Je suis seule ce soir.

J’ai pourtant l’impression que tu vas venir, toi mon mari, mon amant.rose

Est-ce nos échanges mails très coquins de la journée ?

Mes aveux de papillonnage avec des inconnus sur différents sites par le biais de phrases, de textes qui me font chaud au ventre ?

Mes confidences sur mes aventures sensuelles de jeunesse ?

Le regard appuyé sur mes douces formes d'hommes croisés dans la journée ?

Je t'ai tout dévoilé, avec ce doux espoir d'aiguisier tes sens, d'éveiller tes envies...

Allongée sur le lit, appuyée sur les coudes je lis un magazine féminin.

Le ventre et le pubis plaqué contre le matelas, je cambre, je dandine des fesses, je les serre, des petits mouvements de droite à gauche, mon clitoris se frotte délicatement au drap.

Peu à peu je me rends compte que je suis en train de me donner du plaisir.

L'appartement est silencieux, seul le frottement de mon corps sur le tissu du lit vient troubler le calme rassurant de mon nid douillet.

 

Un bruit dans ma porte d'entrée.

Un voleur ? Je frémis...

Un violeur... ? Humm... serais-tu celui-ci ?

Non, je sais que c'est toi. Il n'y a que toi qui dispose des clés.

Je me cambre un peu, écartant légèrement mes cuisses pour laisser apparaître l'orée de ma vulve et son renflement lisse et épilé.

J'entends la porte s'ouvrir derrière moi.

Mon esprit t'imagine, avançant doucement dans ma chambre.

Tu me regardes dans cette position que j'imagine indécente.

Une bouffée de chaleur m'envahit.

Et s'il s'agissait réeellement d'un cambrioleur ?

Je rougis à l'idée qui me traverse... et qui me fait onduler un peu plus...

Un inconnu... ho... je ferme les yeux, faisant disparaître les sourires de papier glacé.

Il pourrait abuser de moi...

 

Sur ma cuisse se pose délicatement une main.

Je cherche à me retourner mais, fermement, la main me maintient ainsi, sur le ventre, mes fesses nues à l'air.

Hummm... je gémis doucement, je souris.

 

Par dessus mon visage vient se placer un foulard de soie qui devait se trouver au pied du lit.

Mes yeux sont ceint d'un bandeau qui te fais te défiler à mon regard.

Je ronronne.

Tu attrapes des liens de soie sur la table de chevet et lies mes poignets aux barreaux du lit.

Incapable de résister à mon désir qui s'accroît, je relève ma croupe.

Un bruit sur le sol me signale que tu viens de te retirer de la pièce et que la porte est grande ouverte.

 

J'attends, laissée dans cette position.

Les pointes de mes seins tendus

Mes pensées fantasment... « qui est donc cet individu ? ».

Je m'avoue avoir l'envie d'un inconnu, et j'aime ce jeu que tu joues avec moi.

Mon esprit bouillonne d'envies.

Excitée je me rends compte que mon intimité s'humidifie.

 

Toute à mes envies, je ressens soudainement un immense plaisir et une sensation de feu lorsque je sens ta main se poser sur le bas de mon dos.

Surprise je sursaute un peu avant de m'aggriper aux barreaux auxquels je suis attachée et soupirer de joie.

Je devine la douceur de la paume

Un souffle se fait sentir sur le haut de la cuisse.

Mes muscles se contractent.

Le dos des doigts qui forcent tout doucement pour ouvrir mes jambes.

Me sachant provocante, les fesses en l’air, je me fais volontairement complice pour notre plaisir. J’écarte légèrement les genoux pour entrouvrir mon petit nid d’amour.

Les frémissements de ma motte humide sont nettement visibles entre mes cuisses.

Je me détends.

Les doigts qui flânent sur un flanc atteignent ma poitrine, ballottante et généreuse.

Les ongles sur les auréoles, une pichenette douce sur le téton tendu.

