Partager l'article ! Les vacances de Chloé - 3e jour - la nuit: […] Lorsque vers minuit, alors que nous sommes couchés, l ...
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Lorsque vers minuit, alors que nous sommes couchés, la fermeture de notre toile s'ouvre, je sursaute.
Lentement elle glisse et laisse entrer la fraicheur nocturne.
Je tourne mon visage vers Marc.
Il a les yeux ouverts.
Il ne dit rien. Un masque inexpressif.
Une forme massive entre et emplit l'espace.
"Bonsoir".
La même voix... encore...
Je suis prise entre l'envie rationnelle de hurler et celle, sensitive, de le laisser entrer dans notre intimité.
C'est incroyable.
Il revient.
Il pose ses mains sur mes épaules et me surplombe.
Je panique.
"N... non..." murmure-je.
Sa voix est grave, calme. Rassurante.
"Je vais te poser 4 questions".
Seules nos respirations se font entendre.
"Première question. As-tu pris du plaisir à nos deux premières rencontres ?"
Mon cœur s'accélère un peu plus.
Il est inutile de me voiler la face.
"Oui." Fais-je faiblement.
Il glisse une de ses jambes entre les miennes.
" Deuxième question. Est-ce que cela vous a excité avec ton homme par la suite ?".
Heureusement qu'il fait noir car je dois ressembler à une tomate tellement mes joues sont en feu.
Je regarde mon homme qui reste immobile.
"Oui". Ma réponse se fait sans le quitter des yeux.
Sa seconde jambe se positionne entre mes cuisses que je dois maintenant écarter compte tenu de la position qu'il occupe au-dessus de moi.
"Troisième question. Aimes-tu ton homme ?"
Je suis estomaquée.
"Ho Oui !" Je n'ai même pas réfléchis.
Je ne l'ai jamais autant aimé que depuis ces deux jours.
Ses genoux poussent sur mes cuisses qui se relèvent légèrement.
"Ma dernière question..."
J'ai peur.
Je ne vois pas où il veut en venir.
Marc me prend la main et me rassure de son regard aimant.
La voix de l'inconnu est un murmure, pourtant j'ai l'impression que tout le camping l'entend.
"Selon ta réponse je sortirais de la tente ou non..."
Il semble me laisser guider cette rencontre improbable.
"Veux-tu que je te baise ?"
Ces mots... ce langage cru dans cette voix de velours...
Pendant un court instant j'ai envie de le repousser.
Mais mon cerveau, lui, hurle de me faire prendre sans plus attendre.
"... oui..." je susurre la réponse aussi timidement qu'une jeune vierge effarouchée.
Le son caractéristique de sa fermeture éclair qui s'ouvre fait aussitôt s'accélérer les battements de mon cœur.
Mes jambes se relèvent et s'ouvrent.
Sur ma peau douce, je sens frotter ses muscles, son bassin.
En haut de ma fente il pose son gland.
Sans un mot, avec une attention digne d'un amant des plus respectueux, il masse mon capuchon avec le bout de sa verge.
Je deviens liquide et il m'arrache un gémissement alors que je ne quitte pas mon homme des yeux.
Une main à côté de mon cou, je respire ce parfum de mâle irrévérencieux qui s'impose dans notre couple.
Il me masturbe de son sexe dur et brulant.
Je ruisselle… je gémis.
Son membre vient se fondre en moi.
Il glisse entre mes lèvres humides qui s’ouvrent sans effort.
Sa seconde main saisit mon genou et le remonte sur ma poitrine.
Très ouverte il s'enfonce dans ma fente en me faisant grimacer.
Il est large, je suis étroite.
Il est si dur...
Je me cambre sous l'intrusion.
Je ferme les yeux, cherchant refuge dans l'obscurité pour me cacher... tenter d'oublier que je me donne à un autre... sous les yeux de Marc... Et que j'en tire un plaisir fou et inouï.
Ses va et vient s'accélèrent.
Je laisse échapper de petits cris qui ne trompent pas sur le bien qu'il me fait.
Un coup de reins plus fort me secoue et me repousse vers l'arrière.
Son pubis lisse vient frotter sur mon sexe glabre.
