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Elle repassa la porte de la galerie d'art dès le lendemain.

Ce qu'elle y avait vécu l'avait emportée plus loin qu'elle ne l'aurait cru.

Elle n'en était même pas tout à fait encore revenue.

Silencieuse, vide, les tableaux accrochés pour seuls mouvement immobiles, l'ambiance y était à la fois calme et pesante, bien différente de l'agitation du vernissage de la veille.

" Vous désirez ?" Lui fit une voix féminine.

Elle tourna son regard.

Ho oui, elle désirait... cette pensée humoristique lui traversa l'esprit mais elle ne la révéla pas.

"Je suis venu voir si..."

Elle se trouvait stupide devant cette femme, surprise parce qu'elle ne s'y attendait pas.

C'était un homme qu'elle pensait trouver ici.

L'homme qui lui avait fait visiter une autre salle, un musée privé... d'un genre particulier.

Dans son pull moulant, elle sentit sa poitrine se serrer.

Son jean, sa paire de chaussure, des tennis plates, la faisant ressembler à une jeune étudiante maladroite.

Mal à l'aise sous le regard de la femme, brune aux yeux noirs, une ascendance asiatique prononcée, qui la fixait en arrivant vers elle, en tailleur chic sans dire un mot.

Marie Jo bredouilla.

"Enfin cela n'a pas d'importance", finit-elle par murmurer alors qu'elle faisait un pas en arrière vers la porte, la rue, l'extérieur.

Les yeux en amande la scrutaient à moins de deux mètres d'elle.

"Je me souviens de vous Mademoiselle. Vous êtes venu au vernissage hier.".

Elle serra son sac à main, ses joues rosirent un peu.

La femme lui fit un sourire et disparue derrière un panneau d'exposition, ses hanches roulant au rythme de ses talons.

Elle l'entendit frapper à une porte puis reconnue la voix.

Il venait vers elle.

Son visage s'empourpra.

Sa respiration s'accéléra.

 

Elle se tenait droite dans la galerie, les mains crispées.

Aussi sublime que lors de la soirée de la veille.

Une véritable œuvre d'art faite femme.

" Vous revoir est un plaisir". Dit-il de sa voix grave en admirant la respiration qui faisait remonter la poitrine menue sous le pull rose.

Ses lèvres pleines, délicieusement rougies de gloss, ses pommettes hautes, son visage ovale... l'adorable couleur noisette de son regard de biche.

Il se souvient de ce qu'elle avait murmuré... tendant sa croupe alors qu'il passait l'objet entre ses cuisses.

En un éclair son sexe se trouva à palpiter, trop à l'étroit dans son boxer, trop serré dans son pantalon.

Sa grosse verge n'avait bientôt plus assez de place et plus il contemplait Marie Jo, plus son membre viril devenait large, douloureux.

Sa secrétaire eurasienne s'éclipsa vers son bureau.

" Vous voulez la revoir ?" fit-il sans ambages.

Elle hocha la tête, émettant un faible "oui" en détournant son regard des jambes de la femme qui s'éloignait pour revenir se poser sur lui.

Il tourna les talons.

" Suivez-moi...".

 

Elle lui emboita le pas, une espèce d'ivresse l'avait déjà gagnée.

Il ouvrit la porte indiquant que ce passage était privé.

Ils retrouvèrent le même couloir froid, blanc, sans vie éclairé par un néon artificiel.

Puis la même porte à serrure de coffre fort.

Et enfin le claquement sourd lorsqu'elle se referme sur l'obscurité de la pièce suivante.

Elle avait la gorge sèche.

Il sentait son parfum auprès de lui.

L'excitation montait en eux.

" Je vous espérais mais pas dès aujourd'hui ". Murmura t-il dans le noir.

" Je ne parvenais pas à penser à autre chose " Lui répondit-elle aussi doucement.

" Votre dernière visite vous a ... chamboulée ?"

" Je n'en ai pas dormi... j'étais... bouillante."

Elle se réjouissait de l'obscurité qui ne se dissipait pas, ainsi il ne la voyait pas rougir et passer sa langue sur ses lèvres.

Ses seins lui faisaient mal tant le désir était fort.

" Votre fiancé na vous a pas... assouvi ?"

