[…]

Dans le vestibule du club très privé, le portier nous accueille avec un sourire et nous débarrasse de nos vestes.

Arrive alors celle qui se présente comme la responsable de cet établissement.

Brune et grande, sa robe de soirée noire ne dévoile que la peau de ses bras et les formes voluptueuses de son corps.

Eve ouvre de grands yeux, attentives aux images, reproductions d’œuvres d’art, toutes plus érotiques les unes que les autres, qui tapissent les murs de cette entrée singulière.

J’échange quelques mots avec la femme qui s’approche d’Eve.

- C’est votre première fois dans un club comme celui-ci ? lui demande t-elle doucement.

Eve semble soudain saisir brusquement la réalité de l’endroit.

- Oui. Je ne suis jamais entré dans un tel lieu.

- Je fais confiance à votre… éducateur… Mais surtout n’hésitez pas à prendre votre temps.

Le clin d’œil qu’elle me lance n’échappe pas à ma belle soumise qui ne relève cependant pas la complicité entre cette femme élancée et moi.

Eve glisse sa main dans la mienne.

Le rideau de velours noir aux arabesques roses s’écarte pour nous faire pénétrer dans une salle où un bar de stuc blanc, épuré, répand une lueur bleutée dans l’ensemble de la pièce.

Des canapés ronds cuir brun forment des cercles confidentiels ou quelques couples ou groupes de personnes devisent a mi voix.

Quelques personnes au comptoir nous gratifient d’un sourire comme nous entrons dans cette pièce au sol sur plusieurs niveaux de marches.

La barman et la barmaid nous offrent à chacun un cocktail de bienvenue. Bleu nuit pour moi, il est rouge pour Eve.

Je l’entraîne vers un cercle un peu en hauteur et à l’écart du centre.

Elle vient se lover contre moi, proche, cherchant sans doute à contrer son angoisse.

Une musique douce pulse son rythme hypnotique.

- C’est un club… hum…

Elle cherche ses mots.

- Oui, lui dis-je sans attendre la fin de sa phrase.

Ses rouges rougissent comme je ne les avais jamais vu encore auparavant.

Elle détaille les tenues des femmes et des hommes.

Nul trace de gestes déplacés si ce ne sont des caresses dans la nuque ou quelques mains posés sur les genoux et cuisses.

Aucun signe d’activité sexuelle sous les tables basses.

Je la sens presque déçu du caractère si sage du lieu.

- C’est calme. J’aime cette ambiance un peu « lounge ». Lâche t-elle.

- Tu pensais que tu allais découvrir des gens entremêlés et forniquant sans cesse ?

- Oui… peut-être… enfin pas cette ambiance bon enfant.

Un couple s’approche de notre canapé.

L’homme prend la parole.

- Pouvons-nous nous installer à vos côtés ?

- Bien sur.

Eve passe d’une jambe sur l’autre.

Il est blond, une mèche rebelle sur le front, le teint mat, des yeux noirs, assez grand il a une silhouette fine qu’il met en valeur sous une chemise de soie bleue et un pantalon nuit.

Sa compagne, plus petite, blonde également, des yeux bleus foncés, porte un bustier de cuir lacé qu’elle cache sous une veste vaporeuse et une jupe assez courte. Ses jambes nues sont bottées.

- J’ai entendu votre remarque Madame, dit la femme avant de poursuivre, « il s’agit de la pièce que nous appelons l’Agora. Elle permet aux personnes, aux couples, de se rencontrer, de discuter, prendre un verre et parfois… poursuivre ailleurs la discussion ou l’échange. »

D’un hochement de tête, Eve signale son intérêt et sa compréhension.

- C’est votre première fois ? Questionne l’homme.

- Pour moi oui, signale Eve qui se redresse.

Deux paires d’yeux se posent alors sur la poitrine aux pointes tendues sous le chemisier que la veste ne cache plus.

- Nous serions heureux et … ravis… de vous faire découvrir ou vous inviter à prolonger votre immersion dans cet univers.

- Merci beaucoup. Réponds-je amicalement. « Cependant, pour aujourd’hui, nous avons… un projet assez particulier. » Achève-je avant de leur glisser une carte.

