Partager l'article ! Les vacances de Chloé - 4e jour - La journée: [...] Le soleil et le ciel bleu entre les pins me réchauffent ins ...
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Le soleil et le ciel bleu entre les pins me réchauffent instantanément lorsque j'ouvre la porte de notre toile de tente.
Marc est parti en vélo.
Un petit mot : "Je reviens avec les croissants. Cette nuit a été formidable. Je t'aime".
Je reconnais son écriture et je souris, légère.
Cette nuit... hooo... mes pommettes rosissent.
Je savoure autant que je voudrais oublier ce moment charnel totalement obscène et délicieux.
Il a aimé.
J'avoue que moi aussi.
Je ne me reconnais plus.
Ces souvenirs font se tendre les pointes de mes petits seins qui déforment le tissu de mon grand tee-shirt dans lequel je m'enveloppe pour dormir.
Après une rapide douche dans les sanitaires du camping, où je dois lutter pour ne pas me caresser, je retourne à notre tente, troublée.
Il me semble que les regards des hommes sont différents.
Ils me mettent à nue.
Je baisse le regard pour ne pas croiser des yeux... et si parmi eux il y avait mon... inconnu ?
J'accélère pour regagner notre emplacement.
La voisine me lance un regard noir.
Je m'engouffre dans la toile.
Je fouille...
Je cherche...
En lieu et place de mes dessous une carte de visite sans nom où je n'identifie pas l'auteur du message.
Les mots sont simples.
Je rougis.
"Pas de culotte aujourd'hui. Silence et abstinence".
Mon sexe s'embrase.
"Chérie ?"
Marc passe la tête dans notre tente.
Je cache précipitamment le bristol dans mon roman.
Il scrute mes petites fesses et n'a rien vu.
"Les croissants sont servis".
La journée est longue, difficile.
Je meurs d'envie de lui raconter ce que j'ai trouvé à la place de mes dessous.
Je tiens pourtant ma langue.
Lorsqu'il découvre que je ne porte si culotte, ni soutien-gorge, il est estomaqué.
"Une envie..." lui dis-je comme seule réponse, les joues empourprées.
Il joue de cette absence, profitant de chaque occasion pour glisser sa main sous ma jupe ou me complimenter à m'en faire pointer les seins.
Je suis sure que les passants que nous croisons me savent nue sous ma robe d'été.
Un groupe de jeunes me matent et se donnent des coups de coudes.
Je roule des hanches et bombe le torse, en guise de réplique.
L'un d'eux fait mine de tomber, victime de ma sensualité.
Je souris.
Marc s'amuse de notre jeu.
Lorsqu'il se montre plus entreprenant je m'éclipse, je me faufile.
Nous jouons au chat et à la souris.
J'oscille entre la honte de mon mensonge et le plaisir de notre relation.
Indépendamment de ma volonté, cette journée me fait être humide à longueur de temps. L'air frais, les regards des hommes sur moi, les effleurements de Marc, il me semble être en constante excitation.
Je tente de la réfréner... mais c'est tellement bon que je finis par me laisser aller.
J'en oublie l'origine de l'ordre qui m'intime d'être sans dessous aujourd'hui, pour profiter de ce nouvel état qui me plonge dans un plaisir diffus et continu.
La peur d'être découverte se transforme en plaisir de suggestion.
Loin de s'en offusquer mon homme l'apprécie au plus haut point.
Parfois certains hommes que nous croisons me fixent avec intensité.
Alors je sens leurs regard sur moi, fixée, dévisagée, dégustée dans leurs pensées que je sais inavouables, je m'imagine que l'un d'entre eux pourrait être mon... violeur - initiateur.
Mon corps réagit alors de façon forte, un vortex de sensations et de plaisir bouillonne dans mon être, remonte ma colonne vertébrale jusqu'à faire rougir mes oreilles et s'empourprer mes joues.
Ce sont dans ses moments là que les yeux de Marc me font chavirer, que son sourire m'embrase et que nos bouches se soudent.
Son amour m'apaise autant qu'il me consume de plaisir.
A suivre...