[...]

 

Faiblement éclairée par les lampadaires à la couleur orangée, j'attends déjà depuis plus d'une demi-heure, ne cessant d'imaginer vos corps s'enlacer.

La lourde porte d'entrée laisse passer un rayon de lumière et je vous vois arriver tous les deux.

Tu parcoures les quelques mètres qui séparent ta maison de ma voiture.

Serré de tes deux mains, ton manteau te recouvre jusqu'aux genoux, laissant apercevoir au-dessous, des bas légers et des escarpins noirs.

D'un pas lent, suit ton homme simplement vêtu de son pantalon et d'un pull. Les mains dans les poches et le dos légèrement vouté.

Ton maquillage n'est plus mais ton sourire suffit à réchauffer mon cœur.

Je vois tes doigts fins frapper à la vitre.

Sans un mot je fais descendre la glace.

Nous restons tous ainsi sans bouger jusqu'à ce que tu retires tes chaussures pour te retrouver pieds nus sur le trottoir.

Ta voix est douce "Puis-je entrer ?".

Je regarde ton homme qui est terriblement gêné avant de poser une question.

"L'accepte t-il ?"

Tu te tournes vers lui et d'un geste rapide tu ouvres ton manteau.

Complètement nue au-dessous tu lui jettes ce qui te couvrait avant de faire rouler tes bas et les envoyer au travers de votre jardin.

Droite, fière, tu te dresses en pleine rue, seulement parée de ton collier de soumise pour unique vêtement.

Il hoche la tête, résigné devant ton geste symbolique.

Je passe mon regard sur tes formes, détaillant tes seins lourds aux auréoles roses desquelles saillissent des tétons pointus.

Le resserrement de ta taille et tes hanches au centre desquels apparait ta fente glabre.

Tes cuisses que je sais si douces et tes épaules fines...

J'ouvre la porte et tu me rejoins dans l'habitacle qui se parfume de ton odeur, un mélange onctueux de sexe et de fragrance suave.

Il garde ton manteau dans ses bras.

"Je la ramène demain." Lui dis-je.

Il reste un instant muet avant de lever les yeux vers moi et répondre.

"Je sais que vous en prendrez soin."

Doucement la voiture glisse vers le bout de la rue et il disparait dans le rétroviseur.

Il te faut quelques secondes pour me regarder, rougissante et souriante.
"Je suis à vous Monsieur..."
J'observe tes gros seins balloter de droite à gauche au rythme de la voiture.

La ceinture de sécurité les séparant de façon nette, tes pointes tendues par l'excitation.
Tes cuisses largement écartées laissent apercevoir des lèvres charnues brillantes de ta cyprine.
Je glisse ma main dans ton entrejambe pour venir flatter ton sexe du bout des doigts.
"Il m'a chevauché et je suis encore un peu... sale", me dis-tu.
Je glisse un doigt dans ta fente lubrifiée.
Avec une extrême lenteur je touille l'intérieur de ta vulve.

"Il t'a jouis dedans ?"

Tu me regardes, tes grands yeux admirablement plus clairs à ce registre de langue.

"Oui... il m'a remplis."

Je fourre un peu plus loin mon doigt en toi pour te montrer que cette affirmation me plait.
Tes hanches ondulent et ton bassin se creuse sous la masturbation que je te procure.
Les lumières de la ville maquillent tes paupières closes de milles feux, échos de ton rouge aux joues, mélange de honte et de plaisir bouillant.
Je t'arrache un gémissement alors que deux de mes doigts disparaissent au fond de toi.
Sur ton visage se peint le plaisir.
Ta bouche s’ouvre grand pour feuler ton orgasme qui monte.
J'interromps mon geste. Ton bas ventre cherche mes doigts pour assouvir ta bestialité.
Frustrée dans ta jouissance tu rouvres les yeux.
Il te faut quelques secondes pour reprendre contact avec la réalité et découvrir le regard horrifié et celui amusé de la femme et de l'homme qui sont à notre hauteur à attendre que le feu passe au vert.
Je démarre de façon rapide.

Tu me regardes, interdite.

