[...]

 

De retour dans la salle de réception je suis surprise par le nombre de personnes d'horizons divers, animés par le même élan artistique, celui de magnifier le corps, la sensualité et l'amour dans son acte sexuel.

Monsieur reconnait des invités et discute, me laissant un peu seule.

J'observe le couple de danseurs à la ronde troublante.

Nus, lui peint en blanc, sur lequel je ne peux m'empêcher d'observer son sexe qui se ballote.

Elle, peinte en noire, forme le Yang du Yin et se frotte, s'assemble à son danseur, arborant ses seins et sa croupe dans des postures lascives.

Sans m'en rendre compte leurs gestes enchainés me rendent fébrile et font grimper mon envie.

"Une coupe ?" me dit une voix masculine.

Un homme brun à la peau halée, le sourire enjôleur me propose du champagne dans un formidable accent méditerranéen.

Il observe les artistes avant de reposer son regard sur moi, amusé par mes joues qui rosissent involontairement.

"Ils sont terriblement sensuels ne trouvez-vous pas ?"

Je réponds que oui en acceptant la coupe et en trinquant avec cet inconnu.

Mes yeux cherchent Monsieur, pour me rassurer et me raccrocher à l'instant réel.

Il est quelques mètres plus loin, visiblement attentif à mes gestes.

Il discute avec la maitresse de maison.

Je me sens mieux comme je le sais protecteur et j'aborde la discussion avec mon inconnu de façon plus confiante.

C'est un artiste et nous devisons de ces œuvres que l'on ne connait que si peu.

A côté de Monsieur, notre hôtesse a posé sa main sur sa cuisse et le caresse très discrètement.

Mon interlocuteur s'aperçoit rapidement que je suis ailleurs et s'en va non sans me gratifier d'un compliment sur mon port et mes formes.

Tournant fréquemment mon regard vers Monsieur, je devine le manège de cette femme au port altier.

Le sourire en coin de cet homme que je désire et qui se fait frotter par une autre me met le feu au ventre.

Il me fait signe de les rejoindre.

Les quelques pas que je fais se font dans un état second.

La jalousie que je ne peux pas, que je ne dois pas, avoir se mêle à la peur qu'il m'abandonne pour une autre.

Est-elle plus jolie ? Lui a t-elle promis de libertines escapades ?

Ou bien n'est-ce qu'une épreuve de plus qu'il me fait subir dans notre relation de complicité, de nos rapports de soumission ?

"Tu te souviens de notre charmante hôtesse ?".

Sa voix est profonde, forte.

"Bien sur." dis-je en tentant d'afficher un sourire aimable.

Je suis pleine d'incertitude et pourtant je veux garder la tête haute.

La femme retire sa main avant de prendre un petit four et le déguster du bout de ses lèvres délicatement maquillées.

Sa tenue met en valeur ses petits seins et sa taille fine.

Je me surprends à me demander si Monsieur la trouve désirable.

"Elle m'a fait une proposition que je ne peux refuser. Et dont tu es la cause."

Je reste silencieuse, ne comprenant que trop bien qu'il s'agit de mon erreur de tout à l'heure.

Elle me dépasse de quelques centimètres et me lance une œillade éloquente.

"Oui, ma chère, vous m'avez mise en appétit avec les prouesses de votre... amant..."

Sa main se pose sur l'entre jambe de l'homme qui me sourit.

Elle masse la bosse qui déjà se forme de façon nette dans son pantalon.

"Cela ne vous ennuie pas ?" demande-t-elle ingénue ?

Je tente de sourire, gênée, quand Monsieur poursuit, implacable.

"Il n'est pas dans ses conditions de discuter mes souhaits."

"Ho... partageuse ?".

Il ne répond que par l'exhibition de mon collier en relevant une mèche de mes cheveux et ces quelques mots :

"Accompagne-nous... A l'étage."

Je les suis donc dans le couloir puis l'escalier de bois recouvert d'un tapis brun épais qui étouffe mes pas.

