Elle... Il... en duo

La villa est à quelques kilomètres de l'agglomération régionale la plus proche.

 

Dans un style italien, elle est invisible de la route, nichée au centre d'un parc paysagé et arboré.

   

A son entrée une petite maison sert de logement au gardien, Robin, un homme de 35 ans qui entretient et maintient le site dans un état irréprochable et disponible à tout moment pour ses propriétaires.

 

Ce jour là il vient de finir le nettoyage de la piscine.

 

Vêtu d'un tee-shirt sans manche et d'un pantalon aux multiples poches, 1m80, le corps halé par les travaux de plein air, les mains larges et fermes d'un homme qui prend soin de lui et de son allure, il savoure son travail bien fait.

 

Car, même si personne n'est attendu aujourd'hui, pour lui, l'important est que cet endroit paradisiaque soit toujours impeccable.

 

Il passe la main dans ses cheveux courts et bruns.

 

Un bruit le surprend.  

 

Derrière lui dans l'entrebâillement de la baie vitrée se découpe le corps gracile de Coralie.

 

La fille des propriétaires qui ne devait pas revenir de son internat.

 

Ses parents en avaient ainsi décidé dès qu’ils lui avaient appris qu'ils s'absentaient pour plusieurs jours.

 

Visiblement la jeune femme de 25 ans a du passer outre les ordres paternels.

 

Sa petite jupe à carreaux, resserrée au-dessus de ses hanches par une ceinture blanche, flotte doucement au vent.

 

Il laisse flâner son regard sur la poitrine que le chemisier blanc au liseré noir, tente de cacher.

  bnb.jpg 

S'il l'a connu plus jeune, ce n'est que maintenant qu'il découvre à quel point elle est devenue... femme, ses cheveux blonds attachés soigneusement de façon sage.

 

Avec ses allures de sainte nitouche, il ne peut s'empêcher de l'imaginer sans ses bas opaques... son esprit vagabonde... 25 ans... toujours sous la surveillance étroite de ses parents et de son internat... mais d'ailleurs : que fait-elle là ?

 

"Bonjour mademoiselle... que..."

 

Elle ne lui laisse pas le temps de finir sa phrase, le saluant d'un "Bonjour Robin" cristallin et suave.

 

"Vous allez bien ?"

 

Elle le regarde fixement, sourit sans répondre.

 

"Vous nettoyez la piscine, c'est bien. Il fait une chaleur déjà."

 

"Oui... vous pourrez en profiter bientôt. Mais... que faites vous ici aujourd'hui ?"

 

Elle fait une petite grimace qui veut dire que cela n'a que bien peu d'importance en guise de réponse.

 

Il ose attarder son regard sur le chemisier où la poitrine engoncée se soulève au rythme des inspirations de la femme face à lui.

 

"Je pourrais profiter de la piscine tout à l'heure ?"

 

Il détourne le regard. Après tout, il a une bonne place et il serait dommage de la perdre.

 

"Bien sur. Et si vous avez besoin de quoi que ce soir... vous n'hésitez pas."

 

Elle rit doucement.

 

"Vous seriez prêt à tout pour me servir ?"

 

Son air est espiègle, effrontée.

 

L'homme s'arrête dans son geste et la devine gentiment allumeuse sous son air sage.

 

"Oui ; la voix est calme, profonde ; je suis au service de vos parents et de vous même bien sur."

 

Un instant de silence.

 

Le vent seul fait bruisser les feuilles faiblement.

 

"Bien sur Robin. Vous êtes parfait. Votre travail est parfait." Dit-elle d'un ton surprenant.

 

Il ramasse ses affaires, les yeux un peu plus brillants que de normal, l'esprit en ébullition.

 

"Merci petite mademoiselle".

 

Malgré la différence d'âge réduite, c'est ainsi qu'il l'a toujours appelé.

 

Peu à peu il reprend ses esprits et poursuit ses tâches.

 

Son coup d'œil discret sur sa jupette courte qui lui arrive à mi-cuisses le surprend lui même.

 

Elle est aussi belle que sa mère pense t-il alors dans un soupir alors que la jeune femme disparait dans la villa, comme on laisse échapper quelque chose ou comme on observe l'inaccessible.