Il avait le sexe en feu de la savoir si proche.

" Si mais malgré cela, le souvenir de cet objet, de la pièce... votre souvenir... pour la première fois depuis que je suis avec lui je me suis caressée dans le lit à ses côtés alors qu'il dormait".

Elle n'en revenait pas de lui avouer autant d'intimité.

" Et vous êtes revenue."

" Oui. Pour revoir la cravache... Mais pas simplement elle.

Elle marqua une pause avant de reprendre.

" J'ai imaginé votre sexe en moi. Cela ne m'était jamais arrivée. Que m'avez-vous fait ?"

L'échange se prolongeait dans le noir le plus total, comme si les lueurs ne voulaient pas s'aviver de peur de briser ces confidences troublantes.

Il inspira lentement avant de lui répondre.

" La légende de la cravache raconte qu'elle permit à Gengis Khan de soumettre autant de juments que de femmes. Lorsque son possesseur a réellement envie de celle qu'il flatte".

Le cœur de Marie Jo s'emballait alors que dans son esprit tout devenait limpide... d'une sensualité exacerbée.

" J'ai envie que vous me soumettiez " murmura t-elle.

Elle avait les yeux clos.

La lumière était revenue.

Il admirait son corps de femme, sa gorge qui se nouait alors qu'elle avalait avec peine sa salive, ses jambes sur lesquelles elle dansait d'un pied sur l'autre dans ses petites tennis roses.

" Je serais... docile..." continua t-elle comme envoutée.

Il posa sa main sur sa nuque, touchant sa peau douce.

Elle était brulante.

Elle se sentait suinter de l'entrejambe.

" J'ai envie de la sentir en moi... de vous sentir en moi...".

Il l'observait.

Derrière ses paupières closes, ses yeux faisaient une sarabande nerveuse.

Sa petite bouche entrouverte entre deux phrases était un appel à une fellation.

Il parvint cependant à conserver son calme, remerciant son expérience en la matière.

Lorsqu'elle sentit son regard sur elle, insistant, elle se rendit compte  qu'ils étaient tous deux baignés d'une lumière douce et chaude.

Ils avancèrent au milieu des vitrines et des objets tous dédiés au culte du sensuel et du sexe.

Sans plus un mot.

Il sentait son parfum monter à ses narines, l'enivrer.

Lorsqu'il pris la cravache dans sa main, elle était tiède.

Le manche, bien qu'en métal, semblait ne jamais avoir la froideur de sa matière.

Le cuir répandait une fragrance animale de musc.

Il passa la badine sur le jean de la jeune femme qui tendit aussitôt sa croupe pour accentuer la sensation de cet objet sur son séant.

Elle poussa un soupir incontrôlé.

L'engin passa entre ses jambes qu'elle écarta immédiatement.

Elle avait les yeux dans ceux de son tourmenteur.

Il voyait dans les nuances de ses ondulations, une danse lascive et érotique digne des plus illustres sculptures archaïques.

"Fessez-moi... " murmura t-elle.

Il réprima son envie d'assouvir ses désirs pour caresser, de la cravache, son ventre, son sexe, puis ses seins.

Elle se cambra, poitrine en avant, totalement offerte à ces frottements inédits.

Il lui présenta le bout du manche.

Ce gland en argent, ciselé avec tant de détails qu'il semblait la moulure parfaite d'un sexe humain.

Elle ouvrit la bouche et après avoir léché doucement les aspérités, l'emboucha lentement.

Leurs regards ne se quittaient plus.

Elle salivait sur l'artefact sexuel, mimant une fellation gourmande.

Il retira l'objet de la bouche délicate, la lèvre inférieure de Marie Jo, pleine, semblait vouloir rester sur l'objet.

Elle resta la bouche entrouverte.

Il la toisa.

La badine passa sur les flancs de ses seins.

"Retirez votre pull" dit-il en la contemplant.

Il la savait offerte.

Elle savait qu'elle était à sa merci.

Une excitation incroyable les saisis l'un et l'autre.

Elle ôta son pull en le faisant passer par dessus son visage, décoiffant ses cheveux.

Ses petits seins paraissaient vouloir jaillir du top qui recouvrait sa poitrine.