Je gémis.

Je sens un sexe chaud reposé sur ma fesse. Il me fait l'effet d'un fer rouge.

Humm c’est ton sexe, je le devine, je le sais, je le sens, toi mon amant, mon amour de l’instant.

Une main dans le creux de mes reins. Je me cambre, presque obscène.

Elle caresse mon dos de la nuque, s’insinue dans mes cheveux, jusqu’au bas des reins.

J ne peux réprimer un gémissement et je redresse mon séant, cambré au maximum, cuisses écartée, offrant mon sexe et ma raie à mon observateur... toi.

Position terriblement indécente qui me vaut une petite tape sur la fesse.

J'en ouvre la bouche pour laisser s'échapper un gémissement.

La caresse apaisante qui flatte ma rondeur me fait couler.

Une seconde petite tape douce sur mon téton le fait se durcir et je me surprends à aimer ces petits assauts physiques.

La main palpe avec douceur mes fesses pour les écarter.

Le sexe qui repose sur moi s’insère dans ma raie, il durcit.

Deux doigts saisissent mon téton, le mamelon roule.

L’onde de cette caresse électrise mon vagin.

Je serre les fesses pour emprisonner ce glaive de chair.

La main saisit mes cheveux, tire doucement en arrière mon visage.

Je masturbe avec délicatesse par des mouvements lents du bassin ce sexe chaud et raide.

Aveuglé par le bandeau de soie noir, le pieu serré positionné entre mes rondeurs, forçant leur écartement … j’ai un doute… est-ce bien celui que je connais ?

Privé de la vue, mes sens sont décuplés, je trouve ce sexe gros … trop gros pour être le tien ?! Ou est-ce mon esprit qui me joue des tours ?

Mais non ce ne peut-être que toi. C’est toi, nul autre que toi. Mon doux désir d'envies qui me rejoint.

A moins que... Et si c’était cet homme que j’ai aperçu la veille jouant un air de jazz sur son saxo ?

Ou bien cet autre qui jouait de son beau fessier en montant les escaliers… ?

L'envie de laisser ce fantasme m’envahir me rend féline.

Le balancement de ses reins positionne son sexe contre l’étroite rosette.

Je frissonne.

Ma respiration s’accélère.

De douces et intenses sensations me font écarter davantage l’accès à mon orifice.

La main lâche mon sein, et glisse, frôle mon sexe, légèrement ourlé d’une fine franche pileuse.

Son manche dur entre mes fesses. Je gémis.

Il insinue un doigt sur les lèvres.

Mes sens en éveil de ne pas voir.

Le doigt caresse la fente humide et moite.

La seconde main revient sur mes fesses, une nouvelle petite tape … je frétille, je me cambre, je crie.

 

Et puis je sursaute.

Tétanisée. Incapable de dire un simplemot.

Une troisième main caresse ma nuque...

Je m’affole. Ohhh.

Les mains me redressent, me forcent à me mettre à 4 pattes sur le lit, poignets liés.

Je tourne la tête en tout sens pour tenter de voir à travers le tissu en pure perte.

A genoux, les mains crispées sur le haut du lit, poignées emprisonnés, je cherche, je ne comprends pas, je m’inquiète...

Un index caresse ma bouche, mes joues avec une grande douceur pour m'imposer le silence et m'apaiser.

Haletante je parviens à me calmer.

Ma langue sort timidement de ma bouche, soudainement prisonnière de mon fantasme avoué.

Je lèche mes lèvres. Je les pince entre mes dents.

Le doigt frôle ma langue. Je la sort, et lèche ce doigt qui se laisse atteindre.

Derrière moi les mouvements de bassin s’accentuent, tes mains sur mes hanches.…

La main entre mes cuisses frôle ma fente humide et moite.

Je pousse un petit cri comme mon clitoris se fait malmener.

