Elle... Il... en duo

Un costume de soirée, noir.

La veste pourrait paraitre trop large n'importe où ailleurs avec ce cette cape sombre jetée sur les épaules et qui fait apparaitre le col de soie argenté et volumineux sur un petit gilet de satin noir, une tenue au charme désuet.

Seuls, au travers des fentes laissées par le masque de jais parcouru d'arabesques diaphanes, filaments d'argent, les yeux bleus aciers percent l'impassible visage dissimulé pour moitié.masque.jpg

La bouche est fine, close.

Les mains revêtues de gants blancs portent deux coupes où pétillent des gouttes d'or.

L'homme à la démarche souple fend la foule aux visages dissimulés comme le sien.

Il se campe face à une femme un peu plus petite que lui.

Entièrement vêtue d'une longue robe aussi sombre que ses escarpins de cuir.

Fendue sur toute la longueur, elle dévoile des jambes gainées de nylon.

Sur ses épaules, un châle aux courbes sinueuses évoque, dans ses reflets moirés, les teintes d'une forêt primaire.

Les épaules presque nues, le corsage révélant une générosité féminine subtile, de minces bandes spiralaires de tissu vert tendre mettent en valeur les formes admirables de cette femme elle aussi masquée.

Son visage ovale au teint pâle ne laisse entrapercevoir sous le masque blanc que ses yeux d'émeraudes piquetés d'or et sa bouche délicieuse et légèrement rosie.

L'une des coupes cristallines lui est tendue.

Immobiles, dans les mouvements d'autres masques qui passent autour d'eux, le couple inconnu se fait face, alors que les violons traditionnels s'accordent aux rythmes plus modernes d'une pulsation scandée, mélange de genres et d’époques dans un cadre intemporel peuplé de dissimulateurs.

Sans un mot l'homme campé devant elle l'observe d'un regard intense.

La femme se saisit sans un mot de la coupe offerte, hypnotisée et surprise.

Elle frôle la main gantée, se surprend à en apprécier le contact et prolonge l'observation de ce chevalier servant à l'allure volontaire.

Il admire l'apparente ingénue, et laisse sa main sous la sienne avant de lui abandonner l'offrande.

Autour de lui les autres masques disparaissent, deviennent flous.

Seule ce sourire pourpre et les pierres précieuses de son regard semblent exister.

Elle porte à ses lèvres le délicieux breuvage frais alors que son cœur s'affole.

Ils boivent de concert, face à face, entre affrontement et découverte.

Les murs aux tentures somptueuses, le sol de marbre, les décors de ce palais s'estompent... Les battements de cœur se font plus rapides... les regards détaillent les lignes masculines et féminines qui les troublent... en miroir opposé, ils se contemplent sans un mot.

L’audacieux et la surprise.

De la pointe de son gant sur le verre il fait reprendre connaissance à cette femme qui perdait pied dans ses pensées confuses.

L'homme repose son verre et l'invite à l'accompagner en lui offrant son bras.

Elle déglutit doucement, fait tourner l'objet entre ses doigts, indécise, entre l'envie et le refus.

Venue ici pour la soirée de fin de séminaire, elle ne s’attendait pas à se retrouver envoutée par un étrange étranger.

Surprise, elle accepte, ne contrôlant plus son corps, sa morale un temps étouffée par la passion.

Elle pose sa main délicatement sur le bras masculin.

A chaque pas, sa cuisse se dévoile.

Le chevalier servant en admire le galbe dans les miroirs biseautés qui renvoient leur image.

Il apprécie également les regards envieux qui se distinguent au travers des fentes de masques chez les autres hommes, accaparé par son allure féline, son déhanché subtil, les formes pleines de sa poitrine soutenue.

Elle suit l'homme au visage fermé qui avance d'un pas lent au milieu du palais improbable.

Aux côté de ce sombre individu elle avise les pincements de lèvres de certaines femmes qui paraissent l'envier. Ses joues rosissent à cette idée. Un sentiment étrange la parcourt… la gène… la fierté… et cette boule de tension qui semble monter du creux de son ventre pour se faufiler dans tout son corps.

Un escalier de marbre...

Chaque marche force sa robe à se découper jusqu'à la taille.

Elle n'ose regarder les quelques individus en contrebas qui doivent avoir sur ses bas couture et ses cuisses, une vue intégrale.

Son corps s'échauffe malgré elle.

Il sent la main délicate se serrer sur son bras.

En tournant son regard vers elle il peut admirer son cou gracile et la naissance de la vallée de ses seins entre lequel pend une pierre d'émeraude encerclée.

Sa robe émet un frôlement délicat et suave à chaque montée.

Ses tempes battent plus fortement sous le masque, et il se surprend de son effronterie à l'avoir approché. Loin de lui l’idée même d’être venue avec cette hypothèse en tête ce soir. L’effet « masque » aurait-il eu raison de sa timidité ? Il sourit intérieurement et sent son bas ventre entrer en émoi.