Lorsqu'il posa le bout de cuir sur son cou, et qu'il descendit son geste, elle cru qu'elle allait hurler de désir.

"Le reste maintenant".

Elle obéit, enlevant son tee-shirt fin, puis son soutien gorge en dentelle.

Simplement vêtue de son jean, torse nue, elle laissait cet homme inconnu passer sur elle une cravache millénaire, titiller les bouts de ses tétons, durcis, tendus, trahissant son plaisir.

Un plaisir impoli, inédit...

 

A suivre …

Par Maitre - Publié dans : Elle... Il... en duo
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[...]

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Son studio lui semblait vide.
En partant elle s'était retournée vers lui, avait déposé ses lèvres sur les siennes puis, d'un pas lent, ses hanches ondulantes, elle lui avait lancé un dernier clin d'œil.
Dans son long manteau, elle était partie avec la classe qu'une femme de 40 ans peut avoir.
Ce long manteau sans rien au dessous que ses bas.
Il en rougit instantanément rien qu'en y repensant.
Et cette dernière phrase qu'elle lui a murmuré à l'oreille sur son palier... "Tu m'as bien défoncé... A bientôt bébé".
Son sexe se durcit.
Un vrai rêve que cette nuit avec la femme la plus sensuelle et obscène qu'il ait eu l'occasion d'avoir pour lui.
Et quelle femme ! Celle dont il a eu si souvent l'envie dans les 10 dernières années, celle qu'il a si souvent fait tourner dans les films pornographiques de ses fantasmes solitaires.
Celle qui vennait de se donner à lui... totalement.
"Manque moi de respect" lui avait-elle dit.
Ho oui, il avait été irrévérencieux comme il ne se serait jamais senti de l'être autant.
Les souvenirs lui revenaient.
La fessée fut le premier geste osé qu'il a eu.
Il faut dire qu'elle s'était mise à 4 pattes et qu'elle lui tendait sa croupe.
Elle avait poussé un petit cri tout de suite suivi d'un grognement de plaisir où il avait entendu "hoo ouiii encore".
A la deuxième fessée sur ce cul somptueux, il bandait comme un cerf.
Il avait alors posé son gland sur la fente largement ouverte de la femme.
Et d'une poussée il l'avait enfilée.
Elle avait gémit.
Il l'avait ensuite assaillit de coups de reins, la perçant durement, de façon mécanique, rapide.
Elle criait alors que son gland tapait au fond de son vagin, dégoulinante de cyprine.
Ses mains caressaient ce cul rond et doux.
Il l'entendait encore lui dire de la prendre plus fort, bien au fond, comme une chienne.
Et lui... excité, sur excité... lui avait obéit sans aucun effort.
Il l'avait défoncé sur le lit jusqu'à ce qu'elle finisse sur le sol de sa chambre.
Là il voyait encore ses mains de femme, son alliance qui brillait, poser sur les globes blancs et écarter ses fesses, totalement, comme en offrande, comme un appel.
Il avait craché dans sa raie grande ouverte.
Il l'avait vu dans une vidéo.
Elle roucoulait, visiblement satisfaite de ces pratiques qu'il pensait réservées à une certaine forme de cinéma... et de femmes.
Et il lui enfonça alors un doigt dans son anneau étroit.
Il en avait tellement envie.
EN ce moment même son sexe palpitait de désir à ce souvenir.
Elle gémissait et semblait soupirer autant de plaisir que de douleur dans les premiers instants.
Peu à peu elle s'activait autour de son doigt planté dans son fondement.
Il en introduisit un second et elle poussa un "haaaa ouiiii !" qui le surprit.
Ses mains s'emparant de ses hanches, il la perça alors de son sexe, enfonçant son anus pour une saillie contre nature.
Elle subissait avec plaisir.
Son esprit de mâle ne réfléchissait plus.
Il lui semblait qu'il était à ce moment  dissocié de son corps.
