore plus. Les frottements des mes cuisses lors des passages de vitesses m'ont excité tout autant que le souffle qui s'engouffrait sous ma jupe et venait flirter avec mon sexe à l'air. J'avais toujours aussi chaud. C'était délicieux. Je me suis remise en ordre en arrivant.

 

Monsieur,

Ma culotte est basse sur mes cuisses.

Je suis chez une amie.

J'obéis. J'espère qu'elle ne va rien remarquer.

 

Suite,

Mon amie n'a rien remarquée. J'avais changé de jupe pour une plus longue et plus légère, j'ai donc pris le thé avec elle, les cuisses barrées et le sexe offert, sans qu'elle ne s'en rende compte. Mes fesses nues sur la jupe, sentaient le contact froid de son canapé.

J'avais du mal à me concentrer sur notre discussion. C'était délicieux.

 

Monsieur,

Il fait sombre et je suis chez moi. Je viens de faire glisser le tissu.

C'est un string qui m'entrave. Ma culotte d'aujourd'hui est souillée de vos exigences.

Je sens ses marques sur mes cuisses.

Mon esprit vagabonde mais je résiste à l'envie de glisser ma main sous ma nuisette à la recherche de ma fente libérée. Je ne peux m'empêcher de bouger les jambes et le tissu me gène autant qu'il m'excite. Le film ne parvient pas à capter mon attention. Je mouille.

 

Jour 2.

Monsieur,

Je faisais le ménage.

J'espérais la sonnerie toute la matinée, désespérant de l'entendre pour ressentir à nouveau cette excitation.

Elle m'a ravie. Mon coeur s'est emballé.

J'ai instantanément fait coulisser mon string sur mes cuisses.

Je forçais pour les écarter et les resserrer.

Cette sensation est incroyable de délice.

Je m'en suis mise à quatre pattes par terre pour frotter mes sols, la croupe levée, les jambes qui ne cessaient de s'ouvrir.

J'étais dans un état second, sous effet de l'énervement sensuel.

Qu'il est difficile de résister à l'envie de se caresser...

 

Monsieur,

Je viens de ressortir de chez le coiffeur.

J'ai demandé à aller aux toilettes lorsque vous m'avez bippé.

Le string à mi cuisses je me suis retrouvé sur son fauteuil à finir ma coupe, mal à l'aise. Il avait remonté le siège et m'avait basculé en arrière. J'avais beau faire comme si de rien n'était, il n'empêche que mon coiffeur a du voir mon émoi.

Lorsque je serrais les jambes, ma culotte glissais doucement vers mes genoux, et lorsque j'ouvrais les cuisses pour la maintenir, il ne se privait pas pour jeter un oeil. Je n'ai du mon salut qu'à la légerté de la robe qui retombait entre mes jambes.

Je suis ressortie épuisée mais humide. Incroyable.

 

Monsieur,

J'avais en face de moi trois dames à qui j'apprenais à peindre chez moi.

Qu'il a été délicieusement troublant de passer auprès d'elles, de leur donner des conseils, de tenir le pinceau pour leur montrer un geste, en ayant les cuisses enserrées par ma culotte baissée, roulée sur mes cuisses comme un collier de tissu trop étroit.

Je me sentais comme une jeune friponne, secrètement humide et excitée.

Elles n'ont fait d'autres remarques que celle de m'avoir trouvé très joyeuse et frivole.

Si elles avaient su...

Je me suis dit que peut-être l'une d'entre elles était de même.

J'ai du prendre une douche. Je sentais le sexe tellement cela m'avait excité.

 

Monsieur,

Ce soir lorsque j'ai reçu votre message j'avais le sexe en feu.

J'étais devant mon ordinateur.

J'ai fait rouler le tissu pour m'entraver avec lenteur.

Le fond de mon string était déjà trempé.

J'avais tellement chaud que j'ai retiré ma nuisette. Mes seins me faisaient mal tellement ils étaient tendus et gonflés, mes pointes dressées comme rarement.

J'ai discuté dans cette tenue, résistant non sans mal à me faire du bien.

Mes cuisses n'arrivaient pas à s'ouvrir comme je l'aurais voulu sous le joug du désir impossible.

Je suis exténuée mais ravie de cette excitation continue.

 

Jour 3.

Monsieur,

J'ai pris les transports publics en espérant votre message.

Je sais, j'ai honte de ma conduite mais j'en avais envie.

Il m'a été difficile de faire glisser mon string pour venir barrer mes cuisses alors que l'espace était réduit.

