Partager l'article ! Trompée.: [...] Je suis surpris de recevoir un message d'Eve un samedi matin. Le message est court, ...
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Je suis surpris de recevoir un message d'Eve un samedi matin.
Le message est court, laconique.
Elle me demande si elle peut passer.
Je ne peux qu'acquiescer mais je me demande ce qu'elle peut bien avoir à me dire pour que cela soit aussi urgent.
C'est donc avec un peu d'appréhension, mais aussi avec joie, que je l'attends à arriver.
Lorsque j'ouvre la porte ce n'est pas son jean moulant que je remarque le plus, ni son pull sans forme qui donne à sa poitrine un aspect avantageux.
Au delà de cette apparence inhabituelle, c'est un visage où les larmes ont coulé mais qui me sourit, qui me frappe.
Elle me tombe dans les bras et sanglote doucement.
Je la fais donc rentrer et l'accompagne jusqu'au sofa, mon bras autour de ses épaules.
Il lui faut quelques instants avant de m'annoncer la nouvelle.
- Mon homme me trompe.
Je reste sans voix et décide de la laisser poursuivre, à son rythme.
- J'ai reçu un message qui ne m'était pas destiné. Il me l'a avoué. Il a une liaison.
Je ne peux m'empêcher de lever un sourcil.
Elle, mon élève, ma soumise, vient m'annoncer que son homme voit une autre femme.
Mon ego est flatté mais au-delà de cette arrogance, je mesure le lien qui nous unit.
- Cela fait quelques mois déjà.
Je garde le silence, en caressant ses joues, sa chevelure, sa main dans la mienne.
- Il ne veut pas me quitter. Je ne le veux pas non plus. Je ne sais pas quoi faire.
Quand elle lève ses yeux humides sur moi je peux ressentir sa peine.
- Je suis contente que tu m'ais autorisée à venir.
Je lui souris, elle me le rend, timidement.
J'ose une première question.
- Comment est-il avec toi depuis qu'il a cette... aventure ?
Elle hésite.
- Il est attentionné.
- Cela a changé son comportement ?
- Un peu, il revient plus calme et surement est-ce elle qui supporte les tracas.
- Et toi, depuis que tu es ma soumise, comment es-tu avec lui ?
- Je fais peut-être aussi plus attention à lui. Mais...
Un sanglot s'étrangle dans sa gorge.
- Cela te fait mal qu'il voit une autre, je peux le comprendre.
- C'est étrange car oui je me sens trahie, mais je sais aussi que cet espace de liberté est profitable aux moments que nous avons ensemble. Nous sommes plus tendres l'un avec l'autre depuis que... enfin...
Son regard se pose sur moi.
Elle saisie qu'il n'est pas le seul en cause.
- Que dois-je faire Monsieur ?
- Veux-tu lui révéler ta soumission ?
- Ho non !
- Veux-tu y mettre un terme ?
- Non... surtout pas. J'apprécie et j'ai encore à apprendre. Ne me laissez pas.
- Je n'ai pas envie de te perdre. Tout comme chacun de nous n'a pas envie de perdre l'autre.
Elle a un moment de silence.
- Il veut bien cesser de la voir, mais je sais qu'il sera aigri.
Je prends ses épaules alors qu'elle se redresse, un peu rassurée.
- Il a changé son attitude avec toi ? En pire ou en mieux ?
- En mieux. Nous sommes encore plus heureux de nous retrouver. Nous partageons encore plus de choses... c'est fou...
- Et au niveau du sexe ?
Elle hésite. Place ses yeux dans les miens, et avoue, comme elle a l'habitude désormais de faire avec moi, elle ose, se livre sans peur.
- C'est pareil... calme... il me fait l'amour avec douceur. Moi, je sais que j'aurais avec vous ce que je ne m'autorise pas avec lui. Il m'a dit que ce n'était pas pour le sexe avec une autre, qu'ils passaient surtout du temps ensemble à parler. C'est vrai qu'il est souvent absent et je comprends qu'une présence lui manque. Comme à moi.
- Tu lui en veux ?
- Oui, non, un peu... surement un peu.
- Mais ?
- Je le comprends et... cela m'autorise aussi un peu plus à être votre soumise.
Avec un petit sourire en coin elle embrasse la paume de ma main.
- J'ai envie de vous Monsieur.
Cette seule phrase me prend aux tripes et je sens mon désir de la posséder m'envahir.
- Je me sens moche. Me dit-elle.
- Tu ne l'es pas pourtant.
- Si, mes yeux sont moches.
Je les embrasse tour à tour. Le rimmel nacre ses joues roses.
- Ils sont beaux lorsqu'ils ont pleuré.
Elle m'offre son cou.
- Mon cou ne me plait pas non plus.
Je viens le saisir et y déposer quelques baisers.
- Il est doux et son odeur m'enivre. Réponds-je.
Ses mains caressent ma nuque.
- J'ai de trop gros seins. Murmure t-elle.
Je les caresse au travers du pull. Je les sens bouger à l'intérieur de leur logement, souples et fermes.
- Ils sont à croquer. Je ne me lasse pas de les téter.
-Et je trouve mes fesses trop grosses aussi. Dit-elle en enfouissant son visage dans mon épaule.
Mes mains saisissent les deux globes au travers du jean et je les pétri.
- J'aime ton cul. Moulé dans ton jean il est divin.
- Dites-moi… que vous aimez prendre mon gros cul... je veux l’entendre.
Elle ronronne, se frotte à l'excroissance qui se fait sentir entre mes jambes.
Je continue de caresser son fessier.
- Vous l'aimez hein ? Dites-le moi encore...soyez cru.
Je plote son arrière train bombé mais loin d'être trop gros...
Je le pétri tout en écartant les deux monts, forçant la couture du pantalon à frotter contre son sexe.
- Cela t'excite qu'il soit avec une autre ? Dis-je, tranchant avec la discussion.
La question la laisse interdite.
- Je ne sais pas. Pourquoi ?
- Il est parti ?
Elle acquiesce.
- Il va donc la retrouver ce soir ?
- Non. Il m'a dit qu'il n'irait pas la voir. Enfin... est-ce vrai...
- Il est peut-être avec elle en ce moment.
Elle rougit.
- Cela ne te déplait pas tant que ça. N’est-ce pas ?
- Ca me trouble. Je me suis surpris à l’imaginer avec elle, comme si je les voyais, cachée…
La phrase reste en suspens.
- Et ? Continue.
Dans un murmure elle poursuit.
- Je me suis caressée. Je les imaginais, il la baisait et elle le suçait comme une salope. J’en ai poussé des gémissements. Je ne comprends pas ce mélange de tristesse et de plaisir.
Je la regarde, si belle dans sa tenue mise en hâte.
Eve… trompée… excitée de l’être… libérée de ses dernières barrières morales.
- Appelle-le.
- Que dois-je lui dire ?
- La décision te revient. Après ce que tu m'as dit, tu dois pouvoir savoir quoi faire. Cette partie là de ta vie ne m'appartient pas.
Je dépose un baiser sur son front.
- Je sais. Je comprends.
Et elle saisie son téléphone.
- Je peux aller dans... ma chambre ? Me dit-elle en montrant cette chambre que je lui ai attribué le premier jour de son éducation.
Je souris, la complicité revient entre nous et le sourire m'est rendu.
- Bien sur. Tu peux y laisser libre cours à ta passion.
A suivre…