[...]

sans-titre

Allongée sur le canapé, sa main entre ses cuisses, elle rêve d'assouvir ses envies qui se télescopent dans son esprit.

Pour une fois la voilà seule dans sa maison, dans la maison de ses parents.

A 25 ans, son corps de femme réclame ce qu'elle n'a encore jamais assouvie.

Ses pensées vont tour à tour à Robin, le jardinier, à sa mère et à ce qu'elle sait d'elle, à ces images qu'elle à vu, osées, à celles qu'elle a envisagée suite à ses lectures érotiques...

Et sa main se glisse sous le tissu de sa culotte blanche déjà humide.

La jupe relevée à mi cuisses.

La revue people glisse au sol.

Le bruit la déconcentre. Elle se redresse et d'un pas rapide se dirige vers sa chambre à l'étage.

Robin la voit passer devant ses rideaux et entrouvrir la porte fenêtre de son balcon. Il resserre les mailles d'un grillage pour le tendre. Un peu trop fort sous l'émotion qui le parcourt. Cette discussion avec elle, son corps aux courbes affolantes, perturbent son efficacité.

Sans vraiment réfléchir il pose l'échelle sur le bord du toit et se met soudain à réviser la toiture.

"Une piètre excuse" se dit-il avec un petit sourire.

Son chemisier entrouvert dévoile la vallée de ses seins et le soutien-gorge blanc qui les maintient. Incapable de résister plus longtemps à cette envie qui brule en elle, elle retrousse sa jupe sur le côté de ses hanches à peine allongée sur son lit.

Il passe devant le balcon, jette un œil avant de s'éloigner... et repasser. Ce qu'il a vu a eu un effet immédiat sur son vit. L'afflux de sang a fait gonfler sa verge.

Les formes de ses seins... le galbe de ses cuisses... et cette position ! Il veut repasser afin de s'assurer de sa coupable activité.

Les mains fines glissent sur son corps.

Elle caresse par léger effleurements, ses globes bientôt simplement recouverts par le soutien-gorge, son chemisier gisant sur le lit.

Du bout des doigts elle irrite le mamelon dont l'érection se distingue sous le tissu.

Son autre main a pris place entre ses jambes et n'a de cesse de masser avec lenteur, son intimité, sagement par dessus le coton.

Elle aperçoit les passages de plus en plus fréquents, et lents, de Robin. Parfois, du coin de l'œil, elle le voit l'observer au travers des voilages que le vent agite.

L'excitation devient à chaque fois plus forte.

Elle se laisse aller et revoit les images où il est... mâle.

Ses yeux se ferment... un sourire lui vient... son bassin gigote... ses mains se font plus fermes...

Un genou relevé, elle navigue de son pli de jambe jusqu'à l'intérieur de ses cuisses.

Elle sait que son appendice niché bouge sous ses désirs.

Ses doigts se faufilent sous le haut des bas opaques pour les faire glisser lentement et dévoiler sa peau pâle.

Humide, elle ferme les yeux... insiste par une caresse appuyée sur la fente qu'elle sent sous ses doigts... puis els ouvre dans un mouvement de tête.

Robin est surpris. Elle le regarde sans cesser ses manigances d'une sensualité extrême.

En plein acte de voyeurisme il s'immobilise.

La chaleur intérieure qui l'habitait devient soudainement plus fraiche.

Elle lui sourit, son regard se fixe sur la protubérance que le pantalon ne peut plus masquer.

Le vent fait bouger le voile... la dévoile.

Leurs regards se croisent.

La chaleur, tel un brasier, envahit le corps du jardinier... remonte de sa verge à ses joues.

Ses yeux de femme quitte son regard masculin, ses paupières se ferment lentement. Ses caresses continuent... appuyées... comme si elle voulait conserver en elle le visage de cet homme pour accompagner ses pensées les plus osées.

Le bruit de l'échelle qui se démonte la panique un peu.

Quelques caresses rapides et maladroites sur son clitoris ne suffisent pas à lui faire oublier ce départ précipité.

Pourquoi ? Et que pourrait-il bien dire ?

Mais l'envie est forte et... elle aussi pourrait dévoiler des informations.

Une bouffée d'envie la submerge alors et lui arrache un petit gémissement. Elle a envie de lui.

Il cherche à faire autre chose, occuper son esprit... calmer son membre grossit.

Mais ses pensées son ailleurs.