Les notes s'envolent.

La mélodie accompagne leur montée de l'escalier comme d'autres personnes en descendent, un serveur en livrée les doubles et un couple accoudé à la balustrade de marbre éclate de rire en se dévorant du regard.

Ils s'extraient du milieu de cette foule bigarrée et dissimulée pour atteindre un couloir en hauteur, où les sons sont plus étouffés.

Elle s'approche de son corps, entre le désir d'être plus près et l'anxiété d'un lieu inconnu, donnant le bras à un individu qu'elle ne connait pas.

Dans la galerie de soieries il hume sa fragrance qui l'enivre. Un parfum nouveau qu'il décèle peu à peu chez cette femme pour qui il se découvre une attirance animale incontrôlable.

Elle ne lâcherait son bras pour rien au monde, aimantée.

Il défie les quelques autres hommes qu'il croise du regard, possessif et assuré.

Entre les œuvres d'un autre temps, leurs pas les amènent de détours en détours, toujours plus loin dans le labyrinthe de ce lieu hors norme.

Les statues d'ivoire et de stuc ne sont que de pâles copies face à la beauté féline de cette femme à qui il jette un regard perçant et gourmand.

Elle le suit en confiance, ses jambes en coton mais bercée par l'ambiance et rassurée par l'allure de cet homme dont elle ignore le nom.

Dans un coin un couple s'embrasse.

Elle est surprise et marque un temps d'arrêt.

Il la regarde, n'esquissant toujours aucun sourire. Ses yeux azurs la rassurent.

Après tout… qu’importe ?

La moquette étouffe les pas.

La folie vénitienne les entoure.

Quelques murmures proviennent d'un petit salon où des hommes discutent avec sérieux.

Un léger rire s'échappe d'un couloir latéral.

Elle se rapproche de lui, ses sens en alerte.

Les convives de la salle de bal ne se font plus entendre.

Un angle de couloir... la galerie se prolonge.

Elle se surprend à avoir peur... est-ce l'ivresse du champagne ? L'audace des lieux ? Ou bien ce regard magnétique ? Mais où l'emmène t-il ? Contre toute attente elle se colle à lui, rassurée instinctivement par sa présence au lieu de se méfier. Son corps est instinct…

Il s'arrête.

Le couloir faiblement éclairé lui est inconnu. Cette femme à son bras lui parait fragile et désirable. Qui est-elle ? Pourquoi ses yeux l'ont-ils charmé en un seul instant ? Comment a t-il osé s'emparer de sa proximité ? Est-ce l'ambiance de la ville ? La cire qu'il revêt ?

Il détache ses yeux des siens, lentement, comme à regret.

Elle serre la main au travers du gant.

Les yeux de l'homme se posent sur les doigts fins de cette femme splendide.

Elle est apeurée, rassurée, en conflit avec ses émotions.

Il relève la main délicate de sa compagne improbable pour placer entre un bijou d’or.

Ornée d'une alliance, la main parle plus que tous les discours.

Il attarde son regard sur cet anneau qui le défie et le contrarie avant de plonger ses yeux dans les lacs verts de la femme à la respiration plus forte.

Elle reprend contact avec la réalité, sa réalité, celle qui se rappelle à elle par le biais de cet anneau d'or.

Elle voudrait à ce moment, le voir disparaitre de sa phalange comme par magie.

Lentement la seconde main de cet homme qu'elle a suivi vient caresser la bague qu'elle porte.

Il la fait tourner autour de son doigt.

Elle regrette de ne pas avoir ôté ce bijou... pour une fois... stigmatise t-il la fin d'un rêve et l'issue de cette soirée ?

Elle rougit sous le masque et le regarde, tente de le rassurer sans une parole.

Serti de diamants, les reflets qu'il renvoie disparaissent dans la main qui enserre l'annulaire.

Son cœur fait un bond dans sa poitrine alors qu'elle sent la pression devenir plus intense autour de son doigt.

Il ose, il affronte du regard cette femme mariée sans savoir l'issue de son geste amoral.

Avec délicatesse il saisit l'anneau et le fait disparaitre du doigt manucuré.

Au centre de sa main il semble peser un poids incomparable.

Elle frotte son doigt libre, libéré, et en éprouve une tourmente de sensations.

Lentement, avec précaution, la main se referme autour de l'alliance et elle disparait dans le gant blanc de l'homme qui la fixe.

Son corsage se gonfle, incrédule, observatrice.

Il s'approche d'elle.

Elle caresse son doigt vide, sensations de froid, de chaud. Ses seins se tendent malgré elle.

Leurs visages de cire proches l'un de l'autre.

Il la respire, la hume.

Elle retient sa respiration, savourant le souffle de l'homme, son visage oscille de droite à gauche, délicatement pour l'apprivoiser, le chercher... ses barrières baissées elle a soudain envie de ce voleur de cœur, de corps… de femme.

Il se délecte de son parfum féminin.

