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Lorsque je pousse la porte de la chambre elle est sur le lit, adossée au mur. Je l'observe.

Entre ses jambes légèrement écartées elle a posée sa main.

Sur la couture du jean qui l'enserre, elle fait de petits mouvements circulaires.

Ses doigts pressent puis relâche la pression délicieusement subtile qu'elle effectue sur son entre jambes.

- Tu peux continuer de la voir si tu veux. Dit-elle dans son téléphone.

Sa voix est douce, tendre avec une pointe d'excitation.

"Cela nous fait du bien, à toi en tout cas" ...

Je devine qu'elle parle à son homme.

Ses yeux clos, elle à la tête basculée sur l'oreiller.

"Oui. Moi aussi, surement"...

Un soupçon d'agacement teinte ses paroles et je suis troublé par ses gestes plus appuyés.

" Tu es plus attentionné avec moi"..."Je veux que tu sois heureux."..."Oui"... "Nous n'avons jamais été si proches que depuis ta liaison" ..."Tu m'écoutes et nos sorties sont tendres"...Ne sois-pas surpris"... "Moi aussi je t'aime"..." Merci... oui".... "Je vais partir chez une amie ce soir"... "Non... je ne vais pas aller courir les hommes"..."Oui, tu me connais, je n'oserais pas de toute façon"...

Elle vient de placer la paume de sa main de façon à emprisonner son intimité cachée et elle se masse.

Je devine son pubis humide.

Sa respiration se fait plus profonde.

"Mais tu sais... je t'avoue que... cela m'excite un petit peu."..." Non, c'est vrai "...

Ses doigts descendent loin et remontent jusqu'au bouton de son jean serré qu'elle défait.

Le tissu se détend immédiatement dans un petit cou sec et je peux admirer une frange de peau pâle sous son nombril.

"Elle te fait des choses que je ne fais pas ?"..." humm"... "Dis-moi ce que vous faites."..." Je sais que tu n'oserais pas être aussi pervers avec moi".

Elle m'aperçoit alors que la pression qu'elle exerce sur son sexe se fait plus forte.

Elle me sourit, faussement surprise de ma présence.

Je m'approche et caresse ses jambes.

Elle déboutonne entièrement son pantalon.

Ses yeux dans les miens, elle ne me lâche pas du regard.

"Je me déboutonne..."..." Allez. S'il te plait au moins raconte-moi... "

Son petit bout de langue dépasse pour passer sur sa lèvre.

" Elle se caresse devant toi ?"

Je fais glisser son jean et la découvre en petite culotte.

Ses doigts s'enfouissent sous le tissu et elle se caresse en me fixant.

"Moi je n'oserais pas faire ça"... "Et toi ?"..." hum... tu caresses ses petits seins ? Cela doit te changer."

Mes mains suivent le cours de la discussion et je m'empare de ses globes pour les pétrir au travers du pull.

Dans mes mains je sens la ferme souplesse de sa poitrine dont les bouts ne tardent pas à pointer malgré la présence du soutien gorge.

Je les titille avec douceur.

Ses seins lourds sont une récompense que je palpe avec d'infinis précautions avant de les extraire de leurs logements et les dévoiler à ma vue.

Je forme un "Splendides" muet de ma bouche. Elle me sourit, ravie.

"Tu la tête, elle ?" ... "Oui j'aimerais bien tu le sais..."

Entre mon pouce et mon index je fais rouler le téton aussi dur qu'une pointe de crayon.

Je presse le haut du mamelon pour en faire saillir le téton afin de l'exciter avec mon doigt.

Il vibre sous mes agacements.

Je le tire.

Elle se mord la lèvre inférieure, luttant pour ne pas gémir.

Je m'empare de son autre sein pour leur faire subir tous deux, simultanément, les mêmes caresses appuyées.

Du bout des lèvres je pose ma langue que son mamelon excité pour lui pratiquer une succion bientôt ferme.

Son bout de sein raide va et vient au rythme de mes aspirations et son corps se cabre pour m'offrir sa poitrine avec envie.

"Tu la lèches ?"

Je pose ma tête entre ses cuisses et ma langue vient toucher sa fente au travers du tissu déjà humide.

J'appose ma langue largement pour ressentir les renflements de son sexe et l'exciter en pressant mon muscle avec force.

J'ai envie de la dévorer.

Mes mains glissent sur sa peau le long des ses cuisses soyeuses.

Lentement je fais descendre l'infime rempart de coton pour dévoiler sa motte fendue.

Glabre, hormis un petit point pileux taillé au plus ras au dessus de sa cicatrice sexuelle qui fait ressembler son sexe au "i" de désir, elle à les lèvres luisantes de mes manigances et de leur effet.

Délicatement je laisse entrer ma langue entre ses nymphes.

