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Lorsque vers minuit, alors que nous sommes couchés, la fermeture de notre toile s'ouvre, je sursaute.

Lentement elle glisse et laisse entrer la fraicheur nocturne.

Je tourne mon visage vers Marc.

Il a les yeux ouverts.

Il ne dit rien. Un masque inexpressif.

Une forme massive entre et emplit l'espace.

"Bonsoir".

La même voix... encore...

Je suis prise entre l'envie rationnelle de hurler et celle, sensitive, de le laisser entrer dans notre intimité.

C'est incroyable.

Il revient.

Il pose ses mains sur mes épaules et me surplombe.

Je panique.

"N... non..." murmure-je.

Sa voix est grave, calme. Rassurante.

"Je vais te poser 4 questions".

Seules nos respirations se font entendre.

"Première question. As-tu pris du plaisir à nos deux premières rencontres ?"

Mon cœur s'accélère un peu plus.

Il est inutile de me voiler la face.

"Oui." Fais-je faiblement.

Il glisse une de ses jambes entre les miennes.

" Deuxième question. Est-ce que cela vous a excité avec ton homme par la suite ?".

Heureusement qu'il fait noir car je dois ressembler à une tomate tellement mes joues sont en feu.

Je regarde mon homme qui reste immobile.

"Oui". Ma réponse se fait sans le quitter des yeux.

Sa seconde jambe se positionne entre mes cuisses que je dois maintenant écarter compte tenu de la position qu'il occupe au-dessus de moi.

"Troisième question. Aimes-tu ton homme ?"

Je suis estomaquée.

"Ho Oui !" Je n'ai même pas réfléchis.

Je ne l'ai jamais autant aimé que depuis ces deux jours.

Ses genoux poussent sur mes cuisses qui se relèvent légèrement.

"Ma dernière question..."

J'ai peur.

Je ne vois pas où il veut en venir.

Marc me prend la main et me rassure de son regard aimant.

La voix de l'inconnu est un murmure, pourtant j'ai l'impression que tout le camping l'entend.

"Selon ta réponse je sortirais de la tente ou non..."

Il semble me laisser guider cette rencontre improbable.

"Veux-tu que je te baise ?"

Ces mots... ce langage cru dans cette voix de velours...

Pendant un court instant j'ai envie de le repousser.

Mais mon cerveau, lui, hurle de me faire prendre sans plus attendre.

"... oui..." je susurre la réponse aussi timidement qu'une jeune vierge effarouchée.

Le son caractéristique de sa fermeture éclair qui s'ouvre fait aussitôt s'accélérer les battements de mon cœur.

Mes jambes se relèvent et s'ouvrent.

Sur ma peau douce, je sens frotter ses muscles, son bassin.

En haut de ma fente il pose son gland.

Sans un mot, avec une attention digne d'un amant des plus respectueux, il masse mon capuchon avec le bout de sa verge.

Je deviens liquide et il m'arrache un gémissement alors que je ne quitte pas mon homme des yeux.

Une main à côté de mon cou, je respire ce parfum de mâle irrévérencieux qui s'impose dans notre couple.

Il me masturbe de son sexe dur et brulant.

Je ruisselle… je gémis.

Son membre vient se fondre en moi.

Il glisse entre mes lèvres humides qui s’ouvrent sans effort.

Sa seconde main saisit mon genou et le remonte sur ma poitrine.

Très ouverte il s'enfonce dans ma fente en me faisant grimacer.

Il est large, je suis étroite.

Il est si dur...

Je me cambre sous l'intrusion.

Je ferme les yeux, cherchant refuge dans l'obscurité pour me cacher... tenter d'oublier que je me donne à un autre... sous les yeux de Marc... Et que j'en tire un plaisir fou et inouï.

Ses va et vient s'accélèrent.

Je laisse échapper de petits cris qui ne trompent pas sur le bien qu'il me fait.

Un coup de reins plus fort me secoue et me repousse vers l'arrière.

Son pubis lisse vient frotter sur mon sexe glabre.

Je veux crier mais son ampleur en moi me tétanise et me rend muette.

Il s'est empalé en moi.

La bouche grande ouverte, j'ai le souffle coupé.

Il pose une de ses mains sur ma petite poitrine.

Immobile, planté dans mon bas ventre, il profite de ma tension pour titiller les bouts de mes tétons.

Je m'aperçois que je coule sur mes fesses.

Mes pointes sont tendues.

Il joue avec mes mamelons.

Je pousse un gémissement rauque, libérateur, puissant... à la limite du hurlement de jouissance.

Il reflue avant de revenir se ficher en moi.