Ma bouche ouverte se referme sur le doigt... surprise je l'avale doucement et le suce tel un ersatz de sexe, le visage de côté... aveuglée... offerte.

 

Je mouille, je coule, les fesses écartées alors que le sexe large pousse sur mon petit orifice.

La main fouille mon sexe.

Je pousse mon bassin sur le membre qui écarte ma rosette avec une résistance qui me fait crier.

L'envie me submerge après quelques instants sans un mouvement.

Je gémis.

Les doigts s'enfoncent dans ma vulve qui ruisselle sur mes cuisses pâles.

Mon anus se dilate sous la pression de ce sexe qui me parcours l'arrière train.

Un doigt en bouche, je sens une quatrième main saisir mon autre mamelon et le faire rouler, le tirer.

Je suis l'instrument d'un jeu à 4 mains... et je produis les plus beaux sons au monde... ceux du plaisir et de l'orgasme.

Je me cambre, me dandine, la croupe en l'air, enfoncée par la verge dure...

Je cherche plus... plus loin... je deviens folle d'envie, de désirs, privée de la vue et du touché.

 

Les doigts qui m'ont fouillés se posent sur ma bouche.

L'odeur m'enivre, celle de mon sexe.

Je lèche ces nouveaux doigts à la saveur si particulière.

Je goûte sensuellement, lèche de ma langue.

Les doigts entrent dans ma bouche largement ouverte.

Je salive et je déglutis, avalant ma mouille.

Les deux mains de l'homme derrière moi se saisissent de mes seins.

A chaque pincée je gémis.

A chaque gémissement son sexe rentre un peu plus dans mon petit cul rond.

Devant moi l'inconnu s'approche.

Je découvre une chaleur douce sur ma joue, dure, ferme.

Son gland me frôle.

J'ondule effrontement du bassin provoquant une pénétration profonde du manche qui me force l'anus.

J'ouvre ma bouche gourmande, telle une femme qui aime l'amour... sensuelle... garce... affolée... affolante.

Je tire la langue pour sentir ce mandrin d'homme.

Je cherche le gland invisible qui ne tarde pas à se poser sur ma langue.

Je prends conscience de... ma chance...

Deux sexes d'homme pour moi... deux pieux dressés en érection à ma vue.

Je gobe le bout entre mes lèvres affamées.

Je pousse ma bouche, il coulisse entre mes lèvres jusqu'à l'englober.

L'autre membre monte et descend dans ma brèche la plus secrète et m'arrache des gémissements étouffés par ma bouche bien pleine.

Il a bon goût... sa forme... ce n'est pas le tien...

Je mouille. Je coule, incapable de me retenir dans l'orgasme.

Une main de mâle me force à venir gober la verge chaude... loin en appuyant sur ma nuque.

 

Les sens en fusion je m'agite.

J'écarte mes cuisses, mes lèvres molles de désirs alors que le manche écarte, pousse l'entière longueur de sa virilité dans mon étroitesse.

J'ouvre grand la bouche, mon visage saisi à pleines mains.

Je suis maitrisée et je sens les coups de reins de l'homme devant moi faire s'enfoncer son sexe jusqu'à déformer mes joues et bientôt frotter contre ma gorge.

Presque écoeurée, je salive... ravie d'être ainsi prise.

 

Le sexe s'extraie de mon anus et je lâche un cri inaudible, ma bouche bien pleine.

Il se fiche alors entre mes lèvres trempées, s'enfonce dans ma vulve qui s'ouvre sans résistance, lubrifiée par mon orgasme.

Je suis prise par devant et par derrière... je crois rêver et j'ondule mon bassin pour sentir ce sexe me parcourir le sexe.

Quel cadeau.

Je sens une nouvelle jouissance monter... incroyable...

Les mains forcent mon visage à s'agiter.

L'homme devant moi use de ma bouche comme d'un orifice vulgaire.

Je me sens chienne...

Le sexe repart en arrière puis s'élance dans mon abricot.