Je sens ton envie de sexe et j'ouvre ma braguette pour unique réponse.
Tes pupilles s'illuminent et tu te penches avant d'engloutir en deux fois mon membre encore mou mais déjà bien large.
Tes lèvres se resserrent sur le manche veiné et chaud.

Il se gonfle de sang et devient raide et chaud sous tes embouchures expertes.
Ta langue se presse contre le pieu que tu t'efforces à emboucher au plus loin de ta gorge et je savoure ce moment délicieux.
Je te laisse me sucer de la sorte quelques minutes avant de repousser ton visage en arrière, la queue désormais raide et dressée vers le ciel de l'automobile.
"Tu ne peux pas t'en empêcher." Lance-je comme un reproche.
La manœuvre est habile et te refroidit presque instantanément.

"Il faut que tu suces..."

C'est le moment que je choisi pour replonger ma main entre tes cuisses lisses et reprendre ta masturbation.
Je masse et fais tourner le clitoris rond que je devine en feu.
Tu grognes pour très vite te retenir au tableau de bord comme mes doigts font rouler la perle de chair, telle un trésor cristallin au centre d'un écrin de soie.
Massée avec fermeté, ta fente et ton bouton d'amour font bientôt perler ton liquide sur ma main.

Ton petit sexe de femme se tend et je l'extraie de son logement pour le malmener jusqu'à t'entendre pousser un petit "oui" explicite.
A nouveau je stoppe alors mon geste et tu restes immobile quelques secondes, cherchant à te frotter au cuir du siège.
Le véhicule s'arrête à nouveau.
Tes yeux me jettent des éclairs d'insatisfaction.
"Branle-moi". T'ordonne-je alors que pour la seconde fois je viens d'empêcher ton orgasme d'arriver.
Tu t'exécutes docile et habile.
Ma bite glisse entre tes doigts qui n'en font pas le tour, désormais en plein érection.
De bas en haut tu t'appliques à m'astiquer la verge alors que je rentre dans le centre ville quasi désert en cette heure qui précède le petit matin.
Je saisis ta main pour l'emmener sur ta motte.
Instantanément ton plaisir remonte et tes doigts s'agitent avec frénésie entre les miens pour te masturber.
Ton souffle se fait court, tes seins se gonflent sous l'excitation.
Te doigts s'agitent, seule dans ta recherche du plaisir.
Je détache ta main de ton antre de désirs alors que tu gémis dans un râle inachevé.
Une nouvelle fois interrompue, une mèche de tes cheveux collée à ton front, tu pousses un soupir plaintif.
Je ralentis à l'approche de mon immeuble et me dirige dans le parking sous-terrain.

"Va appeler l'ascenseur s'il te plait".

Tu observes le parking désert et la porte éclairée de l'ascenseur par laquelle n'importe qui pourrait sortir lorsque tu vas t'y rendre, entièrement nue.

La portière s'ouvre et tu me lances un regard un peu apeuré.

Je t'observe, les cuisses légèrement ouvertes à la hauteur de ton sexe, tes fesses rondes se balancent et tu cherches vainement à cacher tes gros seins de ta main tout du long des quelques mètres qui te mènent dans le vestibule du parking.

C'est en prenant mon temps que je te rejoins.

Je te sens su le qui-vive, attentive au moindre son qui pourrait indiquer une arrivée d'un habitant et qui te surprendrait.

Ton sexe montre des signes de ton excitation, brillant, ouvert, palpitant, luisant de stupre.

Nous nous installons dans la lumière crue et je glisse ma main entre tes fesses à la recherche de ta chatte.

Tu te cambres et écartes les jambes.

Je te masse doucement.

Tu ne peux réprimer un "Hoo... c'est bon..." qui me ravie.

De ma poche j'extraie une laisse...

Tu penches le visage sur le côté pour me permettre de t'attacher.

Ta croupe se met à onduler plus largement lorsque le "clic" caractéristique se fait entendre.

Je te masturbe ainsi jusqu'à ce que la porte s'ouvre.

Tu es incapable de réprimer tes gémissements croissants.

Je viens d'interrompre une nouvelle fois ton plaisir.

