Monsieur & Eve

[...]

Je ne l'avais pas revu depuis notre partie de jambes en l'air chez elle où son homme l'avait découverte sous un autre angle.

Nous avions continué d'échanger quelques messages où elle m'indiquait que rien n'avait changé dans leur vie, qu'elle en avait ressenti qu'encore plus d'affection pour moi, son Maitre, comme elle aimait se le dire lorsqu'elle était seule et le sexe en feu.

Je lui avais fait parvenir au travail le fait qu'elle allait devoir venir jusqu'à moi au travers d'une piste à remonter. Une manière de faire croitre le désir en elle.

Elle se rendait donc dans un magasin de vêtements, première étape du jeu de piste un peu particulier...

 

Le message est simple : "Prenez une jupe et allez l'essayer dans la cabine numéro 2".

Munie d'une jupe courte, elle entre dans la cabine d'essayage tel qu'indiqué.

Je me réjouis de pouvoir l'observer sans qu'elle ne me voit.

Caché et avec un coup d'avance sur elle, je peux me permettre de l'observer et de m'assurer de sa réussite.

Le jeu est truqué, elle ne peut que gagner, elle le sait mais cela n'empêche pas l'excitation de grandir à chaque étape.

Mon téléphone vibre, elle a trouvé le message disposé sous un coin de miroir et elle va se rendre à l'endroit suivant.

Lorsqu'elle sort de la cabine elle porte sa nouvelle jupe.

Fendue sur le côté et au dessus du genou, elle dévoile ses bas qui moulent avec délicatesse ses cuisses galbées.

Le contraste avec son chemisier est assez fort et elle porte sa veste à son bras... élégance féminine qui n’échappe pas aux hommes qu’elle croise.

 

Trois magasins plus tard la voilà vêtue d'une jupe très courte, d'un bustier recouvert d'une chemise vaporeuse.

Elle a laissé sa petite culotte dans la dernière cabine.

Au sortir du magasin elle a les joues roses de l'excitation.

Elle vient de finir sa transformation.

C'est un papillon aux couleurs de la sensualité que je vois déambuler dans la rue, quelques mètres devant moi.

Mon regard s'accroche à ses courbes.

Je détaille ses fesses mises en valeur par la jupe.

Chaque pas la fait onduler du bassin et je ne suis pas les seuls yeux à l'observer.

Ses seins rehaussés par le bustier, dévoilent l'absence de soutien-gorge.

Généreusement ils s'offrent à la vue dans des mouvements d'une indécence torride, et les tétons saillant se distinguent très nettement tant ils tendent le tissu du bustier.

Elle se cambre, fière de l'effet qu'elle fait aux hommes qui la croisent.

Lorsqu'arrivée près de la fontaine elle décachète la dernière enveloppe, je la vois me chercher dans la foule, sans réussite.

 

Ses pas l'entrainent dans un institut de beauté.

Je la vois pénétrer dans l'établissement.

Surprise lorsqu'elle est prise en charge sans un mot par une demoiselle qui l'accompagne vers les cabines de soins.

Je la retrouve allongée sur une table confortable, le corps sous une serviette de mousseline ocre.

La demoiselle entrouvre la porte pour me permettre de l'observer en toute discrétion, l'avantage de connaitre cette personne conseillée par May.

Une musique douce et un parfum léger confèrent au lieu le sentiment zen dont l'établissement se fait le chantre.

Le massage débute et les mains fines et douces décontractent les tempes puis les épaules, la nuque et le dos.

Lentement la serviette disparait pour ne plus protéger que les fesses en un simple rouleau de tissu.

Ce sont ensuite les pieds puis les jambes qui sont décontractés sous l'expertise des mains de la masseuse.

Elle lui indique de se mettre sur le dos.

Dans un sourire rendu, elle obéit, sagement, dévoilant ses seins dont les pointes sont légèrement tendues et ne peuvent cacher le trouble de la satisfaction.

Avec une douceur extrême le visage aux joues roses se trouve massé par des mains douces et habiles.

Puis, ses yeux sont alors recouverts d'un bandeau humide et odorant.