Mon menton est trempé, mes seins douloureux, mon anus béant et mon sexe pilonné.

Une chatte en manque... voilà la pensée qui me traverse l'esprit alors que je m'agite en rythme avec les deux hommes qui me font subir les outrages les plus délicieux qu'il soit.

Ils entament un ballet de concert, entrant et sortant au même rythme.

Sur les genoux je bouge pour les accompagner, sentant mon plaisir gravir les marches de la jouissance, 4 à 4.

Je serre ma bouche autour de ce membre plus large que celui de mon homme pour simuler un vagin.

Et j'aspire à chaque poussée.

Je tourne ma langue autour de ce sexe rude et arqué.

Je sens les bourses frôler mes lèvres.

Les mains me maintiennent immobiles.

La croupe en l'air à la recherche du sexe de mon homme, les hanches saisis, je subis les assauts où son bassin claque sur mes fesses.

Je jouis.. poussant un cri en ouvrant ma bouche.

Incapable de reprendre ma respiration je gémis, la bouche encombrée de la verge qui soudainement gicle dans ma bouche.

J'avale le foutre épais qui me tapisse la gorge.

Je me fais chienne, désirable, et j'offre à cet inconnu ma bouche pour se vider.

Enfoncée avec longueur et conscience je sens le pieu fiché dans ma fente se tendre et palpiter.

Il n'est pas long à exploser et rependre son foutre chaud dans ma chatte brulante.

Nous restons ainsi quelques instants.

Je suis assourdie par l'effet de mes multiples orgasmes.

Je perçois les membres se retirer.

Les pas s'effacer vers la sortie.

Souillée, salie mais ravie, comblée, je suis laissée dans cette position.

Je m'affale à plat ventre.

Le drap est gluant de nos ébats orgiaques.

Je prends soudain conscience que mon mari vient de me voir sucer et avaler un autre que lui, sans un mot, pendant qu'il me prenait par derrière.

Mes joues rougissent.

Ma respiration se calme qu'après de longues minutes où je perçois mes cuisses devenir humides de ma cyprine qui coule, mélangée au sirop d'homme.

Je n'entends pas la porte claquer...

Surprise de moi même je les espère à revenir.

 

A suivre...

 

 

 

Par Maitre - Publié dans : Elle... Il... en duo
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Un soir nous avions décidé de l'inviter à boire un thé, discuter comme nous le faisions souvent.

C'était peu de temps après cette discussion très intimiste et j'appréhendais leur rencontre, espérant que rien ne sortirait et que nous pourrions reprendre notre vie amicale comme avant, mais également un peu excité à l'idée que chacune regarde l'autre avec une attention particulière.

Après tout, ne m'avaient-elles pas avouées, l'une et l'autre, qu'elles se trouvaient ravissantes ?

Mei, avait les yeux en amande, noirs, comme deux éclats d'obsidienne dans on visage fin et doux encadré par des cheveux bruns mi-longs.

Elle était vêtue comme à son habitude d'une sorte de kimono de soie pourpre qui rappelait ses origines eurasiennes et mettait en valeur ses formes et son corps menu.

Ses hanches étaient rehaussées d'une ceinture noire qui creusait et révélait le 85 b de sa poitrine qui n'avait pas besoin de soutien gorge pour être orgueilleusement portée.

Un léger maquillage fardait son visage.

Elle invita Lynn à pénétrer dans le jardin d'hiver.

Au milieu des plantes exotiques, sous le bougainvillée et les yukas, nous étions assis sur les coussins ocres qui paraient les canapés en teck.

J'avais fait le choix d'une musique légèrement électronique à laquelle se mêlait les sons d'un saxophone suave.

 

Je me souvenais de la fin de notre discussion de la semaine dernière...

Lynn m'avait demandé si je la trouvais sensuelle également.

Je n'avais pas pu lui dire l'inverse.