Une main sur ta fesse, le mince fil de cuir entre tes seins aux tétons érigés comme des pointes de crayon, je te mène dans le couloir jusqu'à ma porte.

Je prends mon temps alors que nous entendons un loquet claquer dans le silence feutré de nos pas sur la moquette rase.

Tes yeux roulent en tous sens.

Tes joues s'empourprent.

Tu voudrais dire quelque chose mais au lieu de cela ta croupe cherche ma main, excitée malgré toi.

Ma voisine sort, surement pour chercher son pain, elle a un temps d'arrêt lorsqu'elle te découvre.

Je tourne la clé dans la serrure... sans tourner.

Elle nous salue en souriant, le visage baissé vers le sol.

Tu es rouge telle une pivoine, honteuse d'être vue, affolée et simplement parée de ton collier et en costume... d'Eve.

 

A suivre...

Par Maitre - Publié dans : Monsieur & Eve
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[...]

 

Lorsque nous entrons dans sa maison, la nuit l'a enveloppée de silence et d'obscurité.

Après cette visite libertine de l'exposition d'art érotique je la sens fébrile et pleine d'envie.

Un son provient du salon...

Est-ce mon esprit qui me joue un tour ou bien, en parallèle avec la luminosité bleuâtre, serait-ce un gémissement sensuel que je viens d'entendre ?

Elle tourne son beau visage fin vers moi, aussi surprise.

Sa bouche un peu rosée, ses cheveux aux reflets auburn, le tour de ses yeux fardés... je sens monter en moi le désir.

Nous redoublons de vigilance dans notre déplacement silencieux pour nous approcher.

C'est elle qui me montre que la veste de son homme est toujours sur la patère.

Nous nous arrêtons instantanément comme deux étudiants pris en faute.

Je l'aide à ôter son manteau... sa tenue met en avant ses seins généreux qui ondulent avec grâce sous la transparence de la robe..

Par l'entrebâillement de la porte nous découvrons l'origine des sons tendancieux.

Elle n'en croit pas ses yeux.

Son homme, assis sur le canapé, est en train d'observer un film pornographique, tout en menant un dialogue sur son ordinateur.

Son regard de femme se plante dans le mien, incrédule.

Nous reculons un peu pour pouvoir murmurer sans être entendus.

- Il ne s'ennuie pas quand tu n'es pas là.

- Je ne l'ai jamais vu regarder un film comme ça.

- En tout cas il semble y prendre un certain plaisir. Et il risque d'être surpris de te voir arriver pendant son film.

- Je croyais qu'il allait partir... vu que je n'étais pas là. Mais ça... je n'en reviens pas. On devrait peut-être s'en aller ?

- Non... au contraire...

Elle rougit alors que je glisse mes mains sur sa robe pour caresser les tétons saillants qui se montrent au travers du tissu.

Instantanément sa respiration s'accélère et sa poitrine se relève.

Nos bouches se trouvent.

Nos langues se frôlent.

Notre baiser devient plus fort comme je fais descendre la robe qui la laisse nue, en bas et porte-jarretelles, dans le vestibule.

Ses mains défont mon pantalon avec habileté.

Mes doigts caressent sa peau brulante de désir.

Ses gestes libèrent ma verge tendue et passent dans la toison sombre qui orne mon torse après m'avoir délesté de ma chemise.

Elle place mon sexe près du sien.

Une fois n'est pas coutume, je la laisse diriger sa pénétration.

Son corps se plaque au mien et je la sens guider mon membre dans son antre de femme.

La chaleur moite de sa fente vient flirter avec la raideur de mon sexe.

De sa main elle vient s'enfoncer, avec douceur et lenteur, mon piston raide entre les parois de sa vulve.

Lubrifiée par une envie intense elle se plante sans effort mon pieu dans l'entre cuisses.

La pénétration devient plus difficile alors qu'elle l'engloutit vers son embase de plus en plus large.

Je la presse contre le mur, mes mains soulevant ses somptueuses fesses et la forçant à s'ouvrir comme je me positionne au fond de son ventre.