Les palpations se poursuivent par les bras, la poitrine.

Lentement les cercles concentriques s'approchent des mamelons qui sont désormais dressés.

Les gestes sont précis.

Un regard à mon intention, j'acquiesce dans l'ombre et le massage prend imperceptiblement une autre tournure.

Elle s'occupe des jambes et lorsque ses mains remontent en haut des cuisses pour revenir se glisser vers l'entre-jambe, Eve ne peut retenir un soupir de satisfaction.

- Quelque chose ne va pas ? La voix est douce comme une brise de printemps.

- Ho non... c'est parfait bien au contraire.

L'émoi se ressent cependant dans les accents de cette réponse.

La serviette glisse, provoquant une réaction de cambrure, alors que la main féminine vient se placer sans bouger sur le sexe rasé.

Une prise de position douce mais ferme.

Pendant quelques instants la main ne bouge pas.

Seules les cuisses sont caressées.

La respiration s'accélère, les joues s'empourprent.

Je peux deviner les sensations et les idées qui parcourent l'esprit de ma soumise.

Lorsque la main presse le clitoris et entame un massage de cette partie charnelle, Eve nous gratifie d'un instant de relâchement.

Ses cuisses s'ouvrent, son bassin se lève et de sa bouche entre-ouverte s'échappe un gémissement de plaisir.

Comme retenu trop longtemps ce murmure est la consécration du massage sensuel qui vient de lui être prodigué.

D'une main à plat sur ses seins et de l'autre en masturbation entre ses jambes, la voix douce de la masseuse l'invite à se détendre.

Il n'y a en guise de réponse qu'un gémissement dans un sourire.

Mon observation de ses deux femmes ne me laisse pas de marbre et je me trouve à bander comme un cerf.

La masseuse me sourit et note l'effet produit sur ma personne.

Elle laisse le sexe ouvert et humide pour venir s'occuper de la poitrine tendue.

Palpés, pressés, ses seins sont massés jusqu'à la pointe qui roule entre les doigts agiles.

La chair est caressée et le souffle se fait plus rauque.

Je la sais capable de jouir par de simples pressions sur ses mamelons et d'un geste impose la fin de cette manœuvre. Je veux qu’elle profite encore plus de cette situation improvisée comme le cadeau que je lui fait d’avoir été prise devant son homme.

L'experte glisse lentement sur tout le corps de mon élève, de ma soumise, agitée d'ondulations jusqu'à ce que son puits aux merveilles soit à son tour pris en charge.

Privée de sa jouissance mammaire elle offre son sexe aux doigts habiles, cambrant ses reins pour se donner à la masseuse lubrique.

Elle geint plus fort alors que ses lèvres sont effleurées, que sa perle oscille entre deux doigts.

Lorsque le medius s'introduit en elle, elle ne retient pas son petit cri de plaisir extrêmement féminin, acidulé et cristallin.

Il parcoure la fente et glisse jusqu'à son bonbon qu'il extraie.

Les genoux remontent imperceptiblement, les gestes deviennent plus vifs, plus rapides.

Je l'observe se faire masturber devant mes yeux, avec toute la pratique qu'une femme peut avoir envers une autre femme.

Dans un souffle elle parvient à articuler un "ouiii" alors que le petit sexe de chair est malmené entre les ongles vernis.

J'impose alors l'ordre de cesser cette nouvelle manœuvre, quelques secondes avant la jouissance.

Les mains effleurent le pourtour des nymphes luisantes de suc avant de se voir abandonnées en douceur.

Elles remontent une ultime fois des cuisses jusqu'au cou, en longs cercles du bout des doigts, et le bandeau est retiré.

Eve conserve les yeux clos.

Lentement sa respiration se ralentit comme la serviette se dépose sur son corps.

- Madame est satisfaite ? Je vous laisse ainsi quelques instants avant de vous accompagner en cabine.

Un soupir et un sourire sont les seules réponses.

Visiblement encore tendue et inassouvie elle n'ose pas se faire plaisir et achever l'excitation qui a été la sienne durant ce massage un peu particulier.

La porte s'ouvre et les deux femmes croisent leurs regards, brillants.

