Monsieur & Eve

mots[...]

Devant ma porte, tu te tiens droite et fière.

Tes joues sont enflammées mais tu ne baisses pas le visage.

Bien au contraire tu salues ma voisine qui, elle s'en trouve gênée.

Elle hasarde un oeil sur ta poitrine généreuse qui s'offre à son regard mais n'ose pas détailler le resserrement de ta taille, la nudité de tes hanches, et l'unique lanière de cuir qui enserre ton cou et se termine dans ma main par le biais d'une laisse ouvragée.

Tu ne peux pas cacher ta condition de soumise en cet instant et je suis surpris, agréablement, de te voir la revendiquer.

Le couloir feutré de l’immeuble semble devenir le sas sensuel d’un temple où tu es la vestale conquérante et glorieuse.

Tu entres dans mon logement de façon lente, ton fessier nu ondulant magnifiquement de droite à gauche.

Dans la lumière tamisée qui baigne la pièce, tu me regardes radieuse.

Un sourire te barre le visage.

Tes yeux luisent de ce mélange d’excitation et de joie que te procure le plaisir d'avoir osée montrer qui tu étais.

Je défais d'un clic le lien de cuir en déposant un baiser dans ton cou.

Instantanément ton odeur m'enivre, mélange de ton parfum et de ta cyprine, fragrance excitante qui me fait instantanément bander.

Je te prends dans mes bras, ton corps se détend alors que ta poitrine se colle à ma chemise.

Tu frissonnes.

Il n'est pas besoin de parler pour voir dans tes yeux la confiance et la complicité qui nous unit.

Le baiser que nous échangeons est long et langoureux.

C'est celui de deux amants qui se retrouvent enfin seuls, sans un mot, simplement nos langues qui se trouvent et nos mains qui nous caressent.

Après un rapide passage dans la douche je te retrouve, les cheveux encore mouillés en train de regarder les dernières lueurs de la nuit par la fenêtre du salon, accoudée à la table.

J'ai passé autour de ma taille une serviette ocre qui ne cache pas mon émoi à chaque fois aussi intense de te découvrir simplement vêtue d'une de mes chemise.

Trop courte elle t'arrive au ras des fesses et je peux discerner l'orée de ta vulve qui couronne le galbe de tes jambes surplombé par ton cul rond. Un cul à se damner.

Ma main se pose dans le creux de tes reins et tu te redresses en souriant.

- Rêveuse ? Demandais-je doucement.

Ta poitrine tend les pans de la chemise que tu n'as pas fermé intégralement, laissant deviner la vallée entre tes seins voluptueux.

- Je me demandais combien de personnes faisaient l'amour en ce moment. Me réponds-tu d'un ton naïf.

Je caresse le bas de ton dos, hypnotisé par ta poitrine splendide que le tissu inadapté rend plus désirable encore.

Saisissant ton autre main je t'emmène face à moi.

Tu te retournes, tes seins arrogants dardés vers mon torse.

- Il y en aura bientôt deux de plus... Dis-je en plongeant mon visage sous ton cou pour t'embrasser.

Je te sens frémir et répondre à cet appel en rapprochant ton bassin du mien à la recherche de ma masculinité.

Au contact de ta peau mon sexe s'érige, faisant fi de la serviette éponge, dressé vers le haut.

Tes mains s'agrippent à mes épaules comme je te soulève.

Tes jambes enserrent ma taille et je te porte jusqu'à ma chambre, nos bouches se picorant de baisers.

Je te dépose sur le lit, le bas de la chemise remonté me dévoile ton sexe au clitoris émergé.

Délicatement je défais bouton après bouton.

Tu es excitée et ta respiration est rapide, un appel à l’amour.

Mes mains glissent sur ta peau, caressant la rondeur de tes seins, faisant rouler le tissu pour les dénuder.

Assise en tailleur tu te cambres et je les pétris pour bientôt me défaire de ma serviette à mon tour.

Tes yeux fatigués luisent d'un éclat irrésistible lorsqu'ils se posent sur ma verge tendue.

Le bout de ta langue passe sur tes lèvres, souriante aux plaisirs qui s’annoncent déjà.

Je me glisse sous les draps où je t"invite à me rejoindre.

Faiblement éclairée par une luminosité provenant de l'extérieur je découvre ton corps et ses formes dans le crépuscule de la chambre.