Ses coups de butoirs s'enchainent.

Je me tortille, j'ondule, je me livre à ses assauts, criant mon plaisir comme une vulgaire fille de joie.

"Branle ton homme, il a l'air d'aimer ça ce salaud" me murmure t-il à l'oreille en enfonçant son sexe dans le mien, loin, profondément.

Je suis surprise par cet ordre que j'exécute avec une pointe d'excitation supplémentaire.

Ma main cherche le bas ventre de Marc.

Allongé à côté de moi je pose ma main sur son sexe.

Je ne suis pas étonnée de le trouver en pleine érection.

Je suis par contre honteuse de voir que ma position lui fait un tel effet.

Il a sa main à la base de son pieu et il se caresse.

Je n'en reviens pas : il se masturbe en me regardant me faire... baiser !

Un "salaud"... oui... mon salaud...

Je m'empare de son manche et je le caresse à ma façon.

Je subis les pénétrations de mon violeur.

Ma main agite la verge de Marc au rythme de mon assaillant.

Il hoquette de plaisir alors que je presse un peu plus son membre.

Au dessus de mon corps, l'inconnu vient poser sa bouche sur la mienne.

Ma langue cherche la sienne, s'enroule avant de me rendre compte que j'embrasse un autre homme que le mien.

J'ai un mouvement de recul.

Son sexe se fraie un chemin au fond de ma grotte.

Je crie.

Il couvre mes gémissements de ses lèvres posées sur les miennes.

Je m'abandonne à son baiser au gout de miel.

Mon corps se cabre d'un coup.

Une explosion de sensations se répand de mes cuisses à ma nuque.

Je jouis.

Un orgasme violent, fulgurant.

"Tu es bonne..." Me fait-il en continuant de me labourer.

Son langage prolonge mon plaisir.

Moi qui suis si prude, qui n'ai jamais aimé ce genre de mots... je les accepte pour le bien qu'ils me font.

Il se tend comme un félin.

Son sexe loin dans ma fissure dégoulinante.

Il se libère en longs jets qui m'inondent.

Je déglutis avec peine.

Il s'extraie, me laissant comme "vide".

Il effleure ma peau, referme son pantalon.

Je reste ainsi, cuisses ouvertes, mon vagin outragé, emplit de poisse masculine.

Il sort et referme la porte dans un "A bientôt".

J'ai envie de pleurer.

Mon comportement me fait horreur.

Marc pose ses lèvres sur mon front.

"Ma chérie..."

Je perds pied.

La réalité est comme le sable qui fuit sous moi, je m'accroche à son sexe encore gros dans ma main.

Il est bouillant de désir.

Je suis en sueur.

Mon entrejambe est en feu.

J'ai envie de lui.

"Viens. Baise-moi". Lui dis-je en me rendant compte de mon attitude immorale.

Il plante son sexe dans le mien sans se faire prier.

"Ho oui ! Baise-moi mon salaud".

Il s'invite sans effort dans mon con totalement béant et me parcourt avec énergie.

Il tête mes petits seins, arc-bouté sur mon ventre, allant et venant comme un forcené.

Je ne suis que gémissements alors que je devine son gland en train de touiller dans le foutre d'un autre, son manche nimbé du sirop gluant.

Mes sens s'envolent pour la seconde fois en quelques minutes.

Nous unissons nos jouissances.

Il se déverse à son tour dans ma matrice avide.

Nos bouches se trouvent, se soudent.

 

Morphée nous emmène...

Le son des oiseaux nocturnes...

L'odeur de sexe...

 

A suivre...

Par Maitre - Publié dans : Trio ou plus...
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[...]

 

duonbJ'ai mal dormi et Marc est déjà levé.

Parti cherché le pain, lorsqu'il revient, il est taciturne.

Sans un mot, il se montre un peu distant, perdu dans ses pensées.

Tout le début de journée, je me montre tendre, particulièrement attentive, aimante.

Je n'ai pas à me forcer, je suis folle de mon homme.

Des petits baisers, des caresses, je tente de lui être la plus agréable possible.

Il se détend peu à peu au fur et à mesure de l'après-midi que nous passons en ville à flâner.

 

"Tu veux manger quelque chose ?" me dit-il.

Je rougis.

"Oui... j'ai envie d'une... glace.".

Il me regarde interdit avant d'éclater de rire.

Dans un clin d'œil il me demande si je la veux " Deux boules ?"

"Et avec du nappage" lui réponds-je ravie de le voir se détendre enfin.

Je suis soulagée qu’il ne m’en veuille pas pour mes frasques d’hier soir.

