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Encore haletante, elle se sent aidée, manipulée, pour descendre du lit.

Comme dans un état second, son orgasme à peine achevé, elle se retrouve à quatre pattes sur une petite table.

Elle reprend son souffle, avale avec difficulté sa salive et ouvre les yeux.

Son ventre repose sur le bois de sa table basse.

Elle se voit dans la psyché, cette grande glace qu'elle a dans sa chambre.

Cette glace que son mari n'utilise jamais.

Aujourd'hui le reflet ne lui renvoie pas l'image d'un tailleur chic qu'elle aurait pu mettre, non, aujourd'hui elle se regarde et se découvre, transpirante d'avoir éprouvé un plaisir intense, échevelée, sa lourde poitrine ballottant dans le vide.

Et, derrière elle, Robin, son employé, le concierge, le jardinier... son étalon... debout.

Son sexe est dressé comme un mât vers le ciel.

D'une main il flatte la croupe qu'elle tend aussitôt en sentant ses doigts la caresser.

Le lit est défait comme si une tempête était passée dans la pièce.

Elle veut dire un mot mais sa gorge est sèche.

Les doigts de l'homme effleurent son intimité douloureuse de plaisirs.

Il s'enfonce délicatement entre les lèvres rougies, molles et sensibles.

L'index la parcourt, elle gémit.

Elle ondule sous la caresse intime.

Il introduit un second doigt et elle sourit, ronronnant à la délicatesse qu'il lui pratique, le désir, le plaisir de nouveau en elle.

Robin s'attarde sur le clitoris gonflé et le fait osciller en tout sens avec lenteur.

Elle tend le bras en arrière pour sentir la puissance de ses cuisses, la musculature de ses fesses.

D'un mouvement coulé il appuie son gland rond sur le con trempé.

- Oui. Viens en moi. Lui ordonne t-elle dans un soupir.

Il entre doucement dans l'antre féminin.

Le fourreau est lubrifié, le glaive y coulisse sans effort.

Son sexe est en fusion, bien qu'encore sensibilisé par les saillies précédentes, il s'ouvre pour accueillir l'homme qui recule pour avancer en elle à force de lents va-et-vient.

Il caresse son dos et ses mouvements de bassin sont plus profonds, plus rapides.

Les gémissements de sa patronne l'enhardissent.

Il se saisit des deux mains de cette femme et les maintient sur ses cuisses.

Littéralement maintenue en levrette uniquement par son ventre posé sur la table, fortement cambrée, elle pousse un cri à chaque fois que son pieu la perce.

Dans le miroir il se délecte de la paire de seins qui balancent à d'avant en arrière dans une sarabande obscène.

Les larges auréoles saillantes, les tétons érigés... sa forte poitrine marque le rythme de la chevauchée en claquant à contre temps de son ventre sur le séant de sa patronne.

Sa bouche ouverte ne se referme jamais autrement que pour qu'elle reprenne son souffle.

Il lance un grand coup de reins qui la fait ouvrir grand les yeux et pousser un cri plus guttural.

Immobile au fond d'elle, il joue avec son vit pour la masser de l'intérieur.

Elle le regarde dans le miroir.

Son visage est marqué par le plaisir qu'elle prend.

- Tu aimes ça... Lui dit-il d'un ton emplit de stupre.

Elle hoche la tête, acquiesçant à sa question.

Il reflue en elle et recommence à la forcer.

Il la voit sourire avant de baisser la tête et encaisser les coups de boutoir qu'il lui assène.

Elle sait que le plaisir monte en elle.

Elle s'y livre sans retenue.

Son corps se tend, elle relève le visage et feule comme une chatte.

Fulgurant, l'orgasme la parcourt.

Le long de ses cuisses, dans le creux de son entre jambe, jusqu'aux pointes de ses seins, elle est électrisée par le divin plaisir.

Il s'attarde.

Son corps semble se satisfaire de faire durer la sensation onctueuse.

Loin de disparaitre, la jouissance se transforme, s'éternise...

- Baise-moi encore... Prends-moi fort. Fais-moi mal. Dis-moi des choses crues !

Elle se cabre et ses doigts s'agrippent aux fesses de Robin.

Ce dernier n'est pas long à reprendre ses assauts.

Son sexe est outragé par les coups de piston.

Elle s'oublie...

Elle gémit son bonheur sans se soucier d'autre chose que son plaisir.

Il la force pendant quelques minutes, régulier, attentif.

- Ton gros cul... je vais le défoncer. Fait-il en passant son pouce sur la rondelle plissée de sa patronne sans cesser sa saillie.

Elle ouvre de grands yeux et murmure un "ho ouiii".

Il enfonce son doigt large dans l'interdit.

Elle grogne et il poursuit ses attouchements.

- Et tu vas couiner comme une vulgaire trainée.

Il sort du sexe béant avant de s'y engouffrer de nouveau.

- Tu as un cul qui ne mérite que ça.