Il savoure son corps aux courbes sensuelles qui s'abandonne imperceptiblement. Encore surpris de son audace, il la désire dans chaque pouce de son être.

Il pose ses lèvres sur la peau velouté de son épaule.

Un baiser délicat, celui d'un amant.

Un baiser volé avant qu'il ne se recule pour l'admirer une nouvelle fois.

Sa respiration s'est faite plus profonde, elle a offert son cou en inclinant sa tête doucement.

Elle ferme les yeux alors qu'il replonge vers elle.

Une légère morsure...

Elle s'électrise.

Il se rapproche d'elle.

Leurs corps se frôlent...

Très proches… trop… pas assez… tels deux adolescents ils se cherchent en se refusant, s’attardent et se désirent.

La peau de cette femme est un délice et la morsure se fait plus forte.

Enivré par son gout divin il pose ses dents et ses lèvres pour tenter d’en vampiriser l’essence même de sa sensualité féminine.

Elle glisse ses mains sur les hanches de son chevalier, incline son visage et lui offre le creux de son épaule dans un feulement de plaisir.

Il pose le bout de sa langue sur la peau d’une incomparable douceur.

Elle sent le contact du costume sous ses doigts et le corps tendu de l’homme qui l’embrasse dans un couloir princier.

Et si quelqu’un venait ? Elle se surprend à s’en moquer, une chaleur délicieuse émanant du corps de mâle au travers du tissu.

Elle ose appuyer ses mains sur les hanches dominatrices comme pour se prouver qu’elle ne rêve pas.

Il place ses mains de part et d’autres de sa conquête… apposées sur le mur du fond… son torse en suspension à quelques millimètres de celui qui se soulève plus fort à chaque respiration.

Il remonte son visage face au sien.

Elle le sait réel entre ses mains.

Nez à nez.

Les regards se dévorent, se fouillent pour y lire les envies, la personnalité, les accords…

Il fait se frôler sa poitrine sur la robe de sa complice et y sent les pointes tendues de ses seins.

Elle ne peut plus cacher son émotion, trahie par son corps que la fine robe ne peut camoufler.

Il se presse doucement contre elle.

Une seconde peau noire vient se poser sur elle. Elle se sent nue… découverte.

Et la raideur de son entrejambe la fait rougir.

Il vient de placer sur son bas ventre le signe ferme de son désir d’elle, grisé par cet anneau qu’il tient encore dans son poing serré.

Dos au mur elle mesure l’écart entre la force et la chaleur de l’homme qui la plaque à celui-ci et sa fraicheur trop impersonnelle.

Elle voudrait à cet instant précis, s’y abandonner… Oublier… n’être qu’à lui.

C’est alors que le mur s’efface derrière elle, s’escamote et l’emporte en arrière.

Surprise, retenue par un bras musclé, elle pousse un petit cri de surprise alors qu’elle pénètre dans une pièce sombre.

Il repousse la porte contre laquelle ils étaient appuyés, sans la fermer, laissant ainsi un peu de clarté filtrer en rai de lumière.

Elle reprend son souffle après cette stupeur.

Les yeux encore écarquillés et ose une question… « Où… ? »

Mais son murmure se perd dans la capiteuse ambiance de ce petit salon désert.

Il est envouté par ce premier son… un chant de nymphe…

Il la plaque alors contre le long mur de moulures près du chambranle de la porte.

Eclairés de côtés, leurs masques ne cachent qu’une face de leurs visages.

Elle ondule son corps et vient poser ses hanches sur l’entrejambe de son énigmatique vis-à-vis en une attitude sans équivoque.

Leurs parts sombres prennent le pas sur leurs traits et leurs morales…

 

A suivre…

Par Maitre - Publié dans : Elle... Il... en duo
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[...]  

Je les écoute. 71448295

Le lit qui grince, leurs soupirs, les paroles inaudibles qu'ils s'échangent, les onomatopées explicites.

Juste derrière la cloison de bois de ce chalet, le couple d'inconnus fait l'amour de façon indélicate.

A peine encore remise de mes caresses solitaires, je me surprends à me rapprocher du mur pour mieux les entendre.

Hélas, mon attitude un peu perverse, est sans effet. L'isolation est trop bien faite.

Une idée folle me traverse soudain l'esprit, "aucune chance pour qu'il y ait un trou dans le bois pour pouvoir les observer".

Je rougis à cette pensée qui est loin d'être représentative de ma personnalité.  

Alors que je n'ai toujours pas remis de haut, je vois l'effet que leurs bruyantes activités et ma coupable imagination ont sur mes seins.

Mes tétons se sont tendus à nouveau.

Durs, je les sens déjà endolorir mes auréoles roses.

Invitée pour fêter l'anniversaire d'un ami, logée dans une petite maison de cèdre à 3 chambres avec d'autres personnes invitées, inconnues, je ne m'attendais pas à une telle situation.