Coralie... ses formes... ses courbes... et ses gestes !

Ses caresses sur ses seins qu'elle n'a pas arrêté.

Il entre dans le salon pour débarrasser les tasses à café.

Elle gémit en pinçant ses tétons.

Le canapé encore creusé et les effluves de son parfum.

Le tintement des tasses, cristallin, comme sa voix.

La porte de sa chambre ouverte, invitation indécente d'une jeune femme.

Il hume la fragrance... semble entendre un soupir.

Elle fantasme sur cet homme et sa virilité.

Il imagine son corps de liane dans ses mains larges.

Elle joue avec ses tétons, les pince durement.

Il lave sa tasse, son sexe ne débande pas.

Elle les maltraite, à la limite de la douleur, caresses ses seins sources d'un plaisir intense.

Il tourne en rond, habité d'une tension presque douloureuse, sa main se posant parfois sur la barre dure qu'il ne parvient pas à calmer.

Humide, elle a envie de lui.

Raide il a envie d'elle.

Un gémissement... un petit cri.

Il monte les escaliers... dans ses pensées... elle est sur son lit, allongée... alanguie.

Echanges de sourires.

"Mademoiselle, tout va bien ?"

Sur le dos, chemisier ouvert, jupe relevée, elle cache de sa main sa culotte descendue d'un côté.

"Oui... enfin..."

" Je ne dirais rien à vos parents".

Il admire la poitrine tendue sous le chemisier.

Ses tétons se tendent comme rarement.

Jamais encore un homme ne l'a surprise et vue dans cette posture.

Mais loin d'en ressentir de la honte... ce sont des fils de désirs qui se tissent dans chaque parcelle de son corps.

"Merci. Je me... enfin..."

"Vous ?"

"Je me donnais un peu de plaisir." Elle ose le dire, sent ses joues rougir, et l’excitation croitre en elle.

Il entre doucement dans la pièce.

"C'est un plaisir humain". Sa voix grave est douce.

Elle sourit.

"Vous avez vu sur le toit ? Vous m'avez vu ?"

"Je n'aurais pas osé".

Elle le regarde de ses yeux brillants.

"Vraiment ? Vous êtes si gentleman ?"

Sa main glisse sur son bas ventre, elle se caresse par de petits ronds.

Elle ne cache plus ses gestes.

"Robin... j'ai envie..."

Il déguste des yeux son corps et ses coupables activités.

"Mademoiselle ?"

"Vous me trouvez attirante ?"

"Vous avez énormément de charme. Vous devez attirer de nombreux hommes."

Elle continue de caresser sa cuisse, allant de son genou à son sexe dissimulé.

"Oui... peut-être. Mais là je n'ai pas envie de quelques hommes".

Il regarde sa jambe et le bout des doigts qui effleurent avec sensualité le velours de la peau.

"Je ne vous donne pas... envie ?" dit-elle en écartant légèrement ses deux cuisses dans une attitude non équivoque.

"Ce serait mentir mademoiselle". Sa voix s'est faite plus éraillée à un moment. Avant que le sang ne lui batte les tempes.

"Mais je ne peux pas..." achève t-il à regret.

La main féminine glisse sur l'intérieur du bas ventre.

"Je ne dirais rien... j'ai envie de vous Robin."

Il s'approche, tiraillé entre son désir et les risques de perdre sa place.

Elle caresse son téton à travers le tissu, en tourne le bout dur et nettement visible entre ses doigts.

"J'ai envie... d'un homme. Et de vous."

Sa voix est un souffle de douceur chaleureuse.

Leurs yeux pétillent.

Les doigts mâles effleurent le genou.

Elle sent pour la première fois de sa vie un homme frôler sa peau de femme avec l'envie et le désir mêlé.

Il découvre sous ses doigts la fermeté de sa jambe et la douceur qu'il n'imaginait pas aussi douce.

"Je n'ai encore jamais..." Sa respiration s'accélère, sa poitrine se soulève sous l'excitation qui la rend tout à la fois lascive et tendue.

Il passe sa main le long du mollet délicatement galbé dans une caresse câline.

"Vous êtes très attirante." Murmure t-il "Mais vos parents... saurez-vous tenir... le secret ?"

Elle plonge ses yeux, tels des lacs, dans ceux, bruns, de l'homme en face d'elle.

"Oui, ça sera notre secret."