Un homme a du s'en rendre compte car il m'a caressé les fesses au travers du tissu et est redescendu pour bien montrer de ses doigts qu'il avait connaissance de la présence basse de mes dessous.

Je n'ai pas osé le regarder. Je dois vous avouer que j'ai mouillée. Je n'avais jamais fait cela.

J'ai ensuite fait deux magasins dans la même tenue, le rouge aux joues, incapable de pouvoir me réajuster de peur d'être poursuivi par l'individu.

Vous me faites faire des choses folles.

 

Monsieur.

Je suis dans un parc public avec mon sandwich.

J'obéis et je m'entrave.

Mes seins et mon sexe ne m'obéissent plus.

 

Monsieur.

Assise sur mon banc j'ai les cuisses ouvertes, le string me fait mal mais je suis sous les effets du plaisir.

En face de moi un homme me mate.

Je lui laisse apercevoir ce qu'il peut voir... mes cuisses, mon sexe libre, mon string baissé.

De sous mes lunettes de soleil je vois qu'il bande.

Ma jupe est mouillée car, assise, je coule.

Je suis gênée pour repartir, vu mon état.

J'espère que je ne vais pas croiser de personne que je connais, ma jupe est... inacceptable.

 

Monsieur,

Je suis sur mon balcon a prendre un thé.

Ma culotte est en travers de mes jambes comme vous l'exigez.

Mon esprit vagabonde vers vous, obéissante.

J'aimerais vous avoir entre mes cuisses.

J'aspire à me donner à vos désirs.

Comment puis je obtenir de vous l'autorisation de me faire du bien ? Je n'en peux plus...

 

Monsieur,

J'ai bien reçu votre message et je vais donc dormir dans cette tenue cette nuit.

J'espère trouver le sommeil.

C'est avec une joie rare que je vais savourer votre arrivée demain.

Votre Kim, souillée, entravée, humide.

 

A suivre...