Elle avait été flattée, charmée.

Nous avions tous deux rougis de nos aveux.

Et encore plus lorsque je lui avais révélé que Mei avait rêvé d'elle. Un rêve... sensuel.

Le sourire de Lynn à ce moment avait éveillé en moi des envies que j'avais eu peine à cacher.

Elle m'avait à son tour dit qu'elle trouvait ma femme très « à son goût ».

J'avais surenchéri, évoquant le fait que je m'étais surpris à les imaginer, ensemble.

Fantasme bien masculin qui l'avait fait sourire.

Un sourire dans lequel je remarquais la trace d'un regret, celui de n'avoir jamais osé passer le cap avec une autre femme.

Je revoyais son regard vert, brillant de milles éclats d'émeraude, lorsqu'elle me confiait qu'elle avait fait un rêve érotique où je tenais une place qui l'avait fait se réveiller en nage au petit matin.

Mes mains, mes lèvres étaient sur son corps.

Et sa phrase me revenait en mémoire : « cela me gène de te dire cela, mais je trouve que tu as de magnifiques mains, et des doigts très soignés, j'aime cela chez un homme et je t'avoue que cela me perturbe depuis ce rêve de te regarder".

Aucun des mots n'avait été oublié.

Ils repassaient encore et toujours, chaque jour, depuis cet aveu.

Nous nous étions séparés sur un baiser un peu trop appuyé, sur la joue... presque à la commissure des lèvres, ses yeux s'étaient fermés, son parfum m'avait envouté.

Ce sourire... ses jambes... son décolleté... tout me revenait en même temps.

Et je la retrouvais là, assise presque en face de moi,

 

Derrière les lueurs des bougies flottant dans une large coupe où les fleurs d'orchidée se partageaient la place avec la cire, je posais mes yeux sur son corps.

Des seins plus important que ceux de Mei, une chevelure brune attachée en arrière dont une mèche venait barré le front, un regard qui m'hypnotisait et un corps mis en valeur par une jupe noire, un chemisier léger ajusté, très près du corps.

J'observais le regard de Lynn qui se posait sur les fesses de ma femme.

Un peu trop appuyé, celle-ci rougit et se retourna lorsqu'elle s'en aperçu.

Je lui lançait un sourire engageant, et ses joues rosirent quelque peu.

Le haut du dos était dénudé et Lynn jetait des coups d’œil furtifs entre ses fesses et ses seins alors que l’hôtesse de maison installait quelques délices à manger.

Mei se pencha légèrement pour servir un cocktail sur la table basse, face à Lynn qui se trémoussait sur son coussin, croisant et décroisant ses jambes au fur et à mesure que je sentais monté son émoi.

Ses yeux se plantèrent dans la vallée de la poitrine menue qui lui faisait face.

J'avais pour ma part une vue imprenable sur son postérieur gainé dans la soie proupre.

Les yeux verts ne quittaient pas les deux seins qui tendaient le tissu vers le sol, laissant deviner des tétons tendus.

  • A quoi trinquons-nous ? Dit Mei en se relevant lentement non sans avoir vu l'intense attention que Lynn portait à la peau de ses rondeurs.

Je voyais cette autre femme frisonner en regardant ma femme.

  • A nous ? Fit-elle.

J'approuvais. « A nous ! Et à votre beauté mesdames ! ».

Ses grands yeux noirs par dessus le cristal, Mei observait nos deux visages en buvant.

Lynn admirait sa bouche, posait parfois un regard sur moi, alternait avec une attention gourmande sur les pans fendus du kimono.

Pour ma part je détaillais ses seins qui se soulevaient plus vite dans le chemisier.

Ma complice littéraire n'était pas insensible à l'ambiance. La discussion d'il y a quelques jours avait du faire son chemin dans son esprit.

Mei pose sa main sur ma cuisse.

  • Tu as mis ton jean mon chéri, je te préfère pourtant moins à l'etroit.