Je maudis le fait de ne pas avoir "cherché" un homme célibataire durant cette soirée car en cet instant précis, ce n'est pas de mes mains que j'ai envie... c'est d'une verge masculine.

Depuis trop longtemps je suis seule et une nouvelle fois le manque me submerge.

Mais, au lieu de m'engloutir dans un moment de déprime, de téléphoner à une amie pour maudire le genre masculin ou dévorer un chocolat dans le canapé, les bruits sensuels qui me parviennent font grandir dans mon ventre une envie irrépressible de sexe.

Alors, déjà auditrice indiscrète, je me lève, incrédule devant ma décision, pour ouvrir la porte de ma chambre et passer dans le couloir...

Leur porte est entre ouverte.

Mes pieds nus sur le plancher de bois doux, je m'avance en prenant garde de ne pas le faire craquer.

La faible lumière qui baigne leur chambre d'une lueur ocre me permet de découvrir en premier lieu le corps de ma voisine.

Son ventre plat ondule.

Il est légèrement ambré.

Ses genoux plantés dans le lit en bataille, sur ses hanches nues des mains d'homme la maintiennent fermement.

Je me glisse plus près pour mieux voir... attentive et subjuguée.

Les cuisses musclées de son chevaucheur se collent à son séant aux globes ronds délicats. Je découvre son tourmenteur, un homme blond, assez grand, debout derrière elle, le visage serré par l'énergie qu'il met dans son acte.

Je mords ma lèvre inférieure.

Admirative, je l'envie.

Je reste de longues minutes à regarder les coups de reins réguliers et ses fesses féminines qui bougent à chaque fois que les cuisses musclées de l'homme viennent s'écraser sur elles.

Elle subit autant qu'elle pousse son bassin vers l'arrière, accentuant sa cambrure pour être saillie profondément.

Mes seins me font mal.

Tellement tendus, je les vois pointer vers le haut, ma lourde poitrine gonflée traversée de lignes de chaleur.

Dans l'ombre, invisible, je passe ma main sur ma culotte.

Je suis trempée.

Il la pilonne avec force souffles rauques.

Mes doigts pressent mon clitoris en feu au travers du rempart ruisselant.

Je le masse... bientôt sous le coton.

M'apercevant de ma situation, au lieu de faire demi-tour, trop excitée, j'enfonce ma main entre mes cuisses et je me masturbe, mes jambes s'ouvrant involontairement.

Ma culotte colle à mon sexe dégoulinant de mouille.

Je suis fascinée par ce spectacle et honteuse de moi, mais envahit par le désir.

Mes lèvres sont brulantes, lubrifiées, j'enfonce un doigt dans ma grotte d'amour, pétris ma perle en fusion, je gémis doucement dans l'obscurité du couloir.

On dirait une adolescente... je ne me souviens plu avoir été aussi excitée.

Je fouille mon sexe en regardant le corps félin de cette femme subir la pression de la levrette que son homme lui impose.

Il râle, il se tend, elle ondule sur son pieu.

Je n'ai de regard que pour cette verge trempée de cyprine qui entre et sort, veinée et encadrée d'une touffe de poils blonds, au dessous d'elle deux bourses ballottent et pendent, elles me semblent gorgées... il lui murmure quelque chose que je n'entends pas.

Elle pousse un feulement, son corps se tend vers lui.

Mes doigts entrent et sortent de mon abricot dont le jus s'écoule dans le fond de mon inutile dessous, entre mes doigts.

Il se propulse en elle, faisant disparaitre sa flèche de chair dans le corps de cette femme pour y rester immobile quelques instants.

J'observe son visage. Il rejette sa tête en arrière, ouvre grand la bouche.

Je voudrais être à la place de cette féminine conquise.

Ma deuxième main vient de rejoindre la première, je fais rouler mon clitoris... deux doigts enfoncés dans mon vagin, les cuisses écartées... ne portant même pas attention à ma situation si quelqu'un venait à me découvrir.

Je fais rouler mon slip sur mes cuisses puis sur mes chevilles, délivrant une fragrance qui me perturbe et me fait chavirer dans le monde des désirs sensuels.

Il se recule et sa verge m'apparait en entier. Un sexe assez fin, très courbé, au gland rouge et légèrement pointu.

Du sommet de sa tige jaillit un trait blanc qui vient se déposer sur le dos bronzé de sa partenaire. Il est suivit par deux autres jets d'un sirop que je devine onctueux.

J'ai à cet instant l'envie de le sentir... le goûter... le déguster.

La main masculine flatte la croupe généreuse et fine tout en maintenant le membre vidé contre la fesse de la femme toujours à 4 pattes.

Je voudrais voir son visage...

D'un pas sur le côté je me décale pour découvrir peu à peu ses petits seins pointus aux tétons sombres et longs, pointés vers le lit... ses épaules délicates... sa nuque douce recouverte par sa chevelure brune et longue, collée par la transpiration de leurs ébats... et...

Et son visage fin, bronzé, les yeux clos, la bouche largement ouverte en O, pour accueillir une seconde verge.