En apesanteur, simplement retenue par le mur, mes mains et mon sexe, je la fais se cambrer d'un coup de reins...

Elle se mord les lèvres pour ne pas crier.

Un autre... les cris audiovisuels accompagnent cette pénétration improvisée.

Un nouvel élan qui la force au fond alors que la comédienne en veut encore elle aussi.

Ma bouche étouffe ses gémissements dans des baisers gourmands.

Ses doigts dans mon dos, elle se raccroche à moi, suspendue contre le mur, les cuisses autour de mes hanches.

Au bout de quelques minutes, et quelques assauts qui la font se trémousser, je ressors de sa fente humide pour la contempler.

Le visage dans l'ombre, seulement éclairée par l'indirecte lueur bleue lointaine, elle ressemble à une fée fantomatique, un rêve érotique d'une puissance incroyable.

Inassouvie, le regard flou, elle est chancelante, fragile et terriblement sensuelle.

- Va le rejoindre... lui dis-je.

Elle pose sa main sur ma poitrine, elle halète... gorgée d'envie.

- Va et fais-lui l'amour.

Ses fins doigts s'arrêtent sur mes tétons qu'elle caresse.

- Mais, et vous ?

Je lui souris avant de la voir s'empourprer à ma réponse.

- Je vais observer un moment puis... je t'attendrais dans la voiture.

Elle s'avance à reculons, le bout de ses doigts quitte ma peau.

Son sourire en demi-teinte, trop excitée pour refuser et trop soumise pour me dire non, en dit long sur le brasier qui couve en elle.

Lorsqu'elle se tourne, je regarde se balancer son postérieur nu de droite à gauche.

Ses splendides fesses comme dans un halo azuré, elle se déhanche pour avancer vers son homme, le sexe encore entre-ouvert de ma pénétration.

Ce cul m'hypnotise et je sais que je vais bientôt m'y introduire, alors mon désir monte d'un cran à cette simple idée.

Ma verge me fait l’effet d’une barre d’acier porté au paroxysme de la fusion.

Elle ouvre largement la porte du salon où le canapé m'apparait.

Elle pose la main sur l'épaule de son homme qui sursaute.

Il cherche frénétiquement la télécommande pour arrêter les ébats sur grand écran, mais elle interrompt son geste.

- Non... laisse le film.

Son regard se pose sur la femme qui le surplombe et son visage passe par diverses expressions, l'incrédulité, la surprise, l'envie...

- Il te fait plaisir le film.

Honteux il a du mal à cacher l'excitation qu'elle ne fait qu'accroitre.

Son fin visage se détourne de lui pour se poser sur le petit écran d'ordinateur qu'il a devant lui.

- Tu communiques avec "elle" ? Lui demande-t-elle.

Il ne sait que bredouiller, contemplant le corps lascif de sa femme qui se rapproche de lui.

Elle se penche, faisant pendre ses seins lourds qui ballottent comme elle lit leur dialogue interrompu.

- Ne lui dit pas que je suis revenue...

Elle pousse l'engin avant de se mettre à califourchon sur son homme.

Assise sur ses genoux il pose ses mains sur ses hanches avant de plonger sa bouche vers un sein au téton dur comme une mine de crayon.

Le soupir de gémissement qu'elle pousse, son regard vers moi à cet instant, me rendent fou.

- Possède-moi. Pendant le film... et pendant qu'elle te désire.

Sa voix féminine a pris ce ton que j'emploie avec elle.

Je l'entends alors gémir plus fortement comme je devine qu'elle s'enfourche sur l'appendice de son homme.

De ma place je vois ses mamelles se remuer en tout sens alors qu'elle monte et descend sur la tige, au rythme des hurlements ridicules que pousse une femme dans le film insipide qui les accompagne.

Il la pose sur le canapé et je ne vois plus rien que leurs deux visages.

Pour la première fois il prend la parole.

- Il t'a baisé ?

Elle ouvre grand la bouche alors qu'il la force, exhalant un souffle de jouissance.

En absence de réponse il la prend plus fort en renouvelant sa demande.