 

Les briques rouges qui encadrent les ouvertures le transporte soudain en pays florentin... le parfum d'un thym en fleur... le rayon de soleil qui chauffe sa peau bronzée... le parfum d'une femme... la tonnelle couverte de vigne à quelques pas de la piscine...

 

Il y a parfois des images qui s'imposent à l'esprit.

 

Il sifflote alors d'un ton joyeux en branchant l'aspirateur de fond, puis coupe quelques branches.

 

Elle s'est allongée sur le canapé de la salle de vie, un café à la main, enfin délestée de ses chaussures.

 

Robin... c'est l'ami de la famille plus qu'un employé.

 

Ses pieds posés sur la petite table de bois rare, elle l'observe.

 

Depuis si longtemps qu'elle le connait et qu'elle l'imagine parfois secrètement... pour la première fois il semble la remarquer pour ce qu'elle est.

 

Elle sirote son café en admirant le jeu de ses mains, la précision de ses gestes... l'attitude de son corps d'homme.

 

Des images lui reviennent à l'esprit... et la chaleur semble monter dans tout son corps de façon irrépressible.

 

Par la baie vitrée, alors qu'il porte son regard dans sa direction elle lui fait un signe de la main.

 

Ses envies filent dans son esprit...

 

Elle se lève pour aller à sa rencontre sur le pas de la terrasse de pierre pâle.

 

"Robin ?"

 

"Mademoiselle ?" Son cœur bat vite...

 

"Je vous propose un café ?" Son corps est enflammé...

 

"Si... si vous voulez."
"A vrai dire, je m'ennuie toute seule"
"Je vous comprends, je ne peux que vous rappeler que vos parents ne veulent pas d'invités ici sans leur accord."
Elle pose un regard de ses yeux bleus sur lui.

 

Sa voix se casse légèrement.

 

"Mais vous n'êtes pas un invité !! Vous êtes Robin. Vous faites parti de la famille, comme un cousin éloigné, un oncle ... un ami tout simplement"

 

En son for intérieur elle regrette immédiatement cette image alors que bien d'autres lui venaient à l'esprit.

 

Mais la réponse la surprend.

 

"Je vous ai vu grandir et... devenir la belle jeune femme que vous êtes aujourd'hui."

 

Son visage ovale que ses cheveux dorés encadrent s'éclaire d'un large sourire.

 

"Merci... vous... me trouvez agréable à regarder ?" dit-elle la lèvre inférieure légèrement pincée entre ses dents blanches, les pommettes rougissant un peu.

 

Il hésite un instant, sentant son bas ventre se contracter.

 

"Je ne sais pas si je dois me prononcer. Je pense que les garçons doivent vous admirer."

 

Elle s'enhardit, comme sous l'effet de la caféine.

 

"C'est vrai que je ne laisse pas indifférente mais ils sont trop jeune..., dites-moi comment vous me trouvez, vous ?"

 

Il tourne machinalement la cuillère dans sa tasse... "Très jolie".

 

Ses yeux sombres se plongent dans les lacs azuréens de cette femme splendide.

 

"Heureusement que votre établissement est réservée aux femmes" dit-il.

 

Elle sourit à nouveau...

 

"Les... filles comme on nous appelle encore. J'ai 25 ans... Vous, vous êtes un homme et vous préférez les femmes..."

 

Sur la terrasse il l'a regarde interrogatif, songeuse à moins d'un mètre de lui, à l'abri dans la pièce cossue.

 

"Les filles... les femmes... sont des coquines vous savez".

 

Il avale son café d'un trait. Gêné.

 

"Merci Mademoiselle Coralie".

 

"Ho déjà ? Vous partez ?" fait-elle, mutine et visiblement déçue.

 

Il lui sourit, troublé.

 

"Je dois continuer mais je ne suis pas loin".

 

"Vous ne me fuyez pas j'espère ? "Elle sent une boule se nouer dans on estomac. Ce brusque retour à la réalité la chavire.

 

"Du tout, mais je dois finir ce que j'ai commencé. Je n'aime pas laisser un travail inachevé."

 

Elle se surprend à nouveau par son audace : "oui, je sais que vous allez toujours au bout de ce que vous besognez..." Quelques images indécentes lui viennent... elle rougit.