Je n'en reviens pas.

Mes doigts se figent dans mon sexe.

Elle embouche un autre sexe, celui d'un homme brun légèrement plus jeune, qui lui caresse le visage pendant qu'elle suce avec passion.

Je m'accroupis, submergée par mon indiscrétion.

Mon sexe coule, le brasier s'étend à tout mon corps.

Je fais tourner mes doigts dans mon intimité pour sentir mes chairs, mes lèvres, mes plis se couvrir de mon jus.

J'en ferme les yeux, incrédule, repoussant avec peine un gémissement qui me trahirait.

Lorsque mon regard se pose à nouveau sur eux, ils ont changés de place.

Le mari (que j'imagine être le blond, sans en être sure) est passé sous le corps de la féline accoudée autour de lui.

Elle a le visage posé sur sa cuisse et sa langue lèche tour à tour la base du sexe amolli de jouissance et les bourses blondes.

Elle nettoie le liquide répandu sur son bas ventre, les yeux plissés, réagissant parfois d'une grimace qui mêle douleur et plaisir intense.

Ses cuisses sont largement ouvertes et des mains fortes empoignent ses adorables fesses lisses et bombées pour forcer la raie à s'ouvrir alors qu'une épaisse verge se positionne sur l'œil plissé.

Derrière elle, le cadet des deux hommes, le brun, que j'imagine être l'amant, la sodomise avec lenteur.

Ses bourses glabres, dépourvues de pilosité sombre, pendent au dessus du visage de l'époux qui ne se prive pas de les lécher en alternance avec le sexe de sa compagne.

Gênée par ma culotte à mes chevilles, je ne peux plus être plus écartée et ouverte.

Mon abricot est gluant de ma poisse.

L'odeur de ma jouissance qui semble ne pas avoir de fin, m'enivre, se mélange aux effluves incomparables du trio qui se livre en spectacle.

Je force mon vagin, élargis ma vulve, et positionne mon index sur mon intimité.

Ils réalisent devant moi un de mes fantasmes inassouvi.

Et mon esprit s'emballe, je ne suis plus qu'un corps assoiffé de plaisir.

Avec une lenteur qui relève de la torture, le brun s'enfonce toujours plus profondément dans l'orifice étroit, provoquant des feulements rauques chez sa partenaire, des crispations de son visage ou s'entrecroisent la joie et la douleur.

Mon regard passe de ce visage doux aux yeux surlignés de liner, qui avale bientôt un sexe redevenu raide, à cette chevelure blonde qui encadre un visage gourmand qui lèche et suce la fente ruisselante autant qu'il gobe les bourses lisses qui pendent au dessus de lui.

Mon sexe se contracte en même temps que je sens les corps se tendre.

Elle crie, il râle, il lape.

Elle se cambre, il s'extrait, il avale.

Je jouis.

Intense... fulgurant... dévastateur... mon orgasme se perd dans le noir de mes yeux révulsés.

Pour la 4eme fois de la nuit, je ressens du plaisir.

Un plaisir inconnu, solitaire, indiscret, une jouissance perlée, jusqu'alors inconnue qui ne semble pas avoir de fin.

Mais les corps n'en ont pas fini et mon sexe est devenu un lac volcanique qui ne cesse d'exploser dans mon ventre, irradiant chaque parcelle de mon corps, des pointes de mes seins à ma nuque, de mes cuisses à mes doigts...

Je suis plaisir.

Je ne suis plus que sexualité !

Ils se positionnent devant moi dans une nouvelle configuration.

Le sodomite s'allonge sur le lit, je ne vois de lui que ses cuisses et ses mollets le long du lit, et... son sexe... luisant, raide, large... un pieu désirable sur lequel l'épouse comblée vient s'asseoir.

Elle me tourne le dos, face à lui qui a saisi ses mamelons, ce qui m'empêche de voir leurs visages.

Elle s'agenouille sur lui, ses doigts fins serrent le glaive de chair pour le positionner à l'entrée de son sexe dont les lèvres sont outragées.

Ses nymphes me saisissent, béantes, molles et pendantes, elles reflètent l'intensité des différentes saillies qu'elle a subi et demandée... encore et encore.

Je ne vois bientôt plus que ses fesses rondes, la courbure délicate de ses hanches et ses épaules entre lesquelles se love un tatouage de salamandre.

Son visage penché vers l'avant elle ressemble à un violon...

Elle gémit et continue de monter et descendre autour du pal.

Je perçois les murmures incompréhensibles des deux hommes, qui, je l'imagine, l'encourage à accueillir en elle cette belle verge tendue et épaisse.

Elle s'allonge sur son amant, me permettant d'observer sa fente qui se livre au manche enfoncé dans son bas ventre et sa sublime raie culière.

Ses mains de femme, les ongles rouges, empoignent ses globes et les écartent.

Mon anus s'ouvre sans effort pour permettre l'introduction de mon index.

