[...]

 

Faiblement éclairée par les lampadaires à la couleur orangée, j'attends déjà depuis plus d'une demi-heure, ne cessant d'imaginer vos corps s'enlacer.

La lourde porte d'entrée laisse passer un rayon de lumière et je vous vois arriver tous les deux.

Tu parcoures les quelques mètres qui séparent ta maison de ma voiture.

Serré de tes deux mains, ton manteau te recouvre jusqu'aux genoux, laissant apercevoir au-dessous, des bas légers et des escarpins noirs.

D'un pas lent, suit ton homme simplement vêtu de son pantalon et d'un pull. Les mains dans les poches et le dos légèrement vouté.

Ton maquillage n'est plus mais ton sourire suffit à réchauffer mon cœur.

Je vois tes doigts fins frapper à la vitre.

Sans un mot je fais descendre la glace.

Nous restons tous ainsi sans bouger jusqu'à ce que tu retires tes chaussures pour te retrouver pieds nus sur le trottoir.

Ta voix est douce "Puis-je entrer ?".

Je regarde ton homme qui est terriblement gêné avant de poser une question.

"L'accepte t-il ?"

Tu te tournes vers lui et d'un geste rapide tu ouvres ton manteau.

Complètement nue au-dessous tu lui jettes ce qui te couvrait avant de faire rouler tes bas et les envoyer au travers de votre jardin.

Droite, fière, tu te dresses en pleine rue, seulement parée de ton collier de soumise pour unique vêtement.

Il hoche la tête, résigné devant ton geste symbolique.

Je passe mon regard sur tes formes, détaillant tes seins lourds aux auréoles roses desquelles saillissent des tétons pointus.

Le resserrement de ta taille et tes hanches au centre desquels apparait ta fente glabre.

Tes cuisses que je sais si douces et tes épaules fines...

J'ouvre la porte et tu me rejoins dans l'habitacle qui se parfume de ton odeur, un mélange onctueux de sexe et de fragrance suave.

Il garde ton manteau dans ses bras.

"Je la ramène demain." Lui dis-je.

Il reste un instant muet avant de lever les yeux vers moi et répondre.

"Je sais que vous en prendrez soin."

Doucement la voiture glisse vers le bout de la rue et il disparait dans le rétroviseur.

Il te faut quelques secondes pour me regarder, rougissante et souriante.
"Je suis à vous Monsieur..."
J'observe tes gros seins balloter de droite à gauche au rythme de la voiture.

La ceinture de sécurité les séparant de façon nette, tes pointes tendues par l'excitation.
Tes cuisses largement écartées laissent apercevoir des lèvres charnues brillantes de ta cyprine.
Je glisse ma main dans ton entrejambe pour venir flatter ton sexe du bout des doigts.
"Il m'a chevauché et je suis encore un peu... sale", me dis-tu.
Je glisse un doigt dans ta fente lubrifiée.
Avec une extrême lenteur je touille l'intérieur de ta vulve.

"Il t'a jouis dedans ?"

Tu me regardes, tes grands yeux admirablement plus clairs à ce registre de langue.

"Oui... il m'a remplis."

Je fourre un peu plus loin mon doigt en toi pour te montrer que cette affirmation me plait.
Tes hanches ondulent et ton bassin se creuse sous la masturbation que je te procure.
Les lumières de la ville maquillent tes paupières closes de milles feux, échos de ton rouge aux joues, mélange de honte et de plaisir bouillant.
Je t'arrache un gémissement alors que deux de mes doigts disparaissent au fond de toi.
Sur ton visage se peint le plaisir.
Ta bouche s’ouvre grand pour feuler ton orgasme qui monte.
J'interromps mon geste. Ton bas ventre cherche mes doigts pour assouvir ta bestialité.
Frustrée dans ta jouissance tu rouvres les yeux.
Il te faut quelques secondes pour reprendre contact avec la réalité et découvrir le regard horrifié et celui amusé de la femme et de l'homme qui sont à notre hauteur à attendre que le feu passe au vert.
Je démarre de façon rapide.

Tu me regardes, interdite.

Je sens ton envie de sexe et j'ouvre ma braguette pour unique réponse.
Tes pupilles s'illuminent et tu te penches avant d'engloutir en deux fois mon membre encore mou mais déjà bien large.
Tes lèvres se resserrent sur le manche veiné et chaud.