Je reconnais dans celui de ma soumise le feu du désir qui y couve comme un brasier ardent.

- C'était parfait mademoiselle. Dit-elle, la voix encore rauque d’avoir feulé de plaisir.

- Ravie de vous avoir été agréable.

- Vous étiez... vous auriez pu...

Mais avant que la phrase ne se finisse la masseuse la coupe en lui tendant un nouveau message.

- Je n'en avais pas l'autorisation... Monsieur ne le souhaitait pas.

Eve rougit comme rarement, muette, baisse les yeux, avant de sourire et de déposer un baiser sur la joue de sa bienfaitrice.

- Merci.

Les deux femmes s'éloignent et quand quelques minutes plus tard je retrouve l'amie de May, elle me dit avoir pris plaisir à ce massage un peu particulier.

Je sais que j'aurais à récompenser notre amie commune, mais pour l'instant il me reste la dernière étape de mon parcours avec ma belle soumise.

 

A suivre...

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[...]

 

Je le vois dans ses yeux, ce mélange d'excitation et d'angoisse qui rend ma venue encore plus savoureuse.

Je coule mon regard dans son chemisier écru dont le décolleté laisse deviner un soutien-gorge brun.

Son escarpin claque sur le sol lorsqu'elle fait un pas en arrière pour m'inviter à entrer.

Ses jambes ombrées de nylon disparaissent sous une jupe à mi cuisses, stricte mais légère.

Ma main se tend pour serrer celle de son homme.

Il n'a pas été sans remarquer que je la détaillais mais ne fait aucun commentaire.

Je le suis jusque dans le salon.

Dans une tenue décontractée il dénote d'avec elle qui a rehaussée son charme avec un maquillage léger.

Les détails sont infimes mais elle n'est pas comme à l'habitude.

Un peu plus de khôl, un rouge à lèvres un peu plus carmin, un bouton en moins au chemisier, une mèche de cheveux un peu folle devant son front... autant de petits indices qui me ravissent.

Je prends place dans le canapé. hp8zj5bt.jpg

Elle se place à ma gauche, il s'installe à ma droite et je sors les deux dossiers.

Ils se trémoussent sur leurs sièges soudain rattrapés par la réalité qui fut la leur il y a quelques semaines lorsqu'elle décida de réaliser des photos de charme, ici même.

Le premier dossier s'ouvre sur des clichés en noir et blanc.

La sensualité se dégage de ses positions.

Les clairs-obscurs et les contre-jours mettent en valeur ses formes.

Ses courbes apparaissent un peu plus au fil du reportage.

Ici c'est un sein au téton pointé qui offre la perspective de son cou jusqu'à sa bouche entrouverte, là ce sont ses fesses qui nous dévoilent l'orée de son intimité, drapée dans une soie fine et transparente.

Je les sens s'agiter autour de moi.

Les mots leurs viennent doucement.

Ils apprécient et constatent que l'idée, si elle était surprenante, a donné de jolis résultats.

Je m'empresse d'ajouter que le modèle est des plus sensuels.

Imperceptiblement elle se redresse, flattée.

Il sourit, ravi à son tour.

Je leur confie la première pochette et l'ensemble des images avant de leur présenter quelques grands formats.

Elle y apparait dans toute sa sensualité.

Les courbes de ses seins généreux saisis dans ses mains dont les mamelons seuls retiennent la lumière et la couleur douce, confèrent à l'image un érotisme indéniable.

Au fil des clichés elle nous dévoile peu à peu son corps sous les moindres contours.

Je décide de faire une pause avant de sortir la deuxième partie de photos.

Celles qui dépassent la suggestion cachée et vont montrer cette femme sous un autre visage, celui qui l'a habité lorsqu'elle s'est offerte à l'objectif autant qu'à son homme, sous mes yeux.

Elle se lève pour chercher quelques petits fours alors qu'il sort des coupes et débouche un champagne frais.

Réinstallés à mes côtés, un peu plus mal à l'aise que tout à l'heure, je dévoile la première image... puis la seconde... les égrenant sans commentaire.