Elle voit son visage s'approcher d'elle et sa propre voix lui semble parvenir d'ailleurs "vous n'avez pas envie que je me donne à un maladroit..."

Le sourire qu'il lui lance est le signe d'un acquiescement.

"Je pourrais vous initier... vous déflorer."

Elle garde quelques instants le silence.

"Hoo… Oui. Nous pourrions avoir des rendez-vous secrets".

 

A suivre...

Par Maitre - Publié dans : Elle... Il... en duo
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La villa est à quelques kilomètres de l'agglomération régionale la plus proche.

 

Dans un style italien, elle est invisible de la route, nichée au centre d'un parc paysagé et arboré.

   

A son entrée une petite maison sert de logement au gardien, Robin, un homme de 35 ans qui entretient et maintient le site dans un état irréprochable et disponible à tout moment pour ses propriétaires.

 

Ce jour là il vient de finir le nettoyage de la piscine.

 

Vêtu d'un tee-shirt sans manche et d'un pantalon aux multiples poches, 1m80, le corps halé par les travaux de plein air, les mains larges et fermes d'un homme qui prend soin de lui et de son allure, il savoure son travail bien fait.

 

Car, même si personne n'est attendu aujourd'hui, pour lui, l'important est que cet endroit paradisiaque soit toujours impeccable.

 

Il passe la main dans ses cheveux courts et bruns.

 

Un bruit le surprend.  

 

Derrière lui dans l'entrebâillement de la baie vitrée se découpe le corps gracile de Coralie.

 

La fille des propriétaires qui ne devait pas revenir de son internat.

 

Ses parents en avaient ainsi décidé dès qu’ils lui avaient appris qu'ils s'absentaient pour plusieurs jours.

 

Visiblement la jeune femme de 25 ans a du passer outre les ordres paternels.

 

Sa petite jupe à carreaux, resserrée au-dessus de ses hanches par une ceinture blanche, flotte doucement au vent.

 

Il laisse flâner son regard sur la poitrine que le chemisier blanc au liseré noir, tente de cacher.

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S'il l'a connu plus jeune, ce n'est que maintenant qu'il découvre à quel point elle est devenue... femme, ses cheveux blonds attachés soigneusement de façon sage.

 

Avec ses allures de sainte nitouche, il ne peut s'empêcher de l'imaginer sans ses bas opaques... son esprit vagabonde... 25 ans... toujours sous la surveillance étroite de ses parents et de son internat... mais d'ailleurs : que fait-elle là ?

 

"Bonjour mademoiselle... que..."

 

Elle ne lui laisse pas le temps de finir sa phrase, le saluant d'un "Bonjour Robin" cristallin et suave.

 

"Vous allez bien ?"

 

Elle le regarde fixement, sourit sans répondre.

 

"Vous nettoyez la piscine, c'est bien. Il fait une chaleur déjà."

 

"Oui... vous pourrez en profiter bientôt. Mais... que faites vous ici aujourd'hui ?"

 

Elle fait une petite grimace qui veut dire que cela n'a que bien peu d'importance en guise de réponse.

 

Il ose attarder son regard sur le chemisier où la poitrine engoncée se soulève au rythme des inspirations de la femme face à lui.

 

"Je pourrais profiter de la piscine tout à l'heure ?"

 

Il détourne le regard. Après tout, il a une bonne place et il serait dommage de la perdre.

 

"Bien sur. Et si vous avez besoin de quoi que ce soir... vous n'hésitez pas."

 

Elle rit doucement.

 

"Vous seriez prêt à tout pour me servir ?"

 

Son air est espiègle, effrontée.

 

L'homme s'arrête dans son geste et la devine gentiment allumeuse sous son air sage.

 

"Oui ; la voix est calme, profonde ; je suis au service de vos parents et de vous même bien sur."

 

Un instant de silence.

 

Le vent seul fait bruisser les feuilles faiblement.

 

"Bien sur Robin. Vous êtes parfait. Votre travail est parfait." Dit-elle d'un ton surprenant.

 

Il ramasse ses affaires, les yeux un peu plus brillants que de normal, l'esprit en ébullition.

 

"Merci petite mademoiselle".

 

Malgré la différence d'âge réduite, c'est ainsi qu'il l'a toujours appelé.

 

Peu à peu il reprend ses esprits et poursuit ses tâches.

 

Son coup d'œil discret sur sa jupette courte qui lui arrive à mi-cuisses le surprend lui même.