Il a beau me dire qu’il m’aime et me rassurer sur ma confession qui prouve ma fidélité.

Je trouve ce dernier mot un peu galvaudé car, il faut bien l’avouer, je l’ai trompé avec un autre homme… et j’en ai pris plaisir.

« Faute avouée, tu seras toujours totalement pardonnée » m’a-t-il dit.

Il n’empêche que je ne sais comment me faire excuser.

 

Nous entrons dans le premier magasin qui nous ouvre ses portes.

Ce n’est pas un magasin de glace mais une boutique de vêtement de plages.

Entre les paréos et les serviettes, nous nous frayons un passage au milieu des clients pour arriver jusqu’au fond du magasin.

« Ce n’est pas une douche. C’est grave ? » me lance t-il en me souriant, coquin.

Je rougis en jetant quelques coups d’œil à la tenancière.

Je me saisis d’une robe et j’entre dans la cabine, Marc à ma suite.

La cabine d'essayage est étroite mais je parviens à me mettre à genoux.

Il extraie son sexe et je le prends en bouche sans préambule.

Son vit est un arc qui durcit rapidement entre mes lèvres.

Je l’aspire et le gobe, forçant pour le faire entrer le plus profondément possible.

Je suis excitée de la situation et, pour la seconde fois de ma vie, j'ai envie de cette fellation.

Je maintiens la base de son manche avec mes doigts et je le masturbe tout en pompant goulument son gland avant de faire entrer presque totalement son sexe dans ma bouche.

Mes lèvres se plissent, ma bouche s’arrondit pour l’accueillir.

Lorsqu’il reflue, mes joues se creusent.

Il me caresse le front, le cou.

Je sens mes seins se tendre et mes tétons pointer dans ma petite robe.

Dans l’obscurité de mes cuisses, mon sexe suinte du plaisir défendu que je prends à lui faire une fellation dans un lieu public.

Je ne m’en serais jamais cru capable.

Alertée par les gémissements de mon homme, la vendeuse n'est pas longue à nous mettre dehors.

Nous courrons pour fuir ses insultes, riant comme des étudiants insouciants.

Le retour au camping se fait bras dessus- bras dessous.

Ma tête sur son épaule.

Réconciliés même s’il m’affirme ne pas m’en vouloir pour mon écart.

Je suis plus sereine, mais inquiète de ces pulsions qui me tourmentent.

 

 

"Je vais au bloc sanitaire" me lance t-il alors que nous sommes revenus à notre tente.

"Il parait qu'un ne peut pas y fumer mais que la pipe y est bonne".

Je deviens écarlate.

Un rapide coup d'œil apeuré autour de nous.

Seul notre voisin lit son journal en silence.

Pourvu qu'il n'ait rien entendu.

Il s'éloigne.

Je suis en sueur.

Mon top me colle à la peau.

Mon soutien gorge de maillot de bain a du mal à contenir les pointes de mes seins qui sont tendues à l'extrême.

Et mon entrecuisses... hoooo... il est trempé.

Au bout de 2 minutes je me lève et file le rejoindre dans la douche.

Il a laissé la porte ouverte.

De dos, ses fesses musclées et ses épaules me rendent folle de désir.

Il se retourne, nullement surpris de me voir arriver.

Son sexe est tendu vers le ciel et surplombe la broussailleuse toison noire de ses poils d'où émergent ses gros testicules.

Je m'agenouille.

Avec gourmandise je suce et le lèche.

Je m'amuse de le voir soupirer de plaisir.

Je coule, son plaisir est le mien.

Il se tend.

Je le désembouche.

"Je vais avaler la fumée" dis-je en souriant.

Il ne se retient plus et ondule du bassin pour accompagner ma bouche.

Son sirop d'orgeat s'écoule dans ma gorge.

Je le savoure alors qu'il y a à peine 2 jours jamais je n'aurais pu faire une telle obscénité, ni y prendre un plaisir aussi intense.

Avec une dernière œillade je referme la porte de la douche et regagne notre toile de tente sous le regard pervers du voisin.

Il me tarde qu'il revienne.

Seule dans la toile de tente, je me caresse en l'attendant, incapable de me retenir.

Mon sexe est en feu, douloureux… mes gestes apaisent ma douleur.

Marc me sourit lorsqu’il me voit, une main entre les cuisses, l’autre sur mes petits mamelons.

Il referme presque entièrement avant de se déshabiller.

Il sent le savon, le soleil.

Je lâche un cri lorsqu'il enfonce ses doigts en moi.

Loin… il me force et me tourmente…

Deux puis trois doigts dans mon sexe qui semble être écartelé.

