Surprise à plat ventre sur le bureau, la jupe retroussée autour de ma taille, les fesses nues et à l'air, mon chemisier par-dessus la tête, les seins écrasés sur le bois, je suis certes cachée et ne peux être reconnue, mais ma posture ne laisse aucun doute.
Quel est cet homme qui arrive soudainement ?
Il va me reconnaitre ?
Non... je suis cachée.
Mais... ho... il voit mes fesses et...j'ai une queue qui me laboure le fondement.
Ha... je gémis... dire que je ne peux arrêter l'orgasme qui me submerge.
Prise en flagrant délit de baise dans le bureau de mon Maitre.
La honte s'empare de moi sans m'empêcher de prendre mon pied de façon bruyante.
Monsieur ne lâche pas mes reins et continue de me sodomiser en entamant la discussion avec l'inconnu.
- Bonjour Hector, ce n'est que moi, je finis ce que je suis en train de faire et je m'en vais.
Son ton est calme.
Il parle de moi comme d'un ouvrage.
Je jouis.
- J'ai entendu du bruit, tout est fermé, à cette heure-ci je m'attendais à tout... c'est mon boulot de gardien... je ne vais pas vous déranger plus avant.
La voix est sourde et profonde et j'imagine un grand gaillard.
Je me sens petite, je voudrais être minuscule, invisible. Tellement honteuse.
- Je n'en ai pas pour longtemps.
- Mon compte -rendu d'observation va être stupéfiant. Dit la voix de basse.
Ils rient tous les deux doucement alors que je râle de plaisir.
- Cela va vous donner du travail supplémentaire...
- Oui. Comme ci cela ne suffisait pas.
- C'est de sa faute, c'est à cause d'elle si je suis si tard.
Son manche toujours planté dans mon anus il ralentit ses coups de reins. Je n'ose pas me relever de peur que mon chemisier tombe et dévoile mon visage.
Je mords mes lèvres pour tenter de retenir mes gémissements, heureusement cachée sous le tissu.
La voix de mon Maitre prend cette intonation qui m'enflamme à nouveau.
- Il faut qu'elle s'excuse... et je pense que le compte-rendu n'en fera pas état, n'est-ce pas ?
L'inconnu semble comprendre instantanément le moyen de payer son silence.
Je sens son regard scruter mon corps.
Ses pas sur le sol... il se trouve devant mon visage caché.
Il détaille mon anatomie révélée.
Pourvu qu'il ne soulève pas le chemisier ! Quelle honte serait la mienne.
Je vois ses doigts saisir le bord du tissu et le relever.
Apparait alors une tige noire qu'orne un gros gland rouge.
La voix magnétique de mon Maitre me transperce comme une lance de glace.
- Tu vas sucer Monsieur le gardien. Pour te faire excuser une nouvelle fois.
Je suis prise de panique.
Toujours emmanchée par l'arrière je ne parviens pas à retrouver mon calme.
Loin de faire descendre mon envie, au contraire, le frisson d'effroi laisse place à un foyer ardent.
A contre courant de mes pensées et de la morale je me sens torturée.
Mon Maitre se penche sur moi, je sens son souffle sur mon cou.
Je frémis.
A son contact, tout mon dos se réchauffe.
Son vit frotte contre mes fesses. Il s'allonge sur moi.
Sa voix n'est qu'un murmure.
- Ma soumise... ma belle Eve. Tu me disais bien vouloir être ma pute ? Alors, donne libre cours à tes désirs. Voilà l'occasion de me le prouver.
Il se redresse, agrippe mes hanches, place son vit contre mon sexe en feu et me perce avec lenteur, reprenant une séance de baise qui ne l'a pas encore assouvit, devant le gardien de nuit.
Mon ventre est un brasier.
Mon esprit est le jeu d'émotions aussi diverses qu'obscènes.
A la morale vient bientôt se superposer une autre règle... celle de mon Maitre... celle de mes fantasmes.
J'avance doucement la bouche vers le gros mandrin noir.
Honteuse je rencontre la tige chaude et dure.
Je lèche du bout de la langue.
La surface tendue est lisse, je remonte jusqu'au gland d'une taille imposante.
Son odeur est musquée... excitante.