Il ressort pour cette fois se placer sur l'oeillet sombre.

Elle pousse un grand soupir.

- Hummm... oui... encule-moi Robin... je n'en peux plus...

Lorsqu'il pousse son sexe en elle, elle a l'impression qu'il va la déchirer.

Le large manche l'écarte.

Ses fesses sont transpercées par une lance trop imposante.

- Haaaa ! Tu me fais mal !

Il n'en a cure et continue d'aller et venir dans son étroitesse.

La douleur s'atténue, s'évacue pour laisser place à des sensations qu'elle connait bien.

Jamais son mari ne l'a sodomisé mais Robin n'est pas le premier à passer par là, et ce n'est pas sa première fois.

Elle apprécie l'ingéniosité de son amant, sa résistance et son langage cru.

Dans cette position les moindres mouvements sont sources de plaisirs.

Il la force.

Plus fort. Plus rude.

Elle se trémousse.

- Tu es une vraie femelle en chaleur.

- Ho.... Oui... une chienne...

- Baisée et enculée comme tu le mérites.

- Hannn salaud...

- Tu en veux encore ?!

- Ouii ! Fourre-moi encore... Tu me déchire le cul c'est si bon !

- Tiens ! Sens-la ma grosse queue qui te ramone la rondelle.

- J'en peux plus ! Tu me fais jouir ! Encore... oui.... dans mon cul ! haaaaa !! 

- Tu es bonne ! Ouii !

- Vas-y... défonce-moi comme si j'était ta petite pute... la salope... Han ! Hooo !

- Tiens salope ! Prends ma bite dans ton cul !  Comme ça oui ! Là encore !!

Elle crie pendant qu'il ponctue ses coups de sexe de petites claques sur le séant offert.

Son bas ventre cogne contre les rondeurs qu'il perce.

Ils jouissent en même temps.

Leurs orgasmes simultanés font tressaillir leurs corps, leurs gémissements se mélangent.

Il se vide en elle par de longs jets qui remplissent l'intérieur de son anus.

Elle explose de bonheur et la cyprine coule sur ses cuisses.

Un instant de silence s'en suit.

- J'espère que maintenant vous allez faire moins de bruit.

Ils se tournent vers la porte de la chambre restée entrouverte, pour voir apparaitre l'origine de cette réplique qui les a cueillis.

Coralie les observe, immobile.

- Ne... ma chérie ce n'est pas... enfin... Balbutie la femme qui tente de se relever, les fesses encore pleines de la verge tendue de Robin qui maintient son anus en rond large.

Celui-ci ne dit rien, faisant doucement coulisser son membre en dehors de la mère de la spectatrice qui lâche un gémissement incontrôlé.

- Ne cherche pas d'excuse. Tu te faisais "baiser".

Ce dernier mot lâché avec appui.

- ... Je suis désolée...

- Ne le sois pas. J'ai trouvé cela très intéressant, et instructif. Et ne t'inquiète pas, je ne dirais rien à papa. En plus, ce n'est pas la première fois que je te vois dans ce genre de positions.

La femme se relève et tente de cacher son corps.

Elle ne dit plus rien, l’arrière-train douloureux, les seins encore tendus d'excitation à peine résolue.

Sa fille vient de la voir avec un amant, dans une attitude des plus inconvenante.

Elle rougit en se remémorant les paroles qu'ils ont échangés.

La jeune femme, simplement vêtue d'un nuisette lui sourit.

- Maman, c'est normal. Je comprends que tu aimes le sexe. Mais la prochaine fois essaye de faire moins de bruit.

Elle relève une mèche sur son front pour se donner une contenance.

- Heu... d'accord... c'est... oui bien sur.

Alors que Coralie tourne les talons, elle se retourne une dernière fois.

- Et surtout ne t'avise pas de mettre Robin à la porte. Tu perdrais un amant très doué. Et puis, en plus j'ai justement du travail pour lui.

Devant sa fille qui la toise, elle se sent soudain minuscule.

- Robin, tu voudras bien venir également voir pourquoi mon lit grince ? Tu trouveras facilement ma chambre... c'est celle de "la petite pute"... tu la connais bien.

Elle sourit avant de refermer la porte délicatement.

La maitresse de la maison reste figée.

- C'est... avec... elle que tu... que ... c'est avec ma fille ? Dit-elle en regardant son amant.

Il ne dit pas un mot.

Le silence est lourd.

Elle le regarde et il n'ose plus dire un seul mot.

- Surtout ne lui fait pas de mal.

- Uniquement du bien Madame.

Elle pose une main sur le torse de celui qu'elle sait désormais devoir partager avec sa fille.

Il dépose un baiser sur le front de sa partenaire.

- C'était très bon Robin. J'espère que tu vas gâter Cpralie autant que moi.

- Madame, je reste à votre service… et à celui de votre fille.

 

A suivre...

 

Par Maitre - Publié dans : Elle... Il... en duo
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