Je me doigte, devant cette scène intime.

La main de son mari à la chevelure dorée vient flatter sa croupe qu'elle tend.

Offerte, elle se donne et prend plaisir.

Il pose ses pieds sur le lit, accroupi, de part et d'autre du couple emmêlé.

Son gland pointu vient se poser sur l'anneau dilaté par une première intromission.

Ses boules me cachent la vue de ses orifices.

Il la perce sans effort.

A à peine 2 mètres de moi se déroulent une scène incroyable.

Je distingue les moindres contractions des deux trous de cette femme, chacun rempli d'un vit qui va et vient.

Les bourses des deux hommes s'effleurent et cette image me rend folle de désir.

Je libère mes chevilles entravées par ma culotte souillée et mes doigts fouillent mes orifices avec une furie sexuelle inhabituelle.

Un instant mon regard se pose sur le coton gorgé de mouille que j'abandonne à terre pour mieux m'ouvrir à mes envies...

Mes doigts sont trempés, mes cuisses écartées, mes genoux à terre, je me masturbe sans restriction, forçant mes lèvres à outrance sous mes doigts agités, malaxant mes pointes dures comme des piles, mon bassin remuant avec indécence pour que mon pouce perfore mon œillet de façon douloureuse et forte.

Les deux hommes alternent leurs allées et venues dans le corps de leur partenaire.

Ils ne sont que corps trempés de sueur.

Elle s'affole, écrasée par les corps masculins, prise en sandwich, alors qu'ils s'enfoncent maintenant à l'unisson dans son bas ventre outragé.

J'imagine les deux vits se frôler de chaque côté de la fine membrane de chair séparant son vagin de son conduit anal.

Elle crie de plaisir son envie qu'ils continuent avec plus de force.

Son vœu semble s'exhausser car ils redoublent de vigueur.

Parfois ensemble, parfois l'un après l'autre, elle est pilonnée par les deux mâles inlassablement, profondément, fougueusement.

Ils s'arc-boutent, se cabrent sur et sous ce corps de femme qui n'est plus qu'une poupée chahutée.

Je ruisselle et je macule mes doigts déjà poisseux de cyprine.

Ils la baisent, comme des animaux en rut, et leurs grondements de jouissance s'unissent à l'orgasme cristallin de celle qui est leur proie, leur maitresse, leur diapason.

La nuit résonne de leur hymne à l'amour.

Le trio forme un accord de plaisir dont je suis l'indiscrète spectatrice.

Les verges, lentement, se retirent.

Elle reste affalée sur le lit, les hanches vers le ciel, haletante.

Elle reprend sa respiration.

De son sexe s'écoule son sirop de femme. Il marbre ses cuisses. Ses nymphes sont rouges et son abricot ressemble à une moule ouverte qui me donne faim...

Aussi incroyable que cela paraisse j'ai soudainement envie d'aller y gouter, pour la première fois de ma vie.

Son anus forme un rond large qui ne parvient pas à se refermer.

De cette béance sort le jus épais et ocre du foutre qui l'a remplit.

Par petites vagues, elle rejette les jus d'hommes de ses trous outragés.

Elle pousse un gémissement de contentement.

Son mari vient l'embrasser.

Il s'assoit sur le lit et la cajole.

Elle sourit à leur amant qui lui caresse l'épaule en récupérant son pantalon.

Il s'apprête à partir, son sexe pend, je reste un instant à le contempler.

Il fait un pas vers le couloir.

C'est un réflexe qui m'évite de me faire prendre, car je me hâte de regagner ma chambre avant d'être découverte par celui qui va regagner sa couche.

Nue, j'ai encore le cœur qui bat la chamade.

Indiscrète, j'ai honte de mon comportement, autant que j'en suis ravie.

Je viens d'assister à l'intimité de ce couple, à leur débauche... et j'en suis retournée de plaisir.

C'est alors que je me rends compte que ma culotte, vestige dévasté par mes jouissances, est restée dans le couloir.

Mes joues rougissent.

J'éteins la petite lampe de chevet qui me semble être un projecteur qui me dénonce.

Les tempes battues par le sang, j'attends, anxieuse, guettant le moindre bruit.

Rien. Je souffle de soulagement.

On frappe soudain à ma porte... Oh.... Hum...

 

 

Par Maitre - Publié dans : Elle... Il... en duo
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J'étais fatiguée.

 

Nous fêtions le passage de dizaine d'un ami.image05

 

Et s'il avait tout prévu pour notre amusement et notre confort, je n'en étais pas moins éprouvée par cette journée et cette soirée de festivités.

 

Il y avait les amis que je connaissais depuis longtemps, ceux que je connaissais moins et enfin la grande partie des inconnus.

 

Nous avions été gâtés. En plus des activités, de la nourriture et de la boisson, il avait réservé des petits chalets autour du gite loué pour l'occasion.

 

Lorsque je regagne le chalet qui m'héberge je suis exténuée. J'ai dansé, ri, fait la folle... et un peu trop bu je dois l'avouer.