 

Elle est aussi belle que sa mère pense t-il alors dans un soupir alors que la jeune femme disparait dans la villa, comme on laisse échapper quelque chose ou comme on observe l'inaccessible.

 

Les briques rouges qui encadrent les ouvertures le transporte soudain en pays florentin... le parfum d'un thym en fleur... le rayon de soleil qui chauffe sa peau bronzée... le parfum d'une femme... la tonnelle couverte de vigne à quelques pas de la piscine...

 

Il y a parfois des images qui s'imposent à l'esprit.

 

Il sifflote alors d'un ton joyeux en branchant l'aspirateur de fond, puis coupe quelques branches.

 

Elle s'est allongée sur le canapé de la salle de vie, un café à la main, enfin délestée de ses chaussures.

 

Robin... c'est l'ami de la famille plus qu'un employé.

 

Ses pieds posés sur la petite table de bois rare, elle l'observe.

 

Depuis si longtemps qu'elle le connait et qu'elle l'imagine parfois secrètement... pour la première fois il semble la remarquer pour ce qu'elle est.

 

Elle sirote son café en admirant le jeu de ses mains, la précision de ses gestes... l'attitude de son corps d'homme.

 

Des images lui reviennent à l'esprit... et la chaleur semble monter dans tout son corps de façon irrépressible.

 

Par la baie vitrée, alors qu'il porte son regard dans sa direction elle lui fait un signe de la main.

 

Ses envies filent dans son esprit...

 

Elle se lève pour aller à sa rencontre sur le pas de la terrasse de pierre pâle.

 

"Robin ?"

 

"Mademoiselle ?" Son cœur bat vite...

 

"Je vous propose un café ?" Son corps est enflammé...

 

"Si... si vous voulez."
"A vrai dire, je m'ennuie toute seule"
"Je vous comprends, je ne peux que vous rappeler que vos parents ne veulent pas d'invités ici sans leur accord."
Elle pose un regard de ses yeux bleus sur lui.

 

Sa voix se casse légèrement.

 

"Mais vous n'êtes pas un invité !! Vous êtes Robin. Vous faites parti de la famille, comme un cousin éloigné, un oncle ... un ami tout simplement"

 

En son for intérieur elle regrette immédiatement cette image alors que bien d'autres lui venaient à l'esprit.

 

Mais la réponse la surprend.

 

"Je vous ai vu grandir et... devenir la belle jeune femme que vous êtes aujourd'hui."

 

Son visage ovale que ses cheveux dorés encadrent s'éclaire d'un large sourire.

 

"Merci... vous... me trouvez agréable à regarder ?" dit-elle la lèvre inférieure légèrement pincée entre ses dents blanches, les pommettes rougissant un peu.

 

Il hésite un instant, sentant son bas ventre se contracter.

 

"Je ne sais pas si je dois me prononcer. Je pense que les garçons doivent vous admirer."

 

Elle s'enhardit, comme sous l'effet de la caféine.

 

"C'est vrai que je ne laisse pas indifférente mais ils sont trop jeune..., dites-moi comment vous me trouvez, vous ?"

 

Il tourne machinalement la cuillère dans sa tasse... "Très jolie".

 

Ses yeux sombres se plongent dans les lacs azuréens de cette femme splendide.

 

"Heureusement que votre établissement est réservée aux femmes" dit-il.

 

Elle sourit à nouveau...

 

"Les... filles comme on nous appelle encore. J'ai 25 ans... Vous, vous êtes un homme et vous préférez les femmes..."

 

Sur la terrasse il l'a regarde interrogatif, songeuse à moins d'un mètre de lui, à l'abri dans la pièce cossue.

 

"Les filles... les femmes... sont des coquines vous savez".

 

Il avale son café d'un trait. Gêné.

 

"Merci Mademoiselle Coralie".

 

"Ho déjà ? Vous partez ?" fait-elle, mutine et visiblement déçue.

 

Il lui sourit, troublé.

 

"Je dois continuer mais je ne suis pas loin".

 

"Vous ne me fuyez pas j'espère ? "Elle sent une boule se nouer dans on estomac. Ce brusque retour à la réalité la chavire.

 

"Du tout, mais je dois finir ce que j'ai commencé. Je n'aime pas laisser un travail inachevé."

 

Elle se surprend à nouveau par son audace : "oui, je sais que vous allez toujours au bout de ce que vous besognez..." Quelques images indécentes lui viennent... elle rougit.