Par Maitre - Publié dans : Kim & Mr
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[...]
- Il n'est pas encore l'heure de faire, ce que je dois. Dis-tu.
A mon air interrogateur tu comprends que je ne saisi pas le sens de tes pensées.
Je m'éloigne de toi, te laissant te tourner vers le plan de travail de la cuisine, passer nos tasses sous l'eau.
Dehors la pluie se fait plus forte.
Les gouttes martèlent la grande baie vitrée et le large puits de lumière d'où ne parvient bientôt plus qu'une faible clarté.
Ton petit fessier s'agite comme tu prends un temps anormalement long à t'affairer autour de 2 tasses.
Je peux l'admirer a loisir, délicieusement enfermé dans une culotte de coton en dentelles qui ne parvient plus à cacher ton humidité.
Il ondule et se montre aguichant, faisant naitre dans mon esprit des idées et des envies qui ont un effet immédiat sur ma verge.
Je prends la parole comme je te vois te retourner lentement.
- J'avais quelques questions à te poser, et quelques précisions à te faire remarquer. Tu peux également dire "stop" à tout moment. En ce cas notre relation cessera et ton test de soumission prendra fin.
Tu hoches la tête, souriante, visiblement contente de ma proposition.
Tes seins sont tendus sous ton tee-shirt qui tient plus de la nuisette que du vêtement déformé.
Le galbe de leur rondeur se dessine avec sensualité alors que tes tétons pointent à en déformer le tissu.
- Tu as un amant ?
La question te cueille mais tu relève le visage, fièrement.
- Oui... mais pas régulier.
Tes seins sont deux obus dont les pointes sont tendus à l’extrême, prêts à exploser.
- Je vais gérer ta sexualité avec lui.
- Oui Monsieur.
Je sens ton excitation croitre d'un cran lentement, alors que tu commences à te mouler dans le rôle que tu souhaites jouer.
- Tu es vierge d'un endroit ?
- Non Monsieur.
Tu rougis d'un coup devant l'intimité de la question.
Ton sourire se fait plus timide, surprise par mon indiscrétion et ma franchise.
- Déjà eu une relation avec une femme ?
Un hoquet de surprise stoppe ta respiration.
- Non Monsieur.
- Avec plusieurs partenaires ?
D'un clignement d'yeux je comprends que la question te saisi.
Tu passes d'une jambe sur l'autre, entre gène et plaisir.
- Non... Monsieur.
- C'est un de tes fantasmes ?
Ta voix est un murmure lorsque tu oses répondre.
- Oui... évidemment.
L'évidence que tu affiches me fait sourire.
Derrière ton masque d'esthète semble se dessiner une femme qui aime les plaisirs de la chair sans avoir toujours osé franchir le pas.
Je te déguste du regard, de plus en plus empreint de l'envie d'en savoir plus et de te donner du plaisir.
Tu es adossée au bois du plan de travail, tes jambes fuselées serrées sous l'effet de mon questionnement. De part et d'autre de ton corps délicatement caché, tes mains se crispent à chaque question.
Ta respiration s'accélère à chaque seconde un peu plus.
- Tu allais te masturber tout à l'heure.
- Oui...
- A qui penses-tu dans cette situation ?
Tes yeux se plantent dans les miens, tu as un instant recherché la bosse qui se fait visible dans mon pantalon, et tu as laissé trainer ton regard gourmand sur l'excroissance.
- A ... des hommes...
- Sois plus précise.
- A vous... depuis qu'Eve vous a mentionné, vous émaillez mes pensées perverses. Et... et à un ami de... d'ailleurs...
Je garde un moment le silence, dévorant ton corps superbement sensuel.
- Quel ami ?
Tu baisses la tête, cette fois presque honteuse avant de redresser ton visage illuminé de couleurs.
- Un contact sur Internet.
Dans la pénombre de la pièce tes formes sont des silhouettes douces et sensuelles.
- Il te fait fantasmer ?
- Oui Monsieur.
Je marque un temps de pause avant de reprendre.
Ta poitrine se soulève sous l'évocation de cet inconnu.
- Parle moi de lui.
Tu racles ta gorge légèrement, sous le joug de l'excitation.
- Il me trouble et me perturbe. Parfois je dois réfréner mes envies de me caresser fortement jusqu'à en jouir alors que nous devisons. Je ne connais que peu de choses de lui et notre relation est aussi ténue qu'intense.
- Vos discussions deviennent parfois très... intimes et sensuelles ?
- Oui. Et j'aime lorsque ses mots me font mouiller comme une étudiante, je dois l'avouer.
Un sourire nous unit tous deux alors que tu parles avec une réelle passion de cet inconnu virtuel.
- Tu sais que je vais t'entraver corps et désirs ?
Ton visage irradie soudain de joie.
- Oui.
Tes yeux sont plantés dans les miens, heureuse que la discussion change de sujet.
- Ce sera pour libérer tes plaisirs et ton esprit.
Farouchement tu relèves ton visage où je peux distinguer le brillant de tes yeux et quelques embryons de larmes d'émotion.
Ta voix est cristalline.