 

"Et je ne dirais rien si vous prenez du bon temps Robin, vous avez tout le week-end pour finir..." achève-t-elle rapidement.

 

"Merci. J'aime le travail bien fait".

 

Il la regarde, un peu surpris... du jeu qui se jouait... de ces sous entendus...

 

Elle se rallonge sur le canapé, reprend sa position initiale. Cette discussion a échauffé ses sens. Elle lance un peu de musique, sans effet, son esprit reste accaparé par Robin...

 

Il taille un arbuste un peu plus loin. Malgré elle, elle ne parvient pas à détacher son regard de cet homme.

 

Il la regarde. Un simple coup d'œil mais il l'observait.

 

Elle se lève pour augmenter le son en déhanchant son bassin en rythme.

 

Dos au jardin, sans avoir besoin de regarder, elle sent qu'il se délecte de ses hanches et des mouvements de sa jupe courte qui met en valeur ses fesses qu'elle bombe.

 

Les ondulations de son corps sont sensuelles et lascives.

 

Lorsque la musique change, elle coule un œil vers lui... leurs regards se croisent... elle sourit intérieurement.

 

Elle se glisse de nouveau dans le confort du canapé, presque invisible à la vue du jardin.

 

Il change d'endroit à entretenir. Après tout, autant joindre l'utile à l'agréable et le plaisir au travail.

 

Son mouvement s'interrompt alors qu'il aperçoit qu'elle vient de poser un pied sur la petite table et que son autre jambe est relevée... laissant suggérer un écart et un soulèvement du tissu.

 

En son for intérieur il trouve un certain nombre de comparaison avec une autre femme... et son bas ventre s'agite à cette simple pensée effleurée.

 

Elle glisse une main à sa cuisse tout en feuilletant une revue quelconque.

 

Du bout des doigts elle caresse son genou et bientôt, l'intérieur de sa cuisse.

 

La texture de sa jambe, fuselée, au dessus des bas opaques, arrive en contact avec ses doigts.

 

Elle remonte son geste, s'arrête juste avant le coton de sa culotte et repart vers son genou.

 

Dans son intimité légèrement écartée, se fait sentir une timide humidité.

 

Ses joues rosissent... le ballet devient incessant...

 

Dans le jardin, interdit, l'homme observe. Une pulsation agite son sexe.

 

Cette femme qu'il croyait sage lui apparait extrêmement désirable.

 

Elle sent les émotions réagir dans son corps.

 

L'image du jardinier... de ses mains... de son corps... de son... ho...

 

Elle sourit... crispée, tendue par le désir d'assouvir un plaisir qui la tenaille.

 

Ce mâle dans toute sa splendeur...

 

Sa tête s'enfonce dans le dossier du canapé, rejetée en arrière.

 

Sa main se pose en douceur sur son sexe caché.

 

Humide.

 

Elle se caresse avec une lenteur infinie, appréciant chaque effleurement.

 

Sa main se pose à son sein. Elle les voudrait plus volumineux... il doit aimer les seins plus gros, se dit-elle. "85C... il doit les trouver trop menus".

 

Le mamelon a durcit. Sous son ongle qui le gratte, il lui fait éprouver un frisson exquis.

 

Elle jette un regard vers l'extérieur.

 

"Si seulement..." ses pensées sont celles d'une femme inassouvie.

 

A suivre...

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[...]alliance

 

Les premiers mots qu'elle prononce sont des éclats de cristal qui illuminent la pièce obscure.

Il sent son corps lascif collé à lui, la fragrance de Chanel posée sur sa peau ambrée de femme, le parfum léger de son émoi qui filtre au travers de la robe entrouverte, les effluves entêtantes de son désir.

Il découvre la peau inconnue sous ses doigts... douce... soyeuse...

Elle découvre son torse qu'elle a dégagé pour irriter le sein masculin. Légèrement velu, il respire la force et l'envie. Elle observe ce visage à demi masqué, les yeux azurs qui la dévorent, la bouche fine et ferme où brille encore le souvenir de leur premier baiser.

Autour de son majeur, l'alliance de ce mari dont elle ne connait pas l'épouse.

Avec lenteur elle fait glisser l'anneau de son doigt... il rejoint sur la table sa propre alliance cerclée de diamants.

Il remonte doucement la cuisse de la femme qui s'offre à lui.