Je perçois leur émoi.

Ils vident leurs verres afin de compenser leur fébrilité.

Les respirations se font plus rapides.

Elle, parfois gênée, détourne le regard doucement.

Elle rougit lorsque je lui souris.

Il parvient à exprimer qu'il n'en revient pas qu'elle soit aussi sensuelle.

Je corrige par un "sexuelle" qui la fait s’empourprer.

Il est comme hypnotisé par une femme qu’il semble découvrir pour la première fois.

Deux grands formats noirs et blancs retiennent leur attention.

Elle, cambrée, le dos en courbe parfaite, ses bras masquant le début de ses seins, laissant apparaitre leur opulence et les pointes tendues, le cou relevé, la bouche ouverte dans un cri muet, des mains d'hommes sur ses hauts de cuisses indiquant sans aucune ambigüité qu'il la prend en levrette.

Il souffle, estomaqué.

Elle se fige, terriblement gênée.

Puis la seconde, le membre masculin disparu dans la bouche féminine, les joues creuses, son regard vers l'objectif. Seuls ces yeux de femme dans le plaisir sont nets. On y perçoit le feu de l'envie, le plaisir de plaire, le gout du sexe.

Il s'affale dans le canapé, vidant son verre d'un coup.

Elle se trémousse, honteuse.

Le silence s'installe, uniquement troublé par les bruissements des cliches que je réinstalle dans leurs pochettes.

Je pousse l'ensemble sur la table.

Il leur appartient.

Son homme prend la parole. Visiblement surpris mais content de si jolis rendus.

Elle sourit, les pommettes rougies.

Nous la flattons sur ses dispositions et son rôle de modèle superbe.

Nous discutons quelque peu technique et une certaine sérénité se réinstalle.

Elle propose d'aller chercher d'autres petites choses.

Je l'observe, son fessier engoncé dans sa jupe, ses escarpins qui relèvent ses mollets, j'admire son déhanché.

Ses paroles me surprennent.

Il ne l'aurait pas cru capable de cela.

Nous échangeons sur sa plastique et le plaisir que j'ai pris à les saisir...

Elle l'a surpris. Il ne l'imaginait pas pouvoir être si sensuelle.

Je le détrompe, l'assurant qu'elle dégage un érotisme puissant, près à parier qu'elle doit être extrêmement engageante.

Il sourit, me narrant à mots couverts qu'elle est pourtant très prude.

La connivence s'installe dans cette joute entre mâles.

Je joue l’étonné, ce que j’ai vu ne me laissant pas imaginer qu’elle puisse être réservée.

Il me certifie qu’elle est une femme sage sous-entendant que d’autres le sont moins… dans sa fierté de mâle qui laisse planer le doute de nombreuses conquêtes.

Je sirote, dubitatif.

Son sourire est celui de l’homme qui sait, qui connaît sa femme mieux que quiconque.

Il est près à parier son âme, tant il l'a connait.

Nous l'entendons œuvrer dans une pièce adjacente, n'osant pas revenir, prise par sa timidité.

Puis, elle revient, souriante.

Combien me doit-il pour cette séance ?

La question me prend de court et je m'offusque.

C'est un plaisir que j'ai partagé avec eux.

Il la prend à témoin pour insister sur un paiement.

Je refuse une nouvelle fois, un petit sourire en coin.

Il lui sourit.

Elle s’installe sur les coussins, près de moi.

"Il y a peut-être..." commence-je...

Ma main se pose sur sa cuisse et remonte sous sa jupe, lentement.

Elle se fige.

Il ouvre de grands yeux.

"... un moyen de nous mettre d'accord."

Ma main disparait sous la jupe, glissant sur le nylon de ses bas.

Il vient de comprendre que j'ai accepté le pari... et la rétribution.

 

A suivre...

 

 

Photo : issu du blog http://croissantdelune.centerblog.net

Par Maitre - Publié dans : Monsieur & Eve
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[...]

 

Il est tard.

La plupart du personnel est déjà parti.

Je l'ai vu passer tout à l'heure devant mon bureau sans oser y entrer.

J'ai pu détailler sa tenue.