Il ramona cette femme jusqu'à l'entendre jouir, jusqu'à ce que ses doigts qui s'activaient sur son clitoris soient recouvert de mouille gluante.
C'était la première fois qu'il prenait une femme par cet endroit obscur et parvenait à la faire hurler comme cela.
Il inonda son conduit intime.
Son foutre dégoulinait sur ses fesses, sur ses cuisses...
Et elle haletait.
L'image de ces fesses écartées, l'anneau expulsant le foutre qu'il avait éjaculé en elle, et le visage souriant de sa muse lui donne envie de se caresser.
Pourtant ils ne s'étaient pas arrêtés là tous les deux.
Comme un couple d'amants elle l'avait prise en bouche pour le sucer jusqu'à le faire bander de nouveau.
Caressant ses bourses, tout en aspirant la tige.
Et lui n'était pas resté sans rien faire, léchant son sexe souillé.
Il 'avait découvert qu'il appréciait de passer sa bouche sur la fente trempée de cyprine et de sperme.
Elle ondulait à n'en plus pouvoir et ses orgasmes s'égrenaient comme des perles sur un boulier chinois.
En 69, ils se firent jouir de nouveau plus d'une fois.
Parfois elle s'asseyait sur lui et se frottait sur sa bouche.
Sa langue s'en souvenait encore, il en avait attrapé un mal délicieux et se souvenait de l'avoir lapé avec gourmandise, à chaque fois qu'il parlait car sa langue le lançait.
Son sexe et ses boules avaient été essorées, gobés, sucés, avalés, léchés, malaxés et même... il en avait honte... tapotées et il en avait éprouvé un plaisir inconnu.
Ses doigts s'étaient enfoncés dans chaque orifice de cette femme.
Et elle ne s'était pas privé pour lui enfoncer un doigt dans le cul.
Il avait crié mais l'avait accepté.
Là encore le désir était au rendez-vous.
Alors lorsqu'il lui avait mis 2 doigts de chaque main dans l'anus et qu'il avait littéralement ouvert son fondement, lui provoquant presque un orgasme rien qu'en la maintenant dans cette position crue, il n'avait pas hésité à lui fourrer 4 doigts... bientôt son pouce et pour finir sa main.
Pour la première fois, il enfonçait son poing dans l'anus d'une femme.
Pour la première fois elle lui avait dit qu'elle acceptait de se faire déchirer le fion... de se faire fister.
Elle était tellement béante qu'elle jouissait par secousses.
Tous deux n'en revenaient pas.
A peine avaient-ils atteint l'orgasme que lorsque leurs yeux se croisaient ils avaient encore envie l'un de l'autre.
Il la prit alors plus traditionnellement après ce manque de courtoisie évident.
Il se souvenait de ses bras souples autour de lui alors qu'elle lui chuchotait des mots fous pendant qu'il la besognait en missionnaire.
Jamais il n'aurait pensé que cette amie de sa mère était aussi chaude.
Ils avaient continués leurs ébats sous la douche, il avait oublié la différence d'âge, le fait qu'elle était mariée...
Il la baisait contre la paroi avec l'énergie de ses 25 ans.
Et elle lui projetait le jet de douche sur les couilles, sur la verge, pour la faire remonter.
Elle semblait affamée de sexe.
Et lui paraissait pouvoir la nourrir autant qu'elle le souhaitait.
Sur sa table de cuisine, les mains sur le mur, dos à la porte d'entrée, accroupie.... il la prenait dans toutes les positions, et toujours elle gémissait, elle coulait, dégoulinante de jus de femme... et d'homme.
Essoufflés.
Enlacés.
Elle lui avait avouée que pour ses 40 ans elle aurait aimé se faire offrir 4 verges en guise de bougies sur son gâteau.
Un "cadeau de femme" lui avait-elle dit.
Il l'avait alors chevauchée de plus belle, rendu ivre par cette image de voir sa muse entre plusieurs hommes.
Il éjacula sans prémices, aux simples souvenirs de ces moments intenses, gravés dans sa mémoire à tout jamais.
L'espoir qu'il ne se réveille pas était aussi fort que celui qu'il la revoit bientôt.