 

"Et je ne dirais rien si vous prenez du bon temps Robin, vous avez tout le week-end pour finir..." achève-t-elle rapidement.

 

"Merci. J'aime le travail bien fait".

 

Il la regarde, un peu surpris... du jeu qui se jouait... de ces sous entendus...

 

Elle se rallonge sur le canapé, reprend sa position initiale. Cette discussion a échauffé ses sens. Elle lance un peu de musique, sans effet, son esprit reste accaparé par Robin...

 

Il taille un arbuste un peu plus loin. Malgré elle, elle ne parvient pas à détacher son regard de cet homme.

 

Il la regarde. Un simple coup d'œil mais il l'observait.

 

Elle se lève pour augmenter le son en déhanchant son bassin en rythme.

 

Dos au jardin, sans avoir besoin de regarder, elle sent qu'il se délecte de ses hanches et des mouvements de sa jupe courte qui met en valeur ses fesses qu'elle bombe.

 

Les ondulations de son corps sont sensuelles et lascives.

 

Lorsque la musique change, elle coule un œil vers lui... leurs regards se croisent... elle sourit intérieurement.

 

Elle se glisse de nouveau dans le confort du canapé, presque invisible à la vue du jardin.

 

Il change d'endroit à entretenir. Après tout, autant joindre l'utile à l'agréable et le plaisir au travail.

 

Son mouvement s'interrompt alors qu'il aperçoit qu'elle vient de poser un pied sur la petite table et que son autre jambe est relevée... laissant suggérer un écart et un soulèvement du tissu.

 

En son for intérieur il trouve un certain nombre de comparaison avec une autre femme... et son bas ventre s'agite à cette simple pensée effleurée.

 

Elle glisse une main à sa cuisse tout en feuilletant une revue quelconque.

 

Du bout des doigts elle caresse son genou et bientôt, l'intérieur de sa cuisse.

 

La texture de sa jambe, fuselée, au dessus des bas opaques, arrive en contact avec ses doigts.

 

Elle remonte son geste, s'arrête juste avant le coton de sa culotte et repart vers son genou.

 

Dans son intimité légèrement écartée, se fait sentir une timide humidité.

 

Ses joues rosissent... le ballet devient incessant...

 

Dans le jardin, interdit, l'homme observe. Une pulsation agite son sexe.

 

Cette femme qu'il croyait sage lui apparait extrêmement désirable.

 

Elle sent les émotions réagir dans son corps.

 

L'image du jardinier... de ses mains... de son corps... de son... ho...

 

Elle sourit... crispée, tendue par le désir d'assouvir un plaisir qui la tenaille.

 

Ce mâle dans toute sa splendeur...

 

Sa tête s'enfonce dans le dossier du canapé, rejetée en arrière.

 

Sa main se pose en douceur sur son sexe caché.

 

Humide.

 

Elle se caresse avec une lenteur infinie, appréciant chaque effleurement.

 

Sa main se pose à son sein. Elle les voudrait plus volumineux... il doit aimer les seins plus gros, se dit-elle. "85C... il doit les trouver trop menus".

 

Le mamelon a durcit. Sous son ongle qui le gratte, il lui fait éprouver un frisson exquis.

 

Elle jette un regard vers l'extérieur.

 

"Si seulement..." ses pensées sont celles d'une femme inassouvie.

 

A suivre...

Par Maitre - Publié dans : Elle... Il... en duo
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[...]alliance

 

Les premiers mots qu'elle prononce sont des éclats de cristal qui illuminent la pièce obscure.

Il sent son corps lascif collé à lui, la fragrance de Chanel posée sur sa peau ambrée de femme, le parfum léger de son émoi qui filtre au travers de la robe entrouverte, les effluves entêtantes de son désir.

Il découvre la peau inconnue sous ses doigts... douce... soyeuse...

Elle découvre son torse qu'elle a dégagé pour irriter le sein masculin. Légèrement velu, il respire la force et l'envie. Elle observe ce visage à demi masqué, les yeux azurs qui la dévorent, la bouche fine et ferme où brille encore le souvenir de leur premier baiser.

Autour de son majeur, l'alliance de ce mari dont elle ne connait pas l'épouse.

Avec lenteur elle fait glisser l'anneau de son doigt... il rejoint sur la table sa propre alliance cerclée de diamants.