- Oh... murmure t-elle... oui…

Il se recule, comme horrifié avant de l'enfoncer avec plus de vigueur et se laisser envouter par la voix féminine.

Le coup de rein est encore plus profond.

Elle gémit.

- Oui ! oui... dit-elle dans un souffle.

Son homme enchaine dans un rythme frénétique ses intrusions dans sa motte que je sais ruisselante.

- Il te baise à chaque fois ! Et tu aimes ça !

Sa voix se fait dure et ses gestes n’ont rien de la tendresse qu’ils avaient jusqu’alors.

Elle en ferme les yeux.

- Ha oui... et il m'attend dans la voiture... Mais toi... fais-moi l'amour... maintenant. Prends-moi !

Leurs bouches se fondent.

Leurs corps s'agitent.

Je le vois se déchainer et s’arc-bouter pour la baiser autant que sa frénésie de jalousie le lui permet.

Il la tringle comme il ne l’a peut-être jamais fait, violemment, ardemment, bestial.

Elle crie, il la force jusqu’à mêler ses râles aux siens.

Je souris avant d'emprunter le chemin de l'extérieur, sans bruit, accompagné par leur mélodie de notes orgasmiques.

 

A suivre...

Par Maitre - Publié dans : Monsieur & Eve
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[...]

 

J'attends. Assise.

J'ai chaud.

Je sens les pointes de mes seins tendus à en devenir douloureux.

Ma jalousie a fait place à une excitation intense.

C'est avec peine que je résiste à me caresser dans ce couloir vide où les sons sont assourdis par les tableaux de maître, les moquettes épaisses et les meubles de bois précieux.

Il n'y a que derrière la lourde porte de chêne que les sons sont forts.

Monsieur est à quelques mètres de moi, dans la chambre, avec cette autre femme.

Et elle crie.

Elle gémit sous les assauts qu'il doit lui faire subir.

Moi, je suis torturé de devoir entendre et imaginer une autre que moi se faire prendre de la sorte par Lui.

C'est un supplice que de devoir rester à les écouter jouir l'un de l'autre.

Mais c'est un supplice qui me fait devenir de plus en plus humide.

J'ai des bouffées de chaleur et mon ventre est en feu alors que je les râles et les soupirs me parviennent.

Je les imagine dans toutes les positions, celles que je préfère bien sur mais aussi d'autres où je me suggère à m'en pincer, qu'elle est plus douée que moi.

Je déteste cette femme... je veux sa place.

Mais la situation m'excite, mes pensées se télescopent entre dégout et désirs.

"Eve !"

Ce n'est qu'au deuxième appel de mon nom de soumise que je réalise que Monsieur me demande d'entrer dans la chambre.

J'hésite.

Ma main tremble sur la poignée de cuivre.

J'entrebâille la porte et pénètre sans trop oser lever les yeux.

Elle est à genoux, entièrement nue.

La pièce disparait autour de moi et je ne vois qu'eux.

Son visage en sueur, son fard défait, ses ongles rouges sur la peau de l'homme à qui j'appartiens.

Ses longs cheveux sont agrippés et il la force à avaler son sexe, maintenant son visage et lui intimant un rythme soutenu.

La large hampe de chair lisse que je désire, glisse dans sa bouche, dessinant entre ses lèvres un mouvement de va et vient qui lui creuse les joues.

Elle salive, la bouche grande ouverte pour accueillir le glaive qu'il lui introduit au fond de la gorge, restant parfois immobile au fond d'elle.

Elle est au bord de l'écœurement tant il prend sa bouche avec frénésie mais elle aspire la tige épaisse comme une noyée réclame de l'air.

Je peux observer ses petits seins se balancer sous son corps en sueur.

Les tétons sombres sont saillants et minces.

Je remarque que ses fesses sont rougies et qu'elle a du être fessée.

Et mes yeux se posent sur lui...

C'est un mâle en action à la verge dressée.

Fier, il la possède de toute sa force, surplombant le frêle corps de femme qui n'est plus celui de la bourgeoise un peu guindée qu'elle était.

Sa voix claque comme un fouet de velours.

"Va nous chercher à boire s'il te plait."