Sa main d'homme s'est glissée sous la robe et il ne se cache pas pour lui masser les fesses, provoquant chez elle un balancement de croupe accentué.

Il me punit par le fait qu'il va m'associer à l'acte qu'ils vont commettre, tous les deux, devant moi.

Je souhaiterais que ce soit mon petit cul qu'il pelote de la sorte, plutôt que le sien.

De sa main il fait remonter le tissu jusqu'à dévoiler les agrafes des portes jarretelles.

Il caresse son séant de façon appuyé et j'entends sa respiration de femme s'accélérer. 

Elle ouvre une porte mais il ne lui laisse pas le temps d'entrer.

Il la plaque dans l'entrebâillement, face à elle.

Sa bouche vient déposer des baisers voraces dans son cou gracile et ses mains remontent sa jupe sous laquelle je peux maintenant voir le string noir qu'elle porte.

Elle défait sa chemise et ils restent ainsi tous les deux à se dévêtir devant moi qui suit condamnée à les observer et à crever d'envie d'être à la place de celle qu'il tient dans ses bras de façon sauvage.

Alors que sa robe termine au sol, tout comme la chemise et le pantalon.

Il ferme la porte en m'indiquant la chaise dans le couloir...

Elle rit, il m'envoie un baiser.

Ses mains se sont emparées d'une autre poitrine que la mienne.

Son sexe est entre les mains d'autres mains que les miennes.

La porte claque.

J'ai chaud.

Je reste interdite avant de prendre conscience que mon intimité est en feu.

Entre la jalousie et le plaisir.

Je m'assois pour retrouver mes esprits mais les gémissements qui sortent bientôt de la chambre ne font qu'accroitre mon tourment.

 

A suivre...

Par Maitre - Publié dans : Eve & Monsieur
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Bonbon.jpg

[...]

 

Monsieur.

Je l'aperçois derrière ses rideaux en ombre diaphane comme une étole de soie.

Elle doit être anxieuse.

Cela fait quelques jours que nous ne nous sommes pas revu, depuis cette nuit où elle fut soumise et saillie comme jamais.

Je sonne.

C’est son homme qui vient m’ouvrir.

Il me serre la main, entre le réflexe et la surprise.

Il savait que je devais passer mais il ne peut s’empêcher de me regarder d’un œil en coin, après tout, je suis tout de même celui qui a baisé sa femme dans son lit devant lui...

Elle arrive, sur ces pensées que je devine, comme pour briser le silence pesant qui venait de s’installer en quelques secondes.

Des escarpins noirs qui enlacent son pied, un bas léger qui se faufile sous une robe noire, brodée de minuscules rubis et d’arabesques de fils d’argent.

D’inspiration orientale, la robe met en valeur ses seins généreux et son fessier admirable.

Sa poitrine se laisse distinguer sur les côtés alors que chaque pas fait s’ouvrir le tissu sur la cuisse jusqu’en haut de celle-ci pour dévoiler un porte-jarretelle séduisant.

Le haut de la robe noué autour de son cou, dénude ses épaules claires et met en exergue le collier de soumission qu’elle arbore fièrement.

Elle me salue d’un sourire, ses yeux se baissent.

Sa voix atrocement féminine est d’une sensualité intense.

-         Je porte la robe que vous vouliez…

 

Eve

-         … pour ce soir.

Je redresse mon visage et je le détaille.

Un pantalon léger, noir, tenu par une ceinture de cuir à la boucle argentée.

Il porte une chemise blanche à col mao qui met en avant ses pectoraux à peine dissimulés sous la veste souple et toute aussi sombre que le pantalon.

Il a le visage fermé. Ses yeux me transpercent et je vois y scintiller le plaisir.

Il me trouve belle et je rougis.

Sa voix douce me fait frémir.

-         Vous êtes sur que vous ne voulez pas venir ? Demande t-il à mon homme.