Ses escarpins noirs qui ont claqués sur le sol, les talons qui rehaussaient le galbe de ses mollets et lui donnaient une cambrure de reins parfaite.

La jupe noire stricte surplombée d'un chemisier ocre aux boutons rouges foncés qu'encadrait une veste de tailleur sombre lui conférait cette allure hautaine qui lui valait sa réputation d'intouchable.

Ses cheveux et son maquillage léger mis en valeur par des lunettes ornées d'arabesques qui ne parvinrent pas à cacher le coup d'œil qu'elle lança dans la pièce et le rougissement léger de ses joues lorsqu'elle me vit l'observer passer.

Elle ondula alors imperceptiblement plus des hanches, sachant que je ne manquerais pas de la voir déambuler jusqu'au dernier instant.

Le message qu'elle reçut alors était simple. Je la convoquerais dans mon bureau à l'heure que je jugerais idéale.

Sa réponse fut limpide : "Oui Monsieur", à l'image de sa condition acceptée de soumise.

 

J'hésite encore à la faire venir et me lance dans un nouveau dossier.

Je sais qu'elle va devoir s'excuser auprès de son homme et lui mentir pour justifier sa présence tardive.

Je sais aussi que ceci ne manque pas de la mettre en condition.

Lorsqu'une dizaine de minutes plus tard je lui intime l'ordre de venir, il n'y a plus âme qui vive à l'étage.

Seul la lumière froide de l'ampoule éclaire le bureau et inonde le couloir.

Je l'entends arriver aux claquements délicieux de ses pas empressés.

Elle est dans l'embrasure de la porte, droite, ne s'autorisant pas à entrer.

Je ne lui accorde pas un regard pour la laisser peu à peu se balancer d'une jambe sur l'autre.

- Entrez et refermez je vous prie.

Elle pénètre dans la pièce et referme la porte.

Le ton et l'ordre alors que plus personne n'est présent fixent les règles du jeu.

Elle va se retrouver dans sa situation préférée, celle qui l'emmène au bord de l'extase intellectuelle et corporelle.

- Vous n'avez pas le dossier ?

J'arbore l'air le plus cassant qu'il m'est permis d'avoir.

Elle bredouille une négation, entre l'incompréhension d'un réel document et le plaisir peu dissimulé d'une situation factice.

- Vous n'êtes pas bonne à grand chose, décidemment.

Je plante mon regard dans le sien.

Elle le baisse après que j'ai pu admirer l'éclat de désir qui couve dans ses yeux magnifiques.

- Partez.

Elle reste interdite puis doucement tourne les talons.

- Et tachez de me retrouver cela au plus vite, je vous attends.

Elle murmure un "bien Monsieur" tout en se faufilant dans le couloir obscur.

Quelques minutes plus tard elle m'informe avoir retrouvé les documents, assurant qu'elle se tient à mon entière disposition.

J'apprécie ce clin d'œil et je la fais languir encore un petit peu avant de la convoquer à nouveau.

Toquant discrètement à ma porte je lui fais signe d'entrer et de venir près de moi.

Elle tient le dossier contre sa poitrine.

Faisant pivoter mon fauteuil je la détaille sans le moindre scrupule.

Ses jambes gainées de nylon qui disparaissent sous sa jupe, le tailleur et ses lunettes lui confèrent une posture de délicieuse sainte nitouche.

Sous l'excitation qui est la sienne, le dossier ondule au gré des inspirations fortes que marquent les soulèvements de sa poitrine.

- Et bien ?

Elle me tend le dossier.

- La faute est la mienne Monsieur, me dit-elle doucement.

Je le prends et le pose nonchalamment sur un coin du bureau.

- Il est trop tard désormais, votre erreur me cause des désagréments.

Son visage penché vers le sol elle s'excuse à nouveau.

- Vous étiez pressée de partir ?

- Oui. Mon homme m'attend.

- Et moi ? Je n'ai pas attendu ?

Elle ne dit rien.

Je garde quelques instants de silence.

Sous son chemisier ses seins se gonflent un peu plus en proie à l'excitation.