Mes mains glissent sous le drap pour t'enserrer et te positionner sur le côté.

Je me colle à toi, mon sexe plaqué à ton dos.

Tu soupires avec intensité en te frottant au pieu plaqué à toi.

Du bout des doigts je caresse tes cuisses, tes hanches, redescendant jusqu'aux genoux avant de remonter le long de ta peau jusqu'à tes épaules.

Après de longues minutes de ce massage léger j'élargis les cercles pour venir flatter tes seins.

Ta respiration s'accélère et je t'entends soupirer plus profondément.

Nos voix ne sont que murmures.

Tu me dis avoir apprécié cette soirée osée.

Tendrement je saisis tes seins pour les palper.

Tu évoques ton plaisir et quelques désirs défendus, encouragée par mes mots et mes caresses.

Je sens ton bassin onduler imperceptiblement plus alors que tu m'évoques une femme de ton entourage...

- J'ai parlé de notre relation à une amie. Tes paroles semblent sortir comme un soulagement.

- Tu ne devais en parler à personne sans mon consentement.

- Oui monsieur mais elle... c'est une très bonne amie, de longue date et...

Je sens quelques hésitations dans le ton de ta voix, j'applique ma bouche dans ta nuque pour te détendre.

- Elle... elle me peint parfois. Et elle est différente.

- Une artiste. Tu es son modèle. Alors elle a bon goût.

Je te sens rire doucement, étouffant un "merci".

Malgré l'obscurité je sais tes lèvres se fendre d'un sourire ravageur.

Tu m'avoues lui avoir confié ta condition, le plaisir que tu y prends et quelques exemples de ce que nous vivons.

Lorsque tes réponses à mes questions deviennent plus explicites, nos corps s'enflamment et je frotte ma verge contre ton sexe presque naturellement.

Elle sait presque tout et a montré de l'intérêt pour tes récits...

- Je pense qu'elle aimerait. Lâches-tu dans un souffle, à l'instant où le bout de mon sexe frôle ton clitoris réfréné depuis des heures, gorgé de sang et tendu telle une petite bite.

- Qu'est-ce qui te fais dire cela ?

- Ses yeux... son histoire... sa vie... Vous... Haa !

D'un balancement de reins je te pénètre sans effort, t'arrachant un léger cri de bonheur.

Tu creuses ta cambrure pour me permettre de te prendre avec plus d'amplitude.

- Dès demain tu l'inviteras, je suis curieux de la rencontrer.

- Je serais punie ?

Ta voix est un gémissement sensuel.

Pour unique réponse je réponds d'un élan plus franc qui t'enfonce ma verge dure dans le fond de ton ventre et te fait pousser un cri.

Prise en cuiller tu accueilles mon sexe dans ton con trempé.

Je soutiens tes cuisses pour t'ouvrir et ton orgasme réprimé depuis des heures arrive presque instantanément

J’ouvre en deux ton ventre lubrifié et sensible.

Doucement je coulisse dans ta source chaude dont le liquide vient s'écouler sur mon manche pendant un long moment.

Tu râles, incapable de retenir la fulgurance de l’orgasme.

Tes hanches s'agitent alors et ta vulve semble vouloir m'aspirer.

Tu as retrouvé tes esprits et tu me donnes tes dernières forces pour me faire jouir.

Il me parait me faire sucer par ton sexe et je te rejoins bientôt dans la détente indescriptible de l'orgasme.

Le silence s’installe lentement autour de nos corps joints.

- Monsieur, je veux rester pleine de votre jus et m'endormir en le sentant couler.

Un baiser d’acceptation sur ton dos et le sommeil nous prend, enlacés, exténués...

- Comment s'appelle t-elle ? Te demande-je sans avoir de réponse, ton esprit déjà dans des rêves indécents.

A suivre...

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[...]

 

Faiblement éclairée par les lampadaires à la couleur orangée, j'attends déjà depuis plus d'une demi-heure, ne cessant d'imaginer vos corps s'enlacer.

La lourde porte d'entrée laisse passer un rayon de lumière et je vous vois arriver tous les deux.

Tu parcoures les quelques mètres qui séparent ta maison de ma voiture.