Sous ses doigts se profilent le bord des portes jarretelles.

Elle se cambre, avance son bas ventre du sien, le frotte à la bosse dure qui orne son complice.

Sans un mot il lâche le sein pour ôter son gant et faire glisser les manches de la robe, déboutonnant les pans, dépoitraillant avec une lenteur extrême, les deux seins.

Leurs bassins ondulent d'avant en arrière dans une parodie de saillie, prélude à une frénésie retenue.

Dans la semi obscurité il la devine rougissante.

Elle gémit un "hummm... oui.." en faisant passer ses mains sur les hanches de son entreprenant partenaire.

Ignorant les reproches de son éducation elle pose ses mains sur la forme oblongue qu'elle palpe au travers du pantalon.

Les gestes un peu malhabiles, elle extraie l'objet de sa convoitise, encore incrédule de son attitude.

Ses joues sont rouges... de honte... d'envie... du plaisir de l'interdit... de l'inédit.

Dans sa main repose le vit, chaud, dur, qui ne cesse de grandir dans sa paume fine.

Elle exhale un souffle de contentement.

C'est comme une délivrance alors qu'elle a enserré son sexe congestionné et douloureux de son érection.

Il n'en revient pas de son comportement si osé. Que lui a donc procuré cette femme pour qu'il agisse de la sorte, faisant fi de tous ses principes ?

Il ne s'en laisse pas moins faire, réalisant avec joie qu'il l'admire.

Elle le repousse légèrement, baisse les yeux sur le volume de chair qu'elle tient à la main.

Sa bouche forme un "o" de surprise devant la largeur épaisse qu'elle découvre, tendue vers le ciel entre eux deux.

La verge dure est guidée le long de la cuisse, frottant contre la cuisse, dépassant le nylon...

Elle sourit.

Sa main féminine gratte toujours délicatement le téton masculin, machinalement, son attention retenue par ce gros gland rouge sombre qui orne le pieu brulant.

Sa jambe gainée relevée contre la hanche masculine, la voilà plaquée au mur.

Sa respiration se fait plus courte.

Elle avance son bassin, pince ses lèvres de désirs interdits.

Elle ferme les yeux alors qu'elle sent le membre effleurer ses nymphes frémissantes d'envies.

Il fait durer l'attente, ressentant l'extrême humidité qui coule de son entre jambe en feu.

Les secondes semblent durer une éternité... et le plaisir s'accroit... entre frustration et assouvissement.

Elle relève sa cuisse contre le mur en cambrant son bassin vers le pieu pour ouvrir son compas au plus grand.

"Hummm... J'ai... hummm..."

Ses murmures sont des notes féériques.

"... j'ai envie de vous..."

Il s'attarde sur ses lèvres, il les agace, les écarte pour qu'elle ressente la large raideur de son membre douloureux d'envies.

Il remonte entre les chairs frémissantes jusqu'à la perle précieuse qu'il presse de son gland lisse.

Elle gémit, son cœur s'emballe.

La main mâle affermit sa prise sur la fesse et d'un coup de reins la verge s'enfonce dans le sexe trempé de suc.

Le cri qu'elle lâche exprime son plaisir et la surprise de la taille qu'elle accueille en elle.

Elle coule sous l'assaut, à la limite de la jouissance.

Il la sent s'ouvrir sous l'épaisseur du manche qui se fraie un passage un peu plus loin après un léger retour en arrière.

Collé à son ventre, le corps féminin se tortille contre le mur, subissant la percée avec joie.

Ses lèvres semblent exploser alors qu'il recule doucement pour mieux s'enfoncer plus avant et rapidement.

Une chaleur intime irradie dans son corps de femme.

Son antre, ses seins, ses cuisses... du bout de ses doigts, remontant sur la colonne vertébrale, jusqu'à sa bouche qui devient sèche, elle apprécie son illégitime étreinte avec une passion inattendue.

Il la perce à chaque assaut plus profondément.

Elle l'accompagne de mouvements de bassins, abrupts, incontrôlés.

Chevauchée, ses mains se crispent pour le retenir lorsqu'il reflue, sa bouche lâche des "hoo" lorsqu'il avance.

D'un coup profond il entame une série de va et vient qui lui arrache une plainte continue de gémissements.