- C'est bien comme cela que je l'ai compris. Un lien pour mieux se libérer des autres. Je sais aussi que je peux vous demander d'arrêter lorsque je le souhaite, Eve m'en a tant parlé. Elle, vous l'utilisez, vous lui faites faire des... des choses... vous la contraignez et malgré cela elle ne s'est jamais senti aussi libre et aussi femme dans son corps. Et puis... elle a ressenti du plaisir de façon si intense que ce qu'elle m'en a dit me semble indécent.
Tu trembles sous l'émotion. Je te laisse poursuivre sans rien dire.
- Alors je remets ma sexualité entre vos mains. Et je m'excuse d'avoir été trop empressée, trop avide... d'autre chose. Je vous donne mon cou.
Tu t'arrêtes, théâtrale, le visage penché, les cheveux cascadant sur ton épaule droite.
Ma voix te blesse, je le sais, je le vois aux perles qui pointent dans les creux de tes yeux.
- Tu vas une nouvelle fois trop vite. Je vais te tester avant de te parer d'un collier.
Tu sembles vouloir que tout aille rapidement alors que je fais durer ton supplice.
- Tu vas comprendre ce que c'est que d'être soumise et entravée. Seulement après ce moment, je saurais si tu es prête et alors seulement tu me donneras ton assentiment.
D'un doigt, tu fais disparaitre la larme qui coulait sur ta joue avant de sourire.
- Oui Monsieur.
Doucement posée, ma question te fait ouvrir grand les yeux.
- Fais rouler ta culotte.
Surprise par cette demande ouverte, tu as un instant d'hésitation avant de saisir le bord de chaque côté de tes hanches et le faire rouler vers le bas.
Peu a peu la dentelle forme une petite ceinture qui dévoile lentement le haut de ton sexe puis la fente glabre uniquement ourlée d'une fine bordure pileuse.
Avec lenteur je te regarde te dénuder dans ta cuisine face à moi.
Ta féminité s'offre à moi, avec une infinie délicatesse qui provoque un émoi visible dans mon pantalon.
Tu cesses de faire glisser le tissu alors que ton sexe apparait dans sa presque intégralité, le regard rivé sur ma bosse.
- Jusqu'à mi-cuisses. Ordonne-je.
La culotte marque un temps d'arrêt alors qu'elle se décolle de la base de ta vulve.
Une tâche nettement visible orne le fond de la dentelle.
Ton humidité l'a marqué.
Tu sais que je peux la voir et tes joues pâles s'empourprent instantanément.
Telle une paire de menottes blanches et souples, ton dessous maintient prisonnier tes cuisses en les serrant.
- Ecarte tes cuisses...
Tu forces pour écarter jusqu'à ce que le tissu se tende tant qu'il t’empêche d'ouvrir plus le compas de tes jambes.
La base de ta vulve se contracte par instant.
Offerte à mon regard tu ne dis plus un mot. Ta respiration est courte, rapide, saccadée.
Excitée tu ne parviens pas à enrayer les signes qui trahissent cette émotion.
Tes seins ont leurs pointes tendues telles des pions d'échec, ta bouche s'entrouvre pour reprendre de l'air et les lèvres sur lesquelles tu passes ta langue sont sèches alors que d'autres lèvres, elles, sont luisantes de mouille.
- Branle-toi.
Tes yeux sont ronds avant de se fermer.
Lentement tu viens poser ta main sur ta fente.
Tes doigts fins viennent caresser et délicatement ouvrir l'abricot qui ne demande que cela.
Tes nymphes s'écartent et peu a peu tu extraie ta perle raidie pour la faire rouler sous tes doigts.
A base de caresses circulaires tu entames une manoeuvre qui m'excite au plus haut point.
Ton sexe s'ouvre de plus en plus et c'est une fleur luisante de suc qu'il m'est donné de voir se faire malmener avec l'expertise féminine que tu ne caches pas.
Plus rapidement ou plus lentement, tu alternes tes manigances qui te font gémir et soupirer.
Perdue dans tes pensées tu me donnes l'impression d'être seule jusqu'à ce que tu ouvres les yeux pour me regarder avec un sourire osé qui me transperce.
Tu te branles devant moi, pour moi, tu me l'indiques nettement malgré la culotte qui te force à fourrer ta main entre tes cuisses trop peu écartées.
D'un geste habile je te vois titiller ton clitoris qui émerge de son nid pour être pressé et tiré, roulé et excité tout à la fois.
Ton visage vers le ciel tu pousses de longs gémissements.
L'orgasme te submerge comme un coup de foudre.
Tes jambes flageolent et ta main se crispe sur ton sexe pour se relacher après quelques instants.
Un long murmure de plaisir et tu rougis presque dans un sourire.
Je suis déjà debout près de la porte d'entrée.
Tu sembles perdue mais heureuse.
- A bientôt... Kim, puisque tel sera ton nom de soumise. Te dis-je en te saluant d'un baiser.
Tu n'as la force que de me faire parvenir un geste de la main et un mouvement de lèvres.
La pluie a cessé. L'air est plus frais.
Ta silhouette se découpe derrière tes rideaux.
Un trait d'union relie tes cuisses.
Admirable.
A suivre...
Par Maitre - Publié dans : Monsieur & Eve
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[...]