L’homme la lit, lève un sourcil et me gratifie d’un sourire avant de me lancer un « merci, je garde vos coordonnées » et nous laisser à nouveau seuls.

Le regard inquiet, Eve me questionne sans un mot.

- Ta punition, lui glisse-je à l’oreille comme une réponse à son interrogation.

- Je pensais que… cela pouvait en faire partie.

- Ce serait plus une récompense alors…

- Ho… oui… J’avoue qu’ils étaient assez attirants, tous les deux.

- Tu deviens de plus en plus coquine et gourmande.

Elle pose son visage sur mon épaule.

- C’est vous qui me donnez cet appétit, Monsieur, vous qui me découvrez telle que j’aime être.

Je caresse sa joue.

Sa respiration rapide et la chaleur des lieux lui font ôter sa veste.

- Allons visiter le reste du club.

Elle me suit.

Nous passons une lourde tenture noire et grise qui nous donne accès à un couloir où de nombreuses portes sont closes. Sur chacune d’elles, une ou plusieurs roses en argent s’enlacent.

- Plus il y a de roses, moins le lieu est sage. Lui glisse-je doucement en croisant un autre couple dont la femme peine à remettre son corsage.

J’ouvre une porte à une rose.

Quelques alcôves apparaissent.

Sur une sorte de terrasse, nous surplombons une piscine à l’eau violette où se baignent trois hommes et deux femmes. Nus.

Les alcôves ne sont protégées des regards que par un rideau de soie transparent qui permet de distinguer sans effort les activités coupables de quelques couples.

Sur notre gauche deux hommes et deux femmes s’embrassent, leurs mains prenant possession de chaque pouce de peau à leur portée.

Eve inspire fortement.

Ho… fait-elle. A la fois surprise et curieuse.

Sur notre gauche un homme possède en levrette une femme qui embouche un autre homme dans le même temps.

Les gémissements sont sans équivoques.

- Et il ne s’agit que d’une pièce avec une seule rose… soupire t-elle en me regardant, souriante, les yeux luisants.

Nous refermons la porte pour retrouver le couloir ouaté et capitonné.

Je passe sans m’arrêter devant une porte à 2 puis 3 roses.

Eve me tire par la main.

- Et là ? 3 roses ? C’est… vraiment très osé ?

- C’est particulier. Tu veux observer ?

Elle incline la tête avant de se mordre la lèvre inférieure.

Le spectacle qu’elle découvre la laisse sans voix.

C’est une pièce vaste aux murs noirs dans lesquels sont implantées des attaches qui permettent à des personnes d’être maintenues par les poignets. Des hommes et des femmes sont assis autour de petites tables, tournées vers les murs.

Un homme est face à ce mur. Poignets et chevilles liées. Derrière lui un autre homme lui passe du lubrifiant sur l’orifice anal pendant qu’un troisième enfile une capote.

Sur un autre mur c’est une femme qui subit les assauts de plusieurs hommes. De face, nous pouvons voir son visage peindre l’orgasme alors qu’un nouvel individu force son sexe. Ses doigts tendus, les mains enserrées dans des menottes au dessus de la tête, des femmes encouragent leurs hommes à la prendre encore plus forts.

- Il y a jusqu’à 7 roses, ma douce Eve.

Le regard absorbé par cette femme qui crie sa jouissance, elle serre ma main plus fort.

Nous ressortons à nouveau.

Quelques portes aux roses diverses, Une, Trois, Cinq…sept.

Elle ralentit le pas.

Je m’arrête.

- Non. Ce n’est pas pour toi. Et ce n’est pas non plus le moment.

Elle plonge ses yeux dans les miens. Devinant soudain qu’elle ne me connaît pas encore comme elle le croit.

Je pose ma main sur la poignée de la porte suivante. 2 roses.

- Entre, je t’en prie.

Elle sait que nous sommes arrivés. C’est ici le lieu de sa punition.

- Monsieur.

- Oui ?

- Je mouille.

Je pose un baiser sur ses lèvres. Elle ouvre sa bouche et m’embrasse.

Nos langues se désirent et se cherchent.

Ardentes.