-         Je ne peux pas ce soir… mais je passerais voir l’exposition avec… Eve… bientôt.

La voix est plus sensible, presque fragile.

Mon homme m'a donné mon nom de soumise ce qui n’a pas échappé à Monsieur qui en sourit.

-         Nous revenons cette nuit ou demain matin.

Les deux hommes se serrent la main et j’entre bientôt dans la voiture qui m’emmène vers le lieu où je suis exposée.

La porte se referme sur un geste d’au-revoir auquel je réponds.

Je retrousse aussitôt ma jupe pour…

 

Monsieur

… se retrouver cul nu, ainsi qu’elle sait qu’elle doit être.

Parfaite et aussi séduisante, je ne peux m’empêcher de me trouver chanceux d’avoir une telle femme à mes côtés.

-         Tu es splendide. Dis-je en posant un baiser sur ses lèvres.

Elle plonge son regard dans le mien, sa bouche se forme en un sourire délicieux alors que la musique russe du Lac des Cygnes résonne dans l’habitacle.

Les kilomètres s’enchainent pour enfin arriver devant un hôtel particulier du centre-ville.

C’est ici le lieu privé où sont exposés les œuvres de multiples auteurs.

La bâtisse baroque est imposante et le silence des marches du perron tranche avec le bruit intimidant des graviers de l’allée.

Nous sommes accueillis dans le petit hall d’entrée par le maitre des lieux, en tenue décontracté il émane de lui une forte présence qui n’est pas sans rappeler l’architecture des lieux.

-         Je vous offre la plaquette, bien que vous n’en ayez pas besoin, je me souviens vous avoir vu installer vos splendides photos.

Le compliment est personnalisé et je peux remarquer Eve s’enorgueillir de participer à celui-ci.

Le grand hall est organisé autour d’une œuvre phare. Une sculpture de bronze d’une femme  bouche ouverte, se faisant posséder par un homme aux muscles aussi bandés que son sexe. Chaque tendon exulte la force de la saillie, les visages des deux amants sont figés vers le ciel dans l’explosion ultime de la jouissance.

Je sens sa main chercher la mienne, sous le joug de cette première entrée en matière perturbante.

-         Bienvenue dans le monde de l’art érotique. Nous glisse une femme ressemblant trait pour trait à la dame de métal.

Vêtue d’une robe de lin ocre, elle se présente à ma soumise.

-         Vous êtes son modèle… Ses yeux détaillent les jours et échancrures de la robe noire… je suis charmée de faire votre rencontre. Je vous invite à continuer la visite, nous nous retrouvons un peu plus tard.

Nous déambulons ainsi dans les salles qui alternent peintures, sculptures et images mobiles ou encore photographies.

Une mise en scène de vers pornographiques sur des mannequins illuminés par des projecteurs rend un dynamisme troublant à la poésie mise en lumière.

Eve se surprend à apprécier quelques toiles de nus parfois stylisés, parfois en volume.

Je me fais plaisir à l’initier à ce domaine qui ne se limite pas à des estampes orientales.

Nous n’avons pas encore fait le tour du rez-de-chaussée qu’une cloche nous invite à passer dans la véranda du jardin intérieur.

Autour d’un buffet où chaque met est tourné vers la sensualité par le choix des ingrédients autant que par la forme des dressages, nos hôtes nous font le plaisir de nous remercier et de nous inviter aux plaisirs des yeux pour le reste de la soirée.

Un petit mot est glissé à l’attention de chacun et les éclats de rires vont bon train alors que les verres ne tarissent pas.

Une salve d’applaudissement clos le discours et les discussions s’installent dans le jardin et sous les vitres colorés alors qu’un couple de danseurs nus forme le Yin et le Yang dans une sarabande ralentie.

Les joues un peu roses du champagne…

 

Eve

… je suis surprise de voir un public aussi disparate.