Lynn suivait la main fine et délicate qui caressait ma cuisse.

Instantanément je sentis mon sexe s'agiter et l'étroitesse ne manqua pas de se révéler d'actualité en quelques secondes.

La discussion s'engage autour de tout, de rien...

Mei est prévenante...

Disparaissant parfois pour s'enquérir de gourmandises.

Puis un silence vient se faire.

Je pose mes yeux sur la jupe et le chemisier aux premiers boutons défaits.

Ses talons hauts galbent ses jambes et des lanières enserrent ses chevilles.

Sa peau blanche contraste avec celle plus ambrée de ma femme qui lui propose quelques petits fours.

Lynn se penche, plus que de raison, pour se servir et avoir le loisir d'admirer la naissance de ses seins.

Mei bombe doucement le torse, provoquant une vision plus ample sur sa poitrine libre.

  • Terry disait...

La voix me saisi.

Elle allait révéler mon aveu. Je m'agitais.

  • Que disait-il ?

Lynn me sourit alors d'un air complice en croquant un gâteau entre ses dents blanches.

  • Il me disait que vous aviez parlé de moi.

Les mots étaient lâchés. Il n'y avait pas de retour arrière possible.

J'étais géné, la musique sembla disparaître.

Mei me regarda, paniquée.

  • Tu sais... notre discussion de l'autre soir. Ton rêve... avec Lynn.

Debout, le plat à la main, Mei semblait prise de tétanie, incapable de faire un geste.

  • Ne sois pas génée Mei... Rétorqua la bouche rose de Lynn. Lorsque je te regarde je t'admire telle une belle toile. Tu es très belle.

  • Nous disions juste que tu étais très belle. Tentais-je d'ajouter pour détendre l'atmosphère soudain tendu.

Le saxophone revient alors doucement à nos oreilles.

Les deux femmes se regardaient, puis posèrent leurs yeux sur moi.

  • Que vous êtes très belles. Souriais-je en levant ma coupe pour honorer leur grâce.

Mei murmura un « merci... je ne sais pas quoi dire... c'est gênant... ».

  • Et puis, Lynn aussi rêve de toi. Et je trouve cela très mignon.

Je savais que j'étais allé trop loin. Mais ce n'était plus mon esprit qui pensait, c'était mon fantasme, mon sexe qui palpitait devant ses deux corps de femmes qui se faisaient face.

Lynn caressait sa cuisse du pied de son verre.

Mei se rassit, jambes serrées.

J'observais le tissu des bas sur lesquels notre amie passait le cristal.

Ma femme murmura dans un souffle « mais que vas tu penser de moi... »

Lynn se pencha vers elle.

Ses rondeurs pleines visiblement soutenue par un harnais rouge dont je distinguais les broderies.

  • Je suis très touchée. Savoir ceci...me rend toute chose.

La voix douce fit se redresser le visage fin de ma femme.

  • J'aime cette idée que tu ais rêvée de moi.

  • C'était un rêve... c'est tout. Tenta de répliquer Mei qui ne savait plus où poser son regard, attirée par les deux seins amples qui se dévoilaient à elle.

  • Tu nous dit ton rêve ?

Les yeux de ma femme sur elle puis sur moi, immenses, étonnés...

Ses lèvres entrouvertes pour susurrer qu'elles dansaient, qu'elles s'embrassaient, qu'elles se caressaient.

Et ses doigts crispés sur ses cuisses qui trahissaient son émoi.

Elle était une poupée désirable, fragile et pourtant si terriblement érotique.

  • Et... c'était tout ? Poursuivit Lynn en posant une de ses mains sur celles de Mei.

Ma femme me lança un regard interrogateur.

Je souriais pour l'inviter à poursuivre, rassurant, pris d'une envie folle d'en savoir plus et de faire durer ce moment incroyable.