Je lançais ma voiture à vive allure jusqu'à l'adresse indiquée.

Eve m'avait glissé les coordonnées de son amie.

Un immeuble assez imposant ceint d'un mur haut et gardé par un portail qui ne me permettait pas d'arriver à sa porte sans m'annoncer.

Je décidais donc d'attendre.

Il ne fallu que quelques minutes avant qu'un véhicule n'arrive pour en profiter et me faufiler dans l'enceinte.

...

Je sonne.

Tu ouvres, la chaînette de porte comme ultime barrière; je ne peux voir de toi qu'une partie de ton visage et la cascade de tes cheveux blonds.

Surprise de me voir tu bredouilles que tu n'es pas habillée.

- Ce n'est pas un souci, loin de là. N'est-ce pas ?

Tu ouvres, un sourire gêné et malicieux accompagne ta découverte.

Simplement vêtue d'un tee-shirt qui te couvre jusqu'à mi fesses et d'une culotte blanche en dentelles tu viens déposer un baiser sur ma joue que tu accompagnes d'un "bonsoir... Monsieur".sans-titre.png

C'est un loft de grande qualité que je découvre.

A pas mesurés et les jambes serrées tu m'invites à faire le tour de ton logement sur lequel je ne taris pas d'éloges.

Une vaste pièce où un décor oriental mêle modernité et archaïsme, un coin atelier où des chevalets surmontés de peintures et crayonnés inachevés se fondent dans un ensemble de plantes et de murs végétaux harmonieux. Quelques sculptures inachevées, un pantin de bois et un masque vénitien forment l'essentiel de la décoration de cet endroit au charme particulier.

L'espace cuisine et la table, ronde, ferment la salle principale.

Je profite de ce moment où je te suis pour admirer tout autant le galbe de tes jambes que la délicate rondeur ferme et bombée de tes cuisses.

A plusieurs reprises tu t'aperçois de mon observation et tes joues rosissent quelque peu.

Tu ouvres la porte d'accès à la partie plus privée et m'invites à dévoiler ta salle de bain spacieuse, un bureau gorgé de documents et papiers divers, une chambre d'amis un peu vide et enfin ta chambre.

La main hésitante sur la poignée je vois ton regard se troubler.

Ta poitrine engoncée dans le tee-shirt bleu pâle remonte sous l'effet de ta respiration.

Je pose ma main sur la tienne et abaisse la poignée, mes yeux plongés dans les tiens.

Une légère retenue.

- Monsieur, ne vous méprenez pas.

- Pourquoi ? Vais-je y découvrir un homme ?

- Non mais... je suis seule et il est tard, j'allais me coucher...

Intrigué je décide de faire durer le suspens et sans un mot j'ouvre très lentement l'accès à ton nid secret.

Le lit au décor de bambou est délicieusement agrémenté de quelques coussins parme et orangés.

Un plateau repas a été déposé sur une petite table et le PC portable illumine la pièce d'une lueur laiteuse bleuté.

A ma gauche je t'entends respirer.

Ton parfum délicat exacerbe mes sens.

Je te souris, tes seins pointent au travers du tissu comme deux mines de crayons saillantes qui se dévoilent sans retenue.

Je surprends ton regard et m'avance dans sa direction pour saisir l’objet de ton angoisse.

De bonne taille, je prends le godemiché couleur chair et le fait tourner dans mes mains.

- Seule... mais pas pour aller se coucher.

D'un doigt je fais vibrer l'objet avant de le reposer sur ta table de chevet.

Telle une pivoine tu n'oses plus rien dire.

Ma main frôle ta joue.

- Tu m'offres un café ?

Tu refermes la porte précipitamment avant de me devancer vers la cuisine, ton petit cul barré de tissu, se balançant de droite à gauche.

Dans mon pantalon mon sexe se tend malgré lui à la vue de la base de ton séant dénudé, alors que ta raie se trouve à peine cachée par le fin coton.

Légèrement penchée je peux observer la fente de ton sexe se dessiner sur ta culotte. Ta vulve humide faisant coller ta peau au tissu.

- Superbe. Dis-je. Et quel point de vue !

Tu te retournes.

Lentement je pivote pour observer les toits sur lesquels commence à tomber une pluie fine.

Le café répand une atmosphère corsée dans la pièce et notre discussion devient celle de deux amis devisant sur l'ameublement et l'agencement de ce loft.

Tu a repris tes esprits très vite.

Un moment de pause se crée. Bulle de sérénité. Instant charnière.

Je repose ma tasse.

Tu tournes la cuillère malgré l'absence de sucre.

Je laisse le silence peser avant de planter mon regard dans le tien.

- Tu es prête à être mise à l'épreuve. Ma voix se fait plus sourde, plus douce.

Le bruit du métal contre la tasse se stoppe net.

- Mais j'aurais quelques questions à te poser.

- Bien sur. Réponds-tu sans une hésitation.

- Pour le moment je vais encore t'observer... tu es si... sensuelle.

Souriante tu débarrasses les 2 tasses.

Je me lève pour flâner dans ton vaste loft.

- Tu avais quelque chose de prévu peut-être ce soir ? Demande-je un peu fort.

- Oui, enfin, rien d'important, mais pas simplement ce que vous croyez.

Une main caressant une palme végétale je reviens vers toi, adossée au plan de travail, seins arrogants en avant, dansant d'une jambe sur l'autre.

- Je t'en prie... fais ce que tu dois.

Je suis à quelques centimètres de ton corps que je sens vibrer.

Je n'y touche pas malgré le désir qui est le mien de te prendre à même le bois.

Mes mains se retiennent de te saisir pour te saillir.

Ma bouche se serre de ne pas pouvoir te dévorer.

Mon sexe, visible dans mon pantalon, n'en peut plus de ne pas pouvoir se plonger dans ton corps que je devine brûlant.

Je sais ton nom désormais... Kim.

A suivre...

Par Maitre - Publié dans : Monsieur & Eve
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