Je rougis.

J'obéis.

Elle me sourit alors que sa bouche vide laisse échapper un filet de salive qui lui coule sur le menton.

Comme une soubrette, je quitte la chambre, tourmentée par ce spectacle.

J'ai envie de crier mon désir d'être à sa place et de me donner corps et âme pour bénéficier de son attention.

Chaque marche de l'escalier fait se frotter mes nymphes brulantes.

Le couloir, la salle principale gorgée d'invités.

Une bouteille, deux verres... leurs verres... je suis une somnambule au milieu des invités.

Je fais le chemin inverse et on esprit s'enflamme, mon sexe que je sens trempé d'excitation réagit à mes envies, mes frustrations... mon plaisir impoli que je ressens à être la soubrette de 2 amants.

Fébrile je frappe à la porte.

J'entre à la réponse qu'il me fait.

Assise sur le lit il est en train de lui dévorer les seins.

De sa bouche sort le téton qu'il avale aussitôt à nouveau.

Il l'aspire et la tête, faisant naitre chez elle des gloussements de plaisir.

Sa main d'homme glissée entre ses cuisses blanches qu'elle a écartée la masturbe avec habileté.

Elle geint, la tête rejetée en arrière, comme je le vois tirer sur le sein avec ses dents.

Les fines mains sont sur ses épaules et le caressent en y enfonçant les ongles.

Elles sont des serres pour moi et je manque faire tomber la bouteille tellement j'ai envie de la gifler.

Il excite le bout du sein de sa langue avant de se tourner vers moi et la laisser reprendre ses esprits.

Lorsqu'il s'approche j'ai envie de lui sauter au cou.

Il me déleste du liquide et me glisse un baiser dans le cou "Merci ma belle Eve".

Elle boit la coupe qu'il lui présente.

Lorsqu'il lui prend les verres et qu'il me les tend, il caresse ma joue.

"Reste avec nous... tu dois t'ennuyer toute seule dans le couloir."

Mes joues s'enflamment.

Le salaud, il veut me faire profiter du plaisir qu'il fait prendre à cette garce.

Docile je m'installe dans un fauteuil de cuir souple, fauve, alors qu'il la penche sur le lit.

Elle prend ses cuisses et les écarte, caressant son clitoris gorgé de sang.

La bourgeoise a fait place à une libertine en rut.

Il lèche doucement son sexe aux lèvres charnues avant d'introduire un doigt dans son anus.

Son gémissement long et suave me fait comprendre qu'elle apprécie.

La bouche vient dévorer son abricot luisant et je vois s'enfoncer de plus en plus loin le médius en elle.

Je croise et recroise mes jambes alors qu'il l'assouplit ainsi pendant de longues minutes durant lesquelles elle gémit de façon indécente.

Lorsqu'il présente son sexe dans le sien, elle l'accueille dans un râle profond.

Devant moi, il la monte et la pénètre avec de plus en plus d'élan.

Elle a remonté ses cuisses vers sa poitrine et l'engin entre maintenant intégralement dans son vagin.

Chevauchée comme une jument il la prend sans ménagement jusqu'à ce qu'elle pousse un cri plus fort qui se prolonge tout au long de son orgasme.

Il me regarde en me souriant.

Je lui rends son sourire... Je mouille le cuir sous moi... c'est merveilleux.

Il s'extraie de sa vulve ruisselante avant de poser sa bouche sur l'œil plissé.

Elle se trémousse et se tourne, les avants bras sur le lit, la croupe tendu vers le haut, offrant son cul de garce à la gourmandise de son cavalier.

Je le vois déguster son anus et je veux sa place, qu'il me mange comme il le fait avec elle, usant de sa langue sur le trou qui se contracte et se détend par intermittence, embrassant ses fesses et les mordants avant de revenir enfoncer sa langue dans son anus offert.

Lorsqu'il présente son gland énorme sur le petit orifice, la petite négation qu'elle murmure au regard de la largeur du membre qu'il lui pose sur la rondelle est bientôt oublié alors qu'il est entré en elle.

Elle semble arrêter de respirer, bouche et yeux grand ouverts...