Il y a des artistes de tous âges, de tout style, et cette foule bigarrée et cosmopolite ondule au rythme des discussions enflammés sur les méthodes, les rendus ou les astuces, sous les accents cuivrés d’airs de jazz distillés dans l’ensemble du bâtiment.

Monsieur me présente comme son « modèle ». J’en suis ravie et les quelques personnes qui m’ont vu dans de telles postures me félicitent avec sincérité.

Je ne suis pas « exhibée », je suis « dévoilée » et c’est un plaisir nouveau pour moi.

Lorsque nous retrouvons l’hôtesse des lieux la discussion est engagée avec 2 autres personnes sur sa sculpture de grande taille qui nous accueille à l’arrivée.

-         Voici celui qui a été mon compagnon pour ce moment. Dit-elle en montrant un bel homme à la peau acajou.

Le couple se dirige vers lui pour le saluer.

Elle se penche vers nous.

-         Il m’a empêché de m’asseoir pendant une journée entière. Nous sourit-elle.

-         J’ai mis 48 heures à m’en remettre. Lance-je sans y penser.

Son regard s’étonne, sa bouche s'arrondit d'envie et, amusée, elle se tourne vers Monsieur.

-         Il faudra passer me voir cher ami... 48h... je suis curieuse. Achève t-elle en nous lançant un clin d’œil avant de s’éclipser vers son rôle.

La main de Monsieur cueille mes reins et sa voix est un murmure brulant à mes oreilles.

-         Pour cela, tu seras punie.

Mon bas ventre s'embrase instantanément et je gémis de plaisir rien qu’à l’idée de ce moment à venir.

Nous arrivons enfin dans la pièce où je suis exposée.

-         C’est …

 

Monsieur

… moi ?! S’exclame t-elle en se découvrant sur les murs d’un petit salon plongé dans l’obscurité.

Chaque cadre de grande taille est mis en valeur et en lumière par un éclairage doux qui oblitère le décor alentour.

Elle se montre dans une dizaine d’images fortes et sensuelles.

Je pose mon doigt sur sa bouche et l'entraine derrière une tenture dans le coin opposé de la pièce.

Nous écoutons les spectateurs, dans l’ombre, tels deux espions libertins dans un cabinet des Lumières.

Elle s’empourpre quand tombent les  « courbes superbes », « puissamment érotique », « tellement femme » des observateurs de ses reflets.

Ma main se glisse entre les pans de sa jupe et j’accède à son entrecuisse qu’elle écarte aussitôt.

Son sexe est humide et je la caresse ainsi alors qu’elle s’adosse pour profiter de ce moment…

 

Eve

… hors du temps.

Flattée par les mots et les mains, je suis transportée sur un océan de plaisirs.

Je m’abandonne aux caresses sans me soucier qu’il suffirait qu’une des personnes tourne la tête vers notre zone d’ombre pour qu’il me voie me faire caresser.

Prenant mes hanches, il m’installe dans un fauteuil profond et se glisse à genoux devant moi.

« Je dois rendre honneur à la déesse mise en lumière ». M’a-t-il glissé au creux de l’oreille avant de s’agenouiller entre mes cuisses.

Ses mains crissent sur les bas alors qu’il retrousse ma jupe.

Ses joues caressent mes cuisses et je sens bientôt sa respiration sur mon sexe.

Par petites touches il embrasse mes lèvres humides.

Je réprime un gémissement.

Si quelqu’un me voyait… je n’ose y penser, incapable de résister à la langue qui lèche ma fente avec douceur.

Il monte et descend sur mon sexe. Je ressens son envie autant que la mienne.

Il prend son temps et embrasse mon intimité avec passion.

Je coule déjà, incapable de résister, tous mes sens en feu.

Mes doigts s’accrochent dans ses cheveux.

Sa langue force mes lèves à s’écarter.

Je pousse…

 

Monsieur

… ses hanches vers moi pour que je la dévore.

J’entreprends de la déguster avec délicatesse et insistance.