Il remonte doucement la cuisse de la femme qui s'offre à lui.

Sous ses doigts se profilent le bord des portes jarretelles.

Elle se cambre, avance son bas ventre du sien, le frotte à la bosse dure qui orne son complice.

Sans un mot il lâche le sein pour ôter son gant et faire glisser les manches de la robe, déboutonnant les pans, dépoitraillant avec une lenteur extrême, les deux seins.

Leurs bassins ondulent d'avant en arrière dans une parodie de saillie, prélude à une frénésie retenue.

Dans la semi obscurité il la devine rougissante.

Elle gémit un "hummm... oui.." en faisant passer ses mains sur les hanches de son entreprenant partenaire.

Ignorant les reproches de son éducation elle pose ses mains sur la forme oblongue qu'elle palpe au travers du pantalon.

Les gestes un peu malhabiles, elle extraie l'objet de sa convoitise, encore incrédule de son attitude.

Ses joues sont rouges... de honte... d'envie... du plaisir de l'interdit... de l'inédit.

Dans sa main repose le vit, chaud, dur, qui ne cesse de grandir dans sa paume fine.

Elle exhale un souffle de contentement.

C'est comme une délivrance alors qu'elle a enserré son sexe congestionné et douloureux de son érection.

Il n'en revient pas de son comportement si osé. Que lui a donc procuré cette femme pour qu'il agisse de la sorte, faisant fi de tous ses principes ?

Il ne s'en laisse pas moins faire, réalisant avec joie qu'il l'admire.

Elle le repousse légèrement, baisse les yeux sur le volume de chair qu'elle tient à la main.

Sa bouche forme un "o" de surprise devant la largeur épaisse qu'elle découvre, tendue vers le ciel entre eux deux.

La verge dure est guidée le long de la cuisse, frottant contre la cuisse, dépassant le nylon...

Elle sourit.

Sa main féminine gratte toujours délicatement le téton masculin, machinalement, son attention retenue par ce gros gland rouge sombre qui orne le pieu brulant.

Sa jambe gainée relevée contre la hanche masculine, la voilà plaquée au mur.

Sa respiration se fait plus courte.

Elle avance son bassin, pince ses lèvres de désirs interdits.

Elle ferme les yeux alors qu'elle sent le membre effleurer ses nymphes frémissantes d'envies.

Il fait durer l'attente, ressentant l'extrême humidité qui coule de son entre jambe en feu.

Les secondes semblent durer une éternité... et le plaisir s'accroit... entre frustration et assouvissement.

Elle relève sa cuisse contre le mur en cambrant son bassin vers le pieu pour ouvrir son compas au plus grand.

"Hummm... J'ai... hummm..."

Ses murmures sont des notes féériques.

"... j'ai envie de vous..."

Il s'attarde sur ses lèvres, il les agace, les écarte pour qu'elle ressente la large raideur de son membre douloureux d'envies.

Il remonte entre les chairs frémissantes jusqu'à la perle précieuse qu'il presse de son gland lisse.

Elle gémit, son cœur s'emballe.

La main mâle affermit sa prise sur la fesse et d'un coup de reins la verge s'enfonce dans le sexe trempé de suc.

Le cri qu'elle lâche exprime son plaisir et la surprise de la taille qu'elle accueille en elle.

Elle coule sous l'assaut, à la limite de la jouissance.

Il la sent s'ouvrir sous l'épaisseur du manche qui se fraie un passage un peu plus loin après un léger retour en arrière.

Collé à son ventre, le corps féminin se tortille contre le mur, subissant la percée avec joie.

Ses lèvres semblent exploser alors qu'il recule doucement pour mieux s'enfoncer plus avant et rapidement.

Une chaleur intime irradie dans son corps de femme.

Son antre, ses seins, ses cuisses... du bout de ses doigts, remontant sur la colonne vertébrale, jusqu'à sa bouche qui devient sèche, elle apprécie son illégitime étreinte avec une passion inattendue.

Il la perce à chaque assaut plus profondément.

Elle l'accompagne de mouvements de bassins, abrupts, incontrôlés.

Chevauchée, ses mains se crispent pour le retenir lorsqu'il reflue, sa bouche lâche des "hoo" lorsqu'il avance.

D'un coup profond il entame une série de va et vient qui lui arrache une plainte continue de gémissements.

Saillie avec de plus en plus de vigueur elle sent son corps s'abandonner.