Il resserre les cuisses et se place sur elle.

Je peux voir sa fente outragée s'entrouvrir par moment sous le joug de l'excitation.

Elle pousse son bassin vers le manche épais.

Il entame alors une sodomie qui la fait hurler.

Le manche s'enfonce dans son intimité interdite et chaque retour en arrière semble lui aspirer le conduit rectal.

Elle ne cesse de secouer la tête en tout sens, les doigts crispés sur les draps, emmanchée bientôt jusqu'à la garde, élargie à en devenir muette avant de râler de plaisir.

Il accélère alors le rythme, comme un animal, bestial... délicieusement mâle.

Défoncée sans un instant de répit, lorsqu'il s'extraie de son anus pour remplir sa chatte dégoulinante, le petit trou reste ouvert, prêt à se faire reprendre aussitôt.

Il alterne les positions, parfois écartée, parfois serrée, elle accepte tout, se caressant même le bouton lorsque ses forces le permettent, enchainant les orgasmes comme des perles.

Je n'ai qu'une envie, qu'il me baise ainsi, enculée de la sorte, défoncée par tous les trous.

Alors, quand il la fait venir sur lui et qu'elle s'empale sur le pieu en couinant, je jouis silencieusement, assise dans un coin de la pièce, observant cet homme que je désire en train de baiser une autre femme.

Des larmes coulent sur mes joues.

Je ferme les yeux pour ne pas voir les reins se creuser, les hanches se démener, les coups de butoir qu'il lui assène alors qu'il la laboure sans cesse.

J'entends encore pendant de longues minutes les gémissements et les grincements du lit, les suppliques et les plaisirs qu'ils prennent tout en face de moi.

Je ravale mes pleurs.

Lorsque je rouvre les yeux il éjacule dans sa bouche.

Une giclée de son sirop d'homme lui macule le visage.

Elle avale comme une goulue.

Il est beau dans sa jouissance, le sexe tendu à l'extrême, versant dans cette autre que moi son jus blanc.

Elle lèche le sexe qui se vide avant de retomber inerte sur le lit.

Lentement sans un regard vers elle qu'il vient de prendre pendant plus d'une heure, il me rejoint et m'embrasse.

Je sens sa langue s'enrouler autour de la mienne comme un rayon de soleil après l'éclipse.

Il se rhabille, son membre encore lourd me fait envie.

Je vois qu'elle aussi lorgne du côté de cette queue dont elle a profité.

"Vous avez de la chance", me dit-elle en réajustant sa robe, ses cheveux ébouriffés, sa joue marbrée de stupre.

J'ai envie de la gifler.

Elle continue, fourrant dans sa poche son string en lambeaux.

"Il a prononcé votre nom en me baisant... c'était... très sensuel".

Je bombe le torse malgré moi, soudainement plus enjouée.

Lorsque la porte se referme sur cette chambre, elle nous salue, courtoise, avant de nous abandonner et repartir vers ses appartements.

Il ne dit pas un mot avant que nous soyons sortis de l'immeuble de style, saluant les invités que nous croisons et le maitre des lieux.

Je cale ma tête sur son épaule dans la voiture.

J'ose le premier mot.

"C'était dur pour moi."

Il caresse ma joue.

"Est-ce vrai que tu... vous avez prononcé mon nom ?"

La voiture se gare en souplesse.

Son visage aux traits francs, ses yeux acier tournés vers moi il me dévisage.

"Elle était ta punition. Uniquement."

Le silence s'installe.

La phrase m'échappe... sans doute suis-je ailleurs... transportée de fierté.

"Merci Monsieur... j'ai aussi pris du plaisir... un peu".

Le baiser que nous échangeons alors me met en transe.

Il a le parfum de cette autre femme sur lui.

Je revois les peintures, les corps, les images, les sculptures... emportée par la tendresse qu'il met dans cet instant fugace que je désire éternel.

Et une autre femme vient à mon esprit... une autre peinture... comme une claque, un fantasme soudain. Il faudra que je lui en parle.

 

A suivre...

Par Maitre - Publié dans : Eve & Monsieur
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