Il ne lui faut que quelques minutes pour me faire jouir et ruisseler sous ses caresses.

 

Nous passons le reste de la soirée à flâner sans plus aborder le sujet de cet inconnu.

Comblés.

 

A suivre…

Par Maitre - Publié dans : Trio ou plus...
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A 25 ans, mon homme me trouve ravissante.

Je me laisse emporter par le plaisir que me donnent mes doigts.

Mes lèvres encore entrouvertes par l'amour que vient de me faire mon homme.

Elles me livrent un passage chaud et humide.

Il me faut quelques secondes avant de me rendre compte que la douce brise qui me caresse provient de ma porte ouverte.

J'ouvre les yeux.

Apeurée, dans l'ouverture se dessine la forme d'un homme.

"Bonsoir. Je t'avais dit que je reviendrais."

 

La même voix qu’hier.

Le même ton calme et posé, grave et mâle.

Je me recule vers la paroi de carrelage blanc et froid.

Mes pieds sur les petits caillebotis de bois glissant me semblent traitres.

Il avance vers moi, me barre totalement le passage.

Il est massif, grand, large... forme noire découpés dans l'ombre de la porte ouverte.

Je voudrais crier à l'aide mais les mots ne parviennent pas à s'échapper de ma gorge.

Il remonte ma serviette tombée par terre et me la tend.

Je la saisis en m'approchant un peu, surprise par son geste amical.

"Tu risquerais de prendre froid".

Mon corps est brulant.

Je frissonne.

J'essuie mon visage.

Dans l'obscurité je ne parviens pas distinguer ses traits.

La serviette me rassure, couvre mes seins et mon bas ventre.

J'ai froid et chaud.

 

Et puis le son caractéristique de sa braguette qui s'ouvre.

Je sursaute.

Mon intimité coule.

Mes seins se tendent.

Ho mon dieu... pourquoi mon corps réagit-il ainsi ? Est-ce parce que je me caressais à son arrivée ?

Les sensations de plaisirs impolis de cette nuit ressurgissent.

En plus il a du me voir me... toucher...

La délicieuse honte refait surface.

"Approche".

J'attendais cet ordre... je l'espérais même peut-être... je le redoutais.

Mon pied quitte la dalle de bois, bientôt un second pas, incontrôlé, me fait m'avancer vers mon violeur.

Je déglutis avec difficulté.

Sa voix est douce, aimable, enveloppante... sensuelle.

Il pose sa main sur mon épaule et caresse ma peau.

Je suis figée, incapable de résister à ses flatteries.

Il fait remonter ses doigts sur ma nuque.

Puis, d'une pression, m'indique de m'agenouiller.

Je voudrais résister mais mon corps ne suit pas mon cerveau.

A genoux devant lui, je sens l'odeur de son vit au milieu de celle du savon.

Les grains de sable sur mes genoux me semblent si loin...

Si j'ai imaginé furtivement son entrée en me caressant, je suis horrifié de voir se réaliser mon fantasme.

Les paupières closes, les mâchoires serrées, je le laisse frotter son sexe sur mon visage.

Il est chaud, dur, raide, dressé vers le ciel.

Il m'affole.

Il sent le mâle… le rut… Sa trique est une barre brulante et douce.

Ses doigts exercent une faible pression et mes lèvres se trouvent plaquées à son membre vigoureux.

Je lève mon regard vers lui...

Ma bouche s'entrouvre...

De la pointe de ma langue j'effleure la veine saillante qui remonte son sexe épais.

Sans même réfléchir je remonte ma langue le long de sa veine largement saillante vers son gland.

Je me fais plus lente lorsque j'arrive tout en haut de sa hampe de chair.

Je parcours les petites aspérités qui entourent son gland rond et lisse.

"Tu aimes sucer ?"

Mon cœur saute dans ma poitrine.

Ce langage cru me surprend.

Je n'ose pas répondre.

"Tu suces souvent ton homme ?"

Un petit " non " timide m'échappe.

Je suis pétrifiée.

Il flatte ma nuque et j'enroule ma langue autour de son manche... perdue... éperdue.

Un peu maladroite, je rends ma langue plus large et elle remonte de bas en haut.

"Attarde-toi sur mon méat".

Du bout de la langue je titille son petit orifice qui fend le casque tendu de son sexe.

Sous ses conseils, il me guide, il m'initie à cette pratique.

Peu à peu je me lance à l'emboucher... à le saisir entre mes lèvres et le masturber de ma bouche...

Je découvre une nouvelle source de plaisirs sous ses compliments et ses indications.

Je le lèche de plus en plus goulument.