Elle s'était assise dans sa voiture.
Le bas ventre douloureux.
Il l'avait tellement prise qu'elle ne marchait qu'avec peine, boitant, son petit orifice encore entrouvert.
Elle soupira.
Le petit matin était nébuleux, gris.
Dans le silence de sa voiture elle sentait retomber l'extase.
Cette nuit avait été une des plus sensuelle de son existence.
Une odeur âpre et douce de sexe envahit bientôt l'habitacle.
Elle était souillée... un bain lui ferait le plus grand bien.
Sur le chemin de retour elle repensait à ce qu'elle avait osé faire, ce qu'elle avait pris plaisir à vivre.
Vivant, oui, elle était vivante car elle avait été femme.
Elle se souvenait des murmures de son jeune amant "Hoo Béatrice... j'aime te baiser..."
Le coquin était dévergondé.
Il avait une verge si longue, fine comme elle aimait, et il était si endurant, osant la pratiquer sans s'encombrer de politesse.
Fougueux étalon.
Bientôt docteur.
Il lui tardait de l'avoir pour médecin traitant.
Lorsqu'elle arriva chez elle, elle se rendit compte qu'elle mouillait encore.
Le trajet lui avait semblé court, peuplé d'images, de souvenirs, de murmures.
L'eau chaude du bain ne fit que raviver ses désirs.
Le creux de ses cuisses était en feu... "Tu es en chaleur" lui avait-il dit.
Oui... elle l'était... il la rendait folle.
Elle avait de nouveau envie de le sentir en elle.
Son doigt sentit le bouton gorgé de sang déjà sorti de son logement.
Dans l'onde, elle se fit jouir lentement en rêvant à cet homme... qui avait si souvent rêvé d'elle.
Le revoir...
Le revoir... hooo... ouiii...

A suivre...