Deux femmes sortes d’une pièce contiguë.

Je libère sa bouche au goût de sucre.

J’ouvre la porte… sans une hésitation, passant devant moi avec un sourire espiègle elle pénètre dans la vaste salle.

A suivre...

Par Maitre - Publié dans : Monsieur & Eve
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[...]

Elle sort de la salle de bain, maquillée, ses cheveux cuivrés attachés en chignon, "une femme... fatale", voici ce qui me vient à l'esprit lorsque je la découvre.

21

Son sourire rehausse ses traits sensuels.

- Je vous plais Monsieur ? Me demande t-elle les mains croisés dans le dos.

Son chemisier très transparent qui dévoile son absence de soutien-gorge, sa veste stricte qu'elle porte avec aisance et cache la couleur visible de ses auréoles aux tétons tendus, et sa jupe courte, fendue sur un porte-jarretelles noir, me porte à lui donner une réponse plus qu'affirmative.

- Tu es... délicieusement femme.

Elle chausse ses escarpins et je ne peux m'empêcher d'être fier de marcher à ses côtés.

Son déhanché force les regards à se tourner vers elle.

Hommes et femmes ne peuvent rester insensibles, entre jalousie et désir.

Le restaurant qui nous accueille nous place dans une petite alcôve.

Nous échangeons, amis, amants, alors que nos pieds frôlent nos mollets.

- Vous avez de belles mains, me dit-elle dans un sourire.

Glissant la droite sous la table je la pose sur son genou.

Sous mes doigts je caresse doucement le nylon qui recouvre sa cuisse.

- Et chaudes... achève t-elle dans un mouvement de torse qui fait saillir ses seins.

Je devine ses jambes écartées sous la table.

Mes doigts frôlent l'intérieur de sa jambe. Elle rougit légèrement.

Le garçon apporte le plat.

Je ne manque pas de le voir jeter un coup d'oeil discret aux rondeurs affolantes qu'Eve recouvre lentement de sa veste.

Elle me jette un rapide coup d'oeil. Elle sait que j'aime lorsqu'elle se dévoile, impudique devant moi, avant de redevenir la femme d'apparence si sage.

Le repas se déroule dans cette ambiance feutrée.

Tournant ma cuillère dans le café je change alors brusquement de conversation.

- Es tu prête pour la suite de ta punition ?

Elle baisse les yeux. Le trouble l'envahit.

Après ce moment de charme, je l'invite à retourner sur le domaine du sexe.

Son regard brille un peu plus, me signifiant ainsi qu'elle en a autant envie que moi.

Elle murmure un "ho oui" dans lequel je peux déceler tout autant de joie que d'appréhension.

- Et tu te souviens pourquoi...

Son visage tourne lentement de droite et de gauche, attentive aux alentours pour vérifier que nous ne sommes pas trop écoutés, elle prend plaisir à me répondre.

Sa voix est douce, presque sucrée, tout juste supérieure aux bruits des conversations les plus proches.

- Parce que j'ai pris un plaisir solitaire... 6 fois de suite... discrètement au milieu d'une assemblée de personnes... et... que vous ne m'en aviez pas donné l'autorisation. Monsieur.

Ses joues s'empourprent légèrement.

Je la retrouve comme au premier jour de notre relation, inquiète et excitée.

Penchée en avant je me délecte de la vallée de ses seins qui m'est offerte.

Je fais sauter le bouton le plus haut d'un geste vif.

Sa poitrine révélée un peu plus elle semble s'affoler.

- Faute avouée, pas encore pardonnée. Réplique-je dans un sourire.

Nous traversons la salle sous les coups d'oeil des mâles qui la détaillent tels des prédateurs devant une proie royale.

Ses déhanchements relèvent son fessier et font se ballotter sa lourde poitrine.

Ses doigts dans les miens se font plus accaparant.

L'air frais de l'extérieur la fait se serrer contre moi.

- Sans vous je ne sais pas si j'aurais réussi à traverser la salle.

- Tu as enflammé tes observateurs, oui. Je suis sur que certains t'auraient plutôt empêché de partir.

Elle ne s'en détache pas dans le taxi qui nous roule jusqu'à une adresse que je lui tends sur une carte.