Il progresse dans l'abricot juteux et défloré par l'épaisse tige masculine.

Les assauts se font plus francs.

Tel un pilon, le sexe la perce et la transperce avec une férocité presque animale.

"Hooo ouii !" lance t elle dans un cri.

Elle est comme folle, sa robe relevée, une épaule dénudée, sa tête en tout sens, bouche grande ouverte, le corps coincé entre la verge démentielle et le mur implacable.

Son sein se libère.

Un sein rond à l'auréole rose, tendue, excitée.

Il penche son visage et saisi le téton dressé, énorme.

Alors que l'intégralité de son sexe est fourrée dans son vagin, il aspire le bout saillant de sa poitrine délicieuse.

Il tête, lui arrachant un cri de jouissance alors que sa main fine presse son visage contre son sein pour lui intimer de le sucer plus fort encore.

Il ne bouge plus ses reins que pour la soulever de terre et lui imposer des cercles intimes à l'intérieur de son bas ventre écartelé.

Guidé par ses gestes qui le forcent à la téter, il découvre les aspérités de son bout de sein, les adorables imperfections de son auréole large... et il suce... aspire... la bouche couvrant intégralement le téton.

Son sein est tiré en avant par la bouche gourmande.

Elle grogne de plaisir.

Il pose sa seconde main sous le fessier féminin, le soulève.

Sur ses bourses il sent ruisseler le jus de cette divine féline.

Il aspire le téton inondé de salive.

Elle bouge sa tête à son sein.

A pleine bouche il aspire.

Elle l'admire, ses lèvres autour de son sein, vorace, les yeux clos de cet homme sous son masque noir.

Sa langue qui le frotte, ses dents qui le mordille, qui joue avec lui, le force à aller de droite à gauche.

Electrisée... elle râle.

La prise sur sa fesse droite se fait plus ferme.

Elle est soulevée.

Son bout de pied ne touche plus terre.

Les deux mains de son amant inconnu la retiennent contre le mur, ouvrant sa raie et son sexe trempé.

Ses muscles vaginaux se contractent autour du vit sur lequel elle s'empale.

La bouche lâche le sein, le lèche en la regardant.

Elle offre un visage tout à la fois crispé de désir et tendu de plaisir.

Un petit coup de langue sur la mamelle libérée, voluptueuse... du regard il cherche le second encore caché.

Elle le libère trop à l'étroit.

Elle ferme les yeux, simplement vêtue d'une robe qui lui ceint la taille... prise telle une courtisane... la jouissance monte en elle.

Il la force à monter et descendre autour de son sexe en érection comme rarement.

Son bassin donne des coups rudes.

La poitrine se balance...

Quelques coups de langue...

Des gémissements...

Le sexe écartelé...

La verge enfoncée...

Elle s'abandonne, glissée autour du pieu entièrement enfoncé en elle.

Elle repose sur la verge raide et se contracte pour l'avaler avec son vagin.

Soulevée puis relâchée, les mains sur ses fesses nues lui imposent la vitesse d'introduction.

Elle jouit soudainement.

Incapable de se retenir.

Il la découvre alors, son âme à nue, heureuse de le regarder dans son orgasme.

Les yeux dans les yeux, il se libère à son tour en elle.

Les souffles se font plus courts.

Les percées, les gestes plus malhabiles, plus lents.

Son bas ventre expulse sa cyprine et le jus de sa jouissance sans retenue alors que le vit planté en elle répand son sirop dans l'orifice chaleureux.

Les hoquets de plaisirs font bientôt place à des sourires.

Doucement il lui refait prendre pied.

Elle semble sortir d'un rêve.

Ils s'aident l'un l'autre à retrouver une tenue digne.

Elle laisse cet homme inconnu l'habiller, la caresser, poser ses doigts sur sa peau.

Il laisse cette femme inconnue lui remettre sa ceinture, le frôler, découvrir son corps.

Elle saisit son alliance et lui passe autour du doigt.

Il lui rend de la même façon le signe de son appartenance à un autre.

Sans un mot.

Les mains dans les mains.

Leurs regards sont plus clairs.

Ils s'éloignent de la pièce obscure, descendent l'escalier l'un à côté de l'autre, silencieux au milieu du tumulte.

Un regard dans la foule des masques qui bientôt les sépare.

Un dernier sourire de deux inconnus.

Par Maitre - Publié dans : Elle... Il... en duo
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