- Prévenez-le que vous serez en retard parce que vous avez fait une bêtise. Dis-je en lui tendant le téléphone.

Elle obéit et en quelques mots lui signale qu'une erreur l'oblige à rester un peu plus tard, qu'il ne doit pas s'inquiéter. Elle l'embrasse sans effusion.

- Comment puis-je m'excuser Monsieur ? Demande t-elle en raccrochant.

Je repousse mon fauteuil pour mieux la contempler.

Droite, les mains devant son bas ventre, elle se tient le plus immobile possible.

Du bout du pied je soulève le bas de sa jupe jusqu'à dévoiler un genou.

- Monsieur... je suis une femme qui n'est pas comme ceci.

Je poursuis la remontée de la jupe pour découvrir le second genou et la cuisse où se dévoile le haut du bas nylon.

- Je suis avec mon homme une femme honorable et très calme.

Je laisse retomber le tissu.

- Que m'importe de savoir que tu ne couches que d'une façon avec ton homme ? Parce que c'est cela n'est-ce pas ? Le samedi, dans le noir et si possible rapidement ?

Elle rougit.

C'est son attitude habituelle, et se l'entendre dire la désarçonne.

- Oui Monsieur.

- Suis-je lui ?

- Non Monsieur.

- Alors comment vas-tu te faire pardonner ?

- Je ne sais pas Monsieur.

Je perçois la tension monter en elle au balancement de ses hanches qu'elle ne peut empêcher.

D'un geste sec je lui indique le dessous du bureau.

Empourprée elle s'y faufile délicatement sans dire un mot.

Les cuisses serrées elle s'agenouille puis penche son dos, je ne perds pas une miette de son décolté qui s'offre à ma vue.

- Tu vas ainsi comprendre que j'aime être obéit avec rapidité.

Je referme l'espace exigue qui est désormais le sien en me rapprochant du plan de travail.

Je la sais à l'étroit et lorsque j'écarte mes jambes, elles rencontrent son corps pour s'ouvrir.

Elle pose alors ses mains sur moi pour s'équilibrer, accroupie sous le bureau.

- C'est la place des punies. Lui dis-je.

- Je m'excuse Monsieur.

- Je n'ai pas bien entendu.

- Je suis désolé... je n'ai pas été bonne.

- Continue.

A sa voix fébrile je la sens emplie d'une forte excitation.

- Je mérite d'être sanctionnée... et punie.

Je la laisse ainsi sans lui accorder d'intérêt.

Ses mouvements de malaise ajoutent encore à son extase.

- J'aurais du te placer là lorsqu'il y avait encore du monde... tu l'aurais mérité.

- Oui. Je demande votre pardon.

Je recule doucement le fauteuil.

Sous le bureau, accroupie, les cuisses écartées pour se maintenir, je plonge mon regard dans son entre cuisse nu et si délicat.

Ses seins lourds forcent sur les pans de son chemisier et me donne une vision généreuse de la vallée de ses seins.

- Ton mari te punie parfois ?

- Non Monsieur.

- Tu le mérites pourtant ? N'est-ce pas ?

- Oui... souvent.

- Pour tes pratiques sexuelles avec lui ?

- Ho non... avec... d'autres. Avec lui je suis prude. 

Ses pommettes sont roses et je ne peux m'empêcher de sourire aux souvenirs sous-jacents qu'elle m'évoque alors.

- Je me doutais que tu étais une cochonne malgré tes allures.

Elle ne dit plus rien, attentive.

Je laisse monter son envie sans cesser de la scruter dans le moindre détail.

- Et une sacrée cochonne qui ne porte pas de culotte.

- Je suis soumise, Monsieur.

Je déboutonne lentement ma braguette.

Dans mon boxer mon vit grossit à sa vue.

J'extraie mon sexe dont je décalotte le gland.

Ses yeux brillent devant la grosseur du membre qu'elle convoite.

- Tu aimes ?

La flamme dans sa prunelle illustre sa réponse.

- J'adore sucer.

- Ton mari doit aimer.

- Lui je ne le suce pas... je préfère d'autres queues.

- Tu es plus qu'une simple cochonne...