Par Maitre - Publié dans : Elle... Il... en duo
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Marie Jo a 25 ans.cravache.jpg
Grande, du haut de son mètre 75, les cheveux châtains mi- longs, des yeux noisettes rieurs, fine, elle déambule dans l'exposition où elle a trainé son fiancé.
Au bras de sa compagne, il ne cesse de souffler. Venu de mauvaise grâce il manifeste son ennui et bien vite passe de la contemplation des œuvres exposées à celui des fessiers des femmes.
- Va prendre un verre au bar d'en face si tu veux. Lui dit-il, exaspérée par son attitude.
Pour seule réponse il lui dépose un baiser rapide sur les lèvres puis s'éclipse visiblement ravi.
Elle peut alors reprendre la visite du vernissage en prenant son temps.
Elle contemple les tableaux, contemporains, s'attarde sur l'un plus que sur l'autre au gré de ce que les représentations lui évoquent.
Dans l'ombre d'une vitrine, il est immobile.
Son costume noir et sa chemise sombre se fondent dans le décor et certains visiteurs passent devant lui sans même le remarquer malgré sa forte stature.
Ses yeux gris clairs sont fixés sur elle.
Il détaille avec minutie le balancement de son corps au rythme de ses pas.
Le galbe de ses jambes réhaussé par des talons de 5 cm lui donne une allure féline.
La robe de soirée nouée au cou, dévoile la peau pâle de son dos ainsi que les résilles de mailles différentes des bas qui enserrent ses jambes, visibles jusqu'à la hauteur du genou.
Il fait alors un mouvement en sa direction.
Elle se retourne, surprise par la coupe qu'un inconnu lui tend sur sa droite.
Elle ne l'a pas entendu ni vu arriver.
Instantanément son regard croise le sien et elle en éprouve une étrange sensation.
- Je vous offre ce verre madame ?
Sa voix est un peu hésitante devant l'aplomb et le ton bas de la proposition.
- Oui... je veux bien... c'est mademoiselle, pas madame...
Son interlocuteur la regarde sans ciller.
Il lui semble lire en elle comme dans un livre ouvert.
Les tempes grisonnantes et la belle prestance de cet homme la rassure autant que son regard fait naitre une chaleur imprévue dans le creux de son ventre.
Par dessus le cristal de la coupe il contemple le visage délicat de son interlocutrice, son maquillage léger, ses lèvres ourlées de rouge, les boucles d'oreilles en or au bout desquelles sont suspendus deux petits morceaux d'ambre.
Il lui sourit et elle semble se détendre en buvant à son tour.
- C'est froid. Lui dit-elle souriante, cherchant un mot pour briser ce silence assourdissant qui vient de se faire entre eux.
Il conserve un instant le silence.
Elle est presque aussi grande que lui avec ses chaussures à talons hauts.
Sans préambule il enchaine sans la quitter des yeux.
- Cette exposition est à votre goût ?
Elle embrasse l'ensemble de la salle, comme pour se soustraire à ce regard gris.
- Oui. Peut-être un peu moderne, mais j'apprécie.
Alors qu'elle se retourne vers lui, elle remarque que toute son attention est fixée sur elle. Ses yeux sont étincelant à un point que s'en est troublant.
- Je peux peut-être vous faire visiter une autre salle. Plus confidentielle.
Instinctivement attirée par cette proposition, elle s'empresse de répondre par l'affirmative, sans même en avoir eu matière à réflexion.
Il l’a trouvé séduisante au premier regard.
Il aime les femmes. C’est son pécher mignon.
Elle a instantanément attiré son attention par sa grace féline, entre l’ingénue et la sensualité à fleur de peau.
Son regard attentif et posé sur les œuvres d’arts a confirmé ce qu’il apprécie chez une femme : l’alliance de beauté et d’intelligence sensible.
Elle a immédiatement été attirée par cet homme au magnétisme particulier.
Ses gestes minimalistes, ses doigts et ses mains soignées et larges, son attitude de mâle assuré.
Pourtant elle n’est pas une de ces femmes volages ni de celles qui fantasment sur chaque homme qui passe.
Mais lui, il a fait résonner en elle le timbre du désir.
Ils avancent dans la galerie, se frayant un passage dans le bourdonnement de la foule.
L’homme sort une clé de sa poche, ouvre une porte où l’indication « privé » ne semble pas l’émouvoir le moins du monde.
Le couloir est froid, austère, blanc. Eclairé par deux néons qui répandent leur clarté crue sur le couple qui avance vers son extrémité.
Elle entend résonner ses pas. Ses talons hauts claquent.  La précédant, il ne semble pas s’émouvoir de ce vacarme qu’elle produit en le suivant.
Son regard se pose sur les fesses de cet homme. Sans même y avoir sciemment songé, elle se plait à les admirer.
Il pose sa main sur une plaque d’identification tactile dans le mur puis, à l’aide d’une nouvelle clé, déloque une large porte argentée. Elle s’ouvre dans un chuintement qui évoque son poids autant que l’importance du système de fermeture. Un rectangle noir dans un mur blanc.