La courbe très accentuée de son vit m'oblige à m'avancer pour saisir bientôt le casque de chair entre mes lèvres.
Une vigoureuse poussée dans mon sexe m'ouvre la bouche, je gémis et je me trouve en contact étroit avec le sexe du gardien de nuit.
Les lèvres bien ouvertes j'ai peine à croire que je vais emboucher une bite alors qu'une autre me trousse en même temps.
L'envie me submerge soudain.
Ecartant mes lèvres, j'avale le sexe au gout de épicé.
A mi-chemin entre l'envie et le rejet je le suce doucement.
Une main large et ferme vient appuyer sur ma tête.
Il ne voit pas mes yeux qui s'ouvrent en grand alors qu'il s'enfonce loin, raclant mon palet, déformant mes joues.
Derrière moi le sexe vient s'immiscer une nouvelle fois dans mon anus.
Une barrière tombe en moi.
Le plaisir est là.
Ma langue presse le frein de ce sexe inconnu et je le pompe de plus en plus fort.
Il semble apprécier et je me laisse aller à l'avaler entièrement avant de remonter pour ne lui aspirer que le gland.
Mon interdit se trouve pilonné de plus en plus belle.
Je me cambre pour prendre au fond de moi la queue qui me baise le cul.
Je grogne sans relâcher le gros sexe qui remplit ma bouche.
Ma bouche fait un bruit indécent alors que je lui suce le gland comme prise de folie.
Le silence n'est troublé que par les souffles des deux hommes qui me prennent, l'un par devant, l'autre par derrière, et mes gémissements de contentement.
Dans mon esprit se bousculent les étoiles alors que je subis des orgasmes perlés.
Soumise... offerte... lui plaire... désirs... fantasmes...
Lorsque je reprends mes esprits je m'aperçois que j'ai lâché le sexe d'ébène pour faire place à des râles de plaisirs.
Mon étroitesse irradie de jouissance.
Je ne sais pas depuis combien de temps je jouis.
J'ai avalé sans m'en rendre compte, la semence qui tapisse encore ma gorge.
Entre mes fesses coule le suc épais de mon Maitre qui s'est vidé en moi, dans mon petit cul serré.
Je suis affalée sur le bureau.
J'entends les deux hommes, mes deux amants, se serrer la main et la porte claquer.
Seule avec lui, cet homme qui me transporte de bonheur, qui me révèle, je peine à me redresser.
Mes jambes tremblent.
Mon anus me fait mal.
Ma bouche est encore douloureuse et pleine du jus de l'inconnu.
Ma jupe retombe sur mes bas souillés de foutre et de cyprine.
Je dévoile mon visage, faisant retomber le chemisier pour cacher mes gros seins meurtris.
Mon rimmel a coulé.
Mon rouge à lèvre a disparu.
J'ai mal aux mâchoires, mon cul n'est qu'une douleur, mon sexe suinte.
J'ai honte.
Mais je suis heureuse.
Il me regarde de ses yeux gris.
Ses doigts viennent m'aider à refermer mon chemisier et déplacer une mèche de mes cheveux défaient.
- Merveilleuse.
Son compliment me touche.
Je m'effondre en larmes.
Ai-je été trop loin dans ma soumission ?
Ou bien n'est-ce que la compréhension d'un chapitre de ma vie qui débute et m'effraie autant qu'il me prodigue un plaisir insolent ?
Il me réconforte pendant un long moment, sans un mot, juste quelques baisers et ses mains qui me cageollent.
- Je me suis sentie humiliée.
Il faut que je lui dise.
- Mais le plaisir était tel que... c'était extraordinaire.
La tête sur son épaule je me laisse aller. Je lui avoue ma honte, mon envie... et cette source de jouissance tant physique qu'intellectuelle.
- J'aime vous être soumise, Monsieur.
Il m'embrasse sur le front.
Je me sens légère, bien, sereine.
- J'ai aimé ce moment avec vous. Avec... l'autre.
Je sais que je vais devoir être habile pour rentrer chez moi et éviter mon homme, mais en cet instant présent, je me sens femme et je profite de ce moment.
Sa voix me réchauffe de petits compliments avant de me saisir...
"Alors tu vas aimer lorsque je vais venir chez vous."
...entre l'effroi et la tentation !
A suivre....