Je veux crier mais son ampleur en moi me tétanise et me rend muette.
Il s'est empalé en moi.
La bouche grande ouverte, j'ai le souffle coupé.
Il pose une de ses mains sur ma petite poitrine.
Immobile, planté dans mon bas ventre, il profite de ma tension pour titiller les bouts de mes tétons.
Je m'aperçois que je coule sur mes fesses.
Mes pointes sont tendues.
Il joue avec mes mamelons.
Je pousse un gémissement rauque, libérateur, puissant... à la limite du hurlement de jouissance.
Il reflue avant de revenir se ficher en moi.
Ses coups de butoirs s'enchainent.
Je me tortille, j'ondule, je me livre à ses assauts, criant mon plaisir comme une vulgaire fille de joie.
"Branle ton homme, il a l'air d'aimer ça ce salaud" me murmure t-il à l'oreille en enfonçant son sexe dans le mien, loin, profondément.
Je suis surprise par cet ordre que j'exécute avec une pointe d'excitation supplémentaire.
Ma main cherche le bas ventre de Marc.
Allongé à côté de moi je pose ma main sur son sexe.
Je ne suis pas étonnée de le trouver en pleine érection.
Je suis par contre honteuse de voir que ma position lui fait un tel effet.
Il a sa main à la base de son pieu et il se caresse.
Je n'en reviens pas : il se masturbe en me regardant me faire... baiser !
Un "salaud"... oui... mon salaud...
Je m'empare de son manche et je le caresse à ma façon.
Je subis les pénétrations de mon violeur.
Ma main agite la verge de Marc au rythme de mon assaillant.
Il hoquette de plaisir alors que je presse un peu plus son membre.
Au dessus de mon corps, l'inconnu vient poser sa bouche sur la mienne.
Ma langue cherche la sienne, s'enroule avant de me rendre compte que j'embrasse un autre homme que le mien.
J'ai un mouvement de recul.
Son sexe se fraie un chemin au fond de ma grotte.
Je crie.
Il couvre mes gémissements de ses lèvres posées sur les miennes.
Je m'abandonne à son baiser au gout de miel.
Mon corps se cabre d'un coup.
Une explosion de sensations se répand de mes cuisses à ma nuque.
Je jouis.
Un orgasme violent, fulgurant.
"Tu es bonne..." Me fait-il en continuant de me labourer.
Son langage prolonge mon plaisir.
Moi qui suis si prude, qui n'ai jamais aimé ce genre de mots... je les accepte pour le bien qu'ils me font.
Il se tend comme un félin.
Son sexe loin dans ma fissure dégoulinante.
Il se libère en longs jets qui m'inondent.
Je déglutis avec peine.
Il s'extraie, me laissant comme "vide".
Il effleure ma peau, referme son pantalon.
Je reste ainsi, cuisses ouvertes, mon vagin outragé, emplit de poisse masculine.
Il sort et referme la porte dans un "A bientôt".
J'ai envie de pleurer.
Mon comportement me fait horreur.
Marc pose ses lèvres sur mon front.
"Ma chérie..."
Je perds pied.
La réalité est comme le sable qui fuit sous moi, je m'accroche à son sexe encore gros dans ma main.
Il est bouillant de désir.
Je suis en sueur.
Mon entrejambe est en feu.
J'ai envie de lui.
"Viens. Baise-moi". Lui dis-je en me rendant compte de mon attitude immorale.
Il plante son sexe dans le mien sans se faire prier.
"Ho oui ! Baise-moi mon salaud".
Il s'invite sans effort dans mon con totalement béant et me parcourt avec énergie.
Il tête mes petits seins, arc-bouté sur mon ventre, allant et venant comme un forcené.
Je ne suis que gémissements alors que je devine son gland en train de touiller dans le foutre d'un autre, son manche nimbé du sirop gluant.
Mes sens s'envolent pour la seconde fois en quelques minutes.
Nous unissons nos jouissances.
Il se déverse à son tour dans ma matrice avide.
Nos bouches se trouvent, se soudent.
Morphée nous emmène...
Le son des oiseaux nocturnes...
L'odeur de sexe...
A suivre...