Il se gonfle de sang et devient raide et chaud sous tes embouchures expertes.
Ta langue se presse contre le pieu que tu t'efforces à emboucher au plus loin de ta gorge et je savoure ce moment délicieux.
Je te laisse me sucer de la sorte quelques minutes avant de repousser ton visage en arrière, la queue désormais raide et dressée vers le ciel de l'automobile.
"Tu ne peux pas t'en empêcher." Lance-je comme un reproche.
La manœuvre est habile et te refroidit presque instantanément.

"Il faut que tu suces..."

C'est le moment que je choisi pour replonger ma main entre tes cuisses lisses et reprendre ta masturbation.
Je masse et fais tourner le clitoris rond que je devine en feu.
Tu grognes pour très vite te retenir au tableau de bord comme mes doigts font rouler la perle de chair, telle un trésor cristallin au centre d'un écrin de soie.
Massée avec fermeté, ta fente et ton bouton d'amour font bientôt perler ton liquide sur ma main.

Ton petit sexe de femme se tend et je l'extraie de son logement pour le malmener jusqu'à t'entendre pousser un petit "oui" explicite.
A nouveau je stoppe alors mon geste et tu restes immobile quelques secondes, cherchant à te frotter au cuir du siège.
Le véhicule s'arrête à nouveau.
Tes yeux me jettent des éclairs d'insatisfaction.
"Branle-moi". T'ordonne-je alors que pour la seconde fois je viens d'empêcher ton orgasme d'arriver.
Tu t'exécutes docile et habile.
Ma bite glisse entre tes doigts qui n'en font pas le tour, désormais en plein érection.
De bas en haut tu t'appliques à m'astiquer la verge alors que je rentre dans le centre ville quasi désert en cette heure qui précède le petit matin.
Je saisis ta main pour l'emmener sur ta motte.
Instantanément ton plaisir remonte et tes doigts s'agitent avec frénésie entre les miens pour te masturber.
Ton souffle se fait court, tes seins se gonflent sous l'excitation.
Te doigts s'agitent, seule dans ta recherche du plaisir.
Je détache ta main de ton antre de désirs alors que tu gémis dans un râle inachevé.
Une nouvelle fois interrompue, une mèche de tes cheveux collée à ton front, tu pousses un soupir plaintif.
Je ralentis à l'approche de mon immeuble et me dirige dans le parking sous-terrain.

"Va appeler l'ascenseur s'il te plait".

Tu observes le parking désert et la porte éclairée de l'ascenseur par laquelle n'importe qui pourrait sortir lorsque tu vas t'y rendre, entièrement nue.

La portière s'ouvre et tu me lances un regard un peu apeuré.

Je t'observe, les cuisses légèrement ouvertes à la hauteur de ton sexe, tes fesses rondes se balancent et tu cherches vainement à cacher tes gros seins de ta main tout du long des quelques mètres qui te mènent dans le vestibule du parking.

C'est en prenant mon temps que je te rejoins.

Je te sens su le qui-vive, attentive au moindre son qui pourrait indiquer une arrivée d'un habitant et qui te surprendrait.

Ton sexe montre des signes de ton excitation, brillant, ouvert, palpitant, luisant de stupre.

Nous nous installons dans la lumière crue et je glisse ma main entre tes fesses à la recherche de ta chatte.

Tu te cambres et écartes les jambes.

Je te masse doucement.

Tu ne peux réprimer un "Hoo... c'est bon..." qui me ravie.

De ma poche j'extraie une laisse...

Tu penches le visage sur le côté pour me permettre de t'attacher.

Ta croupe se met à onduler plus largement lorsque le "clic" caractéristique se fait entendre.

Je te masturbe ainsi jusqu'à ce que la porte s'ouvre.

Tu es incapable de réprimer tes gémissements croissants.

Je viens d'interrompre une nouvelle fois ton plaisir.

Une main sur ta fesse, le mince fil de cuir entre tes seins aux tétons érigés comme des pointes de crayon, je te mène dans le couloir jusqu'à ma porte.

Je prends mon temps alors que nous entendons un loquet claquer dans le silence feutré de nos pas sur la moquette rase.

Tes yeux roulent en tous sens.

Tes joues s'empourprent.

Tu voudrais dire quelque chose mais au lieu de cela ta croupe cherche ma main, excitée malgré toi.

Ma voisine sort, surement pour chercher son pain, elle a un temps d'arrêt lorsqu'elle te découvre.

Je tourne la clé dans la serrure... sans tourner.

Elle nous salue en souriant, le visage baissé vers le sol.

Tu es rouge telle une pivoine, honteuse d'être vue, affolée et simplement parée de ton collier et en costume... d'Eve.

 

A suivre...

Par Maitre - Publié dans : Monsieur & Eve
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