Je l'enveloppe de mes bras. Elle ronronne.

Ma main posée sur sa cuisse je caresse sa peau, visible entre les attaches de ses bas.

- Quelle délicieuse punition. Me murmure t-elle à l'oreille.

Du bout des doigts je passe sur la peau satinée de sa fesse nue sous la jupe.

Délicatement je flirte avec son globe rond que mes manigances révèlent un peu plus à chaque geste.

Le chauffeur ne cesse de lorgner dans le rétroviseur intérieur, profitant de ce morceau de chair que je dévoile.

Doucement cambrée elle offre sa fesse pâle à ma main et à son regard.

Saisissant le globe dans ma paume de main je presse cette rondeur charnue et envoûtante.

Sa respiration s'accélère.

Contre mon torse je sens sa poitrine frotter et j'imagine ses pointes de seins se tendre.

Le plat de sa main frôle mon membre au travers du pantalon.

Elle glisse un doigt entre les boutons.

Mon sexe réagit en enflant.

DU bout du doigt elle câline la peau lisse qui se tend.

- Vous ne portez pas de dessous Monsieur... fait-elle à mon oreille... "cela m'excite au plus haut point."

Son ongle vient griffer légèrement le serpent de chair lové entre mes jambes.

Un coup de frein brutal nous rappelle que nous ne sommes pas seuls.

Le taxi semble avoir du mal à se concentrer.

Il reste silencieux malgré ses regards appuyés.

Je relève la jupe d'Eve, elle montre un peu plus son corps.

La cuisse nettement visible jusqu'à la hanche les yeux du conducteurs se perdent entre les mailles des bas.

Son doigt fouille entre les boutons, caressant tour à tour mes bourses dont les glandes internes montent et descendent dans les sacs glabres qui les habitent, puis mon manche épais qui ne tarde pas à être à l'étroit dans mon pantalon.

Elle défait un bouton et y glisse sa main fine.

Avec lenteur elle s'empare du glaive.

Ses doigts enserrent et pressent mon sexe dur.

Ma main flirte avec sa raie et je m'attarde sur la rosette avant de descendre vers sa fente humide.

Hésitant entre les deux orifices, je reste placé dans cet endroit si particulier entre sa grotte interdite et son abricot lisse.

Elle ne peut pas me masturber dans l'exiguïté de mon pantalon, aussi se contente t-elle de mes palper avec une délicatesse extrême.

A l'orée d'attouchements plus osés, nous restons aussi sages que l'endroit nous le permet.

Un ralentissement.

Elle retire sa main.

Je recouvre sa cuisse.

Le taxi s'essuie le front avec un mouchoir.

Il nous dépose comme à regret devant l'établissement aux vitres sombres.

Eve le gratifie d'un sourire éloquent.

Une lumière blanche éclaire un porche et la lourde porte de métal noir rutilant.

Une trappe s'ouvre. Entre les grilles d'argent le visage d'un homme nous apparaît.

Eve frémit.

- Quel est ce lieu ?

Je sais qu'elle a deviné à la simple observation de son apparence.

J'affermis ma possession sur ses hanches.

- Il s'agit de l'endroit où tu vas être punie par où tu as fauté. Lui murmure-je à l'oreille.

Instantanément son torse se redresse.

Elle baisse les yeux, rougit, ondule son bassin.

- Ho... monsieur vous êtes...

Son regard se plonge dans le mien. Enflammé.

- Vous êtes... un adorable salaud.

La porte s'ouvre vers l'inconnu.

A suivre...

Par Maitre - Publié dans : Monsieur & Eve
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[...]

J'avais beaucoup jouis et mon sexe coulait des orgasmes multiples que j'avais pris sous l'effet des gods introduits en moi durant toute la journée.

Monsieur m'avait expliqué que je serais punie si je ne maîtrisais pas ma jouissance.

La chose étant impossible, nous le savions tous les deux, ce n'était qu'un élément de plus pour augmenter mon excitation.

J'étais à ces pensées en montant l'ascenseur.

Les bruits ronronnant de l'hôtel accompagnent mes vertiges les plus fous comme j'approche de la chambre.