Serré de tes deux mains, ton manteau te recouvre jusqu'aux genoux, laissant apercevoir au-dessous, des bas légers et des escarpins noirs.

D'un pas lent, suit ton homme simplement vêtu de son pantalon et d'un pull. Les mains dans les poches et le dos légèrement vouté.

Ton maquillage n'est plus mais ton sourire suffit à réchauffer mon cœur.

Je vois tes doigts fins frapper à la vitre.

Sans un mot je fais descendre la glace.

Nous restons tous ainsi sans bouger jusqu'à ce que tu retires tes chaussures pour te retrouver pieds nus sur le trottoir.

Ta voix est douce "Puis-je entrer ?".

Je regarde ton homme qui est terriblement gêné avant de poser une question.

"L'accepte t-il ?"

Tu te tournes vers lui et d'un geste rapide tu ouvres ton manteau.

Complètement nue au-dessous tu lui jettes ce qui te couvrait avant de faire rouler tes bas et les envoyer au travers de votre jardin.

Droite, fière, tu te dresses en pleine rue, seulement parée de ton collier de soumise pour unique vêtement.

Il hoche la tête, résigné devant ton geste symbolique.

Je passe mon regard sur tes formes, détaillant tes seins lourds aux auréoles roses desquelles saillissent des tétons pointus.

Le resserrement de ta taille et tes hanches au centre desquels apparait ta fente glabre.

Tes cuisses que je sais si douces et tes épaules fines...

J'ouvre la porte et tu me rejoins dans l'habitacle qui se parfume de ton odeur, un mélange onctueux de sexe et de fragrance suave.

Il garde ton manteau dans ses bras.

"Je la ramène demain." Lui dis-je.

Il reste un instant muet avant de lever les yeux vers moi et répondre.

"Je sais que vous en prendrez soin."

Doucement la voiture glisse vers le bout de la rue et il disparait dans le rétroviseur.

Il te faut quelques secondes pour me regarder, rougissante et souriante.
"Je suis à vous Monsieur..."
J'observe tes gros seins balloter de droite à gauche au rythme de la voiture.

La ceinture de sécurité les séparant de façon nette, tes pointes tendues par l'excitation.
Tes cuisses largement écartées laissent apercevoir des lèvres charnues brillantes de ta cyprine.
Je glisse ma main dans ton entrejambe pour venir flatter ton sexe du bout des doigts.
"Il m'a chevauché et je suis encore un peu... sale", me dis-tu.
Je glisse un doigt dans ta fente lubrifiée.
Avec une extrême lenteur je touille l'intérieur de ta vulve.

"Il t'a jouis dedans ?"

Tu me regardes, tes grands yeux admirablement plus clairs à ce registre de langue.

"Oui... il m'a remplis."

Je fourre un peu plus loin mon doigt en toi pour te montrer que cette affirmation me plait.
Tes hanches ondulent et ton bassin se creuse sous la masturbation que je te procure.
Les lumières de la ville maquillent tes paupières closes de milles feux, échos de ton rouge aux joues, mélange de honte et de plaisir bouillant.
Je t'arrache un gémissement alors que deux de mes doigts disparaissent au fond de toi.
Sur ton visage se peint le plaisir.
Ta bouche s’ouvre grand pour feuler ton orgasme qui monte.
J'interromps mon geste. Ton bas ventre cherche mes doigts pour assouvir ta bestialité.
Frustrée dans ta jouissance tu rouvres les yeux.
Il te faut quelques secondes pour reprendre contact avec la réalité et découvrir le regard horrifié et celui amusé de la femme et de l'homme qui sont à notre hauteur à attendre que le feu passe au vert.
Je démarre de façon rapide.

Tu me regardes, interdite.

Je sens ton envie de sexe et j'ouvre ma braguette pour unique réponse.
Tes pupilles s'illuminent et tu te penches avant d'engloutir en deux fois mon membre encore mou mais déjà bien large.
Tes lèvres se resserrent sur le manche veiné et chaud.

Il se gonfle de sang et devient raide et chaud sous tes embouchures expertes.
Ta langue se presse contre le pieu que tu t'efforces à emboucher au plus loin de ta gorge et je savoure ce moment délicieux.
Je te laisse me sucer de la sorte quelques minutes avant de repousser ton visage en arrière, la queue désormais raide et dressée vers le ciel de l'automobile.
"Tu ne peux pas t'en empêcher." Lance-je comme un reproche.
La manœuvre est habile et te refroidit presque instantanément.