Elle se croit dans un film policier et en une fraction de seconde la peur la saisit.
Elle vient de suivre un inconnu dans un lieu sécurisé, sans que personne ne soit au courant de ce qu’elle fait.
Il voit la lueur d’inquiétude passer dans son regard noisette. Les yeux légèrement en amande se plissent et elle lui jette un coup d’œil anxieux. Dans un geste courtois, souriant, il l’invite à pénétrer dans la pièce plongée dans l’obscurité.
Il a ce « je-ne-sais-quoi » qui la rassure.
Elle entre alors, posant son pied dans la pièce obscure comme on ferait un pas dans le vide, en ayant une confiance absolue et irraisonnée dans son accompagnateur.
Ils se tiennent côté à côté. La porte se referme derrière eux dans un doux claquement. Sa respiration est plus courte.
-    N’ayez crainte. Nous allons bientôt y voir suffisamment.
Comme pour répondre à cette affirmation, une lueur orangée émane alors des corniches de la pièce.
Elle découvre une galerie, un véritable musée où des œuvres de toutes époques, de toutes formes, sont exposées, qui sous vitrine, qui sur plateau.
-    Il s’agit d’objets qui proviennent de tous les continents. Certains sont très vieux à l’instar de ce marbre grec de l’époque de Platon, d’autres plus récents comme ce tableau d’un peintre argentin.
Partout où portent ses yeux, ce ne sont qu’œuvres disposées avec soin et goût.
Et toutes sont à connotation sexuelle.
Elle en rougit aussitôt.
-    Je vous avais prévenu. Il s’agit d’un endroit pour public averti.
Devant son regard éberlué, il ne peut que sourire.
Elle admire les vitrines, devinant derrière la forme finale, l’intention et le travail de l’artiste.
Contre un mur une croix de St André trône, encadrée par une vitrine de bois aussi large d’une arrière de camion et une tapisserie asiatique où différents couples se mêlent dans des positions toutes plus obscènes les unes que les autres.
-    Ce sont… des vraies ? hasarde t-elle.
-    Oui. Et s’ils sont ici, c’est qu’ils ont tous une histoire ou qu’ils me parlent par ce qu’ils évoquent.
-    Mais et… ça ? fait-elle en montrant une cravache placée au centre de la gigantesque vitrine, tenu par deux pieds en ivoire.
Il scrute alors cette jeune femme qui a su repérer au milieu d’une centaine d’objets, l’un des plus rares et des plus ambiguës.
La vitrine coulisse.
Elle passe son regard de la badine à la main de l’homme qui la saisit, puis à son visage. Il est séduisant, c’est indéniable et elle sent son ventre s’échauffer encore un peu plus.
Entre ses doigts la cravache apparait et révèle son raffinement.
Autour d’eux semble se propager une tension sensuelle… comme si la cravache pulsait, vivait, exacerbait les sens de ceux qui la contemplent.
Le bout de cuir est plat, légèrement recourbé. La matière semble aussi souple qu’indiscutablement rigide.
La tresse qui relie ce bout à la poignée est sombre, luisant, patiné par les âges et par l’usage.
Le manche est en métal, brillant. Il représente un phallus de belle taille. Délicatement ciselé, offrant luxe de détails, veines, plis, nervures…
A l’autre extrémité, un gland épais et pointu, semble un moulage fidèle d’une verge réelle.
L’objet est troublant de réalisme.
Elle avale sa salive avec peine, dans son ventre est née l’envie de caresser cette cravache sans âge.
Dans sa poitrine est monté le feu de l’envie.
Il approche le bout de métal de la jeune femme qui remonte ses yeux vers lui.
-    C’est… à quoi… sert… ce… cette chose ?
Elle bafouille un peu, gérant avec difficulté son énervement… son excitation.
Divinement belle dans son expression de gène et d'excitation qu'il ressent, elle n'en devient que plus désirable.
Entre eux deux la cravache parait capter et exacerber leurs émotions.
Ce n'est pas la première fois qu'il voit opérer le charme de cet artefact antique.
Comme d'autres objets, il a ce pouvoir d'être focalisateur de désirs.
La tension qui anime le corps de la jeune femme est désormais visible par les renflements de ses tétons qui déforment le tissu de sa robe moulante dont le satin noir se pare de reflets moirés.
Il baisse l'objet... à quelques millimètres de ce bourgeon tendu.
Elle respire plus fort, gérant avec peine ses pensées lubriques et bouillonnantes.
Lorsqu'il effleure son sein, elle retient comme par miracle un cri en se mordant la lèvre inférieure.
Au milieu de nul part, en compagnie d'un parfait inconnu, elle se laisse caresser par un ersatz de verge.
Alors qu'elle devrait prendre ses jambes à son cou et fuir, elle tend se poitrine vers l'avant pour s'offrir à la caresse métallique.
Il passe le bout argenté de droite à gauche, formant des petits cercles afin de titiller son mamelon dressé.
D'un geste lent il rejoint la seconde protubérance et lui fait subir le même traitement délicieux.