Saillie avec de plus en plus de vigueur elle sent son corps s'abandonner.

Il progresse dans l'abricot juteux et défloré par l'épaisse tige masculine.

Les assauts se font plus francs.

Tel un pilon, le sexe la perce et la transperce avec une férocité presque animale.

"Hooo ouii !" lance t elle dans un cri.

Elle est comme folle, sa robe relevée, une épaule dénudée, sa tête en tout sens, bouche grande ouverte, le corps coincé entre la verge démentielle et le mur implacable.

Son sein se libère.

Un sein rond à l'auréole rose, tendue, excitée.

Il penche son visage et saisi le téton dressé, énorme.

Alors que l'intégralité de son sexe est fourrée dans son vagin, il aspire le bout saillant de sa poitrine délicieuse.

Il tête, lui arrachant un cri de jouissance alors que sa main fine presse son visage contre son sein pour lui intimer de le sucer plus fort encore.

Il ne bouge plus ses reins que pour la soulever de terre et lui imposer des cercles intimes à l'intérieur de son bas ventre écartelé.

Guidé par ses gestes qui le forcent à la téter, il découvre les aspérités de son bout de sein, les adorables imperfections de son auréole large... et il suce... aspire... la bouche couvrant intégralement le téton.

Son sein est tiré en avant par la bouche gourmande.

Elle grogne de plaisir.

Il pose sa seconde main sous le fessier féminin, le soulève.

Sur ses bourses il sent ruisseler le jus de cette divine féline.

Il aspire le téton inondé de salive.

Elle bouge sa tête à son sein.

A pleine bouche il aspire.

Elle l'admire, ses lèvres autour de son sein, vorace, les yeux clos de cet homme sous son masque noir.

Sa langue qui le frotte, ses dents qui le mordille, qui joue avec lui, le force à aller de droite à gauche.

Electrisée... elle râle.

La prise sur sa fesse droite se fait plus ferme.

Elle est soulevée.

Son bout de pied ne touche plus terre.

Les deux mains de son amant inconnu la retiennent contre le mur, ouvrant sa raie et son sexe trempé.

Ses muscles vaginaux se contractent autour du vit sur lequel elle s'empale.

La bouche lâche le sein, le lèche en la regardant.

Elle offre un visage tout à la fois crispé de désir et tendu de plaisir.

Un petit coup de langue sur la mamelle libérée, voluptueuse... du regard il cherche le second encore caché.

Elle le libère trop à l'étroit.

Elle ferme les yeux, simplement vêtue d'une robe qui lui ceint la taille... prise telle une courtisane... la jouissance monte en elle.

Il la force à monter et descendre autour de son sexe en érection comme rarement.

Son bassin donne des coups rudes.

La poitrine se balance...

Quelques coups de langue...

Des gémissements...

Le sexe écartelé...

La verge enfoncée...

Elle s'abandonne, glissée autour du pieu entièrement enfoncé en elle.

Elle repose sur la verge raide et se contracte pour l'avaler avec son vagin.

Soulevée puis relâchée, les mains sur ses fesses nues lui imposent la vitesse d'introduction.

Elle jouit soudainement.

Incapable de se retenir.

Il la découvre alors, son âme à nue, heureuse de le regarder dans son orgasme.

Les yeux dans les yeux, il se libère à son tour en elle.

Les souffles se font plus courts.

Les percées, les gestes plus malhabiles, plus lents.

Son bas ventre expulse sa cyprine et le jus de sa jouissance sans retenue alors que le vit planté en elle répand son sirop dans l'orifice chaleureux.

Les hoquets de plaisirs font bientôt place à des sourires.

Doucement il lui refait prendre pied.

Elle semble sortir d'un rêve.

Ils s'aident l'un l'autre à retrouver une tenue digne.

Elle laisse cet homme inconnu l'habiller, la caresser, poser ses doigts sur sa peau.

Il laisse cette femme inconnue lui remettre sa ceinture, le frôler, découvrir son corps.

Elle saisit son alliance et lui passe autour du doigt.

Il lui rend de la même façon le signe de son appartenance à un autre.

Sans un mot.

Les mains dans les mains.

Leurs regards sont plus clairs.

Ils s'éloignent de la pièce obscure, descendent l'escalier l'un à côté de l'autre, silencieux au milieu du tumulte.

