[...]

Elle avait suivie mes ordres à la lettre et je la trouvais, sur le fauteuil, devant l'ordinateur, le peignoir écarté, sa main droite s'agitant entre ses cuisses.mots
De l'entrée je savais qu'elle m'avait obéit, car ses gémissements et ses soupirs étaient suffisamment audibles pour qu'il n'y ait aucun doute, elle avait commencé à se caresser à l'heure indiquée et n'avait cessée depuis lors.

Son visage se tourne vers moi.
Ses yeux ont cette lueur particulière que je lui connais, lorsqu'elle est en feu.
Ses joues déjà rouges du plaisir qu'elle se donne,  s'empourprent un peu plus de me voir la découvrir ainsi qu'elle se devait d'être.
Sa bouche, entrouverte murmure qu'elle m'a obéit et qu'elle est heureuse de me voir.
Et son corps... nu sous le peignoir grand ouvert, dévoilant sa lourde poitrine aux tétons excités, son ventre et son bassin qui ondulent alors que sa main droite masturbe son sexe lisse aux nymphes ouvertes et luisantes.
Haletante, elle ralentit ses gestes.
Ses fesses nues posées à même l'assise, le tissu remonté.
Sur l'écran un texte, érotique, dont les quelques lignes que je peux lire, suffisent à achever l'érection qui est la mienne depuis que je suis entré, que je l'ai entendu, que je peux l'admirer.
Elle baisse la tête, de honte, lorsque je poursuis un peu la lecture.
Je m'éloigne alors et l'appelle.
Se relevant doucement du fauteuil, elle vient se présenter, droite, devant moi.
Mes doigts caressent son cou, ses épaules, le tissu file sur sa peau.
D'un geste lent, je fais tomber le peignoir au sol, la plaçant, nue, debout, offerte à mes yeux.
Je souris, amusé car le cuir du fauteuil porte la trace, la marque de son humidité.
Son souffle encore court, sevrée d'avoir été obligée de cesser sa masturbation, elle prend ce regard hautain qu'elle arbore lorsque je la frustre et qu'elle en veut... encore...
Je souris.
Dans mon pantalon, ma verge palpite, s'épaissit au point de m'en être douloureuse tant elle voudrait être libérée, et flattée, apaisée. Mais je retiens ces signes pour continuer de la détailler.
Ses larges aréoles sont tendues.
Ses lèvres légèrement amollies entre ses cuisses, sont luisantes.
Ma main se pose alors sur sa nuque, saisissent ses cheveux et tire de façon suffisante pour qu'elle sente la pression que je lui impose.
Elle gémit... de plaisir car je sais qu'elle aime être ainsi maintenue.
Je l'entraine à ma suite jusque dans le bureau où elle pose ses mains de chaque côté de l'angle de la pièce le plus près de la fenêtre.
Une paume à plat sur chaque mur, je l'oblige à écarter ses jambes et faire reculer chacun de ses pieds nus sur le sol.
J'appose un coussin sur la surface dure du mur afin qu'elle puisse y poser sa tête.
Mes mains s'emparent de chacun de ses poignets... les décollent de la surface qui la maintenait stable... la laisse en équilibre. Uniquement tenue par son crâne contre le mur.
Obligée de placer son dos presque à l'horizontal, les jambes ouvertes et vers l'arrière, son séant est tendu, ses seins lourds pendent avec grâce.
Un lien de soie vient ceindre ses poignets et les lier.
Ses bras se plient et ses mains montent hauts dans son dos, l'obligeant à une totale confiance pour ne tenir que difficilement en place. Je les attache ensuite à son cou en passant le lien sur sa gorge délicieuse.
Elle déglutit, soupire de plaisir à être attachée de cette façon.
Je flatte une fesse, plante mes doigts dans la chair pour la saisir avant de la relâcher et malaxer doucement ce fessier appétissant.
Un nouveau petit soupir lui échappe... elle se cambre pour offrir sa croupe.
Ma main s'élève et tombe sans autre préliminaire.
Une fessée sonore, forte, qui la fait tressaillir.
- Ceci c'est pour t'avoir surprise en train de te toucher. Lui dis-je doucement, contraste de ma voix et de mes doigts qui apaisent maintenant l'endroit devenu rouge, avec la douleur sensuelle que je viens de lui infliger.
- Excusez-moi... Monsieur... murmure t-elle en tortillant des fesses, encore plus excitée de cette mauvaise foi qui nous caractérise tous les deux.
Sous mes gestes, je sens son corps vibrer.
Le velours de sa peau, chaud, livré à mes caresses, me fait un effet fou...
Sa croupe se tend légèrement.
Je lève ma main et l'abat de nouveau.
Elle couine et tortille du bassin sous mes doigts qui flattent ses fesses.
- Récite ton mantra. Lui ordonne-je d'un ton impérieux.
Elle s'exécute presque instantanément.
- Je suis la femelle de mon Alpha...
Sa voix est cristalline, douce. Elle se révèle dans des souffles intenses.
La fessée claque une nouvelle fois.
Elle s'interrompt pour reprendre une fois la morsure acceptée sur son fessier.
- Je suis obéissante à Mon Maitre.
Le claquement sonore, encore, fait rougir un peu plus la croupe offerte.
Instable, elle se tend, se raidit et me parait aussitôt écarter encore un petit peu plus les cuisses pour redresser son séant.
Elle avale sa salive.
- Je suis une chienne...
De la pointe d'un stylo, je trace ce mot sur la rondeur qui se fait immédiatement après, fesser.
Elle poursuit.
- Je suis Votre chienne.
Ma main vient de nouveau faire cuire la peau de sa croupe.
Elle geint.