- Cet objet a beaucoup de fonctions, vous en découvrez une... Finit-il par répondre.
Le gland remonte, frotte le menton fin de la femme.
Elle entrouvre la bouche, comme hypnotisée.
Il passe sur sa lèvre inférieure.
Elle tire un petit bout de langue rose.
Leurs yeux ne se quittent pas.
Elle passe l'extrémité de sa langue sur l'objet.
Etrangement chaud, elle a envie de l'engloutir.
L'homme en face d'elle l'en prive alors qu'elle commençait à ouvrir un peu plus ses lèvres et pencher son visage, la privant d'un désir subit.
- Il a une autre fonction principale... fait-il en posant le bout de cuir sur sa poitrine.
Elle pousse un petit gémissement incontrôlé.
La badine descend sur son ventre, sur ses hanches, passent sur une fesse en un chemin de feu.
Elle se tourne alors et pose une main sur le rebord de la vitrine, puis une autre.
Elle se cambre, offre son arrière train dans une lente progression sensuelle et indécente.
Amusé et fasciné, il admire la position terriblement érotique que prend cette femme.
Le cuir caresse son genou, l'arrière de son genou.
Elle monte dans les échelons du désir.
Lorsque le bout plat se faufile sous sa robe, contre sa cuisse, elle n'a plus de doutes... cet homme et cet objet pourront abuser d'elle... elle en crève d'envie.
Il flatte les jambes, flâne sur les les fesses et peu à peu, force le tissu à remonter sur les hanches de celle qui ondule lascivement à ses caresses indirectes.
Un tanga rose à fine dentelle verte enserre ses fesses rondes, marquant profondément la vallée de son séant.
Elle écarte ses cuisses l'une de l'autre sans même y réfléchir.
Le renflement intime de son entrejambe se révèle.
Lorsqu'il frôle les lèvres au moyen de la badine, elle rejette son visage en arrière en poussant un "haaaa" sonore.
Le retour arrière, la fait gémir de nouveau.
Il fait glisser la partie plate sous la dentelle rose.
Le tanga se tend alors que d'un geste calculé l'extrémité passe sur le pourtour des lèvres pour remonter le long de la raie culière.
Bientôt le te tissu disparait dans la fente pour laisser apparaitre les lèvres brunes, lisses, luisantes.
Il pose la cravache à plat sur cette offrande.
La femme entame un mouvement de balancier pour se frotter sur la cravache.
Elle se sent incroyablement surexcitée.
Sur son intimité, la caresse du cuir est une nouveauté.
Elle sent les torsades qui la font frémir et ce morceau recourbé qui vient s'appuyer sur l'endroit où son clitoris palpite.
D'une pression mesurée il presse le logement de sa perle.
Elle feule, les yeux mi-clos.
Une symphonie à ses oreilles, un modèle de vestale.
La cravache la quitte.
Elle halète, se cambre dans une supplique corporelle.
Elle en veut encore !
Lorsqu'elle vient s'abattre sur ses deux fesses en même temps, elle pousse un cri.
Un picotement inconnu barre ses deux rondeurs.
Son visage s'incline, se fixe sur l'homme qui manie cet engin de plaisir avec une maestria folle.
Il fait lentement redescendre la robe sur elle.
Elle avale à grand peine sa salive.
Jamais encore elle n'avait reçu un simple coup comme celui-ci et son vagin s'est subitement empli de suc.
Lorsqu'il range la cravache, elle a envie de se jeter sur lui, de le déshabiller.
Son corps n'est plus qu'une plaie de sexe.
Elle est au bord de l'orgasme.
Il la dévisage, elle n'a pas changée de position, si intensément sensuelle.
Son sexe forme une bosse douloureuse dans son pantalon.
- Votre fiancé va s'inquiéter. Dit-il en refermant sous verre, la cravache... humide.
Elle cligne des yeux comme pour un retour à la réalité.
Sans un mot elle replace sa robe.
Il ouvre la marche.
La porte, le couloir blanc, la salle d'exposition.
Les paroles, les lumières, tout est agression à leurs yeux.
Elle s'éloigne pour rejoindre son homme qui la cherche.
Depuis combien de temps sont-ils absents ?
Elle a perdu la notion du temps.
Son déhanchement se superpose à ce qu'il connait de ses formes cachées.
- Splendide. Murmure t-il pour lui même.
Elle passe son bras autour de son homme et l'entraine vers l'extérieur.
Il ne la quitte pas du regard, peu lui importe qu'elle soit ou non accompagnée, il la voit comme une œuvre unique.
Elle lui jette un dernier regard comme ils sortent.
Un sourire à son attention, vers lui.
Un sourire pour elle.
Il soupire.
Elle reviendra, il le sait, il l'espère.
Peu à peu la salle se vide comme par réaction à ce trop plein d'électricité soudain retombé.
- Vous êtes ravi de votre soirée. Fait une voix derrière lui.
- Parfait Sophie, parfait. Répond t-il sans même se retourner pour voir sa secrétaire.
- Votre collection fait toujours de l'effet.
- J'aime les belles choses.

A suivre...

Par Maitre - Publié dans : Elle... Il... en duo
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