Un regard dans la foule des masques qui bientôt les sépare.

Un dernier sourire de deux inconnus.

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[...]

La main gantée vient de déposer l'allianhttp://labriquetrouee.files.wordpress.com/2009/12/masque-1.jpgce sertie de diamants sur une petite tablette de bois précieux.

Dans la pièce sombre de ce palais vénitien, ses pierres brillent de milles feux.

Au loin, les sons étouffés de la réception ne semblent pas perturber les deux amants, encore inconnus il y a quelques heures.

Tous deux parés d'un masque, ils se cherchent des yeux, puits de leurs âmes en fusion.

Elle s'est laissée hypnotiser par le regard bleu acier de l'homme silencieux qui la serre contre lui.

Il n'a pas pu résister aux éclats d'or dans les lacs émeraude de cette femme dont les hanches ont balancés pour retrouver son bas ventre.

D'un geste lent il retire son gant de cuir noir.

Un anneau d'or orne également son annulaire.

Elle devrait fuir... au lien de cela elle se fait féline, ondulante sur l'entrejambe de l'inconnu en face d'elle.

Son doigt se tend vers elle qui l'observe attentivement, fixant son regard sur cet anneau, soudainement excitée par la simple vue du cercle doré.

Elle approche son visage de la main masculine.

Ses joues montrent un rougissement qui disparait sous le masque qu'elle porte et qui la protège... révélant une personnalité cachée qu'elle accepte de révéler dans l'anonymat de son personnage.

Elle ouvre sa bouche doucement...

Il lui présente l'anneau qui brille entre leurs yeux.

Incrédule, il n'ose imaginer les instants à venir. Improbables, insoupçonnés... il se découvre une hardiesse inconnue, ainsi masqué.

Ses lèvres sont pleines, légèrement rosies par le gloss.

Le blanc ivoire de ses dents légèrement visible, ses yeux dans ceux de l'homme, son visage délicatement penché vers le doigt, elle pointe sa langue et effleure la peau masculine.

Délicatement elle enroule sa langue autour du doigt bagué.

Il est admiratif devant sa bouche si appétissante et son muscle aux reflets délicieux.

Elle lèche lentement avant de le prendre entre ses lèvres avec une extrême lenteur.

Sa délicatesse est à la mesure de sa maestria.

La pointe de sa langue rose joue de l'anneau.

Elle salive autour du cercle métallique.

La chaleur le gagne... cette femme lui donne chaud... son bassin posé sur son entrejambe, elle ne peut que sentir l'émoi qu'elle lui provoque... sa raideur est devenue grosse.

Il joue de son doigt dans la bouche qui le gobe, la pulpe de celui-ci effleurant sa joue de femme qui se déforme doucement.

Ses lèvres brillent de salive, elle avale le doigt plus profondément.

Son ersatz de fellation le rend ivre.

Ses lèvres, sa langue, jouent avec l'alliance à tour de rôle, elles se creusent dans ce simulacre sensuel de succion intense.

Sa bouche se durcit, la pression des lèvres devient plus ferme et l'anneau coulisse doucement alors qu'elle le regarde de ses yeux grands ouverts.

Il laisse s'en aller l'anneau qui tourne, se détache, part... pour appartenir à la bouche gourmande de cette inconnue.

Il en a perdu le poids autour de son doigt recouvert de salive luisante.

Elle sourit, entre ses dents, reposant sur sa langue, l'anneau étincelle.

Leurs respirations sont plus fortes.

Leurs tempes battent de l'envie qui croît en eux.

Elle glisse son majeur à sa bouche et y fait glisser l'alliance qui ne lui appartient pas.

Il ne peut plus détacher son regard de cette femme à la sensualité exacerbée.

La bague glisse à son doigt de femme fatale.

Une main à ses hanches il ressent les ondulations qui l'habitent, collées au mur, sans un mot.

L'érotisme qui se dégage de cette inconnue le comble autant qu'il le fait bouillir d'envies.

Elle lèche son majeur, effrontée, bagué de l'alliance masculine qui le lie à une autre qu'elle.

Lentement, de façon obscène, elle passe sa langue sur son doigt, avançant son bassin vers l'homme qui lui fait face.