  • Tu embrassais bien... la suite est... intime... Une bouche gourmande... Des doigts qui s'insinuent entre mes jambes...

Elle ferma les yeux. Sa voix se brisa.

Lynn posa son autre main sur ses cheveux pour la caresser avec tendresse et la rassurer de sa voix suave.

  • Tu me troubles... Je n'ai jamais embrassée de femme, mais si cela devait se passer, j'aimerais que ce soit avec toi.

Mei releva le visage sur lequel je lisais l'émotion.

  • Vous n'avez jamais dansé ensemble non plus... dis je.

Je savais que ma femme adorait danser. Elle me sourit, reprenant un peu plus confiance.

Lynn se leva et l'attira doucement vers elle.

  • J'ai envie de danser avec toi. Lui dit-elle en posant sa main dans son dos sur la peau douce de miel de Mei.

Au son des notes de jazz urbain je vis ma femme faire un pas vers notre amie, pour accepter l'invitation.

 

A suivre...

Par Maitre - Publié dans : MLM
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mots

Après quelques mois à se côtoyer dans l'association littéraire, nous nous sommes liés d'amitié. Une amitié sage où, parfois, un regard, une remarque appuyée nous faisait réagir.

Elle, Lynn, brune ravissante aux cheveux souples qui tombaient sur ses épaules, des yeux vert émeraude d’une intensité hypnotique, un corps souple dans le moindre de ses déplacements. Sa poitrine avantageuse régulièrement mise en avant par des hauts proches du corps, marquait la courbe de ses hanches avec une sensualité en retenue.

Les hommes de l’association aimaient lorsqu’elle prenait la parole et certaines femmes, je le devinais, la jalousaient.

Un soir, je présentais un recueil de nouvelles un peu moins sage qu’à l’habitude et nous avions devisé un peu après, profitant d’un moment plus calme dans le moelleux des canapés de l’association.

En découlèrent une complicité un peu plus grande et quelques invitations à boire un verre chez moi.

Ce fut là où je lui présentais Mei. Ma femme.

Eurasienne, de grands yeux en amande dans un visage fin, légèrement triangulaire.

Les cheveux raides, noir, mi longs, cascadant sur la peau nue de son cou.

Un corps menu, des seins de petites taille, 85b.

De taille moyenne, fine, des hanches découpées sur des jambes fuselées.

Un léger maquillage fardait son visage.

Le courant passa immédiatement entre nous trois.

Son rire plus timide se mariant avec celui de Lynn, plus cristallin.

Ses yeux noirs renvoyaient parfois l'éclat des yeux verts.

Un jour… nous étions à siroter un ultime verre dans le local douillet.

Je lui avouais alors soudain que ma femme m’avait surprise.

« Nous parlions de toi »

- Ah bon ?

- Oui

- De quoi parliez vous ?

J’avalais une gorgée… mes yeux dans ses tiens, un peu appuyé comme parfois lorsque nos discussion glissaient sur un terrain plus intime.

Je restais à l’observer, sans un mot.

Mes yeux glissaient sur ses formes onctueuses dans la lumière tamisée du coin club.

Elle semblait un peu gênée par le regard.

Je m’agitais, mon pantalon de toile souple, noir, crissait un peu lorsque je me recalais sur le canapé.

Elle croisa ses jambes sur le canapé, dévoilant ses cuisses.

- Et que disais tu sur moi ?

- Et bien…

Elle me souriait.

Mon corps réagit alors à la vitesse de l’éclair, comme mon esprit s’enflammait.

- Dis moi …

Sa vois était suave et douce.

- Elle m’avouait que tu étais très sensuelle.

Je ris doucement, mes yeux sur ses cuisses.

Elle levait un sourcil… visiblement charmée.

- Je ne pouvais que lui dire que tu étais effectivement « ravissante ».

Je sentais ma voix se casser un peu devant ma révélation et mon aveu.

 

A suivre…

Par Maitre - Publié dans : MLM
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