- Je suis une vraie salope.

J'approche mon bas ventre de son visage.

- Alors montre-moi ce que tu sais faire pour te faire pardonner.

Ses lèvres approchent de mon pieu en feu.

Elle l'embrasse du bout des lèvres, avec douceur, de bas en haut, frôlant la base du gourdin pour venir déposer quelques baisers sur le haut de mes bourses.

Je la bloque sous le bureau et reprend un dossier, incapable cependant d'un quelconque effort mental comme sa langue remonte ma tige de bas en haut.

Elle s'agite sur mon gland et titille avec une perfection incroyable le méat et le pourtour fragile du haut de mon sexe.

Longuement elle lèche cette glace de chair avec application.

Sous ses caresses je ne peux qu'onduler du bassin.

Elle se décide alors à m'emboucher.

Ses lèvres glissent autour de mon pic pour aspirer avec gourmandise le gland turgescent.

Elle me pompe de plus en plus fortement et je ne peux réprimer un grognement de plaisir.

Libérant sa pression elle glisse autour de la tige pour venir m'engloutir peu à peu.

A chaque retour en arrière correspond une pénétration plus longue qui enfonce mon sexe de plus en plus loin dans sa bouche.

Elle y prend plaisir et, en bonne suceuse, sait le faire sentir.

Ses mouvements se font désormais de plus en plus rapides, longs, toujours sans l'aide de ses mains.

Elle passe de la gourmandise à la goinfrerie, avalant mon sexe au plus loin.

Sans cesser un seul moment de pomper, d'aspirer et de sucer cette queue qui lui remplie la bouche et vient frotter contre les parois de ses joues, elle pousse quelques gémissements qui me prouvent qu'elle en retire un plaisir non feint.

Elle aime la pipe, c'est une réalité.

Je décide de la brusquer un peu.

- C'est cela que tu appelles sucer comme une salope ?

Elle sait que je n'en pense pas un mot mais elle se prend à redoubler d'entrain.

Sa bouche vorace m'avale et elle se force à venir buter contre sa gorge.

Il n'en faut pas plus pour qu'elle s'agite et devienne folle de mon mandrin jusqu'à en faire couler sa salive sur mes couilles tellement elle suce.

Telle une furie elle tourne la tête autour du pieu qui lui meurtrit la bouche pour assurer sa pression et alternativement m'engloutir totalement ou ne pomper que mon gland.

Mes mains se crispent sur le bureau.

Ce qu'elle me pratique frôle le délire. Jamais elle n'a sucé ainsi.

J'entends son corps heurter les parois du bureau sans qu'elle ne s'en soucie, affairée autour de ma bite en feu.

Quelques coups de reins de ma part lui arrachent quelques hoquets sans la faire cesser son ouvrage.

Elle me libère soudain pour recommencer à me lécher de façon indécente.

Sous le bureau, hors de mon regard, elle laisse libre cours à sa perversité pour m'offrir la plus sublime des pipes qu'il soit.

Au fond de moi monte les fébriles tremblements de l'orgasme.

Je glisse ma main sous le bureau pour lui replonger mon sexe entre ses lèvres.

Elle obtempère et suce, sa langue assurant la pression sur mon frein pour prolonger mon plaisir, enivrée par nos plaisirs mutuels.

Lorsque je décharge mon suc, elle ne tressaille pas à la secousse qui vient d'exploser dans sa gorge.

Sa bouche remplie, elle avale par gorgée l'intégralité de mon foutre épais.

Lentement elle me nettoie, usant de sa langue et de ses lèvres pour finir comme elle a commencée, par de délicates attentions.

Je la libère de son logis étroit.

Elle reste à genoux à côté de moi.

Son visage est tiré, ses lèvres marquées d'avoir sucées aussi longtemps.

Elle halète.

- Vous ai-je satisfait Monsieur ?

- Tu es excusée.

- Vous savez, j'ai jouis moi aussi.

- Montre-moi cela, que je vérifie.

Elle se lève péniblement et se tourne, les coudes appuyés sur le bureau.

Je soulève doucement sa jupe.

 

A suivre...

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