Au fond de moi je prends conscience de ce que m'apporte la fellation : je suis à la fois soumise dans cette position, tout autant que maitresse de ses désirs les plus osés.

Je soupire de bonheur, sa verge engloutie dans ma bouche.

Ma salive me coule sur le menton.

Je l'entends gémir, onduler, son membre coulisse en moi, déforme ma joue, râpe contre ma gorge.

« N’oublie pas mes couilles ».

Je me contracte à cet ordre cru.

Le sexe épais sort de ma bouche.

Hooo… j’en ai encore faim !!

J’incline mon visage pour venir happer ses boules.

J'aspire une à une ses bourses lisses de toute pilosité.

Je le gobe, je les roule avec ma langue.

L'olive interne réagit à mes caresses buccales.

Je tente de les aspirer ensemble, ouvrant ma bouche au plus grand.

Il saisit mon visage et enfonce son bâton entre mes lèvres.

Sans le voir, je perçois son orgasme arriver.

J'ai un mouvement de recul mais il me maintient contre lui.

La panique me gagne.

Il me force à le garder au fond de ma gorge.

Je grogne pour tenter de le faire sortir.

Il me rassure d'une phrase.

Je trésaille... aussi incroyable que cela puisse paraitre j'accède à sa demande et en éprouve une envie improbable.

"Tu vas tout avaler."

Je sais ce que cela veut dire, ce que cela implique… un nouvel interdit va se briser pour moi.

Il explose dans ma bouche.

Son jus épais se répand.

J'ai l'impression d'étouffer.

Je déglutis, au bord de l'écœurement.

Il a un gout de musc, une texture épaisse.

Son foutre coule en moi.

Pour la seconde fois en 2 jours il met fin à un de mes principes et à une virginité.

Lorsqu'il relâche son étreinte je me rejette en arrière.

Un long filet de sperme s'étire de ma bouche à sa tige.

Il caresse mon visage.

Je suis littéralement inondée de son sirop qui ruisselle sur mon menton...

"Tu peux aller t'occuper de ton mari maintenant."

Les larmes me montent aux yeux.

Il remonte la fermeture éclair de sa braguette.

Avec une grande tendresse il dépose un baiser sur mon front avant de s'éclipser.

 

Je reste à genoux dans la douche, la porte grande ouverte.

De mon index j'essuie la goutte gluante qui colle à mon cou.

J'étrangle un soupir dans ma gorge avant de me lever rapidement et me glisser dans ma serviette.

 

Je cours presque dans le terrain de camping complètement silencieux et plongé dans le noir.

Pieds nus je manque de trébucher.

Mon esprit est en proie aux plus odieuses sensations.

Je sens mon sexe ruisseler sur mes cuisses.

Je suis souillé de son odeur, de son goût...

Et... ho oui... que j'ai envie d'encore plus !

 

J'entre dans la tente.

Marc dort.

Je soulève le duvet...

Je ne contrôle plus mon corps, mes envies.

Penchée sur lui je pose ma langue sur son vit ensommeillé.

Flapi, mou, je me redirige sur ses bourses velues.

Je me surprends à avoir préférée gober celles, lisses, de mon violeur.

En deux minutes il devient raide et tendu.

Il n'est pas long à s'éveiller et gémir alors que j'applique avec soi les conseils de mon "initiateur".

S'il est surpris, il n'en montre pas le moindre signe de gène, ne se privant pas d'appuyer sur ma nuque pour me forcer à le prendre profondément en bouche.

Je le dévore presque, gourmande... affamée.

"Attends... je vais venir..." me dit-il en prenant tout à coup soin de moi.

Je sors sa verge de ma bouche.

Avec un coup de langue sur son gland je lui réponds avant de l'engloutir et le pomper avec lenteur.

"Je vais tout avaler".

Je l’embouche avec frénésie.

Il éjacule.

Je déguste son nappage.

Différent de goût, Marc se rapproche du sirop d'orgeat.

J'aspire et ronronne.

Mon orgasme me surprend autant par sa fulgurance que par sa source.

J'ai l'impression de fondre.

Je coule…gémissante, la bouche pleine.

 

Après quelques minutes d'immobilité, lovée dans ses bras, je lui avoue tout.

Il reste silencieux.

Un simple "Je t'aime" et un faible baiser sur ma joue puis il se tourne et s'écroule de sommeil.

Je reste longtemps à écouter le vent léger du dehors.

Et si j'avais été trop loin ?

Mais c'était si bien... si... bon !

Qu'ai-je fait ?

Je m'en veux et mes rêves sont agités. Heureusement Morphée me prend dans ses bras.

 

A suivre...

 

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