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De retour dans la salle de réception je suis surprise par le nombre de personnes d'horizons divers, animés par le même élan artistique, celui de magnifier le corps, la sensualité et l'amour dans son acte sexuel.
Monsieur reconnait des invités et discute, me laissant un peu seule.
J'observe le couple de danseurs à la ronde troublante.
Nus, lui peint en blanc, sur lequel je ne peux m'empêcher d'observer son sexe qui se ballote.
Elle, peinte en noire, forme le Yang du Yin et se frotte, s'assemble à son danseur, arborant ses seins et sa croupe dans des postures lascives.
Sans m'en rendre compte leurs gestes enchainés me rendent fébrile et font grimper mon envie.
"Une coupe ?" me dit une voix masculine.
Un homme brun à la peau halée, le sourire enjôleur me propose du champagne dans un formidable accent méditerranéen.
Il observe les artistes avant de reposer son regard sur moi, amusé par mes joues qui rosissent involontairement.
"Ils sont terriblement sensuels ne trouvez-vous pas ?"
Je réponds que oui en acceptant la coupe et en trinquant avec cet inconnu.
Mes yeux cherchent Monsieur, pour me rassurer et me raccrocher à l'instant réel.
Il est quelques mètres plus loin, visiblement attentif à mes gestes.
Il discute avec la maitresse de maison.
Je me sens mieux comme je le sais protecteur et j'aborde la discussion avec mon inconnu de façon plus confiante.
C'est un artiste et nous devisons de ces œuvres que l'on ne connait que si peu.
A côté de Monsieur, notre hôtesse a posé sa main sur sa cuisse et le caresse très discrètement.
Mon interlocuteur s'aperçoit rapidement que je suis ailleurs et s'en va non sans me gratifier d'un compliment sur mon port et mes formes.
Tournant fréquemment mon regard vers Monsieur, je devine le manège de cette femme au port altier.
Le sourire en coin de cet homme que je désire et qui se fait frotter par une autre me met le feu au ventre.
Il me fait signe de les rejoindre.
Les quelques pas que je fais se font dans un état second.
La jalousie que je ne peux pas, que je ne dois pas, avoir se mêle à la peur qu'il m'abandonne pour une autre.
Est-elle plus jolie ? Lui a t-elle promis de libertines escapades ?
Ou bien n'est-ce qu'une épreuve de plus qu'il me fait subir dans notre relation de complicité, de nos rapports de soumission ?
"Tu te souviens de notre charmante hôtesse ?".
Sa voix est profonde, forte.
"Bien sur." dis-je en tentant d'afficher un sourire aimable.
Je suis pleine d'incertitude et pourtant je veux garder la tête haute.
La femme retire sa main avant de prendre un petit four et le déguster du bout de ses lèvres délicatement maquillées.
Sa tenue met en valeur ses petits seins et sa taille fine.
Je me surprends à me demander si Monsieur la trouve désirable.
"Elle m'a fait une proposition que je ne peux refuser. Et dont tu es la cause."
Je reste silencieuse, ne comprenant que trop bien qu'il s'agit de mon erreur de tout à l'heure.
Elle me dépasse de quelques centimètres et me lance une œillade éloquente.
"Oui, ma chère, vous m'avez mise en appétit avec les prouesses de votre... amant..."
Sa main se pose sur l'entre jambe de l'homme qui me sourit.
Elle masse la bosse qui déjà se forme de façon nette dans son pantalon.
"Cela ne vous ennuie pas ?" demande-t-elle ingénue ?
Je tente de sourire, gênée, quand Monsieur poursuit, implacable.
"Il n'est pas dans ses conditions de discuter mes souhaits."
"Ho... partageuse ?".
Il ne répond que par l'exhibition de mon collier en relevant une mèche de mes cheveux et ces quelques mots :
"Accompagne-nous... A l'étage."
Je les suis donc dans le couloir puis l'escalier de bois recouvert d'un tapis brun épais qui étouffe mes pas.
Sa main d'homme s'est glissée sous la robe et il ne se cache pas pour lui masser les fesses, provoquant chez elle un balancement de croupe accentué.
Il me punit par le fait qu'il va m'associer à l'acte qu'ils vont commettre, tous les deux, devant moi.
Je souhaiterais que ce soit mon petit cul qu'il pelote de la sorte, plutôt que le sien.
De sa main il fait remonter le tissu jusqu'à dévoiler les agrafes des portes jarretelles.
Il caresse son séant de façon appuyé et j'entends sa respiration de femme s'accélérer.
Elle ouvre une porte mais il ne lui laisse pas le temps d'entrer.
Il la plaque dans l'entrebâillement, face à elle.
Sa bouche vient déposer des baisers voraces dans son cou gracile et ses mains remontent sa jupe sous laquelle je peux maintenant voir le string noir qu'elle porte.
Elle défait sa chemise et ils restent ainsi tous les deux à se dévêtir devant moi qui suit condamnée à les observer et à crever d'envie d'être à la place de celle qu'il tient dans ses bras de façon sauvage.
Alors que sa robe termine au sol, tout comme la chemise et le pantalon.
Il ferme la porte en m'indiquant la chaise dans le couloir...
Elle rit, il m'envoie un baiser.
Ses mains se sont emparées d'une autre poitrine que la mienne.
Son sexe est entre les mains d'autres mains que les miennes.
La porte claque.
J'ai chaud.
Je reste interdite avant de prendre conscience que mon intimité est en feu.
Entre la jalousie et le plaisir.
Je m'assois pour retrouver mes esprits mais les gémissements qui sortent bientôt de la chambre ne font qu'accroitre mon tourment.
A suivre...