"Il faut que tu suces..."

C'est le moment que je choisi pour replonger ma main entre tes cuisses lisses et reprendre ta masturbation.
Je masse et fais tourner le clitoris rond que je devine en feu.
Tu grognes pour très vite te retenir au tableau de bord comme mes doigts font rouler la perle de chair, telle un trésor cristallin au centre d'un écrin de soie.
Massée avec fermeté, ta fente et ton bouton d'amour font bientôt perler ton liquide sur ma main.

Ton petit sexe de femme se tend et je l'extraie de son logement pour le malmener jusqu'à t'entendre pousser un petit "oui" explicite.
A nouveau je stoppe alors mon geste et tu restes immobile quelques secondes, cherchant à te frotter au cuir du siège.
Le véhicule s'arrête à nouveau.
Tes yeux me jettent des éclairs d'insatisfaction.
"Branle-moi". T'ordonne-je alors que pour la seconde fois je viens d'empêcher ton orgasme d'arriver.
Tu t'exécutes docile et habile.
Ma bite glisse entre tes doigts qui n'en font pas le tour, désormais en plein érection.
De bas en haut tu t'appliques à m'astiquer la verge alors que je rentre dans le centre ville quasi désert en cette heure qui précède le petit matin.
Je saisis ta main pour l'emmener sur ta motte.
Instantanément ton plaisir remonte et tes doigts s'agitent avec frénésie entre les miens pour te masturber.
Ton souffle se fait court, tes seins se gonflent sous l'excitation.
Te doigts s'agitent, seule dans ta recherche du plaisir.
Je détache ta main de ton antre de désirs alors que tu gémis dans un râle inachevé.
Une nouvelle fois interrompue, une mèche de tes cheveux collée à ton front, tu pousses un soupir plaintif.
Je ralentis à l'approche de mon immeuble et me dirige dans le parking sous-terrain.

"Va appeler l'ascenseur s'il te plait".

Tu observes le parking désert et la porte éclairée de l'ascenseur par laquelle n'importe qui pourrait sortir lorsque tu vas t'y rendre, entièrement nue.

La portière s'ouvre et tu me lances un regard un peu apeuré.

Je t'observe, les cuisses légèrement ouvertes à la hauteur de ton sexe, tes fesses rondes se balancent et tu cherches vainement à cacher tes gros seins de ta main tout du long des quelques mètres qui te mènent dans le vestibule du parking.

C'est en prenant mon temps que je te rejoins.

Je te sens su le qui-vive, attentive au moindre son qui pourrait indiquer une arrivée d'un habitant et qui te surprendrait.

Ton sexe montre des signes de ton excitation, brillant, ouvert, palpitant, luisant de stupre.

Nous nous installons dans la lumière crue et je glisse ma main entre tes fesses à la recherche de ta chatte.

Tu te cambres et écartes les jambes.

Je te masse doucement.

Tu ne peux réprimer un "Hoo... c'est bon..." qui me ravie.

De ma poche j'extraie une laisse...

Tu penches le visage sur le côté pour me permettre de t'attacher.

Ta croupe se met à onduler plus largement lorsque le "clic" caractéristique se fait entendre.

Je te masturbe ainsi jusqu'à ce que la porte s'ouvre.

Tu es incapable de réprimer tes gémissements croissants.

Je viens d'interrompre une nouvelle fois ton plaisir.

Une main sur ta fesse, le mince fil de cuir entre tes seins aux tétons érigés comme des pointes de crayon, je te mène dans le couloir jusqu'à ma porte.

Je prends mon temps alors que nous entendons un loquet claquer dans le silence feutré de nos pas sur la moquette rase.

Tes yeux roulent en tous sens.

Tes joues s'empourprent.

Tu voudrais dire quelque chose mais au lieu de cela ta croupe cherche ma main, excitée malgré toi.

Ma voisine sort, surement pour chercher son pain, elle a un temps d'arrêt lorsqu'elle te découvre.

Je tourne la clé dans la serrure... sans tourner.

Elle nous salue en souriant, le visage baissé vers le sol.

Tu es rouge telle une pivoine, honteuse d'être vue, affolée et simplement parée de ton collier et en costume... d'Eve.