Son sexe a le délicieux gout de son suc qui l'humidifie.

Ma langue lape largement l'intégralité de son intimité excessivement féminine.

Du bout de la langue je cueille sa perle et la fait s'agiter en tout sens.

Ses doigts se crochent dans mes cheveux, ses cuisses se pressent sur mon visage avant de s'écarter pour me serrer à nouveau.

Elle est excitée et je lui rends hommage... à genoux... ma bouche sur son sexe délicieux.

Je la lèche sans lui laisser un instant de répit.

Mon muscle se fait étroit et dur pour s'enfoncer entre ses grandes lèvres, découvrir les petites nymphes et s'introduire dans son vagin succulent.

Mon sexe est tendu tellement je prends plaisir à lui pratiquer ce cunnilingus alors qu'elle réprime ses gémissements.

Je la parcours.

Son intérieur doux où couve le feu du désir.

Je la dévore.

Son bonbon charnu est une sucette que je tête à loisir.

Je mange son abricot au parfum de femme, mes mains crissent sur le satin de ses bas, caresses de ses hanches sous la robe relevée.

Son emprise se fait plus forte autour de mon visage.

Elle se cambre vers l'avant, écartant largement ses jambes pour m'offrir sa fente ouverte, et je devine les premiers spasmes de sa jouissance.

Je poursuis mon investigation de sa motte qui s'inonde malgré ses mains qui tentent de me repousser.

Je bois son jus, nectar rare et délicat qui est ma récompense comme elle se raidi dans un long feulement.

Je rabaisse sa robe.

Ses yeux sont plus clairs et son regard cherche si quelqu'un s'est rendu compte...

 

Eve

... que j'ai poussé quelques soupirs qui ne laissent pas de doute possible.

Je caresse son visage.

Il se redresse, fier, grand devant moi...

Au creux de son pantalon je vois qu'il bande.

Il ne cache pas son érection alors qu'il me tend la main pour m'aider à me relever puis regagner les salles que nous visitons tour à tour.

Je découvre sans cesse de nouvelles images à cet art érotique que je ne connaissais pas.

Troublée et éreintée par ce plaisir interdit je flâne dans la galerie soudainement plus calme.

Il prend ma main et nous déambulons devant les œuvres qu'il me commente.

La collection privée des hôtes se compose d'images d'Epinal, de sculptures naïves, de peintures et de crayonnés tous plus éloquents les uns que les autres.

Nous passons derrière un paravent d'ombres peintes dans des positions du Kâma-Sûtra et je découvre une vitrine où s'exposent des gods et divers objets dignes des sex-shops les plus raffinés.

Planche à fessée en ébène sculpté, Plug anal en or d'une dimension impressionnante ou encore ceinture de cuir fauve arborant une imitation de sexe éternellement bandé.

Des images d'arts japonais antique où hommes et femmes se trouvent mêlés dans une sarabande sexuelle me font un effet improbable et  je rougis sans m'en rendre compte devant ce culte au sexe et à ses pratiques qui constitue le final de cette visite.

Lorsque je détache mes yeux des objets, c'est pour découvrir le regard amusé de Monsieur.

- Tu aimes ?

- Oui. C'est... surprenant et excitant.

- Notre hôtesse les a tous testée.

Sa main glisse sur mes fesses...

- Viens... allons nous restaurer.

Mais comment le sait-il ?

L'envie grandit.

Je mouille.

 

A suivre...

Par Maitre - Publié dans : Eve & Monsieur
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[…]

Je ne voyais pas leurs visages, uniquement le repas, somptueux, cependant pour moi tout avait gout de foutre.

Je ne me souviens plus de quoi nous avons discuté... sauf à la fin... quand ils me questionnèrent.

Je leur avouais que j'aimais le sexe, que j'étais la soumise de Monsieur et qu'ils m'honoraient en me gratifiant de "salope".

C'était la première fois que je me faisais mettre par trois hommes et j'adorais ça.