La porte est encore fermée.

Monsieur n'est donc pas arrivé, malgré le fait qu'il soit parti avant moi.

Sur le lit un simple mot : "Déshabille-toi".

Sans pouvoir y rien y faire je sens déjà mon ventre s'enflammer.

Il est venu, il se prépare.

Il me prépare.

Un sourire m'échappe.

Je laisse donc descendre ma jupe au sol, avant de libérer mes seins de mon chemisier et de mon soutien-gorge,et me retrouver nue, dans le silence de cette pièce somptueuse.

Dépourvue de culotte comme il l'exige je m'aperçois dans le miroir.

Mes seins lourds ont les pointes tendues.

Ils se balancent, arrogants, gros, fièrement dressés.

Incroyablement excités par la tension sexuelle qui m'anime.

Ma taille fine s'évase sur mes hanches et ma fente lisse est luisante.

Je sens mon entre jambe palpiter d'envie.

Je pose mes mains sur mes fesses.

Douces et rebondies l'idée affolante qu'il me donne la fessée fait monter le feu de mon ventre jusqu'à mes joues.

Passant d'un pied sur l'autre le plug anal résonne dans mon petit trou en appuyant sur l'oeuf calé dans mon vagin.

Chaque mouvement me fait vibrer et je ne parviens pas à atteindre le calme que je voudrais.

Il me fait languir.

Un mouvement de mon bassin fait se frôler les deux engins, je réprime un hoquet de plaisir.

J'ose creuser mon ventre... j'ai l'impression immédiate d'être prise par deux hommes en même temps.

Mes orifices sont affolés, constamment en état d'excitation.

Mon esprit se trouble et l'extase monte peu à peu sous ma danse du ventre improvisée.

Doucement je fait monter et descendre mes abdominaux pour mettre en mouvement mes verges factices.

Introduits au plus profond de mes intimités, je me surprends à les inciter à bouger et me faire du bien.

J'aperçois ma croupe se cambrer dans le miroir alors que mes hanches ondules, que mon sexe devient un peu plus ouvert et qu'une jouissance se dessine.

Indécente, je livre mon corps à mon regard, affolée par le plaisir que je prends à m'observer en plein acte.

Je sursaute soudain lorsque la porte s'ouvre.

Il apparaît, la chemise entre ouverte sur le haut de son torse.

La démarche assurée il vient vers moi.

Je me tiens droite, les mains dans le dos, réprimant avec difficulté mon orgasme interrompu brutalement.

Il m'observe et me sourit.

- Alors ? Dit-il en s'adossant au petit meuble à côté de moi.

Je sais qu'il souhaite me l'entendre dire.

Je n'ai qu'une envie lui cracher que je n'ai pas été obéissante, qu'il doit me traiter comme telle, mais je fais durer le plaisir en jouant avec lui le jeu que nous adorons.

- Je suis à votre disposition Monsieur, que voulez-vous savoir ?

Ma voix est douce mais cassée par le manque de souffle, il doit y percevoir l'excitation.

- As-tu résisté à la jouissance ?

Sa voix ferme et grave me fait fermer les yeux.

Je me revois encore onduler, solitaire, à la recherche d'un nouvel orgasme.

- Non Monsieur. Je n'ai pas pu résister.

Sa main vient se poser sur mon sexe, prenant possession de mon entrejambe soudainement.

Les doigts en coupe, il masse de bas en haut mon abricot.

Je ressens la pulpe de ses doigts qui frôle mes lèvres surexcitées.

Je pousse un gémissement.

- Je le distingue, oui. Tu as jouis, et pas uniquement une fois.

- Oui Monsieur... oui...

Il écarte mes lèvres de ses doigts et s'enfonce doucement à la recherche de l'oeuf impoli.

Mon sexe l'accueille sans effort tant il est lubrifié.

- Au milieu de tous ces gens...

- Oui Monsieur.

Je m'entends et ma voix devient plus lointaine.

Trois de ses doigts sont en moi.

Largement ouverte, debout je ne peux qu'écarter les cuisses sous l'étau de sa main qui m'offense.

Sans cesse excitée, son intrusion me propulse aux frontières de l'orgasme.