- Je suis une salope...
Ce nouveau mot s'ajoute au premier, inscrit sur son corps, instantanément accompagné d'une fessée qui la fait tressauter.
- Je suis Votre salope.
Je change de fesse pour faire tomber ma paume.
- Je suis une pute...
Sa voix n'hésite même pas, elle récite, elle le vit, elle évoque ce qu'elle est au plus profond de son âme, pour notre lien intime.
Le son est fort, sec, elle pousse un petit cri à cette nouvelle gifle qui vient piquer son postérieur, orné de ce qualificatif en lettres noires.
- Je suis Votre pute.
A peine la trace de mes doigts se faisant visible très nettement sur sa fesse, tombe une fois encore ma main qui la fait émettre un petit soupir étouffé.
- Haan... je vous suis... dévouée.
Je ne la flatte pas, ni ne la caresse, fermement, implacable tombe une fessée plus forte, qui marque la fin de son mantra.
Elle pousse un cri. Râle en gémissant tout au long du tracé des lettres de ce dernier mot.
- Je vous suis dévouée, entièrement.
J'admire son séant, rouge de mes fessées, sur lequel se détachent ses 4 mots qu'elle sait présents sur son corps.
Elle est haletante, les jambes flageolantes.
Entre ses cuisses, ses lèvres légèrement amollies, entrouvertes, sont luisantes de mouille.
Mes deux mains tombent alors, simultanément sur les deux globes charnus en lui arrachant un cri auquel succède aussitôt un gémissement de plaisir puissant.
Mes mains flattent son dos, ses épaules. D'un geste fluide elles passent sur ses seins, palpent ses mamelles qui se balancent et dont les tétons sont durs comme des mines de crayon.
Je fais revenir mes mains le long de son corps, dans l'intérieur de ses cuisses, puis remonter sur l'arrière de ses jambes jusqu'à son fessier qu'elle fait osciller doucement.
Une dernière double fessée la fait presque tomber au sol.
Imprévue, cette secousse lui arrache un son rauque.
D'une main ferme je la saisit alors par le lien qui unit son cou à ses poignets remontés dans son dos.
Je la redresse, elle sent la morsure de la soie qui la comprime et ne lui laisse d'autre choix que de suivre mes tractions.
Elle me jette un œil gourmand, conquise... son sourire est un merveilleux cadeau, une preuve qu'elle aime ce que je viens de lui faire sensuellement subir.
Je la dirige ainsi, comme tenue par une poignée, jusqu'au lit et la fait s'allonger sur le dos.
Ses gestes sont mal aisés, ses fesses lui sont douloureuses lorsqu'elles frottent sur la couverture.
Son visage pend dans le vide.
- Ecarte les cuisses. Lui dis-je sans détour.
Je l'admire, elle a ouvert ses jambes, obéissante.
Son sexe est ruisselant de cyprine.
Ses seins s'amollissent superbement sur son corps.
Je libère ma verge, je la vois passer son regard du mien à mon sexe, puis revenir à mes yeux.
Sa bouche s'est ouverte.
Je glisse alors ma tige en fusion dans sa bouche.
Le visage à l'envers, mes bourses viennent vite frotter sur son nez et ses yeux alors que je m'enfonce profondément dans sa gorge.
J'utilise sa bouche sans ménagement.
Ma main caresse son sexe à la texture de satin, puis lui glisse un doigt.
Elle est brulante, liquide, ouverte.
Je me penche alors pour déposer mes lèvres sur les siennes.
Ma langue flatte ses nymphes trempées.
Je lèche sa chatte aussi douce qu'un abricot, aussi juteuse qu'un fruit mur.
Autour de mon sexe, sa bouche et sa langue se font habiles, elle me presse et accompagnent mes poussées viriles et bestiales.
Sans me priver, je savoure le nectar de son miel, jusqu'à la sentir frémir, se tendre imperceptiblement. D'un coup de langue je fais alors glisser dans ma bouche son clitoris gonflé de sang.
Elle geint, la bouche pleine, et son bassin se lève.
J'entre alors deux doigts en elle, ce qui a pour effet de la faire ouvrir plus grand la bouche pour gémir... et caler mon gland au fond de sa gorge.
Je la sent respirer bruyamment par le nez, immobilisée par mes doigts et ma bouche, outragé par ma queue qui la maintient tête pendante dans le vide et la prive de respiration.
Puis elle se cabre.
Une déferlante de mouille vient souiller mes doigts qui la branlent rapidement.
Sa voix n'est qu'un murmure inaudible, bouche pleine.
Mes gestes sont plus amples, plus vifs.
Je lui écarte le vagin de mes deux doigts intrusifs.
Lorsque mes dents mordillent son vagin elle se raidit et se tend comme un arc.
Mon sexe sort de sa bouche... elle hurle de plaisir.
Sa jouissance est puissante, entière.
J'éjacule presque immédiatement, à l'unisson du chant de son orgasme, lui maculant le visage de mon foutre qui entre dans sa bouche, qui coule sur ses yeux, sur son front.
Lentement nous revenons à une respiration plus calme.
Elle a les yeux clos, la respiration hachée.
Elle déglutit et passe sa langue sur ses lèvres pour savourer mon sperme qui la maquille.
Son bas ventre est trempé.
Je flatte les courbes de son corps.
Elle ouvre les yeux et me regarde.
Nos regards sont tendres, gourmands, en accord.
- Je suis... à Vous. me murmure t-elle.
- Je Vous suis. Ma réponse s'accompagne d'un baiser sur sa bouche salie.

A suivre...

Par Maitre - Publié dans : Elle... Il... en duo
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