L'un d'eux dit alors qu'il fallait arroser l'événement de mon dépucelage.

A la fin du repas... Je savais que j'allais être leur dessert, et je me réjouissais de ce qu'ils allaient me faire.

Ils s'installèrent dans le salon et là je fus invitée à onduler pour eux.

Je me surpris à me caresser devant eux sans aucune honte.

Mes mains soupesant mes seins lourds, excitant mes tétons et plongeant mes doigts entre mes cuisses pour leur offrir le spectacle de ma masturbation à leur attention.

Puis ils m’invitèrent à venir les sucer, au gré de leurs envies.

Je m’agenouillais entre eux trois.

Je sentais le sexe, je devais mouiller comme une fontaine.

Je passais d'un sexe à l'autre comme ils me le demandaient.

Ils m'observaient faire, ma bouche emprisonnant les sexes les uns après les autres, ma langue qui partait de la base de leurs couilles et qui remontait jusqu'à titiller le méat, puis mes lèvres qui s'ouvraient pour enfourner leurs vits.

Je pompais avec délicatesse, ne donnant pas plus à l'un qu'à l'autre mais toujours le meilleur à chacun d'eux.

Lorsque j'aspirais leurs bourses, je les faisais rouler à l'aide de ma langue, je les tétais, les gobais.

Je suçais sous leurs compliments et leurs encouragements.

Je me souviens que l'un d'eux, Arc de cercle, me prit la main et m'emmena dans la chambre.

Là, la porte tout de même ouverte, il me baisa avec douceur, seul.

J'en éprouvais un sentiment de bien-être.

Il m’allongea sur le lit. Je savais que j’étais visible des deux autres hommes qui sirotaient dans le salon, profitant du spectacle.

Sans un mot il m'écarta les cuisses pour s'installer dans le confort de ma fente.

Sa verge allait et venait, doucement, longuement.

Avec lenteur il m'emmena jusqu'au plaisir, sortant de mon ventre pour jouir sur mon ventre et mes seins comme je poussais un soupir orgasmique.

J'étais dans une sorte de bulle de calme par rapport à ce qui venait de m’arriver. 

Il me ramena dans le salon où je n'eu pas le temps de m'asseoir... Tige-Saillante m'invita à la suivre à son tour.

Je me sentie humiliée. Mes joues devinrent cramoisies.

J'étais devenu la pute qu'ils se tapaient les uns les autres en l'embarquant dans la chambre.

Instantanément mon sexe se mit à mouiller. Je devenais folle. Folle de sexe.

Il me pressa contre le mur de la chambre.

Son pieu vint s'enfoncer brutalement en moi.

Au calme se succéda la tempête.

J’écartais les cuisses, je voulais qu’il me baise comme un porc… qu’il me prenne comme une chienne.

Sa bouche vorace mangeait mes tétons excités à m'en faire mal.

Son sexe s'enfonçait en moi en me tapant contre le mur.

Par la porte ouverte j’entendais les deux autres hommes commenter mes performances.

Plus leurs mots étaient verts, et plus je poussais mon bassin vers le mandrin de chair qui me labourait.

Il me fit jouir à son tour et il se répandit le long de ma cuisse alors que je le branlais vigoureusement.

A mon retour dans le salon j'étais exténuée et honteuse d'avoir autant aimé ces deux façons différentes de me faire prendre par deux amants inconnus.

Je reçu une caresse sur la hanche. Je savais qui en était l'auteur.

Monsieur.

Il faisait remonter le foutre étalé sur ma cuisse jusqu'à la base de mon sexe.

Je me souviens avoir rougie.

Il me branlait en plein milieu de la pièce, nue, sale.

Ses doigts étaient lubrifiés de spermes et de cyprine.

Mes cuisses s’ouvrirent à nouveau, je ne me reconnaissais plus.

Ses doigts s’immiscèrent entre mes lèvres scintillantes de mouilles.