 

Heureusement qu'aucun de nous n'avait à conduire.

 

Je prends donc une douche qui me fait un bien fou.

 

Peu à peu les 2 autres chambres du chalet se remplissent et le bruit de la musique s'atténue.

 

La soirée nocturne touche à sa fin, chacun regagnant son couchage, qui en toile de tente, qui dans une maisonnette de bois.

 

L'eau coule sur mon corps.

 

Je la laisse ruisseler quelques minutes sans bouger, juste pour sentir la chaleur détendre mes muscles.

 

J'ai passé ma dizaine également il y a quelques mois... à l'époque je n'étais pas seule.

 

Mes mains massent mes seins.

 

Du haut de mon mètre 70, ma taille fine fait ressortir ma poitrine. Ce 95C parait encore plus volumineux, surtout depuis que j'ai coupé mes cheveux dans un carré mi long, aux reflets dorés.

 

Encore désirable... malheureusement pas ce soir.

 

Mais ce n'est pas grave, je n'étais pas venu pour cela.

 

Je me souris dans la glace de la petite salle d'eau avant de retourner dans la chambre, mes yeux bleus rieurs.

 

Allongée dans le lit, je pousse un soupir de contentement.

 

Enfin du calme.

 

La musique s'est complètement arrêtée.

 

Le lieu a retrouvé son calme champêtre.

 

L’éclairage de la petite lampe baigne la chambre d’une luminosité pâle.

 

Le vent souffle et je me glisse dans les draps.

 

Mes hanches recouvertes je me stoppe pour ôter mon top.

 

« Après tout, qui m’en empêche ? ».

 

Un frisson que je connais bien me parcourt.

 

Le tissu vient frôler mes tétons qui se tendent déjà alors que je les recouvre du drap.

 

Je devrais résister, résister à l'envie d'être presque nue dans une chambre que je ne connais pas mais mon esprit vient de basculer du côté de l'envie.

 

Les pièces à côté de moi sont occupées par un couple et quelqu'un d'autre et l'idée de me caresser au milieu de ces inconnus me submerge.

 

Grisée par l'alcool peut-être aussi je pose ma main droite sur mon sein.

 

Il est gonflé. Je respire déjà plus vite.

 

Avec un léger sentiment de honte, exacerbé par cette situation, je glisse mon autre main jusqu'entre mes cuisses.

 

Je vais devoir être silencieuse si je ne veux pas qu'au réveil ils me regardent d'un autre air.

 

L'excitation me gagne.

 

Massé entre mes doigts, mon mamelon durcit.

 

Je le fais rouler avec de plus en plus de fermeté.

 

Cette façon de faire me procure toujours des éclairs dans la poitrine qui descendent jusque dans mon ventre.

 

Ma main se pose alors près de mon nombril à la déclivité délicate, mes doigts se faufilent sous le coton de ma culotte presqu’aussitôt.

 

Je me cambre, réprimant un gémissement pour ne pas me faire repérer.

 

Quel plaisir de se faire du bien...

 

Quel embarras délicieux de se livrer à cette pratique solitaire dans un lieu inconnu... obligée d'être discrète...

 

Sous mes doigts qui parviennent à ma fente je sens déjà la coupable humidité qui me remplit.

 

Légèrement, je masse les renflements lisses de mes lèvres.

 

Elles sont chaudes, souples.

 

Je pince mon mamelon.

 

Je ne dois mon silence qu'à un effort suprême de ne pas émettre un petit cri.

 

Il est vrai que j'adore parler, que l'on me parle et que je suis bruyante pendant l'acte.

 

Quelques paroles me reviennent en mémoire... osées, douces, crues, aimantes... je les apprécie.

 

Mon clitoris est gorgé de sang.

 

Cela fait si longtemps…

 

J'appuie sur mon bouton d'amour jusqu'à le sentir devenir douloureux et le libérer dans un souffle profond.

 

Sensible à l'extrême il réagit sous mes doigts qui le tortillent et le malmènent.

 

Un de mes doigts s'insinue dans mon abricot fendu.

 

Ma main entièrement disparue dans mon slip en coton blanc que je sais déjà tâché de mon humeur je me masturbe avec lenteur, n'oubliant aucun de mes endroits sensibles.

 

Je rougis car je viens de me rendre compte que j'ai gémis un peu trop fort.

 

Ma main s'arrête avant de reprendre.

 

Ho... si je réveille mes voisins, je vais passer pour une perverse solitaire.

 

Mon index s'enfonce en moi à cette pensée, se frayant un passage sans effort dans mes nymphes lubrifiées de mon suc.

 

Mon bassin se lève vers l'avant, j'ondule dans le lit, résistant à trop le faire grincer.

 

Il fait cependant du bruit... je m'immobilise à nouveau, attentif aux bruits du chalet, anxieuse de ne réveiller personne, mon index ne cessant pas pour autant de percer mon vagin.

