[...]
- Il n'est pas encore l'heure de faire, ce que je dois. Dis-tu.
A mon air interrogateur tu comprends que je ne saisi pas le sens de tes pensées.
Je m'éloigne de toi, te laissant te tourner vers le plan de travail de la cuisine, passer nos tasses sous l'eau.
Dehors la pluie se fait plus forte.
Les gouttes martèlent la grande baie vitrée et le large puits de lumière d'où ne parvient bientôt plus qu'une faible clarté.
Ton petit fessier s'agite comme tu prends un temps anormalement long à t'affairer autour de 2 tasses.
Je peux l'admirer a loisir, délicieusement enfermé dans une culotte de coton en dentelles qui ne parvient plus à cacher ton humidité.
Il ondule et se montre aguichant, faisant naitre dans mon esprit des idées et des envies qui ont un effet immédiat sur ma verge.
Je prends la parole comme je te vois te retourner lentement.
- J'avais quelques questions à te poser, et quelques précisions à te faire remarquer. Tu peux également dire "stop" à tout moment. En ce cas notre relation cessera et ton test de soumission prendra fin.
Tu hoches la tête, souriante, visiblement contente de ma proposition.
Tes seins sont tendus sous ton tee-shirt qui tient plus de la nuisette que du vêtement déformé.
Le galbe de leur rondeur se dessine avec sensualité alors que tes tétons pointent à en déformer le tissu.
- Tu as un amant ?
La question te cueille mais tu relève le visage, fièrement.
- Oui... mais pas régulier.
Tes seins sont deux obus dont les pointes sont tendus à l’extrême, prêts à exploser.
- Je vais gérer ta sexualité avec lui.
- Oui Monsieur.
Je sens ton excitation croitre d'un cran lentement, alors que tu commences à te mouler dans le rôle que tu souhaites jouer.
- Tu es vierge d'un endroit ?
- Non Monsieur.
Tu rougis d'un coup devant l'intimité de la question.
Ton sourire se fait plus timide, surprise par mon indiscrétion et ma franchise.
- Déjà eu une relation avec une femme ?
Un hoquet de surprise stoppe ta respiration.
- Non Monsieur.
- Avec plusieurs partenaires ?
D'un clignement d'yeux je comprends que la question te saisi.
Tu passes d'une jambe sur l'autre, entre gène et plaisir.
- Non... Monsieur.
- C'est un de tes fantasmes ?
Ta voix est un murmure lorsque tu oses répondre.
- Oui... évidemment.
L'évidence que tu affiches me fait sourire.
Derrière ton masque d'esthète semble se dessiner une femme qui aime les plaisirs de la chair sans avoir toujours osé franchir le pas.
Je te déguste du regard, de plus en plus empreint de l'envie d'en savoir plus et de te donner du plaisir.
Tu es adossée au bois du plan de travail, tes jambes fuselées serrées sous l'effet de mon questionnement. De part et d'autre de ton corps délicatement caché, tes mains se crispent à chaque question.
Ta respiration s'accélère à chaque seconde un peu plus.
- Tu allais te masturber tout à l'heure.
- Oui...
- A qui penses-tu dans cette situation ?
Tes yeux se plantent dans les miens, tu as un instant recherché la bosse qui se fait visible dans mon pantalon, et tu as laissé trainer ton regard gourmand sur l'excroissance.
- A ... des hommes...
- Sois plus précise.
- A vous... depuis qu'Eve vous a mentionné, vous émaillez mes pensées perverses. Et... et à un ami de... d'ailleurs...
Je garde un moment le silence, dévorant ton corps superbement sensuel.
- Quel ami ?
Tu baisses la tête, cette fois presque honteuse avant de redresser ton visage illuminé de couleurs.
- Un contact sur Internet.
Dans la pénombre de la pièce tes formes sont des silhouettes douces et sensuelles.
- Il te fait fantasmer ?
- Oui Monsieur.
Je marque un temps de pause avant de reprendre.
Ta poitrine se soulève sous l'évocation de cet inconnu.
- Parle moi de lui.
Tu racles ta gorge légèrement, sous le joug de l'excitation.
- Il me trouble et me perturbe. Parfois je dois réfréner mes envies de me caresser fortement jusqu'à en jouir alors que nous devisons. Je ne connais que peu de choses de lui et notre relation est aussi ténue qu'intense.
- Vos discussions deviennent parfois très... intimes et sensuelles ?
- Oui. Et j'aime lorsque ses mots me font mouiller comme une étudiante, je dois l'avouer.
Un sourire nous unit tous deux alors que tu parles avec une réelle passion de cet inconnu virtuel.
- Tu sais que je vais t'entraver corps et désirs ?
Ton visage irradie soudain de joie.
- Oui.
Tes yeux sont plantés dans les miens, heureuse que la discussion change de sujet.
- Ce sera pour libérer tes plaisirs et ton esprit.
Farouchement tu relèves ton visage où je peux distinguer le brillant de tes yeux et quelques embryons de larmes d'émotion.
Ta voix est cristalline.