Stupéfait, il admire la fellation qu'elle pratique devant ses yeux masqués. Les pigments d'or s'illuminent d'un feu ardent dans les disques verts de son regard féminin.

Il fait glisser sa main entre les pans coupés de sa robe de soie et découvre le liseré alliant rigidité et dentelles de ses bas couture de nylon sur la peau velouté de ses cuisses souples.

Son visage au masque noir s'approche de cette ingénue lubrique, sa main plaquée au mur c'est tout son corps qui se pose avec délicatesse sur elle.

La bouche aux lèvres rosies de gloss s'ouvre. La pointe de sa langue saillante... attirante... tendue vers la bouche vorace de ce mâle affamé.

Elle ouvre ses cuisses comme envoutée pour accueillir la main forte qui se pose sur son trésor humide.

Entre leurs lèvres, le doigt de cette femme devient le lieu où leurs muscles se découvrent pour la première fois, s'enroulent, se cherchent, se veulent.

Elle suce son doigt avant de lui présenter.

Il ne se fait pas prier pour engloutir le majeur délicat qui lui est présenté, doucement, entièrement... de manière osée pour un homme, savourant son gout salivaire.

Elle s'empourpre devant cette attitude provocante.

Son corps parait s'embraser de désirs refoulés. Elle accompagne son doigt de mouvements de bassin, au rythme de la succion.

La ferme félinité de son corps contre la force de son vis à vis.

Les pointes de ses seins poussent le tissu à en déformer le pourpoint et lui faire mal.

Il perçoit le souffle haletant de sa partenaire de danse immobile alors qu'il passe ses doigts sur le coton fin de son entre jambe.

Sous ses doigts se dessinent la fente palpitante entourée d'une toison courte et réduite.

Telle une rivière inconnue, cachée, il en découvre l’abondant ruissellement, pionnier de sa source qu'il imagine déjà couler dans sa gorge.

Leurs bouches se happent dans un baiser intense.

A chaque reflux de leurs corps les langues reculent pour mieux se fondre dans les avancées de plus en plus fréquentes de leurs muscles tendus.

De son doigt elle le repousse.

Il se laisse faire.

Elle passe son majeur sur sa joue rasée qui dépose un filet de salive vers sa gorge.

Il penche légèrement le visage pour accepter son geste de possession.

Les doigts agiles défont un à un les boutons de sa chemise.

Peu à peu le torse se découvre, chaud, palpitant.

Dévêtu jusqu'à la ceinture elle l'observe.

Il semble à sa merci, accepte sa condition.

Sa main, nichée dans les cuisses ouvertes de sa complice, revendique sa part de plaisir par un appui plus présent sur les pourtours gonflés de la fente qui lui fait fermer ses yeux et pousser un gémissement de plaisir aux accents féériques.

Rouvrant ses yeux elle lèche son index et son majeur avant de les placer sur le téton masculin.

Elle tourne en larges cercles concentriques vers l'auréole sombre, étroite au centre de laquelle darde une pointe dressée.

Doucement les ronds se rétrécissent pour atteindre la cible dure et tendue.

Elle gratte doucement, provoquant une réaction instantanée de respiration plus forte.

La main plaquée au mur glisse sur le sein enfermé de cette habile jouvencelle.

Malgré l'épaisseur du vêtement il en perçoit toute la ferme rondeur comme il le presse et le force à remonter.

Leurs respirations sont à l'unisson... rapides...

Surprise de cet assaut elle se cambre, savoure cet instant, le bas ventre se frotte sur la main, cherche le pubis en face d'elle, expulse un petit cri inattendu.

Pétrit avec lenteur et expertise, elle bombe le torse pour offrir son mamelon dépourvu de soutien-gorge.

Dans l'étroitesse de son pantalon il ressent la douleur de sa verge tendue.

D'un mouvement il glisse vers l'arrière, vers les fesses de cette femme incroyable.

Ses doigts se faufilent sans peine sous le coton pour savourer le doux velours.

Sans une hésitation il fait glisser la culotte souillée au sol.

Elle pince son téton.

Il palpe son sein, caresse son postérieur nu.

Elle se presse sur le vit raide qu'elle sent sur son corps.

"J'ai envie de vous". Lâche-t-elle soudain.

 

A suivre...

 

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