Etroite et serrée elle a cette odeur qui me rend passionné.

Ses lèvres s'écartent. De ses doigts elle m'accompagne pour extraire son clitoris.

Je l'excite en allant de plus en plus vite.

"Elle aime ça"... "Et toi ?" ... "Tu es vicieux avec elle"... "Tu oses lui ... comment ? Entre ses fesses ?"

Elle se cambre pour m'offrir son petit trou.

Elle suit de son corps le fil de sa discussion.

Je décide alors de m'occuper de son anus.

Ma langue descend l'ensemble de son sexe parfumé avant d'atteindre son orifice ridé.

Elle relève ses cuisses pour positionner son interdit au plus près de ma bouche vorace.

J'explore les contours de son œillet alors que de ses mains elle continue de se masturber.

"Et c'est bon de lui lécher le petit endroit ?"... "Oui... c'est une perverse..."..."Et elle ? Elle te fait une fellation... ho...".

Je me redresse et déboutonne mon pantalon.

Mon pieu est dressé, excité de l'avoir lapé.

Son regard est brillant, les yeux grands ouverts, au summum de son excitation.

Elle m'embouche sans perdre un instant.

Son téléphone toujours collé à son oreille j'entends les grésillements de son homme qui lui parle alors qu'elle me suce comme une affamée.

Elle extraie mon sexe de sa bouche, pour reprendre le fil de sa discussion.

"Non. Je n'oserais pas."..."Des attitudes de ... de prostituée". Dit-elle en me regardant avant de ré-emboucher ma tige épaisse et de pomper avec furie dans un rictus prometteur.

Je glisse un doigt dans son sexe et je prends le relai de sa masturbation.

Elle pousse un petit gémissement alors que deux de mes doigts la fouillent.

Il a entendu et elle s'empresse de répondre.

"Ca m'excite ce que tu me dis là... alors j'ai fais un peu de bruit"... "Continue, dis-moi ce que vous faites et que tu n'oses pas avec moi"... "Hum... ça nous arrive... rarement."..."Oui, je n'aime peut-être pas trop cela"..."Oui... cela fait animal"...

Elle se tourne et s'offre à quatre pattes devant moi.

Son cul se trémousse devant moi.

Elle écarte les cuisses et me dévoile la fourche de son sexe.

Mon gland se glisse en elle avec aisance.

Son sexe est lubrifié et je peux l'introduire sans effort malgré la largeur qui lui écarte la vulve sans ménagement.

Je la sens frémir alors qu'elle prend conscience de la grosseur qui va se fourrer dans son ventre sur de longs centimètres.

Lentement je vais et je viens, de plus en plus loin à chaque pénétration.

Son échange est entrecoupé de pauses de plus en plus longues alors qu'elle ondule le basin sous mes coups de reins.

"Oh Oui ! " lâche t-elle soudain.

Elle vient de crier sans s'en apercevoir.

"Excuse-moi. Je vais bientôt jouir... continue... encore..."

Je prends ses demandes comme autant d'invitations à la chevaucher.

"Oui... en levrette..."..."une vraie trainée"..."une fessée"..."non, pas moi..."

Elle a du mal à maintenir son téléphone en place, le visage sur le lit.

Son corps subis mes assauts.

J'ai saisi fermement ses hanches et je la bourre lentement.

Sa vulve humide et chaude se contracte par saccade pendant qu'elle est traversée par mon pieu raide.

Elle pousse une plainte plus longue que les autres.

Son orgasme la paralyse, elle se raidit, le téléphone tombe sur le drap et elle crie une ultime fois, un râle long et profond.

Sans arrêter de la parcourir, je la maintiens fermement pour assouvir à mon tour mon désir.

J'explose alors en elle, silencieusement.

Quelques élans brefs et secs et je me suis vidé entre ses cuisses.

Elle tâtonne pour s'emparer du combiné avant de répondre à la question que je devine de plus en plus impatiente à l'autre bout du fil.

Je la laisse ainsi finir sa discussion.

"C'était bon mon amour"..." J'ai aimé"..."Oui. Je n'oserais pas autrement qu'en le fantasmant... mais... c'était bien. Bonne soirée à toi aussi"...

Je ferme la porte pour passer sous la douche.

Elle est immobile, le téléphone encore en main, la croupe relevée vers le ciel.

Son sexe coule de mon jus d'homme.

Je crois percevoir quelques sanglots entrecoupés de soupirs plus intenses.

Tout le temps de ma douche je devine en elle le conflit des sentiments, la tempête de ses sensations et je n'ai qu'une crainte, qu'elle décide de me fuir.

Je ne veux pas la perdre ma belle Eve.

 

A suivre...

Par Maitre - Publié dans : Monsieur & Eve
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