 

Un soupir de plaisir... qui n'est pas le mien !

 

J'en reste bouche bée.

 

J'écoute.

 

Un lit craque.

 

Un nouveau soupir, plus fort.

 

Devenue auditrice curieuse, je fais refluer mon index de mon sexe pour simplement caresser mon pourtour brulant.

 

Le couple d'à côté a visiblement la même envie que moi.

 

J'entends son murmure de mâle... inaudible mais qui irradie mon bas ventre.

 

Elle réplique dans un murmure lui aussi incompréhensible.

 

Quelques bruits, craquements que je n'identifie pas.

 

Une attente où je caresse mes tétines éveillées et ma grotte inondée.

 

Ils sont silencieux... discrets, à mon image.

 

Je suis un tison ardent, l’imagination et l’envie dans une tourmente de sensations.

 

S'ils savaient que je me fais du bien en même temps qu'eux... voyeurisme par l'audition.

 

C'est un sentiment nouveau qui me réjouit.

 

Leur lit craque plus fort.

 

Elle émet un "humm" éloquent.

 

J'enfonce deux de mes doigts dans mon vagin et je me malmène, poussant sur le haut de ma fente pour exciter ma perle en fusion, à l'entendre je suis dans un état second.

 

Mes cuisses s'ouvrent pour me permettre de mieux me faire plaisir.

 

Dans la pièce proche j'entends les halètements de cette femme qui a de plus en plus de mal à se retenir de gémir.

 

Je m'unis à leur rythme, mon lit oscillant avec la même régularité que le bruit de leur tête de lit sur la cloison qui nous sépare.

 

Jamais encore je n'avais éprouvé cette sensation intense.

 

Je découvre une source de plaisir inédit qui me ravit.

 

A les entendre s'unir mon envie est décuplée.

 

Je les imagine... sans me rappeler de leurs visages.

 

A certains moments c'est moi que je vois avec cet homme inconnu, pendant que je me fouille de plus en plus fort.

 

Un léger cri m'échappe.

 

Ma main lâche mon sein pour se porter à ma bouche, comme pour me museler trop tardivement.

 

Ils se sont stoppés.

 

La tension s'évanouit de mon être, certaine d'être repérée.

 

Mes doigts quittent mon intimité.

 

Je me statufie pour tenter de savoir s'ils m'ont entendue.

 

Lorsqu'après quelques instants d'angoisse je les entends reprendre, je suis rassuré.

 

Elle gémit doucement à son tour, plus longuement.

 

A la vitesse d'un cheval au galop mon corps se tend, le désir revenu, encore plus fort, plus irrésistible qu’avant.

 

Dans quelle position sont-ils ?

 

Tous mes doigts roulent et poussent sur mon haut de sexe, excitant mon clitoris tout en ouvrant légèrement mes lèvres enflées par le désir.

 

Comment la prend t’il ?

 

Des images toutes plus érotiques les unes que les autres me traversent l'esprit.

 

Je pétris mes seins voluptueux en tirant les tétons pointés vers le ciel comme des mines de crayon.

 

Leur souplesse me permet de les maltraiter, mes auréoles se targuent de quelques aspérités qui témoignent de mon état de surexcitation.

 

Un râle de mâle me fait ouvrir grand les yeux.

 

Je mords mes lèvres en imaginant un corps flou et musclé chevauchant une femme, glissé entre ses jambes relevées.

 

Mes gestes deviennent plus brusques, je gémis en écho à l'autre femme, ma complice invisible.

 

Elle pousse un "han" sonore bientôt suivi d'un autre...

 

Je rougis de son manque de discrétion.

 

Mon sexe coule avant même que je ne me rende compte que ma jouissance arrive.

 

Elle exprime son plaisir, entre retenue et fougue.

 

Je me crispe pour ne pas hurler à mon tour, mordant ma lèvre inférieure alors que le jus inonde mes cuisses.

 

Je reste ainsi, suffocante du plaisir que je me suis donné à les entendre.

 

Ma poitrine encore tendue.

 

Le drap repoussé à mes pieds.

 

Les jambes ouvertes.

 

Je retire ma main de ma culotte salie.

 

Mes voisins se calment, deviennent silencieux. Quelques bruits... des murmures...

 

Je retrouve mon calme, ma respiration se fait plus sereine et je me lève pour passer dans la salle de bain.

 

De l'autre côté de la paroi, j'entends susurrer, j'entends l'eau couler... la vie reprend ses droits.

 

Je me recouche.

 

Le lit est chaud, odorant de mon plaisir assouvi.

 

J'éteins la petite lumière, les yeux ouverts, encore sous le joug de cet énervement sensuel.

 

Le vent s'est accentué.

 

Et l'homme grogne... un "humm" aux accents pimentés.

 

Je me redresse sur un coude, ma poitrine ballotant.

 

Les grincements recommencent...

 

 

A suivre…

Par Maitre - Publié dans : Elle... Il... en duo
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