[…]

 

Après un trajet de retour parsemé de fous-rires complices, la douche que nous avons prise avait été un moment de calme et de douceur.

Du bout des doigts nous nous caressions.

Sans un mot, juste en sourires.

Tels des amants qui se découvrent pour la première fois.

L’eau coulait doucement sur nos corps nus.

Lorsque nous unirent nos bouches dans un baiser langoureux il n’y eu plus rien d’important au monde que notre présence l'un de l'autre.

Même le bruit de l’eau ruisselant sur nous avait disparu.

Je te laissais dans un bain relaxant alors que tes yeux se fermaient.

 

Tu as mis le peignoir de soie rouge que je t’ai choisi alors que tu ne regardais pas.

-         Il est superbe !

-         Tu le portes à merveille.

Tu me sautes au cou pour me remercier.

-         Laisse-moi t’admirer.

Tu tournes avec ton peignoir. Lentement. Fière.

Il moule ta poitrine et les pointes de tes seins font de l’ombre sur le tissu.

Assez court, à mi-cuisses,  il cache ton fessier mais en révèle les courbes.

La cambrure de tes reins est mise en valeur par la ceinture noire.

Je ne cesse de t’admirer.

Tu te penches vers moi.

La fragrance volupteuse de ton parfum m'ennivre.

-         Je n’ai rien dessous… me dis-tu dans un murmure.

Je te souris.

Je t’ai servi un café et tu te diriges vers le salon.

Tu prends cette chaise particulière, très proche du sol.

Comme dans un défi tu t’y installes.

Je prends place dans le fauteuil.

Tu sais que dans cette position j’ai un parfait regard sur ton entrecuisse si tu écartes un tant soi peu les jambes.

Tu restes sage mais je sens en moi grandir cette envie.

La musique est douce et la discussion s’installe lentement.

Tu es ravie de ta journée.

-         C’est d’avoir vu cette femme t’observer qui te met en joie ?

-         Peut-être aussi oui, dis-tu d'un ton mutin.

-         Tu as eu envie d’elle...

-         J’avoue que l’idée m’a traversée l’idée et que j’étais un peu plus excitée. Mais c’est bien à toi que je pensais lorsque je t’ai fait plaisir. Et à cette façon que tu avais de me maintenir, de prendre ma bouche de façon si dure, profonde.

-         Un peu comme lorsque cet homme t’a regardé…

Tu sens mon regard se poser avec insistance sur toi.

-         Je vous ai froissé Monsieur ?

-         Je cherche juste à te comprendre.

-         Il avait du charme. Je n’aurais pas dit non si j’avais été seule.

-         Le fait d’être avec moi te semble donc un frein à ton élan ?

-         Non ! Tu te ressaisis aussitôt. Ce n’est pas ça du tout. Mais je n’ai jamais… enfin deux hommes… ce n’est pas dans mes habitudes.

-         Ne me dis pas que tu n’as jamais fait ce fantasme ?

Tu hésites. Tes yeux délicatement maquillées se plissent.

-         Si. Mais je ne me vois pas concrétiser ça. J’aurais l’impression que mon homme me considère comme… une trainée.

-         Que dire alors si je te prêtais à un autre…

-         Je… mais… pourquoi ?

Je ne réponds pas. Je t’observe.

-         Vous vous fatiguez de moi, Monsieur ?

-         Non. Bien au contraire. Je te trouve très séduisante, j’aime notre relation. Je cherche juste à l’emmener dans des directions sensuelles, qui nous plairaient à tous deux.

-         Parce que… de me voir avec un autre homme… vous plairait ?

-         Un autre homme. Ou une autre femme.

Tu rougis. Mais un léger sourire se crée à tes lèvres.

-         Vous me troublez Monsieur.

Tes jambes s’entre-ouvrent. Je peux observer le haut de tes cuisses. Leur intérieur clair qui me rappelle à quel point elles sont douces.

Ta fente m'apparait telle une invitation au bonheur.

Doucement tu écartes les jambes, tu sais qu'ainsi tu m'offres ton intimité.

Sur le pourtour de ton sexe glabre scintille l'humidité, liqueur de ton plaisir.

-         J’ai confiance en vous. Si votre plaisir est de m’offrir à un autre… je vous satisferais. Ne suis-je pas votre soumise ?

-    Cela semble tout de même t'exciter.

-    Ce serait mentir que de dire non.

L’excroissance qui grandit dans mon ventre ne semble pas être le seul effet de cette discussion car je te vois plus fébrile.

Nous continuons ainsi de deviser sur les relations hommes-femmes, de manière plus générale.

-         Et ton homme ? Lâche-je soudain.

Tu ouvres grand tes yeux.

-         L’as-tu déjà trompé ? Autrement qu’avec moi ?

Tu bredouilles. Ma question t’a surprise.

-         Une seule fois oui.

-         Racontes-moi…

Et tu me racontes ton aventure…

 

A suivre…

Par Maitre - Publié dans : Monsieur & Eve
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