 

A suivre...

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[...]

 

Lorsque nous entrons dans sa maison, la nuit l'a enveloppée de silence et d'obscurité.

Après cette visite libertine de l'exposition d'art érotique je la sens fébrile et pleine d'envie.

Un son provient du salon...

Est-ce mon esprit qui me joue un tour ou bien, en parallèle avec la luminosité bleuâtre, serait-ce un gémissement sensuel que je viens d'entendre ?

Elle tourne son beau visage fin vers moi, aussi surprise.

Sa bouche un peu rosée, ses cheveux aux reflets auburn, le tour de ses yeux fardés... je sens monter en moi le désir.

Nous redoublons de vigilance dans notre déplacement silencieux pour nous approcher.

C'est elle qui me montre que la veste de son homme est toujours sur la patère.

Nous nous arrêtons instantanément comme deux étudiants pris en faute.

Je l'aide à ôter son manteau... sa tenue met en avant ses seins généreux qui ondulent avec grâce sous la transparence de la robe..

Par l'entrebâillement de la porte nous découvrons l'origine des sons tendancieux.

Elle n'en croit pas ses yeux.

Son homme, assis sur le canapé, est en train d'observer un film pornographique, tout en menant un dialogue sur son ordinateur.

Son regard de femme se plante dans le mien, incrédule.

Nous reculons un peu pour pouvoir murmurer sans être entendus.

- Il ne s'ennuie pas quand tu n'es pas là.

- Je ne l'ai jamais vu regarder un film comme ça.

- En tout cas il semble y prendre un certain plaisir. Et il risque d'être surpris de te voir arriver pendant son film.

- Je croyais qu'il allait partir... vu que je n'étais pas là. Mais ça... je n'en reviens pas. On devrait peut-être s'en aller ?

- Non... au contraire...

Elle rougit alors que je glisse mes mains sur sa robe pour caresser les tétons saillants qui se montrent au travers du tissu.

Instantanément sa respiration s'accélère et sa poitrine se relève.

Nos bouches se trouvent.

Nos langues se frôlent.

Notre baiser devient plus fort comme je fais descendre la robe qui la laisse nue, en bas et porte-jarretelles, dans le vestibule.

Ses mains défont mon pantalon avec habileté.

Mes doigts caressent sa peau brulante de désir.

Ses gestes libèrent ma verge tendue et passent dans la toison sombre qui orne mon torse après m'avoir délesté de ma chemise.

Elle place mon sexe près du sien.

Une fois n'est pas coutume, je la laisse diriger sa pénétration.

Son corps se plaque au mien et je la sens guider mon membre dans son antre de femme.

La chaleur moite de sa fente vient flirter avec la raideur de mon sexe.

De sa main elle vient s'enfoncer, avec douceur et lenteur, mon piston raide entre les parois de sa vulve.

Lubrifiée par une envie intense elle se plante sans effort mon pieu dans l'entre cuisses.

La pénétration devient plus difficile alors qu'elle l'engloutit vers son embase de plus en plus large.

Je la presse contre le mur, mes mains soulevant ses somptueuses fesses et la forçant à s'ouvrir comme je me positionne au fond de son ventre.

En apesanteur, simplement retenue par le mur, mes mains et mon sexe, je la fais se cambrer d'un coup de reins...

Elle se mord les lèvres pour ne pas crier.

Un autre... les cris audiovisuels accompagnent cette pénétration improvisée.

Un nouvel élan qui la force au fond alors que la comédienne en veut encore elle aussi.

Ma bouche étouffe ses gémissements dans des baisers gourmands.

Ses doigts dans mon dos, elle se raccroche à moi, suspendue contre le mur, les cuisses autour de mes hanches.

Au bout de quelques minutes, et quelques assauts qui la font se trémousser, je ressors de sa fente humide pour la contempler.

Le visage dans l'ombre, seulement éclairée par l'indirecte lueur bleue lointaine, elle ressemble à une fée fantomatique, un rêve érotique d'une puissance incroyable.

Inassouvie, le regard flou, elle est chancelante, fragile et terriblement sensuelle.

- Va le rejoindre... lui dis-je.

Elle pose sa main sur ma poitrine, elle halète... gorgée d'envie.