- C'est bien comme cela que je l'ai compris. Un lien pour mieux se libérer des autres. Je sais aussi que je peux vous demander d'arrêter lorsque je le souhaite, Eve m'en a tant parlé. Elle, vous l'utilisez, vous lui faites faire des... des choses... vous la contraignez et malgré cela elle ne s'est jamais senti aussi libre et aussi femme dans son corps. Et puis... elle a ressenti du plaisir de façon si intense que ce qu'elle m'en a dit me semble indécent.
Tu trembles sous l'émotion. Je te laisse poursuivre sans rien dire.
- Alors je remets ma sexualité entre vos mains. Et je m'excuse d'avoir été trop empressée, trop avide... d'autre chose. Je vous donne mon cou.
Tu t'arrêtes, théâtrale, le visage penché, les cheveux cascadant sur ton épaule droite.
Ma voix te blesse, je le sais, je le vois aux perles qui pointent dans les creux de tes yeux.
- Tu vas une nouvelle fois trop vite. Je vais te tester avant de te parer d'un collier.
Tu sembles vouloir que tout aille rapidement alors que je fais durer ton supplice.
- Tu vas comprendre ce que c'est que d'être soumise et entravée. Seulement après ce moment, je saurais si tu es prête et alors seulement tu me donneras ton assentiment.
D'un doigt, tu fais disparaitre la larme qui coulait sur ta joue avant de sourire.
- Oui Monsieur.
Doucement posée, ma question te fait ouvrir grand les yeux.
- Fais rouler ta culotte.
Surprise par cette demande ouverte, tu as un instant d'hésitation avant de saisir le bord de chaque côté de tes hanches et le faire rouler vers le bas.
Peu a peu la dentelle forme une petite ceinture qui dévoile lentement le haut de ton sexe puis la fente glabre uniquement ourlée d'une fine bordure pileuse.
Avec lenteur je te regarde te dénuder dans ta cuisine face à moi.
Ta féminité s'offre à moi, avec une infinie délicatesse qui provoque un émoi visible dans mon pantalon.
Tu cesses de faire glisser le tissu alors que ton sexe apparait dans sa presque intégralité, le regard rivé sur ma bosse.
- Jusqu'à mi-cuisses. Ordonne-je.
La culotte marque un temps d'arrêt alors qu'elle se décolle de la base de ta vulve.
Une tâche nettement visible orne le fond de la dentelle.
Ton humidité l'a marqué.
Tu sais que je peux la voir et tes joues pâles s'empourprent instantanément.
Telle une paire de menottes blanches et souples, ton dessous maintient prisonnier tes cuisses en les serrant.
- Ecarte tes cuisses...
Tu forces pour écarter jusqu'à ce que le tissu se tende tant qu'il t’empêche d'ouvrir plus le compas de tes jambes.
La base de ta vulve se contracte par instant.
Offerte à mon regard tu ne dis plus un mot. Ta respiration est courte, rapide, saccadée.
Excitée tu ne parviens pas à enrayer les signes qui trahissent cette émotion.
Tes seins ont leurs pointes tendues telles des pions d'échec, ta bouche s'entrouvre pour reprendre de l'air et les lèvres sur lesquelles tu passes ta langue sont sèches alors que d'autres lèvres, elles, sont luisantes de mouille.
- Branle-toi.
Tes yeux sont ronds avant de se fermer.
Lentement tu viens poser ta main sur ta fente.
Tes doigts fins viennent caresser et délicatement ouvrir l'abricot qui ne demande que cela.
Tes nymphes s'écartent et peu a peu tu extraie ta perle raidie pour la faire rouler sous tes doigts.
A base de caresses circulaires tu entames une manoeuvre qui m'excite au plus haut point.
Ton sexe s'ouvre de plus en plus et c'est une fleur luisante de suc qu'il m'est donné de voir se faire malmener avec l'expertise féminine que tu ne caches pas.
Plus rapidement ou plus lentement, tu alternes tes manigances qui te font gémir et soupirer.
Perdue dans tes pensées tu me donnes l'impression d'être seule jusqu'à ce que tu ouvres les yeux pour me regarder avec un sourire osé qui me transperce.
Tu te branles devant moi, pour moi, tu me l'indiques nettement malgré la culotte qui te force à fourrer ta main entre tes cuisses trop peu écartées.
D'un geste habile je te vois titiller ton clitoris qui émerge de son nid pour être pressé et tiré, roulé et excité tout à la fois.
Ton visage vers le ciel tu pousses de longs gémissements.
L'orgasme te submerge comme un coup de foudre.
Tes jambes flageolent et ta main se crispe sur ton sexe pour se relacher après quelques instants.
Un long murmure de plaisir et tu rougis presque dans un sourire.
Je suis déjà debout près de la porte d'entrée.
Tu sembles perdue mais heureuse.
- A bientôt... Kim, puisque tel sera ton nom de soumise. Te dis-je en te saluant d'un baiser.
Tu n'as la force que de me faire parvenir un geste de la main et un mouvement de lèvres.
La pluie a cessé. L'air est plus frais.
Ta silhouette se découpe derrière tes rideaux.
Un trait d'union relie tes cuisses.
Admirable.
A suivre...
Par Maitre - Publié dans : Monsieur & Eve
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