- Tu t'es laissée aller, et tu as coulé.

- Ho oui... Monsieur.

Le souffle coupé j'ondule alors que 4 de ses doigts sont fourrés en moi, cherchant l'oeuf dans mon vagin.

Je me cambre pour lui permettre de mieux me forcer.

- Et combien de fois as-tu pris ton plaisir de façon solitaire au milieu de la foule ?

- Hooo... 6 fois Monsieur... hum...

Ses doigts font bouger la source ovoïde de mon plaisir.

Je souffle, je geins, je coule.

- Tu sais ce que j'avais dit.

- Je vais... hummm... être punie... parce que je suis... hoo... vilaine... hannn...

Il a trouvé l'objet et le fait osciller dans mon bas ventre.

Mon sexe outragé, je ne peux résister et je suis obligé de me pencher.

Ma croupe relevée, mes jambes grandement écartées, ses doigts plongés dans mon antre féminine, j'ai l'impression de n'être qu'un sexe, qu'une multitude de sensations toutes plus osées les unes que les autres.

Il reflue au creux de moi, l'oeuf entre ses doigts.

Je crie. Mélange de douleur et de bonheur.

Incapable de résister à cette vague de plaisir, ma cyprine envahit mon sexe et inonde ses doigts.

- Je suis... désolée... Monsieur.

Un éclair vient de me parcourir.

Il ne dit rien. Sa main me maintient penchée en avant, mon fessier tendu vers lui.

La fessée vient enfin, libératrice.

Sa main s'abat et à chaque claque ses caresses pour apaiser le pincement de ma peau me provoque un gloussement de bonheur.

Dans mon anus le plug oscille et résonne, accroissant de façon insolite un plaisir qui décuple mes sensations.

Je ne peux m'empêcher de pousser quelques cris qui expriment l'indécent bonheur qui est le mien.

Il prend son temps pour me donner ma punition de la plus belle façon qu'il soit.

Mes fesses ont chaud.

Sa main se fait plus curieuse et exploratrice.

Elle glisse entre mes cuisses et vient flirter avec mon bonbon en feu.

Du bout des doigts il me caresse.

Mon clitoris vibre.

Il remonte alors sa main vers la vallée de mes fesses.

Sous ses manoeuvres le plug anal oscille.

Il en joue, le forçant à aller de gauche et de droite, ouvrant mon orifice étroit de la plus belle manière qui soit.

Il s'en saisi et le force à s'extraire, lentement.

Je sens mon anus se tendre, la résistance souple qu'il oppose au jeu de l'objet m'arrache un gémissement intense.

Mon feulement se poursuit comme Monsieur accentue la pression.

Je relève ma croupe avec indécence.

Je n'ai qu'une envie... qu'il me baise... par tous les trous.

L'attente est insoutenable.

Je me consume de désir et je devine mon sexe couler tout ce temps qu'il m'excite à l'aide de la fausse verge plantée dans mes fesses.

Mon anus se détend sous l'extraction du plug.

Je lâche un cri guttural, suivi d'un feulement.

Mon corps se cambre.

Je viens d'atteindre un point d'orgasme.

Le souffle me manque.

Mes seins montent et descendent sous ma respiration.

Je sens ses mains sur mes hanches.

Il m'attire vers le bas.

Allongé au sol il me place a califourchon sur lui, mon visage orienté vers ses pieds.

- Pour chaque orgasme que tu as eu je vais te punir par le sexe. Celui-ci est le 7eme... commençons par la fin.

Mon sexe se pose sur le sien.

Je me frotte, lubrifiant son manche que je sens dur et raide entre mes lèvres lisses.

A quatre pattes, les cuisses largement écartées, je lui montre mon fessier.

Il le caresse avec douceur, pétrissant une à une mes fesses tendues vers lui.

Je pose mes mains sur mes globes blancs, mes seins lourds posés sur ses jambes, la joue collée à son mollet, lubrique comme une vestale, j'ouvre mes cuisses et ma raie sans cesser d'onduler sur sa verge.

Il profite de mon spectacle.

Je glisse ma main entre mes jambes.