- Va et fais-lui l'amour.

Ses fins doigts s'arrêtent sur mes tétons qu'elle caresse.

- Mais, et vous ?

Je lui souris avant de la voir s'empourprer à ma réponse.

- Je vais observer un moment puis... je t'attendrais dans la voiture.

Elle s'avance à reculons, le bout de ses doigts quitte ma peau.

Son sourire en demi-teinte, trop excitée pour refuser et trop soumise pour me dire non, en dit long sur le brasier qui couve en elle.

Lorsqu'elle se tourne, je regarde se balancer son postérieur nu de droite à gauche.

Ses splendides fesses comme dans un halo azuré, elle se déhanche pour avancer vers son homme, le sexe encore entre-ouvert de ma pénétration.

Ce cul m'hypnotise et je sais que je vais bientôt m'y introduire, alors mon désir monte d'un cran à cette simple idée.

Ma verge me fait l’effet d’une barre d’acier porté au paroxysme de la fusion.

Elle ouvre largement la porte du salon où le canapé m'apparait.

Elle pose la main sur l'épaule de son homme qui sursaute.

Il cherche frénétiquement la télécommande pour arrêter les ébats sur grand écran, mais elle interrompt son geste.

- Non... laisse le film.

Son regard se pose sur la femme qui le surplombe et son visage passe par diverses expressions, l'incrédulité, la surprise, l'envie...

- Il te fait plaisir le film.

Honteux il a du mal à cacher l'excitation qu'elle ne fait qu'accroitre.

Son fin visage se détourne de lui pour se poser sur le petit écran d'ordinateur qu'il a devant lui.

- Tu communiques avec "elle" ? Lui demande-t-elle.

Il ne sait que bredouiller, contemplant le corps lascif de sa femme qui se rapproche de lui.

Elle se penche, faisant pendre ses seins lourds qui ballottent comme elle lit leur dialogue interrompu.

- Ne lui dit pas que je suis revenue...

Elle pousse l'engin avant de se mettre à califourchon sur son homme.

Assise sur ses genoux il pose ses mains sur ses hanches avant de plonger sa bouche vers un sein au téton dur comme une mine de crayon.

Le soupir de gémissement qu'elle pousse, son regard vers moi à cet instant, me rendent fou.

- Possède-moi. Pendant le film... et pendant qu'elle te désire.

Sa voix féminine a pris ce ton que j'emploie avec elle.

Je l'entends alors gémir plus fortement comme je devine qu'elle s'enfourche sur l'appendice de son homme.

De ma place je vois ses mamelles se remuer en tout sens alors qu'elle monte et descend sur la tige, au rythme des hurlements ridicules que pousse une femme dans le film insipide qui les accompagne.

Il la pose sur le canapé et je ne vois plus rien que leurs deux visages.

Pour la première fois il prend la parole.

- Il t'a baisé ?

Elle ouvre grand la bouche alors qu'il la force, exhalant un souffle de jouissance.

En absence de réponse il la prend plus fort en renouvelant sa demande.

- Oh... murmure t-elle... oui…

Il se recule, comme horrifié avant de l'enfoncer avec plus de vigueur et se laisser envouter par la voix féminine.

Le coup de rein est encore plus profond.

Elle gémit.

- Oui ! oui... dit-elle dans un souffle.

Son homme enchaine dans un rythme frénétique ses intrusions dans sa motte que je sais ruisselante.

- Il te baise à chaque fois ! Et tu aimes ça !

Sa voix se fait dure et ses gestes n’ont rien de la tendresse qu’ils avaient jusqu’alors.

Elle en ferme les yeux.

- Ha oui... et il m'attend dans la voiture... Mais toi... fais-moi l'amour... maintenant. Prends-moi !

Leurs bouches se fondent.

Leurs corps s'agitent.

Je le vois se déchainer et s’arc-bouter pour la baiser autant que sa frénésie de jalousie le lui permet.

Il la tringle comme il ne l’a peut-être jamais fait, violemment, ardemment, bestial.

Elle crie, il la force jusqu’à mêler ses râles aux siens.

Je souris avant d'emprunter le chemin de l'extérieur, sans bruit, accompagné par leur mélodie de notes orgasmiques.

 

A suivre...

Par Maitre - Publié dans : Monsieur & Eve
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