J’avais la chatte ouverte devant ces trois paires d’yeux lubriques.

Il écartait les nymphes, mon clitoris sorti et gonflé dans ma moule baveuse.

Son autre main me caressait, exhibant l’entrée de ma vulve.

Je gémissais sans pouvoir m’en empêcher.

Je mouillais... debout… incapable de retenir mes soupirs de plaisir.

Je me souviens qu’il me fit me mettre en travers de ses jambes.

Sa main claqua sur ma fesse et je poussais un petit cri.

Il me fessa devant ses amis.

Je ne pouvais cacher mon bonheur et lorsqu'il passa son doigt sur mon sexe avant de me le faire sucer, je du reconnaitre que j'avais jouie sous la délicieuse punition.

Alors il me força à venir m'empaler sur sa grosse verge.

Ma fente brulante inondée de désir s'écarta sans aucun effort pour le faire monter et descendre dans le creux de mes reins.

J'ondulais mes hanches et très vite je leur offris le spectacle de mon corps noueux, accroupie sur lui, qui allait et venait autour de l'épaisse queue qui me labourait alors que mes seins voluptueux ballotaient d'avant en arrière.

Il me pencha sur lui.

Son souffle dans mon cou.

Ses paroles d'encouragement et de compréhension.

Ses mains qui écartèrent mes fesses et la douleur lorsqu'une autre bite se calla contre ma rosette.

Le gland poussa l'interdit.

La tige se ficha dans mon anus endolori.

Les deux membres glissaient de concert.

Je gémissais.

Je me souviens avoir été soulevée de terre et baisée par mes deux orifices, prise en sandwich.

Le reste est plus flou et j'ignore dans quel ordre ils m'enculèrent à nouveau tour à tour, je ne me rappelle que des sensations et du crescendo de mes cris qui les excitaient encore plus alors qu'ils m'encourageaient.

Mes orgasmes s'enchainaient sur le rythme infernal de leurs sexes qui se relayaient pour ne jamais me laisser un temps de pause.

Il y avait une constante dans mon esprit... qui revenait sans cesse... comme une comptine que je leur susurrais : "baisez-moi encore".

Qui de la soumise ou du maitre ordonnait à l'autre ?

Il me soumettait et j'étais son moyen.

Nous étions heureux.

Comme après la tempête, le calme vint et les 2 hommes partirent non sans m'avoir salué poliment et complimenté.

Quel contraste avec leurs paroles pendant les heures précédentes, et ma tenue... à plat ventre sur la table basse, salie et écartelée.

Lorsque le bandeau tomba je me souviens avoir rougis.

Rougis devant le sourire radieux de Monsieur qui m'embrassa sans se soucier de mes marbrures de spermes.

J’étais bien, assouvie, il caressait mes cheveux, ma peau, attentif à mon être et non à son apparence.

Nous avons passé quelques minutes ainsi collés l'un à l'autre.

Ses mains passaient sur mon corps et je collais.

Il me goba les seins pour me sucer avec tendresse et, lorsqu'il m'allongea sur le canapé et qu'il me fourra en douceur, je su que j'aimais être à lui, lui à moi, que les autres n'étaient que des jouets.

Nous fîmes l'amour de la plus douce des façons avant qu'il me laisse partir... seulement vêtue de ma jupe et mon pull.

Tous ces souvenirs font revenir en moi le gout du sexe et je viens sous mes caresses alors que l'eau ruisselle sur mon corps.

Entre mes doigts, mon sexe se trempe, se libère... seule je viens de me faire jouir dans un ultime cri irrépressible.

J'ouvre mes yeux.

Le décor habituel de mon environnement.

Je ne suis plus la reine de la soirée.

Mon rimmel a coulé.

Je pleure.

J'en veux encore...

Je souris.

Merci Monsieur...

Je ris.

"Baisez-moi !" 

 

A suivre...

Par Maitre - Publié dans : Eve & Monsieur
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