D'où il est je sais qu'il peut m'observer en toute liberté.

Je me caresse, trempée, écartant mes lèvres pour lui permettre de voir mon doigt s'insinuer dans ma vulve.

De mon autre main je flatte mon petit trou du bout de l'index. Il a une vue intégrale de mon corps, je le sais.

Je me donne une petite tape sur mon sexe luisant.

Je l'entends apprécier ce que je lui offre.

Je recommence, mes 4 doigts viennent tapoter mon sexe.

Mon clitoris bouge, je m'excite, je le presse, je feule.

Dans mes doigts je sens son membre tendu et gorgé. Je le saisi dans ma main.

Large, je ne peux en faire le tour de mes doigts.

J'en ai envie. Je le veux en moi.

Il ne me faut qu'une seconde pour le présenter devant ma fente qui l'accueille sans effort.

Je l'imagine... derrière moi... il observe ma chatte qui, tel un abricot éventré, se fait remplir par la grosseur du manche.

Il m'écartèle, je pousse un grognement.

Malgré mon humidité, sa grosseur me tourmente.

D'un coup de reins je l'enfonce en moi.

Le cri que je pousse fait aussitôt place à un gémissement de plaisir partagé.

Ce sont mes mouvements de hanches qui font pénétrer sa verge dans mon ventre, au plus profond.

Je me cambre et me dresse jusqu'à sentir sa verge disparaître entre mes nymphes malmenées.

Mon sexe monte et descend sur le sien.

Tel un pieu qui me pilonne, je l'accepte, je le fais se dresser et ramoner mon intimité brûlante.

Il me force à me redresser.

Sa verge m'abandonne momentanément.

J'ouvre grand les cuisses pour être à sa disposition.

Mes mains agrippent le canapé.

Je me sens bien, je me livre à lui.

Il enfonce sa verge à nouveau en moi.

Ma bouche grande ouverte expulse des gémissements sans cohérence.

Il me baise enfin. Comme une chienne. Et je jouis.

En levrette, son gourdin me taraude sans relâche.

Une de ses mains vient s'emparer d'une de mes mamelles.

Il en tire le téton tout en continuant de me prendre avec force.

Il me punit par une saillie animale et mon sexe expulse sa cyprine sur son manche qui me pistonne sans cesse.

Ses mains resserrent mes jambes.

Sa grosseur devient intolérable dans mon vagin souillé.

Il n'en a cure et poursuit ses intromissions.

Je bafouille un "oui" alors qu'il s'extraie enfin de ma grotte défoncée.

Il y replonge et mes chairs brûlantes s'écartent difficilement pour céder et me faire hurler de plaisir.

Je viens de déguster mon deuxième orgasme simultané.

Je m'effondre sur le canapé, incapable de résister à ses coups de butoirs qu'il m'assène.

Il sort de mon sexe.

Debout derrière moi, je lui offre ce qu'il veut. Tout.

Sa main me caresse le dos, la croupe.

Il flatte ma nuque.

J'obéis, docile, gourmande, en embouchant sa queue ruisselante de mon jus.

Ma bouche s'ouvre pour le faire entrer.

Sous ma langue il est chaud.

Je le suce profondément, le faisant entrer jusqu'au fond de ma gorge, mes yeux dans les siens.

Il sait que j'aime bouffer son sexe, il me sourit avant de fermer les yeux et exploser dans ma bouche.

Ses jets épais nappent ma langue, mes joues se remplissent.

Je n'avale rien, continuant de le faire aller et venir entre mes lèvres.

Sans force je poursuis avec l'aide de ses mains qui me font aller et venir.

Lorsqu'il relâche mon visage, je me penche en arrière.

Bouche grande ouverte je lui offre à contempler sa semence dans ma gorge.

Il caresse mon front moite.

Je fais entrer son sirop d'homme par petites déglutitions.

Lentement j'avale, profitant de cette offrande au goût si particulier.

Je déglutis avec délice, toujours aussi surprise d'aimer avaler son foutre.

Je sais cependant que ma punition n'est pas finie.

Pourvu qu'elle soit encore aussi douce...

A suivre...

Par Maitre - Publié dans : Eve & Monsieur
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